82 de saint-emilion mort ??

J'ai bu il y a 3 semaines un remarquable Canon 1982, à l'apogée certes, mais loin d'être mort.

Cordialement.

est ce que tu en as bu d'autres encore très bons?

gerard écrivait:

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> est ce que tu en as bu d'autres encore très bons?

Moi, oui, Croque Michotte et Yon Figeac

Actuellement croque michotte et yon Figeac qui a toujours été nul c'est encore bon j'en suis complètement retourné

gerard écrivait:

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> Actuellement croque michotte et yon Figeac qui a
> toujours été nul c'est encore bon j'en suis
> complètement retourné

Alors on a des gouts differents.
Ou la mémoire differente.

Bonjour,
Bue hier midi angelus 2002 chez un ami, ouverte et carafée 4 heures avant repas.
Pas de note mais le vin était a parfaite maturité, le nez poivrone un peu et on retrouve une legere trace de verdeur en bouche, mais cela n empeche nullement de trouver beaucoup de plaisir à le boire. Attaque en bouche douce et précise, beaux volumes sans qu ils soient exceptionnels tout de même, longueur fort honorable.
Bref un très joli vin qui se sort bien de cette année 2002 qui n est pas si mal que ça à force...

Très bien mais est-ce que c'a vaut vraiment les 100€ prix autour duquel on peut espérer le trouver
Gérard

Tu mets les 100 euros en corrélation avec le CR et tu te fais ton idée à toi. C'est pas dur.

Jmm

... je met les 62 euros que j'ai payé pour l'avoir acheté en primeur avec mon ami...
Et puis, gérard, j'ai l'impression avec les quelques messages que tu as déjà écrit, que tu as bu des vins bien plus cher et quelques fois bien moins bons et que cela ne t'a pas posé de problème, et tant mieux...

Respectueusement

Pascal

NB : Si tu veux savoir, pour moi, aucun vin, quel qu’il soit ne vaut 100 euros la bouteille... pourtant je suis prêt a mettre bien plus pour le plaisir, la curiosité ou simplement la passion, comme beaucoup ici aussi je crois.

Château Angélus 2006

Robe impénétrable, presque noire. Nez sur l'alcool, plutôt boisé. En bouche, les tannins sont plutôt lisses mais l'alcool paraît omniprésent. Pour mon goût, c'est lourd, chaud, presque écœurant, en tout cas vraiment "too much"
Aucun plaisir et le verre a eu du mal à se vider. A l'aveugle, parti plein pot sur un Madiran "mal né".

Arnould.

A l'aveugle, parti plein pot dans le sud ouest "mal né".

Si Hubert nous lit, il fait une attaque

Je corrige pour éviter des ambiguïtés inutiles .

Arnould.

Là, il meurt direct

Bon bah trop tard il est mort, sinon j'aurais corrigé une nouvelle fois

Arnould.

Eric B écrivait:

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> Là, il meurt direct

Excellent

CR:Chateau Angelus 1966

Robe rouge brun à la transparence marquée.
Le nez d'intensité légère est sur le fruit et le tabac.
La bouche est fine et longue; tout est subtilité à savoir le fruit,la faicheur,les notes de tabac et de café.
Vin complexe et délicat qui me donne du plaisir.

Cordialement.

Gilles

Comment fait on pour avoir des vins aussi vieux ?
Gérard

Avec les enchères, c'est assez facile.

Effectivement Eric.

J'ai acheté pas mal de vieux Bordeaux ( déjà à l'époque) aux enchères il y a une vingtaine d'années.

Bonne journée.

Gilles

Bonjour à tous,

bu samedi soir à Marseille dans une longue série un Château Angélus - St Emiliion 1er cru classé A - 1998, (bu à l'aveugle).

Un beau nez mur et profond sur la crème de cassis, le poivron cuit, de "belles" notes d'élevage via le café torréfié (café noailles pour les marseillais ).

Une bouche crémeuse, qui sur l'attaque se montre pleine, mure, dense, presque ronde, une matière vraiment très belle....et là c'est le drame...immédiatement après l'attaque c'est massacre à la tronçonneuse, une amertume acre, ligneuse (celle du baton de réglisse), grimaçante, aussi prégnante que si le vin avait été bouchonné, saccage cette superbe matière et empêche tout plaisir... Comment arriver à "bousiller" une si belle matière avec un tel élevage ? En tout cas les visages se déforment sous l'impact et les verres et la bouteilles peinent à se terminer sans l'aide de l'évier de cuisine. 16/20 pour la superbe matière et le beau nez, -16 pour la bouche aussi désagréable qu'un rendez vous chez le dentiste sans anesthésie. +1 -1 je vous laisse faire le calcul

Bouteille bue à l'aveugle.
Château Angélus 2002
Belle intensité au nez sur un fruit mûr et noir avec de la crème de cassis, confiture de quetsche, prune, épices orientales, terre fraîche, cigare. Boisé sensible pas des plus fins sur le toast, café, pointe de chocolat . C'est riche et bien que complexe il manque de la finesse et du volume. On sent un vin puissant et de type moderne.
Bouche puissante et riche, matière épaisse qui fatigue le palais. L'acidité est un peu en retrait. Et même si il n'y a pas de lourdeur, on reste sur un profil sudiste. Tanins assez présents mais mûrs et fins. Le boisé est sensible mais mieux intégré qu'au nez. La longueur est très bonne.
Il manque de caractère et de personnalité. Un vin trop travaillé.
Un vin qui possède d'indéniables qualités mais c'est vraiment pas mon style.
J'étais sur un super toscan à base de Merlot.

