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Quand le Cha est Blis, Catherine et les garçons dansent toute la Nuits. X(

  • daniel popp
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[size=medium][size=large]Quand le Cha est Blis, Catherine et les garçons dansent toute la Nuits.[/size] [/size] X(

Ah les titres de dégustation.......J' avais proposé tout d' abord : Cha fait pas un Blis, Catherine et les garçons attaquent Chablis et Côtes de Nuits, !!! consternant, je sais 8-), suivi ensuite de Cha cha cha Blis et Côte de Nuits ! plutôt sympa.(:P) Eh bah non, y z'ont préféré la proposition d' Hubert sur laquelle, je me refuse à faire tout commentaire. ;)

Une fois n' est pas coutume, comme je pars un mois en Inde, dans quelques jours, mes commentaires à venir risquent d' être un peu restreints, faute de temps. Je laisse donc à mes camarades, le soin de rendre compte de cette bien belle soirée !

5 blancs

Chablis 1er cru Vaucoupin 2005. Grossot.
gougères, tranches de bacon grillées et de pomme verte.
crevettes sur émincé de fenouil.


Côtes d'Auxerre Les Biaumonts 2008. Goisot.
escargots de Bougogne.

Chablis 1er cru Séchets 2005. Dauvissat.
saumon fumé à la crème au gingembre et au citron.

Chablis grand cru les Preuses 2003. Dauvissat.
velouté de cresson, copeaux de parmesan, Saint-Jacques.

Chablis grand cru Blanchot 1998. Raveneau.
langoustines aux champignons.

7 rouges

Vougeot 1er cru Les Petits Vougeots 2002. Hudelot Noellat.
salade de queue de boeuf.

Gevrey-Chambertin 1er cru Le Fonteny 1998. Domaine Sérafin.
idem

Gevrey Chambertin 1er cru Lavaux St Jacques 1997. Denis Mortet.
canard aux navets[/i]

Gevrey Chambertin 1er cru Lavaux St Jacques 2001. Dugat-Py.
idem

Echezeaux 2003. Confuron Cotetidot.
idem

Nuit St Georges Les vaucrains 2002. Robert Chevillon.
fromage

Chambolle- Musigny 1999. Domaine A F Gros.

1 vin de dessert

Klein Constancia 1999.
tarte à l' orange.

Daniel
29 Jan 2013 12:50 #1

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J'espère que tu pourras déguster Hindou chablis là-bas, Daniel ! :D
29 Jan 2013 13:55 #2

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Je proposais "mi nuits mi chablis"...un peu de sobriete quoi ! mais c'est vrai vrai que la sobriété n'a pas été le maître mot de cette soirée...Daniel a d'ailleurs fait quelques oublis discrets...

Sobriété mise a part, j'en reprendrais bien une goute de tous ces petits nectars ...

- Coup de coeur pour les accords autour du saumur fumé et des Chablis 1er et Grand Cru
- Super plat : langoustines et champignons (traduire "trompettes de la mort"), merci Benjamin
- Coup de coeur a nouveau pour le Lavaux St Jacques de Mortet , sans l'emotion et l'austérité de la 1ere fois, mais plus de fruit, de rondeur bref de charme (avec le temps). Content de voir que l'équilibre et la concentration du Chevillon lui ont presque tenu tête. Quand même le pinot, c'est beau.

Catherine,
tu fêtes ton anniversaire avec un Klein Constancia quand tu veux !

A bientot pour plus de détails
29 Jan 2013 13:58 #3

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Cyresne écrivait:
> - Coup de coeur pour les accords autour du saumur
> fumé et des Chablis 1er et Grand Cru

Joli lapsus! Une nouvelle appellation? :D
J'espère surtout que le saumon n'était pas saumuré...

Christophe
29 Jan 2013 14:31 #4

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Cyril, C'ETAIT mon anniversaire avec un Klein Constantia... :)o
Bravo pour le saumon en saumur, j'ai bien rigolé !
Pour moi, l'accord de la soirée était langoustines & trompettes de la mort avec le Chablis GC Blanchot 98 de Raveneau.
CR à suivre...

