Luc Javaux écrivait:
>
dire : "pas très grave, tant qu'on boit
> étiquette découverte, on a au moins le plaisir de
> l'étiquette" c'est extrêmement méprisant pour ceux
> qui aiment les vins anciens.
> C'est les prendre pour des demeurés.
>
> Disons que lorsqu'on se rappelle de l'épisode du
> Rayas 1978,
on peut légitimement se poser quelques
> questions sur la capacité des amateurs de vins
> anciens à discerner le vrai du faux...
>
>
> Luc
l'histoire du Rayas 1978 est assez marrante, parce que nous avons bu un authentique Rayas 1978 et certains dont Luc se sont essayés à faire croire que ce que nous avons bu était faux. Et c'était marrant de voir cette insistance à essayer de prouver, contre l'évidence, qu'on était face à un faux.
En l'occurrence, ceux qui avaient bu le vin, dont des vignerons, n'ont eu aucun doute, alors que je les avais prévenus que cette bouteille faisait un pataquès sur LPV.
Et malgré cela, sur LPV, on continuait à prétendre un faux alors qu'aucun des accusateurs publics n'avaient bu le vin.
Et voir que Luc rappelle cet événement où certains, dont lui, se sont fourvoyés dans les grandes largeurs, c'est assez savoureux.
J'en viens à me poser des questions sur la capacité à discerner le vrai du faux de ceux qui parlent d'une bouteille sans l'avoir ni vue ni bue.
Luc pourra toujours citer cette histoire, car elle démontre le contraire de ce qu'il dit.
On aura noté au passage la volonté d'apaisement de notre administrateur préféré
Cette propension à dire: "s'il y a des problèmes de faux pour ceux qui achètent des bouteilles que je n'achète pas, je m'en fiche, parce que ça ne me concerne pas. Et tant pis pour eux", ce n'est pas d'une sympathie évidente.
Les problèmes des faux sont devenus extrêmement graves, car les faux, quand ils sont découverts, sont retirés des ventes aux enchères, mais ils ne sont jamais détruits. Ils réapparaissent forcément un jour. Et si quelqu'un a été berné, il remet les bouteilles fausses dans le circuit.
C'est comme le sparadrap du Capitaine Haddock, on ne s'en sort jamais.