Hannibal,
Kurniawan, artisan ou artiste ?

OIiv

Un artiste d'une grande sensibilité, sans aucun doute, mais il semblerait que son travail ne soit pas encore reconnu à sa juste valeur

hannibal écrivait:

---

> Jean-Luc, une fois retouchée un peu, ta tranche de
> lard peut faire une œuvre d'art tout à fait
> convaincante
>
> img268.imageshack.us...

Peut-être mais je préfère la mienne!

jlj

Peut-être mais je préfère la mienne!

C'est parce que t'as pas goûté l'autre, à base de lièvre, truffe, perdreau, armagnac et foie gras, à consommer sur place ou à emporter

Ca manque de carottes ! Mais attendons Johnny Depp bientôt sous les traits de Rudy ! Est-ce que ça vaudra son pesant de Ponsot, LPV nous le dira !

Pour pièce jointe au dossier ! :)o


www.lunion.presse.fr...

Entretien
« Je porte le métier de vigneron au plus haut de l’échelle de la création » : le réalisateur Christophe Barratier rend hommage au monde du vin

www.bourgogne-live.c...

Oliv citait:
Entretien
« Je porte le métier de vigneron au plus haut de l’échelle de la création » : le réalisateur Christophe Barratier rend hommage au monde du vin

Je me permets de mettre la phrase en son entier,:

« je porte le métier de vigneron au plus haut de l’échelle de la création. Il se passe parfois une vie avant qu’une oeuvre ou un acteur soit enfin reconnue. Mais autant le cinéaste peut se faire reconnaitre en un seul film, la réputation d’un vigneron, et donc de son appellation, ne peuvent se faire en un millésime. »

C'est un amateur passionné d'oeuvres dites d'art,et de plaisirs du divin breuvage qui plussoie

Claude

Mais autant le cinéaste peut se faire reconnaitre en un seul film, la réputation d’un vigneron, et donc de son appellation, ne peuvent se faire en un millésime

Désolé de tempérer quelque peu votre enthousiasme, mon cher Claude, mais assimiler le film au millésime, le cinéaste au vigneron et le vigneron à l'appellation, c'est quand même l'exemple type de la phrase (sans queue ni tête) de circonstance. Vois sur ton chenin raisins grapillés etc.

@Hannibal
Désolé de tempérer quelque peu votre enthousiasme, mon cher Claude, mais assimiler le film au millésime, le cinéaste au vigneron et le vigneron à l'appellation, c'est quand même l'exemple type de la phrase (sans queue ni tête) de circonstance. Vois sur ton chenin raisins grapillés etc.

Désolé de re-intervenir sur cette phrase; mon enthousiasme est vraiment minime,bien que pensant que le cinéaste parle d'un ensemble et non pas d'un millésime particulier

Claude

J'ai parcourus le forum et je découvre beaucoup d'arguments "pour" le fait qu'un vin soit une oeuvre d'art.
Quels sont les vrais arguments "contres" finalement ?

relis le fil, tu auras ta réponse.

c'est tout de même la nature qui façonne -pour la plus grande partie- un vin,
l'intervention de l'homme est limitée.
Certains grands vignerons disent même qu'ils interviennent le moins possible.

Dans le livre d'Henri Monnier "grandeur et décadence de Joseph Prudhomme", il y a cette phrase :
"Messieurs, ce sabre est le plus beau jour de ma vie",
et cette citation a été reprise mille fois, sur mille sujets.
Ce qui fait qu'on peut entendre : "ce cassoulet est le plus beau jour de ma vie" aussi bien que "ce chablis est le plus beau jour de ma vie".

Dans ces conditions, si quelqu'un dit : "ce lièvre à la royale est une œuvre d'art" ou "ce but de Messi est une œuvre d'art" ou "cet Hermitage est une œuvre d'art", ça ne me dérange absolument pas, car c'est une outrance langagière admissible.

L'expression qui serait admise sans discussion, c'est : "ce vin est un chef d’œuvre". Car chef d’œuvre est ici synonyme de réussite : "ce vin est une indéniable réussite".
Alors que "ce vin est une œuvre d'art" pousse à sortir tous les arguments sur l'artisanat versus l'art.
Il faut donc comprendre : "ce vin est une œuvre d'art" comme une outrance admissible.

si c'est une oeuvre d'art, il faut se demander alors qui est l'artiste : je rejoins Claude : pas l'homme : le millésime, le terroir ?

