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Restaurant Keï a Paris

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Restaurant Keï a Paris a été créé par diminat

Installé depuis peu à la place de Gerard Besson, chef japonais mais à la cuisine d'inspiration hexagonale chaudement recommandé par Francois Simon

le menu du soir à 75 euros avec amuse gueule dont une delicieuse crème d'asperge à la fleur d'ail et crabe en gelée
une entrée avec un mélange de légume cru et saumuré, fleurs diverses et saumon fumé nappé d'une sauce à l'oseille, plat très joli qui ne m'a pas complètement convaincu saveurs un peu dissociée a mon sens (mais ç'a n'engage que moi, d'autres ont adoré)
1/2 homard grillé, classique, sans fioritures
pigeon parfaitement cuit un delice, sauce au miso discrète
fromage
dessert vacherin "destructuré "au fruit rouge avec une glace au miso texture fondante mais au gout discret et un sorbet fraise, très bon

le vin, un pouilly fuissée du domaine Rollet que je ne connais pas, bon vin typique de l'appellation qui souffrait de la comparaison avec un Macon du domaine Guffens bu la veille, un verre de macon rouge pour le pigeon, (je n'ai pas retenu le domaine)
la carte des vins n'est pas très ettoffée (je pensai qu'il aurait la cave de la vénérable institution qui était là avant) anoter quelques belles référence notamment un lavaut de Rousseau 2005 à 160 euros
qq romanée conti pour ceux qui peuvent...

En resumé cuisine parfaitement executée, de beaux produits, a mon sens un petit manque d'orginalite eu egard à l'origine japonaise du chef, a suivre...
d'autres lpviens ont goute?
20 Avr 2011 11:57 #1

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Réponse de legarçon sur le sujet Re: Restaurant Keï a Paris

Testé aujourd'hui pour le menu du midi (38 euros) ce fameux Kei, quelques semaines après sa première étoile chez notre ami le bibendum.

Jolie salle toute de blanc vêtue, de beaux velours et un beau lustre; les tables sont très convenablement espacées, et le personnel nombreux et attentif. On ne choisit que la viande, la même pour toute la table, le reste est selon l'humeur du chef (on demande bien sûr de préciser nos allergies gustatives ou sanitaires). Nous nous mettons d'accord pour préférer le cochon ibérique à la pintade de Challans. Nous commençons par:

Velouté de maïs, cacao et truffe noire glacée

Très belle réussite, le gras et la douceur du maïs marchent divinement bien avec le cacao, et les arômes de la truffe se diffusent terriblement bien sur ce support.

Beignet de homard à l'encre de seiche, crème de curry vert

Dans une pâte légère et noircie par l'encre de seiche, se cache un joli morceau de homard parfaitement cuit, sur un lit très crèmeux de curry aux saveurs un peu thaïlandaises. Une alliance très réussie.

Foie gras au Yuzu

Le foie-gras mi-cuit est pris dans une sorte de chapelure fine d'épices, piqué d'une tuile de caramel au yuzu, et accompagnée d'une sauce au Yuzu très parfumée, de yuzu confit et de shiso. Un accord qui marche bien.

Vitelottes, émulsions de lard, oignons

Amusant de ressentir les arômes d'une sorte de tartiflette somme toute élégante et légère. Culotté et réussi.

Cochon ibérique rôti, sauce au salsifi et jus de viande

Grand plat: cuisson parfaite, viande goûtue à se damner, sauce et jus idéalement relevés. Parfait.

Poire Belle Hélène revisitée

Mousse chocolatée surmontée de fines tuiles au chocolat et aux épices, poires rôties, réduction de poire aux épices, et glace. Joli dessert, peut-être un peu en retrait par rapport à l'excellence du velouté, du homard ou du cochon.

Mignardises: madeleines et caramel breton, bulle de thé au jasmin

Madeleines moelleuses à tremper dans un caramel salé tiède hyper gourmand, et bulle de thé au jasmin et au citron qui explose en bouche. Vraiment agréable pour finir.

A boire, un Meursault "Clos de Mazeray" monopole de Jacques Prieur 2009, gras, riche, et pourtant d'une grande finesse de grain et d'une complexité surprenante pour son âge. Et en digestif, j'ai craqué pour un kirsch de chez Wagner, millésime 1944...

Très belle expérience, dans un restaurant qui vaut très largement son étoile, et qui, au prix d'un peu plus de régularité dans ses réussites, devrait voler sans problème vers la deuxième étoile très rapidement.

