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Château Figeac, Saint-Emilion

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Réponse de M@nuel sur le sujet Re: Figeac

Luc Javaux a écrit:
> Non, mais on se laisse peut-être moins
> impressionner par la puissance et on recherche
> davantage la finesse.

Ah d'accord ! J'ai du vieillir plus vite que les autres. ;)

M@nuel.
31 Aoû 2006 20:08 #61

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Réponse de Luc Javaux sur le sujet Re: Figeac

Tu as peut-être toujours été vieux...:D

Luc
31 Aoû 2006 20:18 #62

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Réponse de milleret sur le sujet Re: Figeac

Luc Javaux a écrit:
> Non, mais on se laisse peut-être moins
> impressionner par la puissance et on recherche
> davantage la finesse.
>
>
> Surtout après 40 ..:X....
31 Aoû 2006 20:20 #63

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Réponse de M@nuel sur le sujet Re: Figeac

Luc Javaux a écrit:
> Tu as peut-être toujours été vieux...

Mon petit,

Certainement que oui puisque je ne me souviens pas d'avoir eu de préférence pour les bombes noires et boisées. :)

Pépé M@nuel.
31 Aoû 2006 20:53 #64

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Réponse de nidal sur le sujet Re: Figeac

Merci pour ta réponse Rayas, c'est sympa.

Sans vouloir enfoncer le clou d'avantage, mais cette bouteille de Figeac 2000 pourrait représenter, si cela se confirme avec la dégustation des autres bouteilles qui attendent leur tour, l'une des plus belles expressions "Saint-émilionnaises" que je n’ai jamais connues...

J’ai moins bien goûté Figeac 1998, mais je ne désespère pas de …je pense qu’il pourrait réserver une belle surprise dans peu de temps…je te le dirai !

Un autre Saint-émilion fétiche : Troplong Mondot.

Cette semaine, et toujours en Saint-émilion, j’ai goûté et énormément apprécié Fombrauge 2000, par contre ce soir avec un magret de canard, presque rosé, un très, très décevant château Cantin 2000.

Nidal
31 Aoû 2006 22:28 #65

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Réponse de Martinez sur le sujet Re: Figeac

Dans ce cas, LPV nous fait veillir plus vite.

Car c'est aussi en lisant les impressions et les argumentations des 'déjà vieux' que l'on est incité à apprécier les autres vins.

C'est un peu grâce aux beaux comptes rendus de ces admirables vins 'discrets' que l'on est attiré par ces vins et que nos goûts changent.

Ceci dit, j'aime aussi le retour dans le passé en dégustant des vins au style rustique ( qui ne veut pas dire boisé ), une sorte de retour en enfance bien sympathique grâce à certains vignerons.

Dernièrement, j'ai fais un petit tour en roussillon et grâce à deux vignerons , j'ai voyagé dans le temps comme personne. J'ai voyagé dans le futur brutalement ( Gauby ) pour revenir brusquement dans le passé ( Château de nouvelles ) , le tout en moins de deux heures avec deux styles qui m'ont enthousiasmé.

Sans LPV, je n'aurai pas compris les vins de Gauby.

Sans LPV et mon expérience du début , je n'aurai pas compris la cohérence de la démarche du Fitou.

Jmm
31 Aoû 2006 22:29 #66

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Réponse de rayas sur le sujet Re: Figeac

oui troplong mondot est superbe.J'ai bu le 2000 à la propriété en compagnie du maitre de chai.C'est prodigieux.J'ai le 90, je crois que je vais encore l'attendre. :D
01 Sep 2006 00:48 #67

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Réponse de M@nuel sur le sujet CR: Château Figeac 1964

CR: Figeac 1964

Le bouchon est dans un état plutôt très satisfaisant pour son âge.

