Il me semblait pourtant qu'entre On peut tout à fait raisonner en terme de prix d'achat et ne pas tenir compte de la valeur de revente de ses bouteilles et Sauf que quand je voudrai en ouvrir une, je vais me dire que tout de même, c'est une bouteille qui vaut presque 500 €, et que c'est un peu indécent de mettre autant d'argent sur une table , ça traduisait une évolution de la pensée, ce qui n'est vraiment pas grave en soi.
Mais une subtilité a du m'échapper effectivement....

Parfois, j'ai l'impression (ou plutot j'espere) que la speculation ou l'inflation a des limites.
Par ex, Clos de tart a du mal à tout vendre sa production, et a des millesimes anciens à vendre.

En parlant de seuil, je ne sais pas si c'est le cas pour tous les lpviens :
Mes seuils sont differents en fonction des regions et couleur.

Je ne suis pas pret à mettre à mettre +40€ pour un vin rouge de loire par exemple alors que mon seuil est à plusieurs centaines euros pour mes vins préférés.

Oui François mais tout vendre, mettons à 50€ ou n'en vendre que la moitié à 100€... cela permet en outre d'avoir un stock d'anciens millésimes, qui se valorisent bien et permettent de se couvrir en cas de mauvaise année... Et en terme de CA, ça revient au même (allez, mettons qu'il faut financer le stockage, donc il faudrait vendre 60% de la production pour équilibrer... En somme, il va falloir vraiment avoir beaucoup de reliquat pour que ce ne soit pas rentable.

francois999 écrit: En parlant de seuil, je ne sais pas si c'est le cas pour tous les lpviens :
Mes seuils sont differents en fonction des regions et couleur.

Je ne suis pas pret à mettre à mettre +40€ pour un vin rouge de loire par exemple alors que mon seuil est à plusieurs centaines euros pour mes vins préférés.

Ces seuils par région/couleur sont anticonstitutionnels ! Blague à part, j'ai également ce genre de réflexe mais je lutte contre car c'est parfaitement dénué de sens. Un exemple que je connais, la cuvée Anthologia des Conti flirte avec les 50 €, somme que je ne n'hésite pas à mettre malgré que ça ne soit "qu'un Bergerac".

hyllos écrit: Oui François mais tout vendre, mettons à 50€ ou n'en vendre que la moitié à 100€... cela permet en outre d'avoir un stock d'anciens millésimes, qui se valorisent bien et permettent de se couvrir en cas de mauvaise année... Et en terme de CA, ça revient au même (allez, mettons qu'il faut financer le stockage, donc il faudrait vendre 60% de la production pour équilibrer... En somme, il va falloir vraiment avoir beaucoup de reliquat pour que ce ne soit pas rentable.

Je plussoie, mais la plupart des domaines bourguignons connus n'ont plus rien à vendre 3 à 6 mois après la mise en vente (voire c'est deja vendu en pré commande)

leteckel écrit: Il me semblait pourtant qu'entre On peut tout à fait raisonner en terme de prix d'achat et ne pas tenir compte de la valeur de revente de ses bouteilles et Sauf que quand je voudrai en ouvrir une, je vais me dire que tout de même, c'est une bouteille qui vaut presque 500 €, et que c'est un peu indécent de mettre autant d'argent sur une table , ça traduisait une évolution de la pensée, ce qui n'est vraiment pas grave en soi.
Mais une subtilité a du m'échapper effectivement....

Je confirme...
Rayas, ça fait plus de 15 ans que j'en achète. Je l'ai toujours acheté bien moins cher sa valeur de revente, et pourtant, je n'en ai jamais revendu une bouteille et ne me suis jamais vraiment posé la question de savoir ce qu'une bouteille valait quand je la déposais sur une table. Je voyais ça comme une sorte de gentlemen's agreement entre un producteur qui vend son vin à un professionnel à un prix correct, un caviste qui applique sur ce vin les mêmes marges que sur tous ses autres vins, et un client amoureux du cru et qui partage cet amour avec ses amis connaisseurs. Et donc, quand j'ouvre une bouteille de Rayas 2005 qui doit m'avoir coûté aux alentours de 70 €, j'ouvre une bouteille à 70 € et pas une bouteille à 400 € (qui est sa cote iDealwine actuelle).
Par contre, quand d'un millésime au suivant, le propriétaire (ce que je peux comprendre) décide de conserver son vin un an ou deux de plus et le sortir à un prix quasiment doublé, je me sens "délivré" de cet accord tacite, étant donné qu'il me "force" presque à en revendre au moins une partie pour pouvoir me payer les autres, et à me poser la question ensuite de l'adéquation entre la qualité de ce qui se trouve dans le verre, du prix auquel je l'ai payé, et de sa valeur sur le marché secondaire.

Luc, es tu certain que le prix d'achat de ton caviste entre les millésimes 2008 et 2010 ait doublé? car ce n'est pas le cas à la propriété (meme si il est vrai que l'augmentation est de l'ordre de 50% entre 2008 et 2010).
Ensuite, je ne vois pas bien en quoi l'augmentation du prix à la propriété encourage à revendre une partie de tes bouteilles. Tu pouvais sans doute faire de meme au meme coefficient de bénéfice sur tes 2005, les bouteilles s'échangeant deja sur le marché gris à 3x ton prix d'achat (comme aujourd'hui somme toute...)
Rien n'a vraiment changé, sauf ton seuil psychologique qui semble dépassé, mais de là à dire que le domaine t'encourage (voir te force...) à revendre ses vins?!?

"Je ne me battrai pour avoir raison contre Luc, puisque Luc a raison"
C'est bien trop subtil pour moi...

Ensuite, je ne vois pas bien en quoi l'augmentation du prix à la propriété encourage à revendre une partie de tes bouteilles.

sans doute parce que tout budget n'est pas extensible à l'infini... donc c'est une manière de financer sa passion.

mgtusi écrit:

francois999 écrit: En parlant de seuil, je ne sais pas si c'est le cas pour tous les lpviens :
Mes seuils sont differents en fonction des regions et couleur.

Je ne suis pas pret à mettre à mettre +40€ pour un vin rouge de loire par exemple alors que mon seuil est à plusieurs centaines euros pour mes vins préférés.

Ces seuils par région/couleur sont anticonstitutionnels ! Blague à part, j'ai également ce genre de réflexe mais je lutte contre car c'est parfaitement dénué de sens. Un exemple que je connais, la cuvée Anthologia des Conti flirte avec les 50 €, somme que je ne n'hésite pas à mettre malgré que ça ne soit "qu'un Bergerac".

Je rejoins Michel. La région et l'origine ne rentrent que très marginalement dans mes dépenses. Goût personnel inclus. Un vin de qualité coûte le même prix à produire partout et je n'ai pas envie de payer la spéculation. 40-50, je les mets si j'adore vraiment le vin. Point. 100€, domaine, JAMAIS. Mes achats actuels tournent généralement entre 10 et 30€ (prix domaine).

Une fois qu'on a passé les bornes, il n'y a plus de limites....
www.idealwine.com/fr...

Paul

Nol écrit: Une fois qu'on a passé les bornes, il n'y a plus de limites....
www.idealwine.com/fr...

Paul

Paul c'est une vente caritative !