Florian
15 Mar 2012 18:08 #2

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Réponse de François Audouze sur le sujet Re: Restaurant Keï a Paris

C'est effectivement un chef talentueux, et le rafraîchissement de la décoration a créé une ambiance fort agréable.
C'est une belle table parisienne à la cuisine de grande finesse.


Cordialement,
François Audouze
17 Mar 2012 23:03 #3

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Réponse de Arrakis sur le sujet Re: Restaurant Keï a Paris

C'est vraiment bon marché.

mapassionduvin.over-...
L'amour des vins !
18 Mar 2012 19:37 #4

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Réponse de legarçon sur le sujet Re: Restaurant Keï a Paris

Arrakis écrivait:
> C'est vraiment bon marché.

La formule du midi (amuse bouche, deux entrées, plat, dessert, mignardises) à 38 euros est en effet plutôt une aubaine. J'ai peur que ça ne dure pas...

Florian
18 Mar 2012 20:02 #5

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Réponse de diminat sur le sujet Re: Restaurant Keï a Paris

Le menu a l'air plus audacieux et original que lors de mon premier passage c'est un peu ce qui manquait, les marques ont l'air d'être trouvées et c'est tant mieux.
18 Mar 2012 22:00 #6

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Réponse de mkb sur le sujet Re: Restaurant Keï a Paris

La cuisine était très française et appliquée au début. Il y a eu un peu de métissage depuis (j'y étais en octobre) avec la même application !

Cordialement,
Damien
18 Mar 2012 22:48 #7

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Réponse de loiselyyoann sur le sujet Re: Restaurant Keï a Paris

quant à moi déception relative vendredi soir;
effectivement les prix ont grimpé, menu dégustation à 110 Euros, bon... pourquoi pas? mais assiette un peu (selon nos goûts) en surrégime, genre ça se pousse du col mais c'est pas tant maîtrisé que ça...pourquoi un petit chapeau de caviar de ci de là? pourquoi tant de gelée informe dans une assiette finalement disgracieuse? quel intérêt un homard en beignet? quelle est cette saveur par trop vinaigrée que l'on retrouve sur toutes les assiettes; enfin, toujours pour moi, plus de cohérence par exemple chez Toyo, et je ne parle pas de Passage 53;
et puis surtout: flambée des prix sur la carte des vins, genre Bollinger Grande Année 2002 à 260 euros, comme VO de Selosse, le Chablis 2009 de Dauvissat 90 euros mais qui fait au moins partie de la toute toute petite poignée de bouteilles dont le tarif est inférieur au prix du menu, avec par exemple le Savigny les Beaunes de Simon Bize à 80 euros;
impression de devoir forcément "casquer"; autour de nous, visiblement, peu de connaisseurs en vins... donc des gens très contents; on est bien d'accord qu'il faut que tout le monde vive... on n'est bien sûr pas contre la nécessaire marge... mais ce soir là, dans ce restaurant, frustration, difficile de se faire plaisir: un coup à boire de l'eau !!!
Interrogation: comment un sommelier, un chef, pourraient trouver gratifiant de frustrer un certain nombre d'amateurs par le choix de leur marge, satisfaisant plutôt les clients qui lèvent leur verre à n'importe quoi? ça me dépasse de plus en plus... mais c'est pas nouveau; heureusement il ya du choix...
... pour ce qui est de la cuisine, du choix des vins : le Selosse VO était à 140 euros au Passage 53 il y a peu, ça ne doit pas avoir changé.
bonnes dégustations... (pour nous ce sera ailleurs)
Yoann
15 Oct 2012 11:41 #8

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Réponse de legarçon sur le sujet Re: Restaurant Keï a Paris

Aïe, désolé que l'expérience ne fut pas aussi concluante que la mienne. Pour le midi, vraiment, c'était assez imbattable...Mais je n'ai jamais testé le dîner, et en effet, vu la différence de prix, on s'attend à un vrai changement par rapport au déjeuner... Pas le cas apparemment, dommage, merci de nous faire partager ça en tout cas.

Par contre, déjà lors de mon passage, la carte des vins m'avait paru un peu salée en effet. Et la clientèle du déjeuner, principalement d'affaires, s'en moquait déjà pas mal, n'ayant aucune idée de ce qu'on lui servait. Après, il y a malheureusement des coefficients bien pires à Paris...

Florian
18 Oct 2012 15:52 #9

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Je ne sais pas comment j'ai appris la nouvelle, mais je l'ai retenue. Le chef Kei Kobayashi a eu l'heureuse idée d'inviter son prédécesseur de la rue du Coq Héron, le grand chef Gérard Besson, pour faire pendant une courte période des dîners à quatre mains.