La robe est évoluée, tuilée mais pas trop, elle n'accuse pas ses 42 ans.
Au nez, l'intensité est bonne, on perçoit clairement le registre tertiaire, le fruit n'est plus qu'un lointain souvenir. Sous-bois, foin, cuir, cèdre, épices constituent l'essentiel de ce bouquet agréable et assez distingué mais pas exceptionnel de classe.
En bouche, le vin se montre fin avec des tanins complètement intégrés. L'équibre est encore là. La finale moyennement aromatique possède une intensité et une longueur correcte.

91/100

Bon vin mais je m'attendais à mieux, certainement qu'il se présentait mieux il y a 10-15 ans car Figeac 64 a (avait ?) une excellente réputation.

Apogée probable : à boire

Amitiés,
M@nuel.
10 Sep 2006 15:09 #68

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Réponse de dfried sur le sujet CR: Château Figeac 1995

Extrait d’une dégustation que j’ai déjà mentionnée dans la rubrique - ‘’Dégustations Eclectiques’’/‘’Du Prestige dans l’assiette’’.

(...)

CR: * Château Figeac 1995 (''Cuvée du 50e millésime de la famille Manoncourt''- Saint-Emilion) :
Magnum ouvert 5 heures avant son service… Je pense.

Robe : Grenat-pourpre, juvénile.

Nez : Cannelle, kirsch, léger tabac blond et fruits noirs.

Bouche : Droite et racée. Puis comme une vague, les saveurs s’écrasent sur le palais en écumes de granit, de fruits noirs, de boite à tabac, de groseille avec un très joli boisé. Le tout est totalement fondu, gras, rond, avec épaisseur, se terminant sur une petite pointe d’eau de vie.
Là encore un très bon vin, vraiment séducteur.

Cordialement,
dfried
03 Oct 2006 18:27 #69

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Réponse de SOCRATO sur le sujet Re: Figeac 1995

DFried écrivait:
> Extrait d’une dégustation que j’ai déjà mentionnée
> dans la rubrique - ‘’Dégustations
> Eclectiques’’/‘’Du Prestige dans l’assiette’’.
>
> (...)
>
>
> * Château Figeac 1995 (''Cuvée du 50e millésime de
> la famille Manoncourt''- Saint-Emilion) :
> Magnum ouvert 5 heures avant son service… Je
> pense.
>
> Robe : Grenat-pourpre, juvénile.
>
> Nez : Cannelle, kirsch, léger tabac blond et
> fruits noirs.
>
> Bouche : Droite et racée. Puis comme une vague,
> les saveurs s’écrasent sur le palais en écumes de
> granit, de fruits noirs, de boite à tabac, de
> groseille avec un très joli boisé. Le tout est
> totalement fondu, gras, rond, avec épaisseur, se
> terminant sur une petite pointe d’eau de vie.
> Là encore un très bon vin, vraiment séducteur.
>
> Cordialement,
> dfried

Bu hier ma dernière bouteille de Figeac 95. Tout à fait d'accord avec tes commentaires dfried. (92pts sur mon échelle)
04 Nov 2006 18:16 #70

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Réponse de jallot christophe sur le sujet Re: Figeac 1995

J' ai dégusté le FIGEAC 1995 l' an dernier et je l' avais trouvé encore un peu trop "sur le bois"!, avec des notes de tabac et de...copeaux de "crayon à papier" comme Dominique V aime si bien le dire, belle puissance et belle longueur en bouche, noté 16+...je lui ai préféré le 1998 par exemple, certes torréfié, café, mais fruits très mûrs, et à la fois rond, élégant et tannique il y a 4 mois, noté 16,50...

Mon plus grand souvenir de FIGEAC reste le 1990 qui a évolué très favorablement, d'une classe folle il y a 3 ans , et d'une longueur impressionnante, 17+ de moyenne...le 1982 est aussi un excellent souvenir, noté 16+... d'autres millésimes m' ont déçu, et les petits millésimes tels 1984 et 1987 (respectivement 14,50 et 14,33 de moyennes) ne sont pas vraiment dignes d'un premier cru classé de ST Emilion...je n'ai plus rien acheté et...gouté depuis le millésime 2000...tant la régularité n'est pas le point fort de ce château...