Catherine
Une femme, des vins

Catherine
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29 Jan 2013 15:02 #5

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unefemmedesvins écrit: langoustines & trompettes de la mort avec le Chablis GC Blanchot 98 de Raveneau


Oui, vu de loin, comme ça, ça a l'air mignon, comme accord.

daniel popp écrit: Chablis 1er cru Séchets 2005. Dauvissat.
saumon à la crème au gingembre et au citron.


Curieux d'avoir vos commentaires sur ce vin. Je garde un superbe souvenir de la bouteille bue chez Marc l'année dernière (l'accord ne devait pas être mal non plus, soit en dit en passant).

Mathieu
29 Jan 2013 18:24 #6

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Pour moi et bien d' autres (hein, Philippe ?), le saumon fumé à la crème au gingembre et au citron. est un accord diabolique, non seulement avec le Séchets, mais aussi avec les GC qui ont suivi, tant il révèle en le démultipliant, le fumé du Chablis, pas si évident en dégustation pure. On ne peut plus parler d' alliance, tant les deux rentrent en unité, ce qui est assez rare à un tel niveau. Mais la crème fouettée, le gingembre et le citron ont leur part dans les bachannales...

Séchets ? Magnifique d' ampleur, de finesse, d' harmonie par son grain diamantin à la transparence presque limpide ! Le coté dentelle du Grossot avec l' ampleur, une sacrée structure en plus.

Daniel
29 Jan 2013 19:26 #7

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Alllez pour les blancs,
Chablis dom Grosso vaucoupin, joli nez, la bouche un peu en retrait moyennement expressive un peu déçu compte tenu du domaine et du millésime Bien du plair quand même

Cote d'Auxerre les Biaumonts 2008 dom Goisot, j'ai toujours été un fan de ce domaine, nez exotique de litchi, pouvant orienter sur ses frères à base de sauvignon, mais c'est bien du Chardonnay! bouche fine tendue l'escargot n'était pas le compagnon idéal (ail et litchis ça fait strange)

Chablis sechet 2005 domaine Dauvissat, là pas de doute on change de categorie, vin complet alliant droiture et richesse, grande longueur, signant un grand millésime, accord magistral avec le saumon fumé (plat difficile) rehaussé par l'acidité d'une mousse gingembre citron

Chablis les Preuses Dauvissat 2003, pour moi le vin a eu du mal à se mettre en place mais il s'est révélé etonnant de finesse et de complexité mais un ton en dessous du suivant

chablis Blanchot domaine Raveneau 1998, un grand cru dans un grand domaine qui n'a pas déçu, il commence son apogée mais peut tenir longtemps encore,l'accord avec le plat etait réussi bien que le vin ne "mousseronait" pas encore...Un des vins de la soirée!
30 Jan 2013 22:34 #8

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Notes un peu succinctes pour une soirée remarquable :
Chablis 1er cru Vaucoupin 2005. Grossot. A l’aération apparaissent progressivement de délicates notes anisées, miellées, caramélisées. La bouche est droite, mais manque un peu de tension et le vin bat en retrait face à ses deux compagnons.

Côtes d'Auxerre Les Biaumonts 2008. Goisot. Nez de fruits exotiques avec notamment des litchis. Des agrumes confits apparaissent en bouche. Tension, ampleur et longueur en bouche complètent ce tableau.

Chablis 1er cru Séchets 2005. Dauvissat. Une très belle rencontre, de nombreux arômes chatouillent le nez : des fruits du verger (poire, pomme bien mûre) légèrement vanillés. Des fruits qui se développent en bouche sur une trame minérale et une acidité bien fondus. C’est fluide, racé, et parfaitement accordé au plat avec lequel le vin forme une rare osmose.

Chablis grand cru les Preuses 2003. Dauvissat. Nez exubérant de miel, de fruits (pamplemousse, ananas, voire fruits de la passion) avec beaucoup de puissance aromatique. Une puissance qui se retrouve en bouche, avec une trame solide qui lui évite toute lourdeur.

Chablis grand cru Blanchot 1998. Raveneau. Nez d’une grande finesse, plus végétal, d’humus, de sous-bois, de champignons des prés. Beaucoup de tensions, de fraicheur, de vivacité, avec une belle finale épicée sur le gingembre.

Vougeot 1er cru Les Petits Vougeots 2002. Hudelot Noellat. Dominante de griottes kirchées sur une trame rigoriste, mais très équilibrée.