Il faut à Kei une belle dose d'ouverture d'esprit pour faire revenir Gérard aux fourneaux qu'il a pratiqués pendant tant d'années. Lorsque nous arrivons au restaurant Kei, les deux chefs nous saluent avec de grands sourires. On sent qu'ils sont heureux de cette expérience.

Le menu qu'ils ont concocté est : amuse-bouche / soupe de lentilles et foie gras / terrine de lièvre, légumes crus et cuits / Saint-Jacques snackées, oseille et sabayon agrumes / biche, condiment pomme et poire, sauce poivrades / interprétation de l'oreiller de la belle Aurore / consommé de gibier / tarte aux agrumes, mousseux chocolat et son sorbet.

La décoration du lieu a été rajeunie par Kei. Le service de table, épuré, est de grand raffinement. Et les deux cuisines cohabitent bien. Kei, c'est l'exploration de saveurs pointillistes, suggérées et protéiformes, proposant des rêveries et des variations infinies. Gérard, c'est le raffinement de la cuisine bourgeoise, solide et de dextérité.

La biche est superbe, la terrine est une madeleine de Proust et l'oreiller de la belle Aurore, traité en petites portions pour deux, plus coussinet qu'oreiller, est emblématique. Je m'y sens bien, emporté par les saveurs multiples des cinq ou six composantes goûteuses du plat.

Avec Gilles Josso, pilier du restaurant, j'ai choisi un Chambertin domaine Ponsot 2000. Le nez est très subtil et bourguignon. Gilles m'avait dit que le vin serait très fruité. Or en bouche, c'est une forte râpe doublée d'une amertume qui envahit mon palais. J'attends que le vin s'élargisse, mais c'est bien lent. Il devient ce qu'il pourrait être, mais ce ne sont que des confidences, sur l'oreiller. Au total, ce vin n'est pas porteur de plaisir. Bien sûr les grappes sont entières, ce qui donne des tons rêches de rafle que j'accepte volontiers, mais le vin manque de vivacité et reste sur des notes beaucoup trop strictes.

Ce n'était pas suffisant pour brider le grand bonheur d'avoir vu ces deux chefs travailler ensemble. En sortant, nous les avons félicités pour cette idée d'une grande fécondité. Bravo au deux chefs d'avoir aussi facilement additionné leurs talents. Ils nous ont dédicacé notre menu.


Cordialement,
François Audouze
04 Déc 2013 00:54 #10

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Réponse de Eric B sur le sujet Restaurant Kei : éblouissant !



Restaurant. Et rien d'autre. Nous commençons à penser que les Japonais sont fâchés avec les enseignes.


En s'approchant, nous voyons que nous sommes au bon endroit. Ouf. Kei, c'est l'histoire d'un jeune Japonais qui découvre la cuisine française à la télévision, et se dit "c'est là-bas que je veux travailler". Après un compagnonage qui démarre à Fontjoncouse (Gilles Goujon) et finit au Cerf de Marlenheim, il intègre la brigade du Plaza-Athénée à l'époque Ducasse / Jean-François Piège. ll y reste sept ans. Jusqu'à ce que son épouse, également japonaise, l'incite à créer son popre restaurant en 2011. Un an après l'ouverture, il obtient un macaron au guide Michelin.

Nous choisissons de prendre le menu "dégustation" à 96 €, et comme hier chez Toutain un vin blanc et un vin rouge : un Riesling GC Schossberg 2012 du domaine Weinbach et un Crozes Hermitage 2011 de Bernard Gripa. Les deux s'avéreront d'un très bon niveau, s'accordant au mieux avec les plats.

Nous démarrons avec deux mises en bouche : la première est un sorbet au citron/citronnelle légèrement relevé d'épices. Il rafraîchit idéalement la bouche. La deuxième est un jus d'orange gélifié/siphonné, sans sucre ajouté, très aérien.

Puis arrive une tartelette aux petits pois et chocolat blanc (très discret et peu sucré). C'est la pâte au bon goût de froment qui me marque le plus (ça fait "bonne farine bio" de mon enfance). C'est elle qui persiste le plus en bouche.
On peut choisir entre deux pains : je prends celui aux graines. Extra !

De l'huile d'olive de Sicile pour faire trempette (du pain, pas des doigts !). Dans un style plutôt ardent, avec des notes de feuilles de tomates et d'artichaut poivrade.