CHRISTOPHE
" le vin doit rester un plaisir et non devenir un besoin ...même si parfois, on a besoin de se faire plaisir! "
04 Nov 2006 21:47 #71

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Réponse de Daniel S sur le sujet Re: Figeac

Je partage assez l'avis de Christophe sur l'irrégularité de cette propriété le 1996 goûté au château en début d'année était loin d'être excitant.
Le vin est réussi dans les millésimes solaires tel 1990, 1998, et 2000, j'ajouterai 2005, qui goûté en primeurs m'a beaucoup plu.
Si le prix avait été plus raisonnable, j'en aurai acheté.

Daniel

Cordialement
Daniel
04 Nov 2006 23:08 #72

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Réponse de SOCRATO sur le sujet Re: Figeac

Daniel S
"Je partage assez l'avis de Christophe sur l'irrégularité de cette propriété le 1996 goûté au château en début d'année était loin d'être excitant."

Je rejoins votre avis, nous avions bus il y a 3 ans le 95 (Parker : 90pts le 12/02) & 96 lors d'un souper. Ce dernier lui était nettement inférieur.(Parker: 82pts le 3/02)
A à noter que nous avons trouvé notre dernière bt de 95 meilleure que l'an passé, ce qui rejoint la remarque de Christophe.(à moins que ce soit le contexte, dernière bt, l'anniversaire d'un ami, mais je ne crois pas on l'avait bue après un Lynch-Bages 97, le Figeac lui était nettement supérieur).
Il est vrai que nous avons pu constater des variations significatives selon les bouteilles et les années. Je me rappelle les premières bt qu'on avait bues peu de temps après les avoirs reçues. Si mes souvenirs sont bons, elles avaient un bouquet fruité, épicé, tabac.. encore plus intense et charmeur. Bref un vin élégant qui peut être grand selon les bt, les millésimes, le temps....
05 Nov 2006 09:27 #73

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Réponse de SOCRATO sur le sujet Re: Figeac

Figeac 1971
texte de Pierre Desproges

L'aquaphile

J'était littéralement fou de cette femme. Pour elle, pour l'étincelance amusée de ses yeux mouillés d'intelligence aiguë, pour sa voix cassée lourde et basse et de luxure assouvie, pour son cul furibond, pour sa culture, pour sa tendresse et pour ses mains, je me sentais jouvenceau fulgurant, prêt à soulever d'impossible rochers pour y tailler des cathédrales où j'entrerais, botté, sur un irrésistible Alsan fou, lui aussi...
Pour elle, au soir d'usure casanière où la routine allourdi les élans familiers, en érodant à coeur les envies conjugales, je me voyais avec effroi quittant la mère de mes enfants, mes enfants eux-mêmes, mon chat primordial, mon chien essentiel et même la cave voutée humide et pâle qui sent le vieux bois, le liège et le sarman brisé. Ma cave, indispensable et secrète, où je parle à mon vin quand ma tête est malade, et qu'on éclaire qu'à la bougie pour le respect frileux des traditions perdues et de la vie qui cours dans les mille flacons aux noms magiques de chateaux occitants et de maisons burbondes.
Pour cette femme à la quanrantaine émouvante que trois ridules égratignent à peine, trois paillettes autour de ses rires de petite fille encore, pour ce fruit mûr à coeur et pas encore tombé, pour son nid victorien et le canapé noir où nous comprenions Dieu en écoutant Mozart, pour le Guerlain velours aux abords de sa peau, pour la fermeté lisse de sa démarche Dior et de soie noire aussi, pour sa virilité dans le maintiens de la gauloise et pour ses seins arrogants toujours debout, même au plus périeux des moins avouables révérences, pour cette femme infiniment inhabituelle, je me sentais au bord de renier mes pantoufles.
Je dis qu'elle était infiniment inhabituelle, par exemple elle me parlait souvent en latin par réaction farouche contre le laisser-aller du langage de chez nouz que l'anglomanie écorche à mort. Nos dialoques était fous. Quo Vadis Domine? - Etoilla matelus ?
En sa présence, oui, il n'était pas rare que je gaudriolasse sans finesse, dans l'espoir flou d'abriter sous mon nez rouge l'émoi profond d'être avec elle. Elle avait souvent la bonté d'en rire, exhibant soudain ses clinquantes canines dans un éclair blanc suraigu qui me mordait le coeur. J'en était fou vous dis-je.
C'était le 16 octobre. Ce jour là je l'emmenai donc déjeuner dans l'antre bordelais d'un truculent saucier qui ne sert que six tables, au fond d'une impasse endormie du XVe où j'ai mes habitudes. Je nous revois, dégustant de moelleux bolets noirs en célébrant l'automne, romantiques et graves, d'une gravité d'amants crépusculaires. Elle me regardait, pâle et sereine comme cette enfant scandinave que j'avais entrevue penchée sur la tombe de Stravinski, par un matin froid de Venise.
J'étais au bord de dire des choses à l'eau de rose, quand le sommelier est arrivé. J'avais commandé un Figeac 71, mon Saint-Émilion préféré. Introuvable. Sublime. Rouge et doré comme peu de couchers de Soleil. Profond comme un la mineur de contrebasse. Éclatant en orgasme au Soleil. Plus long en bouche qu'un final de Verdi. Un si grand vin que Dieu existe à sa seule vue.Elle a mis de l'eau dedans. Je ne l'ai plus jamais aimée.
10 Déc 2006 11:38 #74

