Et je ne suis toujours pas d'accord si l'idée qui consiste à dire que les Bordeaux sont plus cher que les autres régions....

Tout à fait : une personne qui aura lu attentivement mes CR aura noté quelques perles comme Brane Cantenac 2001 ou Haut-Bailly 1998. On peut les trouver encore aujourd'hui chez des négociants bordelais entre 50 et 60 € TTC. Je connais peu de vins qui procurent autant de plaisir à ce prix. Ca permet d'avoir des vins à maturité sans avoir besoin de les attendre 15-20 ans.

Les Bordeaux produits par Guinaudeau ou celui de Mitjavile (Domaine de Cambes) me semblent aussi très bien placés avec en plus l'avantage de ne pas ressembler aux Bordeaux classiques.

Oui c'est vrai je n'ai pas remercié Eric pour ses superbes CRs. Vraiment sympas à lire.

En toute franchise, aller visiter un grand chateau Bordelais ne me tente pas, je n'y suis d'ailleurs jamais allé. Par contre, être reçus chez des vignerons j'adore!

Personnellement, je suis passé de 100% à 27% en 10 ans, et je pense que ça se stabilisera autour de 15-20% ces prochaines années.
En volume je dois toujours être aux alentours de 30% de Bordeaux mais évidemment comme j'en bois peu dorénavant ca fait trop!
Mais je me suis déja laissé tenter par quelques primeurs 2014.....la guérison est difficile.

Bonjour,

Le pourcentage de vins de Bordeaux a également fortement baissé de mon côté par rapport à mes débuts, mais la courbe est en train de s'inverser et je me remets à en acheter avec plaisir car je les trouve dans l'ensemble plus digestes que pas mal de vins d'autres régions.

Cordialement

Guillaume

On peut les trouver encore aujourd'hui chez des négociants bordelais entre 50 et 60 € TTC. Je connais peu de vins qui procurent autant de plaisir à ce prix.

tout de même Eric, entre 50 et 60€, y a pléthore de grands vins qui procurent de grands plaisir dans de nombreuses régions françaises.

Comme le dit Mathieu, c'est beaucoup trop subjectif comme question.
C'est comme le titre de meilleur vin du monde, cela n'a aucune valeur a mes yeux.
En plus on se ferait chi.. si on préférait tous le même vin.

C'est un avis tout à fait personnel. Mais quitte à dépenser 50 € aujourd'hui dans un vin, je préfère acheter les vins que j'ai cités que par exemple un Grange des pères récent. Bon, après, si tu réussis à me trouver un GDP 2001 à 50 €, là, je peux être preneur. Mais c'est pas gagné...

Ludovic Lacasse écrivait:

---

>
ce qui compte, c'est ce qu'il y a dans le verre.

> Dites à quelqu'un que vous avez ouvert une Grange des Pères hier, ça n'excitera personne. Dites que
> vous avez ouvert un Petrus…

Kamal répondait :
"c'est pas un peu contradictoire ça ? si l'essentiel c'est ce qu'il y a dans le verre, qu'est ce que ça peut bien faire que les gens tombent en pâmoison à l'évocation du nom du vin ?"

ça ne me parait pas contradictoire parce que l'étiquette est aussi dans le verre et qu'elle a un goût. Le goût du prestige et du rêve. Si le dégustateur est celui qui a acheté la bouteille et qu'il estime finalement que le plaisir attendu n'est pas au rendez-vous, l'étiquette peut prendre un goût amer. Et a contrario, les étiquettes dont on attend pas grand chose peuvent démultiplier le plaisir d'un breuvage qui nous apporte une satisfaction inattendue.

Dans les dégustations à l'aveugle, on filtre le goût de l'étiquette.

ça ne me parait pas contradictoire parce que l'étiquette est aussi dans le verre et qu'elle a un goût. Le goût du prestige et du rêve

Cela, c'est le coût...

jlj

lvc écrivait:

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> Ludovic Lacasse écrivait:
>

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>

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> >
>
> l'étiquette est aussi dans le verre et qu'elle a
> un goût. Le goût du prestige et du rêve.

et bien Ludovic, je crois que nous sommes faits pour nous entendre. Achetons une bouteille ensemble pour la partager : je le laisserai bien volontiers profiter de l'étiquette pendant que je me contenterai du contenu de la bouteille ()

quitte à dépenser 50 € aujourd'hui dans un vin, je préfère acheter les vins que j'ai cités que par exemple un Grange des pères récent. Bon, après, si tu réussis à me trouver un GDP 2001 à 50 €, là, je peux être preneur. Mais c'est pas gagné...

je ne sais pourquoi cela revient toujours sur la GDP car il y a tant de vins moins spéculatif de très grande qualité.

Oui enfin, la question aussi c'est de savoir comment il les a bus... parce que quand on est aussi bourré de préjugés et d'idées reçus, il vaut mieux goûter à l'aveugle... ce qu'il ne fait sûrement pas, sinon il se serait bien gardé d'éreinter des vins dont il ne saurait dire à l'aveugle s'ils sont ou non de Bordeaux.

Je me demande si Matthieu ne pense pas à de célèbres frères de Loire...

jlj

Ceci dit, là où il se plante aussi dans les grandes largeurs, c'est que la région Française qui a la plus forte notoriété spontanée, ce n'est pas Bordeaux. C'est la Champagne. Et de très très loin. Angélus, je peux lui garantir qu'il faut déjà tomber sur des gens sacrément documentés pour connaître ce cru de prestige récent. On aurait plus de chances en citant Mouton, Lafite ou Latour.

jlj:

"Cela, c'est le coût... "

c'est une remarque assez spirituelle : à la fois très drôle et très juste dans le sens qu'il faut que cela coûte pour que cela goûte et que l'on paye pour ça ! si l'argent n'a pas d'odeur, il a peut être un goût dans Ausone ou Lafite. La question du goût de l'étiquette me parait très intéressante, on peut en rire et en plaisanter mais on aurait tort de la dédaigner : avec les médocs, on sait bien que l'effet placebo fonctionne.

Guillaume

Eric

Je viens de tout lire d'une traite ! Magnifique reportage, merci beaucup !

Thien