Une raviole de homard (teintée au charbon) et une sauce tomate, plus pour le visuel que pour le goût : elle est bonne, mais totalement éclipsée par sa voisine. Le homard à l'intérieur est cuit à la perfection, et la raviole a un croquant/croustillant assez magique. Un bon début !

J'avais regardé avec envie la même assiette servie à des tables voisines. Je suis ravi d'en avoir une à mon tour ! La photo rend difficilement toute l'émotion qu'elle suscite. D'abord visuellement – on n'ose y toucher tellement c'est beau– puis, après s'être forcé à démonter progressivement le chef d'oeuvre, gustativement. Comme je l'explique à mes compagnons de table, j'ai l'impression de revivre l'expérience du Gargouillou de Michel Bras en 2005. Chaque bouchée offre des goûts et des textures très différents. Les différentes sauces sont à tomber. Et puis le saumon d'Ecosse caché sous quelques feuilles est une pure merveille. Vraiment un grand moment qui vous amène à penser que si le repas s'arrêtait là, on serait déjà le plus heureux des hommes !...

Bon, ça ne s'arrête pas là. Suit un tartare de Saint-Pierre aux cerises (et agrumes?), et compotée d'échalotes (à droite). C'est bon, mais pas bouleversant. Peut-être eut-il gagné de passer AVANT le plat précédent ?

Là par contre, on remonte très haut : le turbot est génial, avec une cuisson fantastique (même la peau grillée à la plancha est à se damner). La sauce à l'encre est très bonne, pas trop marquée par celle-ci. Quant à la quenelle au nori et amandes, elle vous rend amoureux des algues même si vous avez toujours bloqué dessus. Un très très grand plat !
Si c'est encore possible, on monte encore d'un cran avec le homard...
dont on ajoute la sauce provenant de la carcasse au dernier moment

Là, on atteint le sublime. La texture du crustacé, d'une tendreté et d'une finesse évoquant la langoustine royale, est juste magique. La sauce et l'écume sont d'une rare intensité gustative (jouissif, pour tout dire). Et les graines de grenades apportent un contrepoint croquant/acidulé/juteux très judicieux. Un plat fantastique qui nous laisse pantois. Ajoutons que le Riesling, aéré et à la température idéale nous joue le grand jeu. Pffioouuu....
Nous passons au Crozes-Hermitage...
... et à la viande !

Les haricots verts sont cuits un peu plus longtemps que ceux de la veille, et ça change tout ;-) La sauce aux cacahuètes grillées leur convient bien. Quant à la canette, c'est Turbot-bis. Peau superbement grillée, et chair cuite à la perfection. Avec le Crozes, c'est un mariage d'amour, et de nouveau, nous prenons l'escalier vers le paradis (ça rend mieux en anglais, cett expression...)

Ça, c'est le fromage. Une mousse de gorgonzola et une compotée de pêche jaune. Super léger, et en même temps corsé et persistant en bouche. Franchement bon !

Premier dessert, autour de la cerise, de la cranberry et de l'amande. C'est frais, délicat, avec un jus au goût de noyau, peut-être le plus asiatique des plats de ce repas, avec un côté "aquarelle pastel qui se mange".

Le second dessert est un hymne à la fraise, souligné par la rhubarbe (surtout par le jus acidulé que l'on voit dans la photo ci-dessous). La coque est une meringue intensément parfumée à la fraise. Je ne suis pas très meringue, mais là, j'adore ! Et au centre, il y a une crème délicieuse et des fraises très parfumées).
Rarement je me suis autant éclaté avec un dessert au restaurant !...
Une crème caramel d'un intérêt moindre...
Des mignardises au chocolat, lègères, croustillantes et moelleuses à la fois.
Et une forme originale de nougatine aux fruits secs (avec au dos des pistaches et des amandes)
Même le déca est très bon (rare...)
La salle en fin de service.

Et le chef, Kei Kobayashi, avec qui nous avons pu discuter quelques minutes. Il nous a expliqué sa cuisson du turbot et de la canette. On serait bien resté plus longtemps, mais nous avions encore des choses à faire avant de quitter la capitale...

En tout cas, un très grand repas, avec un rapport qualité/prix exceptionnel vu le travail sur chaque plat et la qualité des produits. Nous y retournerons, je pense ;-)

___________________________

Kei, 5 rue Coq Héron, 75001 Paris

Tel : 01 42 33 14 74

www.restaurant-kei.fr

Eric
Mon blog
12 Juil 2014 23:08 #11

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Réponse de leteckel sur le sujet Re: Restaurant Kei : éblouissant !

Superbe CR Eric (tu) !