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Réponse de SOCRATO sur le sujet Re: Figeac

Bon, vu les fautes d'orthographes et de grammaire, Desproges doit se retourner dans sa tombe, voici une version améliorée :

J'étais littéralement fou de cette femme. Pour elle, pour l'étincelance amusée de ses yeux mouillés d'intelligence aiguë, pour sa voix cassée lourde et basse et de luxure assouvie, pour son cul furibond, pour sa culture, pour sa tendresse et pour ses mains, je me sentais jouvenceau fulgurant, prêt à soulever d'impossibles rochers pour y tailler des cathédrales où j'entrerais, botté, sur un irrésistible alezan fou, lui aussi...
Pour elle, au soir d'usure casanière où la routine alourdit les élans familiers, en érodant à coeur les envies conjugales, je me voyais avec effroi quittant la mère de mes enfants, mes enfants eux-mêmes, mon chat primordial, mon chien essentiel et même la cave voûtée humide et pâle qui sent le vieux bois, le liège et le sarment brisé. Ma cave, indispensable et secrète, où je parle à mon vin quand ma tête est malade, et qu'on n'éclaire qu'à la bougie pour le respect frileux des traditions perdues et de la vie qui court dans les mille flacons aux noms magiques de châteaux occitans et de maisons burgondes.
Pour cette femme à la quarantaine émouvante que trois ridules égratignent à peine, trois paillettes autour de ses rires de petite fille encore, pour ce fruit mûr à coeur et pas encore tombé, pour son nid victorien et le canapé noir où nous comprenions Dieu en écoutant Mozart, pour le Guerlain velours aux abords de sa peau, pour la fermeté lisse de sa démarche Dior et de soie noire aussi, pour sa virilité dans le maintien de la gauloise et pour ses seins arrogants toujours debout, même au plus périlleux des moins avouables révérences, pour cette femme infiniment inhabituelle, je me sentais au bord de renier mes pantoufles.
Je dis qu'elle était infiniment inhabituelle, par exemple elle me parlait souvent en latin par réaction farouche contre le laisser-aller du langage de chez nous que l'anglomanie écorche à mort. Nos dialogues étaient fous. Quo Vadis Domine? - Etoila matelus ?
En sa présence, oui, il n'était pas rare que je gaudriolasse sans finesse, dans l'espoir flou d'abriter sous mon nez rouge l'émoi profond d'être avec elle. Elle avait souvent la bonté d'en rire, exhibant soudain ses clinquantes canines dans un éclair blanc suraigu qui me mordait le coeur. J'en étais fou vous dis-je.
C'était le 16 octobre. Ce jour-là je l'emmenai donc déjeuner dans l'antre bordelais d'un truculent saucier qui ne sert que six tables, au fond d'une impasse endormie du XVe où j'ai mes habitudes. Je nous revois, dégustant de moelleux bolets noirs en célébrant l'automne, romantiques et graves, d'une gravité d'amants crépusculaires. Elle me regardait, pâle et sereine comme cette enfant scandinave que j'avais entrevue penchée sur la tombe de Stravinski, par un matin froid de Venise.
J'étais au bord de dire des choses à l'eau de rose, quand le sommelier est arrivé. J'avais commandé un Figeac 71, mon Saint-Émilion préféré. Introuvable. Sublime. Rouge et doré comme peu de couchers de Soleil. Profond comme un la mineur de contrebasse. Éclatant en orgasme au Soleil. Plus long en bouche qu'un final de Verdi. Un si grand vin que Dieu existe à sa seule vue. Elle a mis de l'eau dedans. Je ne l'ai plus jamais aimée.
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10 Déc 2006 12:57 #75

