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CR:Catherine et les Garçons à l'assaut d'un T-Beaune

  • BARRET Philippe
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CR:Catherine et les Garçons à l'assaut d'un T-Beaune a été créé par BARRET Philippe

Retour au boulot pour notre groupe qui, tels les espions de la guerre froide, passe régulièrement à l'ouest ou à l'est (de Paris !) entre Champigny-sur-Marne et Rueil-sur-Seine.
Vendredi 19 juin, cap sur l'occident pour une soirée consacrée à la Côte de Beaune (T-Beaune aux Etats-Unis).

Au programme.

Before

Gramona Cava Brut Gran Reserva Celler Battle 2004

Les blancs

1ère série
Domaine Chandon de Briailles Pernand-Vergelesses 1er cru Ile des Vergelesses 2007
Domaine Antoine et François Jobard Meursault 1er Cru Blagny 2007

2e série
Domaine Roulot Meursault 1er cru Les Charmes 2009

Les rouges

1ere série
Domaine Roblet-Monnot Volnay Saint-François 2008
Domaine Pierre Morey Meursault Les Durots 2008
Domaine Dominique Derain Pommard Les Petits Noizons 2010

2e série
Domaine Joseph Voillot Pommard 1er cru Les Pézerolles 2009
Domaine Joseph Voillot Volnay 1er cru Champans 2009

3e série
Domaine Bonneau du Martray Corton 2004
Domaine Gaston et Pierre Ravaut Corton Les Hautes Mourottes 2005
Domaine du Comte Armand Pommard 1er cru Clos des Epeneaux 2005

Les compte-rendus sont sous presse !

A très vite.

Philippe

Philippe
22 Jui 2015 18:12 #1

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Réponse de Vaudésir sur le sujet Ré:Catherine et les Garçons à l'assaut d'un T-Beaune

J'attend de voir ce que donne le clos des Epeneaux du comte Armand.
Stéphane
22 Jui 2015 23:26 #2

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  • milleret jean luc
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Réponse de milleret jean luc sur le sujet Catherine et les Garçons à l'assaut d'un T-Beaune

Du 2004 , du 2008 ...mais tu te moques de nous !!:D Heureusement ....du bon 2009 ::o
22 Jui 2015 23:35 #3

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Réponse de BARRET Philippe sur le sujet Catherine et les Garçons à l'assaut d'un T-Beaune

Before

Gramona Cava Brut Gran Reserva Celler Battle 2004
J’ai déjà fait goûter à l’aveugle deux autres cavas de la gamme de ce producteur et à chaque fois ces vins ont été très appréciés, même si de nombreux dégustateurs ont assez rapidement émis l’idée qu’il ne s’agissait pas de champagne. Pour cette cuvée un peu haut de gamme, c’est la même chose. Une délicatesse et une finesse de texture et de bulle absolument remarquables. Des touches de noisette et d’anis. Frais, rafraîchissant, un très bel apéritif au niveau d’un très bon champagne de type légèrement oxydatif.

Les blancs

1ère série

Domaine Chandon de Briailles Pernand-Vergelesses 1er cru Ile des Vergelesses 2007
Je connais assez mal ce domaine et j’ai été heureusement surpris par ce vin. Beaucoup de finesse et de délicatesse, de la vivacité (sans doute un effet millésime, quand on le découvre), presque une sensation de goûter un chablis. Pas une énorme matière, certes, mais un vin rafraîchissant, très facile à boire sur un poisson.

Domaine Antoine et François Jobard Meursault 1er Cru Blagny 2007
Pas mal de réduction avec une petite touche grillée/boisée. Ici les effets positifs du millésime (fraicheur) sont un peu gommés par un élevage trop appuyé qui alourdit un peu trop la matière pas énorme par nature. Pas mauvais du tout, mais un style pas adapté au millésime à mon avis.