Gevrey-Chambertin 1er cru Le Fonteny 1998. Domaine Sérafin. Plus flatteur, ce Fonteny joue sur un fruit plus prononcé et une belle texture soyeuse.

Gevrey Chambertin 1er cru Lavaux St Jacques 1997. Denis Mortet. Le cuir et les fruits murs se disputent sur une texture très fine, dans une grande longueur.

Gevrey Chambertin 1er cru Lavaux St Jacques 2001. Dugat-Py. Une jolie palette florale s’épanouit progressivement et évolue vers les fruits rouges (framboise en tête) sur une trame bien serrée.

Echezeaux 2003. Confuron Cotetidot. Un vin d’une très grande profondeur, parfait d’équilibre et de longueur, avec une grande présence en bouche, pourtant toute en délicatesse.

Nuit St Georges Les Vaucrains 2002. Robert Chevillon. Beaucoup de matière, des fruits noirs tels que des cassis et des cerises, sur un fond un peu viandé et une trame très équilibrée.

Chambolle-Musigny 1999. Domaine A F Gros. Tout est d’une grande finesse, du bouquet fruité au nez à la finale, ce Chambolle se déploie tel un chat avec grâce et délicatesse.

Klein Constancia 1999. Difficile à situer à l’aveugle, d’autant plus qu’il était placé entre deux liquoreux grecs dont je n’ai pas noté les références. Un nez très fin, d’agrumes confits et de miel, confirmé en bouche, avec un bon équilibre entre le sucré et l’acide. Très belle harmonie avec le gâteau d’anniversaire la tarte à l’orange.

De très belles étiquettes, certes, mais comme nous gouttons à l'aveugle, elles ne nous influencent guère ! Encore un grand merci à Daniel et à Dominique (tu)(tu)(tu)

Hub
Si tu ne sais pas... demande. Si tu sais... partage. Si tu crois savoir... ferme-la et cherche encore.
30 Jan 2013 22:57 #9

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Voilà une affiche qui fait envie ;)

Comme Mathieu, je garde un excellent souvenir de Séchet 05. Preuses 03 s'était pas trop mal présenté non plus lors d'un repas, sans effectivement le côté marqué de 03 qu'on s'attendrait à trouver lapassionduvin.com/p...

La description de l'aromatique du Lavaux 01 du Dugat-Py me rappelle celle d'une Petite-Chapelle 01, mais sentie le lendemain dans le fond de bouteille :(. Vous l'aviez aéré au préalable?

Bonne journée

Marc
31 Jan 2013 09:53 #10

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Marc, Olivier qui apportait le Lavaux 01 de Dugat-Py, est arrivé à la maison, vers 21h 15, bouteille non ouverte. Après l' avoir débouché et goûté, j' ai pensé qu' il avait besoin d' un sérieux carafage (deux heures trente à peu près, avant d' ête servi sur le canard aux navets, parallèlement à ses trois compères). En fait la plupart des rouges ont été carafé entre
l' arrivée de mes camarades et la fin des blancs, avant de passer à table, voire juste avant le service pour le Lavaux de Mortet (un 97) qui se goûtait déjà très bien dés ouverture. Pour moi, globalement, le carafage a contribué largement à ouvrir, pour ne pas dire épanouir, la plupart des rouges servis. Philippe et André n' étaient pas très chauds pour carafer à leur arrivée, mais l' Echezaux 2003 de ce dernier ne se serait pas aussi bien goûté sans carafage, pareil pour le Lavaux 01 dont les arômes floraux évoqués par Hubert ne se sont vraiment ouverts qu' en fin de soirée. Cet avis ne vaut que les vins servis, car j' avoue avoir eu quelques mésaventures en carafant parfois intempestivement quelques Bourgognes de la tendance ssf qui se sont retrouvés....décharnés !8-)

Au passage, les deux 2003 servis (le Confuron et les Preuses de Dauvissat), malgré tout ce que l' on a pu dire de ce millésime, se sont révélés superbes. ;)

Daniel
31 Jan 2013 22:29 #11

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les 03 de dauvissat sont très réussis, on l'avait constaté en 2011 avec Paca lors d'une verticale et avec oliv pour les clos 03
01 Fév 2013 08:26 #12

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Bon, voici mon CR sur cette superbe soirée.