Ca donne vraiment envie d'y aller. Et c'est vrai que même à la vue, il y a une similitude avec le gargouillou de chez Bras...

Je suis surpris que le Gault & Millau ne donne que 2 toques, tant ils sont adeptes de ce genre de table "fusion".

En tout cas, merci, j'ai mon adresse pour ma prochaine virée à Paris.

Arnould.

ArnoulD avec un D comme Dusse
13 Juil 2014 12:08 #12

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Réponse de jean-luc javaux sur le sujet Re: Restaurant Kei : éblouissant !

Beau CR, très belle présentation et superbes images Eric.
Mais, comme sur ton premier CR, je suis étonné que vous ne preniez que deux vins... :S
A moins que ce ne soit deux ou trois bouteilles de chaque vin, comment arrivez-vous à accompagner les derniers plats?

jlj
13 Juil 2014 15:28 #13

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Réponse de uglyamerican sur le sujet Re: Restaurant Kei : éblouissant !

CR envoûtant. Merci Eric!

Thomas Demergian
13 Juil 2014 15:44 #14

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Réponse de Eric B sur le sujet Re: Restaurant Kei : éblouissant !

Mais, comme sur ton premier CR, je suis étonné que vous ne preniez que deux vins... confused smiley

Ces deux journées gastronomiques ont déjà représenté un coût certain pour nos modestes budgets. Les vins des trois repas nous ont tout de même coûté la bagatelle de 380 €... On ne voulait pas alourdir encore plus la barque 8-)

Sur le rouge, ce n'était pas un problème. Il n'y a eu qu'une viande à chaque fois (et éventuellement le fromage)

Sur le blanc, il fallait certes plus se retenir ;) Mais en même temps, le sommelier le versait toujours au bon moment. Dans les deux cas, nous avons eu du blanc jusqu'au dernier poisson.

Eric
Mon blog
13 Juil 2014 15:48 #15

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Réponse de Eric B sur le sujet Restaurant Kei : encore plus qu'éblouissant !


Il y a trois ans, nous avions découvert la cuisine de Kei Kobayashi (lire juste au dessus). Nous fûmes éblouis ! À l'époque, le restaurant n'avait qu'une seule étoile au guide Michelin alors qu'il en méritait deux. Depuis, il les a obtenues. En mériterait-il trois ? Réponse à la fin de ce billet...

Nous savions que Kei préparait parfois en automne des oreillers de la belle Aurore. Cette recette mise au point par Brillat-Savarin est l'un des plats qui font rêver le plus les gastronomes, mais que peu ont eu la chance de goûter. Elle a été transmise au chef japonais par Gérard Besson, grand maître du gibier, et prédecesseur de Kei à la rue Coq Héron. Nous avions demandé au restaurant s'il serait possible de l'avoir au menu. La réponse fut positive : ce serait le premier de la saison 2017. Nous avons pu apporter la bouteille pour l'accompagner, moyennant un droit de bouchon.


La traditionnelle assiette vide a été remplacée par un "rouleau" de porcelaine blanche. Pas bête : au lieu d'occuper l'espace en seulement deux dimensions, il en occupe trois. Et le cercle non fermé me rappelle l'idéogramme qui figure sur l'album Changeless de Keith Jarrett. Puisque nous sommes aux références orientales, nous avons droit aux serviettes chaudes/humides servies dans les restaurants asiatiques, parfois au début de repas (oshibori au Japon), soit après certains plats en Chine. Je ne m'en lasse pas: ça devrait être obligatoire PARTOUT !

Ce rouleau nous fut rapidement enlevé. C'est plus simple pour attraper les amuse-bouches qui nous sont servis.


Nous démarrons par un rafraîchissant Granité au Shiso rouge. Il allie douceur et acidité grâce au Ume-Su (vinaigre de prunes japonaises, de couleur rose). C'est parfait pour ouvrir l'appétit.


Puis une tartelette au yaourt, sardine espagnole, oignon rouge et du concombre, pâte au miso et cacahuètes Barmejan, blettes et ricotta (oui, tout ça dans cette petite boule de pâte noire). Vous aurez remarqué que le concombre a été remplacé par du céleri branche pour l'un des convives (qui ne supporte pas le concombre).

La pâte de la tartelette est ultra fine et très croustillante, le yaourt très aérien. La sardine a une chair ferme et goûteuse (marinée,pas cuite), l'oignon rouge apporte du croquant, du peps et de la douceur. Ça se mange en une bouchée, mais c'est complexe en terme de saveurs et textures, avec une avalanche de sensations et une sacrée longueur en bouche. Quelques grammes de plaisir qui annoncent la couleur...