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Réponse de RaymondM sur le sujet Re: Figeac

Merci d'avoir exhumé ce très beau texte Socrato !
Sic transit gloriam! Une seule erreur et tout est par terre:)
10 Déc 2006 13:57 #76

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Réponse de Olivier Mottard sur le sujet CR:Château Figeac 1990

CR:Château Figeac 1990

Dégusté à l'occasion du réveillon de fin d'année.
Le vin n'est pas carafé. Bouchon à demi-entamé.

La robe est encore dense et profonde avec quelques dégradés sur le disque.
Le nez est puissant sur des notes de bois noble, de sous-bois, d'épices (chocolat) et de pruneau.
La bouche est aussi très aromatique sur ces mêmes notes avec une structure à la fois ronde et tendue. Le vin est en tous cas très long, très équilibré avec des tanins parfaitement intégrés. Un ensemble très gourmand et qui a gardé beaucoup de fraîcheur.
Je ne possédais qu'une seule bouteille mais je ne regrette pas de l'avoir ouverte à cette occasion. Vogue tranquillement vers sa maturité.

Olivier
02 Jan 2007 17:09 #77

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Réponse de NicolasM sur le sujet CR: Château Figeac 1998

CR: Château Figeac 1998
Un Seigneur pour accompagner une volaille de Bresse aux champignons.
La robe montre déjà de premiers signes d’évolution. La robe est rouge grenas et de densité moyenne. De belles larmes se dessinent sur les parois du verre.
Le premier nez est assez puissant avec un cassis marqué. Après une journée passée les épaules dégagées et deux heures en carafe, le bouquet a perdu un peu en intensité mais gagné en complexité. Il forme un ensemble subtile dont il est difficile de décrire les arômes tant ils sont imbriqués. Tout au long du repas, les arômes évolueront par notes successives, le fruit noir, le tabac blond, quelques épices douces, une touche de pruneau, de la terre mouillée, très légère vanille et boisé fondu. Une touche d’acidité apporte tension et fraîcheur. C’est très élégant et très classique. La finale dure plusieurs dizaines de secondes. Délicieux.
03 Jan 2007 23:07 #78

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Réponse de ClaudeP sur le sujet Re: Figeac 1998

Donc, Nicolas, vous estimez que Figeac 98 est déjà bon à boire, et non fermé comme certains autres St-Emilion 98?
Claude
04 Jan 2007 11:27 #79

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Réponse de NicolasM sur le sujet Re: Figeac 1998

Le Figeac 98 bu était effectivement arrivé a une belle harmonie générale et était plutot expansif. Cependant, il gagnera à vieillir davantage.
05 Jan 2007 22:15 #80

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Réponse de Alec sur le sujet CR: Château Figeac 1985

CR: Château Figeac 1985

Suite a une merveilleuse rencontre avec ce millésime il y a 4 ans suite aux conseil d'un sommelier dans un restaurant gastronomique, je me suis décidé à tenter de trouver un flacons aux enchères.