Chablis 1er cru Vaucoupin 2005 – Corinne et Jean-Pierre Grossot
Nez très anisé. Droit, minéral, un peu écrasé par les tapas. Note très saline en finale. Après aération, nez sur le genêt et la cire, l’encaustique, étonnant !

Bourgogne Côtes d’Auxerre – Biaumont 2008 – Domaine Guilhem et Jean-Hugues Goisot
Nez sur le raisin mûr, le fruit exotique (litchi). Opulent, belle longueur, mais accord manqué avec les escargots.

Chablis 1er cru "Séchet" 2005 – Vincent Dauvissat
Comme l’écrit très justement André, on change de catégorie. Pour moi, la quintessence du Chablis 1er cru : très minéral, "fleur de caillou" (pardon Jean-Philippe Padié !), très tendu, le genre de Chablis que j’affectionne. J’espérais bien découvrir un des Chablis de Dauvissat au cours de la soirée, je n’ai pas été déçue. L’accord avec la verrine de saumon fumé et l’espuma de gingembre au citron est topissime.

Chablis Grand Cru "Les Preuses" 2003 – Vincent Dauvissat
Nez très expressif, miellé et légèrement vanillé. On retrouve le miel en bouche, et une finale sur la coquille d’huîtres, avec une légère amertume.

Chablis GC Blanchot 1998 – Domaine François Raveneau
Le deuxième producteur "mythique" de Chablis, que l’on oppose souvent à Dauvissat, que je découvre là aussi, et avec quel vin ! Un nez d’humus, de champignon, une finale «gingembrée», un superbe accord avec les langoustines aux trompettes de la mort, que c’est bon !

Les vins rouges ne seront pas en reste, les garçons ont déniché des pépites, je n’ai pas pris de notes pour tous les vins, mais pour mes "vides", se reporter aux commentaires de mes camarades, d’une justesse absolue ! ;-))

Vougeot 1er cru Les Petits Vougeot 2002 – Alain Hudelot-Noellat
Un pinot très sudiste qui "garrigue". André doute et s’interroge : «un Gevrey ? Il n’en n’a pas les notes réglissées pourtant ». La finale est sur le kirsch, j’aime beaucoup ! Après aération, la voici, la réglisse, André !

Gevrey-Chambertin 1er cru Le Fonteny 1998 – Sérafin Père & Fils
Les vins de ce producteur assez peu connu sont pratiquement tous vendus à l’export, nous dit je ne sais plus qui… de la rondeur, du boisé, du charme, quelqu’un ose dire qu’il lui trouve un côté très séducteur (version soft), putassier (version hard, oh my God, qu’est-ce que ce je suis vulgaiiiiire !!).

Gevrey-Chambertin 1er cru Lavaux St Jacques 1997 – Domaine Denis Mortet
Nous l’avions déjà découvert lors de la première soirée "Catherine et les garçons", je n’ai rien noté de plus…

Gevrey-Chambertin 1er cru Lavaux St Jacques 2001 – Bernard Dugat-Py
Plus austère que son prédécesseur, très floral (violette), j’aime beaucoup.

Je n’ai rien noté sur les trois vins rouges suivants, lire les autres commentaires.

Daniel ayant jugé qu’un seul vin de dessert était insuffisant, en a ajouté deux autres qui viennent de Grèce, un Vinsanto de l’île de Santorin, très quinquina, et un nectar de Samos, pour lequel je n’ai rien noté.

Ayant apporté le vin de Constance Klein Constantia 1999, je peux en parler. J’avais annoncé aux garçons "un vin mythique non européen", j’en attendais beaucoup, et j’avais raison ! Ouvert la veille pour vérifier que la tarte à l’orange que je ferai le jour J irai bien avec le vin, puis rebouché, carafé une heure avant le service, ce superbe vin doux naturel sud-africain a été à la hauteur de sa réputation. 100 % Muscat de Frontignan, le vignoble situé près de la ville du Cap bénéficie des brises venues de l’Atlantique et de l’océan indien et plonge ses racines dans un sol granitique. Le vin a été muté à l’alcool et a vieilli 18 mois en barriques de chêne français. La robe est superbe, or tirant sur l’orangé, la viscosité est marquée mais je m’attendais à un vin plus épais, j’ai été étonnée. Le nez est sur l’orange confite, le miel et l’abricot sec, ces derniers étaient d’ailleurs les catalyseurs chers à Daniel, achetés bio et non conditionnés sous sachet cellophane, leur aspect quelque peu recroquevillé m’a valu les railleries de certains de mes camarades. ;-))
En bouche, le vin de Constance, loué par Dickens, Jane Austen et Baudelaire, réclamé par Napoléon pendant son exil et qui faisait les délices des cours européennes des 18e et 19e siècles, est assez étonnant : équilibre parfait, fine acidité, très long, des notes d’orange confite, de miel, de canelle et de vanille, c’est vraiment bon.