2e série

Domaine Roulot Meursault 1er cru Les Charmes 2009
Là, pas besoin de passer des heures pour se rendre compte qu’on a grimpé plusieurs marches d’un coup ! Tout trahit le grand vin, en particulier l’équilibre magistral qui reste frais malgré le millésime très solaire. Un vin très construit, très intellectuel, avec une magnifique architecture en bouche qui ne peut laisser indifférent, même si, en chipotant un peu, on peut trouver que tout ça manque un poil de spontanéité, de liberté. Superbe matière dense et fruitée, élevage imposant mais intégré, indubitablement un grand vin et qui ne me provoque pourtant pas une grande émotion. Sans vouloir jouer les snobs, je n’ai d’ailleurs pas le souvenir d’un grand chardonnay bourguignon qui m’ait véritablement ému…

Les rouges

1ere série

Domaine Roblet-Monnot Volnay Saint-François 2008
Pour moi une des révélations de la soirée car je ne connaissais ce domaine que de nom. Un vin qui d’emblée m’a séduit par un premier contact extrêmement pur et naturel, d’une franchise absolue. C’est peu extrait, fin et délicat comme devrait l’être tous les pinots de Bourgogne, un fruit net et délicieux. Encore un vin qui me prouve que les bons 2008 sont des vins que j’apprécie tout particulièrement dans cette région.

Domaine Pierre Morey Meursault Les Durots 2008
Un vin qu’il faut un peu aller chercher car le premier contact n’est pas séduisant, un peu rugueux même avec des tannins assez vifs (même si il n’y a pas de végétal au nez ou en bouche), leur côté saillant étant sans doute plus du au terroir qu’au millésime. Après quelques minutes d’aération le vin prend une autre dimension, les tannins se civilisent et on découvre un vin qui possède une vraie personnalité, une belle dynamique en bouche, avec de la mâche et qui donne envie de le boire sur une belle viande rouge, alors que nous étions sur des charcuteries, très bonnes certes, mais qui n’avantageaient pas du tout ce vin tannique.

Domaine Dominique Derain Pommard Les Petits Noizons 2010
Un vin « nature » dès le premier nez, pas parce qu’il sent l’écurie, mais au contraire parce qu’on est sur un nez pétant de fruit qui donne immédiatement envie d’en boire une gorgée. Si je chipote un peu, c’est vrai que ce type de nez, très plaisant, est peut-être un tout petit peu trop systématique et sans nuances sur cette famille de vins. En bouche le vin ne surprend pas, il est bien dans la lignée de ce que laissait supposer le nez, toujours beaucoup de fruit, une gourmandise tout en fraicheur, des tannins présents mais bien enrobés par une vinification précise, une petite pointe de volatile, sans excès, qui renforce la sensation de fraicheur. Un vin très séduisant, qui plait facilement même à des amateurs débutants, une bouteille qui n’a pas besoin d’un « mode d’emploi », un vin très libre, sur le raisin, qui se boit avec une remarquable facilité.

2e série

Domaine Joseph Voillot Pommard 1er cru Les Pézerolles 2009
Avec ce vin, on a immédiatement la sensation d’être en présence d’un grand classique bourguignon. Un nez un peu fumé, des notes très légèrement végétales (on pourrait penser à de la vendange entière, mais ce n’est pas le cas), des touches mentholées. La bouche est pleine, avec une jolie tension et de la puissance, mais sans excès. Un vin « solide » qui revendique son ascendance paysanne mais sans rusticité, la finesse du grain de tannin montrant bien qu’on a affaire à un très bon vigneron. J’adore ce style de vin sincère et touchant.

Domaine Joseph Voillot Volnay 1er cru Champans 2009
La comparaison est évidemment plus qu’intéressante. Le nez paraît un peu plus délicat, plus sur la rose, plus aérien et moins terrien que le vin précédent, avec des touches de fleur fanées, le tout faisant terriblement et agréablement bourguignon. En bouche on retrouve un caractère terrien à ce vin, moins « Volnay » que prévu (quand on découvre l’appellation), avec une structure solide, un peu « carrée ». Avec ces deux vins, les repères supposés de Volnay et Pommard sont bien difficiles à cerner, la plupart d’entre nous ayant inversé les deux appellations. Mais que ce soit l’une ou l’autre, ce qui est certain c’est que j’aime ce style de vin. Ça tombe bien, j’en ai pas mal en cave sur les cinq derniers millésimes !

3e série

Domaine Bonneau du Martray Corton 2004
Un nez qui trahit son millésime par des touches légèrement végétales, mais j’ai vu nettement pire en 2004 ! La bouche fait preuve d’une certaine classe, un vin bien foutu même si on ressent encore un peu les notes légèrement végétales et les traces, m’a-t-il semblé, d’une chaptalisation généreuse. Mais cette bouteille s’en sort pas trop mal pour 2004 avec quand même une amertume un peu trop présente pour moi en fin de bouche.