On part en Orient avec le mélange cacahuète/miso qui ne déplairait pas à Pascal Barbot. Le croquant et la fraîcheur du concombre contrebalance impeccablement cette pâte très goûteuse. Miam :P

Il nous a été servi la première bouteille choisie sur la carte du restaurant : un Savennièrères Fidès 2014 d'Eric Morgat. Ce vin m'avait épaté en début d'année même s'il est encore jeune. Je voulais que mes amis le découvrent. Un peu trop froid au départ, il mettre du temps à se mettre en place. Mais lorsqu'il y arrive, c'est de la bombe : la matière est riche, expressive, mais avec une tension, une fraîcheur et une énergie qui vous emmènent loin.



Un beurre exceptionnel des plus addictifs (de Loire-Atlantique)


Avec ce pain aux céréales, c'est de la pure tuerie. Le repas aurait pu s'arrêter là : j'eusse été le plus heureux des hommes. Mais bon, ça aurait été dommage, quand même....



Première entrée : le tourteau, gelée d’anguilles et cresson, caviar schrenki

La petite touche "orientale" du plat vient du caviar : l'esturgeon est elevé sur les rives du fleuve Amour. Il est délicat, légèrement noiseté, avec une texture soyeuse. Il fond en bouche comme le reste du plat. Délicatesse, c'est vraiment le mot qui convient pour celui-ci. Le goût de l'anguille est délicatement suggéré. Sans qu'il y en ait un gramme de chair, il se diffuse dans tout le plat sans que ce soit agressif. La chair du tourteau est très aérienne. Et même le cresson, plutôt puissant de nature, a mis sa sourdine pour être au diapason. C'est ce qui est admirable chez Kei : vous n'êtes jamais dans le combat de saveurs puissantes qui vous donnent des uppercuts gustatifs, mais dans la subtilité de l'estampe japonaise.

C'est le plat signature du chef, comme on dit : le jardin de légumes croquants, saumon fumé d’Écosse, mousse de roquette, émulsion de citron, vinaigrette de tomate et crumble d'olives noires. Il y a trois ans, il était beaucoup plus spectaculaire. On retrouve en fait plus ou moins les mêmes composants, mais l'idée est que le convive les découvre progressivement sans trop savoir où il met la fourchette et le couteau. Et plus on plonge, plus c'est éblouissant : saveurs et textures se succèdent en cascade, tout étonné qu'on puisse s'éclater avec quelques végétaux. Il y a bien sûr le saumon, absolument magnifique – même si on aimerait en avoir plus. Et là, encore, tout est d'une grande délicatesse : la roquette n'a rien d'agressif, pas plus que l'anchois, utilisé comme "sel/poivre" de la mayonnaise. Si le serveur ne nous disait pas qu'il y en avait, nous ne le devinerions pas.

Puis arrivent les gnocchis de Kei, avec une émulsion et une crème au parmesan et du jambon Bellota. La crème au parmesan est une merveille : on a le goût du fromage avec une rare intensité dans ce qu'il a de plus jouissif, sans le côté fort/piquant. Le Bellota est d'une grande tendreté et très goûteux. Par contre – ce sera mon seul bémol du repas – les gnocchis n'ont pas d'intérêt particulier. Il ressemblent à des gnocchis, quoi (à savoir compacts et plutôt fades). Si on avait eu à la place des petites quenelles aériennes, le plat eût été divin. Mais bon, l'impression finale est tout de même excellente, car cette crème au parmesan, mon dieu qu'elle était bonne !!!


Nous continuons avec le bar rôti sur ses écailles croustillantes, endives rouges...



... condiment câpres et shiso pourpre et champignons

Là, le chef d'oeuvre du plat, c'est la texture de la peau : hyper croustillante, avec un goût extra, intense mais pas fort. Même les gens fâchés avec la peau de poisson doivent goûter celle-ci. Sinon, bien sûr, la cuisson de la chair est parfaite, ferme tout en étant aérienne, légèrement iodée. L'utilisation des champignons crus finement émincés est astucieuse (j'aurais pas osé...). Ils vont bien avec les câpres et le shiso. À noter aussi l'ultra-mini concombre avec sa fleur, croquant/iodé/poivré. Encore un plat magnifique, avec le Savennières qui est à son optimum. Nous sommes déjà en lévitation...

Pour finir cette balade en mer, arrivent les langoustines fumées, fricassée de shiitakes, cébettes et homardine.