Le Carillon d'Angélus 2012
Ouvert 4h avant.

Robe très sombre au bord de disque rouge soutenu.
Nez envoûtant à 20cm du verre. Cassis, mûre, c'est rond, charmeur et très équilibré. Un peu "réglissé", puis viennent des notes de tabac, de café, rien d'agressif, de trop démonstratif. Finesse et puissance.

En bouche, c'est soyeux, la matière est très fine, les tanins superbes et pleins d'avenir. Toujours ces notes de fruits noirs, de camphre. Equilibré, longue finale, bref un très beau moment sur un filet de bœuf et le petit sceau d'eau fraîche face aux 35° lui convenaient très bien.
TB.

A revoir en 2020 pour une apogée entre 20 et 25.

Alexis

Le Château Angélus à Saint-Émilion se convertit au bio :

www.larvf.com/vin-bo...


Philippe

Château Angelus 2009

Un vin dont j'ai 6 bouteilles et dont j'ai lu, à réitérées reprises, qu'il était déjà, étonnamment certes, très approchable et très harmonieux actuellement.

Il ne m'en fallait pas plus pour me faire ma propre idée et je l'ai apportée chez un ami hier soir.

Bouteille ouverte puis carafée 3 heures. Le nez est immense (plus grand encore que le palais).

Un fruit énorme, pur, pas confit ou confiture mais du fruit rouge pur, frais. Un peu de bois aussi, mais subtil et harmonieux et qui s'estompe peu à peu à l'aération. Enfin, tout le long, beaucoup de belles épices, très présentes et des notes de café.

En bouche, le vin présente les attributs typique d'un grand Angelus. Il est puissant, extrêmement généreux et les tanins sont, comme je l'avais lu, déjà bien intégrés, plus que je ne l'aurais pensé. Il est long, très long.

Superbe en lui-même et magnifié par un beau plateau de fromage qui est venu l'accompagner par la suite. Une belle bouteille, dont je me réjouis de suivre l'évolution. Je suis frappé de constater à quel point il est déjà, après seulement 9 ans, plus qu'accessible et avec des tanins si bien intégrés. J'ai lu à plusieurs reprises que ce n'était pas du tout le cas du 2010 en l'état. La personne qui m'invitait et avec laquelle j'ai bu cette bouteille a décidé d'ouvrir, pour les comparer, un autre grand, jeune également, un cheval blanc 2005 acheté aux enchères et dont la conservation était donc méconnue, même si la bouteille (puis son bouchon) était belle. Le CB était encore un cran au-dessus, et était absolument sublime (100/100), et lui aussi (est-ce la conservation qui l'a fait évoluer plus vite?) absolument parfait déjà, aucune astringence et des tanins vraiment parfaitement intégrés. Nul doute cependant qu'il ne bougera pas pendant quelques décennies.

98/100

Le CB était encore un cran au-dessus, et était absolument sublime (100/100), et lui aussi (est-ce la conservation qui l'a fait évoluer plus vite?) absolument parfait déjà, aucune astringence et des tanins vraiment parfaitement intégrés.

Je ne pense pas qu'il y ait eu un moment dans la vie du Cheval blanc où il aurait été astringent. Dès sa "sortie de l'usine", il est nickel.

C'est un bon point, je ne l'ai jamais goûté aussi jeune que le 2005 que je viens de boire, ayant eu de nombreuses expériences avec le 82 (qui fatigue sérieusement...) 90 et 93 avant ce 2005, à l'exclusion de tout autre millésime. Merci pour l'info, vu comment il se goûtait l'autre soir, nul doute que vous ayez raison.

Bordeaux
La mise en vente de 20% d'Angélus divise la famille de Boüard !

www.larvf.com/la-mis...

le prix demandé par les vendeurs valorise l’hectare d’Angélus à plus de 10 millions d’euros, soit une valorisation théorique de près de 500 millions d’euros pour la quarantaine d’hectares de vignes de la propriété

Cela valait quand même la peine d’insister pour passer en "A".
ps: maintenant, histoire de relativiser, si Mbappé est coté à 218 millions € ...

jlj

Bordeaux
La rumeur, sortie il y a quelques jours, avait été accueillie avec un mélange de stupeur et de circonspection par le monde du vin bordelais : le château Angélus, 1er Grand Cru Classé ‘A’ de Saint-Émilion appartenant à la famille de Boüard de Laforest, serait-il à vendre ? Du côté des intéressés, on dément formellement, tout en concédant qu’une partie de l’actionnariat familial souhaite se désengager.

www.terredevins.com/...

Château Angélus 1990

Un nez entre la confiture et l'épice mais très diffus.

La bouche se démarque de suite pour une extrême jeunesse. On lui donnerait 15ans de moins. Sa texture soyeuse est magnifique, un toucher tout en velours avec une matière énorme qui se délie en bouche progressivement, c'est savoureux, le volume est vraiment ahurissant sur ce vin. L'équilibre est parfait entre tannins fondus et très noble et une acidité tout en filigrane qui donne une belle énergie à un ensemble qui s'exprime plus sur le palais qu'au nez. C'est beau, tout n'est qu'évidence avec ce vin. Et une finale alliant intensité et longueur sur les épices et le tabac... Magnifique.

Grande bouteille, ce que doit être un beau Bordeaux, tout simplement.