Jérôme,

En te lisant, j'ai immédiatement devant les yeux le souvenir de l'image d'une tête de lion au bord d'un golfe de la Corse du Sud.
Cela dépasse, à mon humble point de vue, qui peut être consiidéré comme nul, beaucoup d'œuvres d'art moderne, résultats du travail de l'artiste.
Dans ce cas, la nature nous offre une leçon de modestie, je pense, et je ne demande pas que l'on soit de mon avis.
Le vin, c'est terroir, conditions climatiques et intervention humaine.
Certains humains, comme le Professeur Denis Dubourdieu, dont je déplore le récent décés et qui a été une de mes stars (je veux faire moderne, j'aurais écrit idoles), ont été capables de transformer du vin en chef d'œuvre : cf. Carbonnieux Blanc, avant et après 1986.

Amitiés,
Thierry

Vous pouvez toujours comparer une bouteille de vin à une œuvre d'art mais il sera toujours impossible de comparer une œuvre d'art à une bouteille de vin.
C'est ce qui fait la différence entre l'art et le vin, et elle est de taille.

hannibal écrivait:

---

" Vous pouvez toujours comparer une bouteille de vin à une œuvre d'art mais il sera toujours impossible de comparer une œuvre d'art à une bouteille de vin.
C'est ce qui fait la différence entre l'art et le vin, et elle est de taille."

Qu'est-ce qui en empêche ?

"Ceci n'est pas une bouteille de vin"



Timo

Thierry Debaisieux écrivait:

---

> Jérôme,
>
> En te lisant, j'ai immédiatement devant les yeux
> le souvenir de l'image d'une tête de lion au bord
> d'un golfe de la Corse du Sud.
> Cela dépasse, à mon humble point de vue, qui
> peut être consiidéré comme nul, beaucoup
> d'œuvres d'art moderne, résultats du travail de
> l'artiste.
> Dans ce cas, la nature nous offre une leçon de
> modestie, je pense, et je ne demande pas que l'on
> soit de mon avis.

Rocapina ?

Philippe

C'est bien ça, Philippe.

Et dire qu'ils avaient commencé à construire un hotel sur cette plage à la fin des années 60.

La dynamite a parfois du bon...

Philippe

ps curieux, je suis d'accord avec François et Hannibal

Billet
Le vin est-il une oeuvre d'art ?

www.wineanorak.com/w...

Je reçois ce jour un courriel d'Hervé Bizeul m'invitant à débattre de ce sujet :

ici :

GAZETTE & YVETTE 2019

Du Vendredi 5 Avril au Mardi 10 Avril

à l'Hôtel de l'Industrie (1er étage) 4, Place Saint-Germain des Près - 75006 PARIS

De 11 heures à 19 heures

je publie ici la réponse que je viens de lui adresser : qu'il ne m'en veuille pas trop, car finalement, je lui fais de la pub.

Cher Hervé,

à ta question, maintes fois débattues sur LPV, il n'y a pas matière à discussion car la réponse est non, tout simplement. Le fait même de se la poser est suspecte et les seuls qui osent répondre oui sont soit des prétentieux, soit des imposteurs quand ils sont des faiseurs, soient des adorateurs béats quand ils en sont les consommateurs.
Le seul génie réside dans le terroir et ceux qui ont à la fois la chance d'en posséder un très grand et ont ce positionnement de serviteur s'évertuent à le servir du mieux qu'ils peuvent : ils ont la chance de pouvoir faire un grand vin.
Mais aucun choix fait par l'homme ne relève de la démarche artistique, mais au contraire d'une démarche pragmatique pour, en fonction des conditions du moment, voire du millésime, sont celles qui serviront le mieux le génie du terroir pour le faire éclater.

Cet argument de la démarche artistique n'a qu'un seul but : permettre des prix élevés.

je te souhaite une bonne campagne de communication autour de ce sujet.

amitiés

Jérôme

Ce courrier a été envoyé à tous ses clients.

Je trouve le prétexte original et plutôt sympa, cela ne mérite pas un tel procès d'intention.

Michel
Je sais bien que c’est un envoi en masse à un mailing client.
Je ne fais aucun procès d’intention en tout cas aucun procès.
Je donne mon point de vue une fois de plus avant que MB ne vienne déraciner un marronnier lpvien supplémentaire.
Du reste cette question n’est toujours pas tranchée ici et a peu de chance de l’être aujourd’hui.
Je soulignais quand même que ce questionnement n’est pas nouveau alors qu’Hervé nous écrit qu’il lui est venu à la faveur d’une discussion récente.
On doit bien pouvoir retrouver dans les entrailles du forum une prise de position ou deux de Hervé à ce sujet d’ailleurs.

Sincèrement, relis attentivement ton post Jérôme !

Et ?

Jérôme Pérez écrit:
à ta question, maintes fois débattues sur LPV, il n'y a pas matière à discussion car la réponse est non, tout simplement. Le fait même de se la poser est suspecte et les seuls qui osent répondre oui sont soit des prétentieux, soit des imposteurs quand ils sont des faiseurs, soient des adorateurs béats quand ils en sont les consommateurs.

Pourquoi est il suspect de se poser la question ?