Les langoustines ont d'abord été cuites très rapidement dans leur carapaces avant d'être décortiquées puis fumées à l'instant dans une petite cocotte avec du foin. Leur chair est d'une délicatesse irréelle, le fumage réussissant encore plus à les sublimer. Les shiitajkes sont très bien cuits – à savoir pas trop – la sauce "homardine" est très intense aromatiquement sans être trop salée ni écrasante pour les langoustines. Et la cébette n'est pas cramée façon chef branché (ouf !).

Sur le conseil du sommelier, nous avons dégusté notre premier verre de Vosne-Romanée Vieilles Vignes 2007 d'Alex Gambal (ouvert dès le début du repas). C'était une excellente suggestion : sa chair fine et soyeuse respecte celle des crustacés, et ses notes fumées s'accordent parfaitement. Grand moment de gastronomie... qui en précède un autre !



Afin de faire une transition de la mer vers la terre, une pastille de sorbet citron/menthe.

Très rafraîchissant tout en restant léger.
Et voici l’oreiller de la Belle Aurore avant la découpe qui se fait sur guéridon devant les convives.



L'intérieur, avec une poêlée de champignons



Puis est versée une sauce crémeuse au champagne (de mémoire)

... dont nous pouvons nous resservir à l'envi :-)

Il a fallu pas moins de 16 viandes pour la préparation de ce plat : elles ne nous ont pas été toutes nommées. Mais il y de la perdrix, du perdreau, de la grouse, du colvert, du lièvre, du lapin de garenne, du porc, du ris de veau, du foie gras.... Néanmoins, à l'instar des autres plats, il n'y a aucune compétition gustative : c'est harmonieux, élégant, d'une rare intensité gustative sans jamais tomber dans le côté "violent" du gibier. La pâte feuilletée fait magnifiquement son job en apportant de la croustillance et un bon goût de "viennoiserie". La sauce, elle, est à mourir... Le tout vous donne l'impression que vous êtes en train de rêver. Et ce n'est pas le vin qui va rompre le charme. Il s'avère être un remarquable compagnon, fin et sensuel. Bref, nous sommes en train de vivre l'une de nos plus grandes expériences gastronomiques.


Pour faire la transition vers les desserts,

La glace de chèvre frais, confiture de cerises et balsamique, huile d’olive de Sicile

Là encore, finesse des textures, alliance subtile des arômes, ni trop sucré, ni trop salé.

Élégance totale !


Le premier dessert : le vacherin agrumes et basilic.

Le dessert signature du chef,avec des variations au fil des saisons, comme le fait la maison Bras avec ces coulants. Ici cohabitent pas mal d'agrumes comme le yuzu, le combava et le kumquat – j'en oublie – sans que l'un ne domine l'autre. La finesse, toujours. Il y a aussi un morceau de pêche qui apporte la délicatesse de sa chair et de ses arômes.

Et puis il y a le basilic dans ce qu'il a de plus envoûtant tout en restant subtil. Le tout est carrément magique, ce qui est à souligner. Car souvent, le dessert est le point faible des cuisiniers (pas pour rien que certains embauchent des chefs pâtissiers). Un des meilleurs desserts que j'ai jamais mangés (avec les fraises aux olives noires de Gilles Goujon et les aubergines cristallisées au sucre, glace au basilic, crème de badiane de Thierry Marx).
Peut-on réinventer le Baba au Rhum ?
Eh bien oui : tous les composants de ce dessert sont d'une légèreté inouïe. Le goût du rhum est bien présent sans être envahissant. L'ensemble est frais, d'une gourmandise inimaginable, insolente. P... que c'est boooonnn !!!


Et pour finir :

Guimauve « Pina Colada » : GÉ-NIALE (fraîche, intense, peu sucrée)

Tartelette au caramel beurre salé et nougatine :

très belles textures crousti-fondantes... mais caramel un peu trop brun à mon goût.



Nous avons pu échanger un peu avec le chef et lui dire combien nous avons apprécié ce repas.
Que dire si ce n'est que ce repas fut vraiment exceptionnel, parfait de bout en bout (à part les gnocchis, histoire de faire le pénible). Je pense que l'on est au niveau des 3 * autant en terme de technicité, d'émotion, de présentation des plats (assiettes et couverts TOP). Et puis, je n'en ai pas encore parlé, mais tout le personnel mérite les applaudissements : prévenant, serviable, attentif, d'une grande gentillesse, n'hésitant pas à prendre du temps pour échanger sur les plats. On se sent presque plus chez des amis que dans un restaurant !