Ainsi s’est clôturée cette 15ème rencontre de "Catherine et les garçons" qui célébrait une embauche et un anniversaire, une superbe soirée qui nous fait réclamer à corps et à cris "Bourgogne, la suite, avec la Côte de Beaune !" :)o

Catherine
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01 Fév 2013 18:47 #13

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Miam, belle dégustation ! Merci pour ces impressions.
je me demande comment s'est comporté le NSG Vaucrains 2002 sur du fromages, et quels fromages ? J'ai un doute, soudain...

Bon week end,

Nathanaël.

Nathanaël Maillard.
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"La vie, c'est du vin, sans haine, et avec eux !"
01 Fév 2013 19:27 #14

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Bonsoir unefemmesdesvins

le je ne sais plus qui dit... c'est moi je pense, à propos des vins de Christian Sérafin. Je vous trouve sévère. Sérafin est un vigneron que j'aime beaucoup. Ses vins sont à mon sens sensuels et pas putassiers pour deux sous. Il est vrai que vous aimez les vins austères de Bernard Dugat je préfère la sensualité des vins de Claude son cousin. Ils ne sont pas putassiers non plus, ce n'est bien sûr que mon avis.
Il doit être possible de s'approvisionner chez C. Sérafin, il vend une très grosse partie de sa récolte à l'export et Eric Beaumard (au Georges V) en achète aussi pas mal, probablement pour les touristes, riches qui aiment les vins flatteurs:)

Rachid
01 Fév 2013 19:45 #15

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Rachid, te laisserais-tu emporter par ta passion Serafinesque ?;) Bien avant notre échange par mp dont personne de notre groupe n' est au courant, c' est moi, comme Hubert (qui a plusieurs millésimes du domaine en cave) qui avons annoncé, étiquette découverte, que la majeure partie de la production de Séraphin partait à l' export. En ce qui me concerne, ce sont mes recherches sur Internet, comme sur le Forum, qui me l' ont appris et c' est la synthèse des avis enthousiastes glanés ici et là, qui m' ont convaincu que cela aurait été une connerie de ne pas intégrer l' un de ses vins à la soirée. Quand par mp, je t' évoque que Sérafin était challenger des "étiquettes", cela fait référence au fait que ce vigneron est assez peu connu du public et des médias français, voire inconnu jusqu' alors pour la plupart d' entre nous et que les vins étaient servis à l' aveugle. Catherine oublie de dire que les termes qui ont été utilisés "très séducteur" ou "putassier", sortis au gré de la soirée et limités à une ou deux personnes, font référence au Vougeot dégusté en parallèle, plus "rigoriste", comme l' évoque fort bien Hubert et pas du tout à la deuxième série de rouges, où il y' avait Mortet, Dugas, Confuron.

"Plus flatteur (que le Vougeot), ce Fonteny joue sur un fruit plus prononcé et une belle texture soyeuse......"de la rondeur, du boisé, du charme", j' ai connu sur LPV des avis largement plus sévères ! :D

Rachid, on l' a aimé ton Sérafin ! ;).....mais attendons de voir les avis angéliques [size=x-small]pas pu m' en empêcher[/size](:D ou non, de mes camarades !
Mais, en relisant ton cr, je réalise qu' il s' adresse avant tout à Catherine....:)

Nathanaël, les fromages dégustés, choisis par Catherine, plutôt bien accordés avec le NSG, comme avec le reste des trois vins qui précédaient, comme avec le Chambolle que Philippe, décidemment généreux, nous a fait la surprise d' ouvrir à la dernière minute, sont :
[size=x-small] la vérité, c' est que l' on avait plus très faim ![/size]

- un Tonnelet, fromage du Perche
- un Saint-Nectaire
- une tomme aux fleurs, une tomme suisse du Valais

Comme Hubert s' y réfère, en parallèle du Klein Constancia, j' ai servi, toujours à l' aveugle, ce qui me restait du Nectar de Samos et du Vinsanto de la cava Mejjo de Santorin, de la dégustation consacrée aux vins grecs de la semaine précédente.