En ouvrant le carton... à première vue le flacon a du souffrir de la chaleur, avec un bouchon très imbibé et la capsule qui était légèrement sous pression :(, je laisse reposer le flacon dans une armoire a vin pendant 3 semaines avant de l'ouvrir.

Le vin ne dévoile au départ que arômes tertiaires un peu simples, la robe a déjà une légère tendance couleur tuile qui ne trompe pas, mais a mesure de l'évolution au fil des heures le vin se bonifie et se développe lentement, les arômes restent assez simples mais plaisants avec une légère acidité, la longueur est plutôt bonne, il y a encore de fins tannins qui se dévoilent à la dégustation.

bref sûrement une superbe bouteille si on a la chance de la trouver avec une conservation optimale.. 8-)

Alec
05 Fév 2007 01:32 #81

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Réponse de Winemega - Alain sur le sujet Re: Figeac 1985

Ciao Alec,

J'en avais quelques bouteilles achetées à la fin des années 80. J'ai terminé la dernière voici environ 5 ans car je trouvais qu'il avait dépassé son pic d'optimum, ceci alors que les bouteilles avaient été gardées dans de très bonnes conditions.
Dans des formats magnum et plus, je pense que ça doit encore valoir la peine, mais plus en 0.75.

Alain

Alain Bringolf
"Lorsque le vin est tiré, il faut le boire. Et lorsque le vin est bu, il faut se tirer.." - Le Chat
05 Fév 2007 08:56 #82

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Réponse de JAD sur le sujet Re: Figeac

Figeac est le premier Saint-Emilion qu'il m'eut été donné à boire.

Il s'agissait d'un Figeac 1966, mon père en possèdait une ou 2 caisses en cave.
J'ai tout de suite accroché nous devions nous situer aux alentours de 1979-1980.

Il s'agissait d'un vin très épicés avec un beau nez fumé et confituré de fruits mûres.
Grande longueur et superbe couleur rubis. Un plaisir que je n'ai depuis que peu retrouvé dans un Saint-Emilion même dans les meilleurs premier crus. Je crois même que Figeac n'est plus tout à fait le même.
Pour moi le changement s'est opéré après 86-88, les Figeac sont désormais peut-être équilibrés plus tôt ce qui correspond mieux à une demande de consommation immédiate(les gens n'ont souvent plus le temps d'attendre plus de 5 à 10 ans).

Le Figeac 2000 que j'ai dégusté qui est déjà prêt à boire(excellent tout de même) me laisse sur ma fin (apogé 2008-2010 ?), il me reste 2 bouteilles de 70 qui sont beaucoup plus matûres(tabac, épices, matière), en 2010 elles seront encore superbes alors que dans 10 ans le 2000 sera peut-être sur le déclin ce qui est étonnant car on peut comparer 1970 et 2000 en ce qui concerne la qualité des merlot et cabernet, les techniques de vignification ont peut-être changés ?

Quant à la remarque de Thierry concernant le 82 "c'est le style Figeac", je lui dit oui c'est exactement mon avis, je trouve cependant que 1970 est la seule année que j'ai dégusté qui ajoute un peu plus de puissance que d'accoutumé et lui fait atteindre le sommet de l'appellation.