Pour les gens de passage à Paris, nous ne pouvons que vous conseiller le menu déjeuner à 58 € qui vous permettra de découvrir la cuisine de Kei à moindre coût. Ceci, le menu dégustation à 125 € reste un beau rapport qualité/prix par rapport à de nombreux autres étoilés.

Eric
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05 Nov 2017 15:59 #16

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Réponse de oliv sur le sujet Restaurant Kei : encore plus qu'éblouissant !

MA - GNI - FIQUE !! :miam: oo, (tu)
05 Nov 2017 18:50 #17

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Réponse de Gilles sur le sujet Restaurant Kei : encore plus qu'éblouissant !

Superbe CR.
Cela donne une envie folle d'y aller !!
Merci Eric

Gilles
05 Nov 2017 18:51 #18

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Réponse de mgtusi sur le sujet Restaurant Kei : encore plus qu'éblouissant !

Quelle était la taille de l'oreiller ? Dans la recette originale, il me semble que c'est extrêmement volumineux.

Michel
05 Nov 2017 19:11 #19

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Réponse de Eric B sur le sujet Restaurant Kei : encore plus qu'éblouissant !

Ici, il était petit (je dirais 17 X 17 cm). Ils le servent normalement pour une table de deux personnes. Vu que nous étions trois, il nous a été demandé si nous en voulions un ou deux. Nous avons estimé qu'un suffisait largement pour trois, vu le reste du repas... Et franchement, c'était bien suffisant.

Eric
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05 Nov 2017 19:18 #20

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Réponse de cozzano sur le sujet Restaurant Kei : encore plus qu'éblouissant !

Superbe ce reportage !

Merci ca donne des idées le déjeuner à 58 euros se compose comment?
05 Nov 2017 19:19 #21

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Réponse de Eric B sur le sujet Restaurant Kei : encore plus qu'éblouissant !

Il y a 5 plats (dont le fameux jardin de légumes, j'imagine)

Eric
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05 Nov 2017 19:23 #22

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Réponse de cozzano sur le sujet Restaurant Kei : encore plus qu'éblouissant !

Eric 5 plats a choisir ou 5 plats dont 1 entreé + 3 main+1 dessert?

Comment cela se décompose?
05 Nov 2017 19:36 #23

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Réponse de Eric B sur le sujet Restaurant Kei : encore plus qu'éblouissant !

Je ne sais pas. J'ai pris les deux fois le menu au dessus. Je pense que tu n'as pas le choix. Je dirais jardin + gnocchi +poisson + viande (pas l'oreiller) + 1 dessert.

Eric
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05 Nov 2017 19:41 #24

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Réponse de cozzano sur le sujet Restaurant Kei : encore plus qu'éblouissant !

Merci eric je vais me renseigner!
05 Nov 2017 19:42 #25

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Réponse de loiselyyoann sur le sujet Restaurant Kei : encore plus qu'éblouissant !

Ce superbe Compte-rendu me donne envie d'y retourner,
la première fois l'esthétisme n'était pas vraiment celle que l'on retrouve ici, peut-être un jour en dessous à cette époque.
Merci!
Yoann L.
06 Nov 2017 16:14 #26

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Réponse de platoche sur le sujet Restaurant Keï a Paris

superbes photos appétissantes
plein de charme finesse élégance
qu'en est il du prix des vins? on double l'addition? de 125€ on passe à 250 par tête?
quoi que non si 2 bouteilles pour 3 ont suffit...
06 Nov 2017 23:00 #27

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Réponse de Eric B sur le sujet Restaurant Keï a Paris

Sur la carte, on peut commencer à trouver des vins intéressants aux alentours de 80-100 €. En dessous, il n'y a quasiment rien. Le droit de bouchon est élevé (80 €) mais permet d'avoir une bouteille de valeur sans que ça vous coûte un bras. Dans tous les cas de figure, on arrive avec deux bouteilles à 200-220 € par personne à deux (sans parler de l'eau et du café)

Eric
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07 Nov 2017 06:55 #28

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Réponse de armhell sur le sujet Restaurant Keï a Paris

Bonjour Eric,

Merci pour ce beau compte rendu. Connaissez-vous le délai de réservation pour obtenir une table. Est-il nécessaire de s'y prendre un mois à l'avance ?

D'avance merci
07 Nov 2017 10:44 #29

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Réponse de Eric B sur le sujet Restaurant Keï a Paris

Nous l'avons fait environ 15 jours à l'avance sans souci. Par contre, la salle était pleine. Il faut donc réserver impérativement.

Eric
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07 Nov 2017 12:13 #30

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