Daniel
02 Fév 2013 00:19 #16

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Oh tu sais Daniel je n'ai d'action chez aucun vigneron de Bourgogne ou bien d'ailleurs, je rebondissais sur des termes qui m'ont semblé excessifs.
Je te les copie comme tels:

Gevrey-Chambertin 1er cru Le Fonteny 1998 – Sérafin Père & Fils
Les vins de ce producteur assez peu connu sont pratiquement tous vendus à l’export, nous dit je ne sais plus qui… de la rondeur, du boisé, du charme, quelqu’un ose dire qu’il lui trouve un côté très séducteur (version soft), putassier (version hard, oh my God, qu’est-ce que ce je suis vulgaiiiiire !!).


Je connais les vins de Sérafin et je les ai goûtés chez lui régulièrment, j'aime bien le bonhomme au contact un peu rugueux (ses vins ne le sont absolument pas!). Le seul vrai reproche que personnellement je peux leur faire est celui d'être chers, sinon j'en boirais bien plus souvent!
Son Morey les millandes en 2000 a fait plusieurs fois mal sur son passage!

R
02 Fév 2013 11:34 #17

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Son Morey les millandes en 2000 a fait plusieurs fois mal sur son passage!

Oh, que oui, Rachid ! Je dois en avoir encore une de chaque (Fonteny et Millandes) en 2000.

Gilles
02 Fév 2013 12:20 #18

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Rachid,

"le je ne sais plus qui dit... c'est moi je pense, à propos des vins de Christian Sérafin", non, ce n'était pas vous, vous n'étiez pas des nôtres ce soir-là... ;-))

J'ai simplement rapporté ce qui c'est dit, je n'ai rien contre les vins charmeurs, même si effectivement, j'aime les vins austères. Le boisé de ce Gevrey-Chambertin m'a un petit peu gênée, mais à part ça, je pense que si j'étais amenée à en reboire, bien que je ne sois pas une riche touriste aimant les vins flatteurs, je ne me ferai pas prier. Et j'aime aussi les gens "rugueux" que je réussis assez bien à adoucir, en général... C'est une autre histoire.

Au plaisir de vous recroiser au détour de ce forum...

Catherine
Une femme, des vins

Catherine
Une femme, des vins
02 Fév 2013 15:19 #19

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Ahhh... Quand Catherine cherche à faire le buzz à la Daniel (:P)

Putassier pour le Gevrey-Chambertin 1er cru Le Fonteny 1998 – Sérafin Père & Fils est certainement très excessif, il ne m'a pas paru plus boisé que le Mortet ;)

A part ça, les Chablis de Dauvissat et Raveneau superbes, dommage ne pas pu les avoir comparé à de Challengers sur des terroirs/années équivalents.
Les Preuses 2003 est un exemple du talent du vigneron, où le terroir frais de Chablis ressort après qq années, alors qu'il se présentait plus opulent et gras les premiers temps.

Les Pinots se sont tous révélés de haut niveau, ce qui est une grande première pour moi dans une dégust sur ce thème.
Très belle découverte notamment pour le Nuit St Georges Les Vaucrains 2002 de Robert Chevillon, d'un grain un brin rustique, mais enrobé d'un joli parfum.

L'Echezeaux 2003 de Confuron Cotetidot. m'a un peu décontenancé, ne sachant pas comment le lire, passant d'une vraie gourmandise à un vin un peu fermé, peut être à cause de ces changements de verre?

Le Klein Constancia 1999 s'est très bien goûté, gourmant et fin à la fois.

Cdlt,
benjamin

ps: pour ceux qui veulent la recette des Langoustines aux Champignons, étant d'une rare complexité, je ne la donnerais qu'en MP
04 Fév 2013 13:36 #20

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