Jean-Aubert

"En vin est vérité cachée." (Rabelais)
06 Fév 2007 12:13 #83

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Réponse de Philippe74 sur le sujet Re: Figeac

tout à fait d'accord, FIGEAC représentait une signature, une authenticité, une race n'aapartenant qu'à lui, et effectivement après le 1982, so style s'est un peu "internationnalisé", ce que je regrette amèrement. Ce constat s'applique à beaucoup d'autres Saint Emilion.PHILIPPE
06 Fév 2007 13:15 #84

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Réponse de M@nuel sur le sujet CR: Château Figeac 1999

CR: Figeac 1999

Un vin interessant, avec une certaine distinction. C'est un vin fin, assez riche avec une finale de longueur correcte. Peut se garder encore quelques années.
90/100

J'ai été surpris, m'attendant a quelque chose de moins réussi. Le prix aujourd'hui aux alentours de 70€ ne me semble pas interessant.

M@nuel.
17 Fév 2007 07:56 #85

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Réponse de François St-T sur le sujet Re: Figeac 99

M@nuel,

Il me semble que l'on peut en cherchant bien le trouver à 50€ environ,
le 2000, lui était à 72€ il y a encore 4 mois.

cdlt

François
17 Fév 2007 10:55 #86

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Réponse de M@nuel sur le sujet Re: Figeac 99

François,

Tu as peut-être raison pour le prix mais même à 50€ ce n'est pas l'affaire du siècle. Clairement trop cher même si c'est un bon vin.
Je l'avais acheté en FAV 2001 à un prix bien plus abordable.

M@nuel.
17 Fév 2007 13:34 #87

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Réponse de aidan sur le sujet CR: Château Figeac 1981

CR: Figeac 1981

Robe évoluée, claire et nette. Au nez senteurs de cuir et de menthol. Bouche clairement sur les notes tertiaires, matière légère mais agréable. En finale on trouve des tanins avec des notes végétales, longueur moyenne.
Un vin agréable à boire mais qui ne me laissera pas un souvenir inoubliable.
A boire sans tarder!

"Les préjugés sont fréquents chez les amateurs de vin. Mais prenez garde, un préjugé n'est rien
d'autre qu'une erreur qui a pris racine" (Anonyme)
Sébastien
19 Mai 2007 11:46 #88

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Réponse de Winemega - Alain sur le sujet CR: Château Figeac 1990

Diner à Saint-Emilion avec Milleret, Vincent, Daniel.. et nos patientes épouses (spécialement Maryse que j'embrasse). De grands moments que tout amateur s'efforce vivre et partager en toute convivialité avec quelques fous-furieux passionnés..

CR: Figeac 1990, Saint-Emilion, Bordeaux, France

Robe pivoine en début d'évolution.
Arômes fins de pruneau, délicatement truffé, vieux cuir et feuilles mortes. Légère odeur d'âtre froid.
Le fruit est un peu confituré mais bien tonique. Les tannins sont encore perceptibles et un bon soutien citrique laisse penser que Figeac 1990 a encore quelque réserve sous le pied. Le volume en bouche est large, sans être monumental. La finale laisse une trace sanguine, probablement à cause au terroir ferreux du cru.
Un Figeac expressif, situé sur son plateau d'apogée, probablement pour quelques années encore. Miam!

Alain

Alain Bringolf
"Lorsque le vin est tiré, il faut le boire. Et lorsque le vin est bu, il faut se tirer.." - Le Chat
30 Juil 2007 23:12 #89

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Réponse de Tinome sur le sujet CR: Château Figeac 2003

Bonjour,

Bu hier soir un CR: Figeac 2003. Le vin a été carafé plus de deux heures.

La robe est d'un grenat peu foncé avec de légers reflets violets sur les bords du disque. Le nez est compoté, avec du pruneau et un bois assez prononcé. En bouche, c'est bon: beaucoup de fruit avec des notes boisées que je trouve bien intégrées et une relative douceur (pas écœurante). Une belle longueur sans être exceptionnelle.

En résumé, j'avais quelques appréhensions sur ce vins dont je n'avais pas entendu que du bien, mais au final celui-ci m'a bien plu.

Serge.
28 Oct 2007 10:32 #90

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