Domaine Gaston et Pierre Ravaut Corton Les Hautes Mourottes 2005
Peu d’entre nous connaissaient ce domaine et la majorité a été agréablement surprise. Le nez est bien mûr (heureusement, c’est quand même 2005 !), il est plein et on sent le raisin épanoui. Bouche dense et puissante, bien équilibrée, c’est très bon mais on ne ressent pas la présence très marquée d’un terroir typé. Un léger manque de longueur, la sensation d’être plutôt en présence d’un 1er cru plutôt qu’un grand cru. Mais à 36 euros (prix d’achat en 2007), on n’est vraiment pas volé parce que c’est quand même un très bon vin qui fera un excellent compagnon de table !

Domaine du Comte Armand Pommard 1er cru Clos des Epeneaux 2005
Le vin de la soirée à mon avis. C’est un vrai grand vin qui fait, lui, plus grand cru que 1er cru. Nez très sensuel, envoûtant, sur des notes de fruits très mûr mais sans lourdeur, un peu épicé, presqu’oriental, riche et d’une irrésistible gourmandise sans aucune vulgarité. La bouche est superbe de densité, de rondeur avenante mais magnifiquement structurée, de la puissance maîtrisée et une grande longueur sur des notes épicées et de raisin mûr. Je ne m’attendais pas à ce niveau ayant été déçu par des 1999 (mais c’était l’époque de Pascal Marchand alors que le 2005 a été élaboré par Benjamin Leroux). Mes cinq autres bouteilles seront ouvertes sans se presser sur les dix prochaines années…

Aux autres de parler maintenant ! ;)

Philippe

Philippe
23 Jui 2015 12:30 #4

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Bonjour Philippe,

Au-delà du millésime, les Durots de Morey est le vin le plus long à se faire du domaine. Pas étonné de ton ressenti.

Cordialement,

Thibault.
23 Jui 2015 13:13 #5

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Réponse de daniel popp sur le sujet Catherine et les Garçons à l'assaut d'un T-Beaune

Un vin « nature » dès le premier nez, pas parce
> qu’il sent l’écurie, mais au contraire parce qu’on
> est sur un nez pétant de fruit qui donne
> immédiatement envie d’en boire une gorgée. Si je
> chipote un peu, c’est vrai que ce type de nez,
> très plaisant, est peut-être un tout petit peu
> trop systématique et sans nuances sur cette
> famille de vins.

Philippe à propos du Pommard de Dominique Derain.

Alors là, je n’en reviens pas et te tire bien bas mon chapeau, Philippe(tu)(tu) de reconnaitre cet état de fait alors que tes propos parfois, pouvaient laisser supposer une vocation de croisé du vin nature pourfendant à qui mieux mieux un camps adverse qui dans le fond n’existe pas, du moins chez les amateurs ouverts à une expression plus “naturelle” du vin (qui pourrait s’opposer à cela ?)...mais aptes néanmoins à reconnaitre et remettre en cause un défaut organoleptique ou à sentir qu’un nez pétant de fruit, si gourmand soit il, n’échappe pas, parfois mais pas toujours, à une forme d’uniformisation paradoxale pour des vins dits “libres”, mais je ne veux pas relancer le débat l’échange, d’autant que je me suis régalé avec les deux vins concernés dont l’un sortait de ma cave.:)

Encore une belle soirée où les absents furent remplacés haut la main par quelques amis de Philippe qui nous recevait, dégustateurs rédacteurs émérites comme lui, du Rouge et le Blanc.

Pas grand chose à rajouter au cr précis et argumenté de Philippe, d’autant que je n’ai pas pris beaucoup de notes. Gran Ramona Gran Reserva est vraiment l’un des plus beaux Cava que j’ai gouté : fin, fruité, délicat, de la dentelle de bulle au gout d’anis et de noisette, avec pour seul petit bémol, à mon gout, un coté très légèrement pâteux et saturant sur la persistance (dosage, pointe de sucre ?).
Sur la 1ère série de blancs, le Pernand-Vergelesses 1er cru Ile des Vergelesses 2007 Domaine Chandon de Briailles, m’a donné plus de plaisir immédiat par son nez d’agrumes, prolongé par une bouche au bel équilibre sur une trame acide à la fois vive et délicate ; le Meursault 1er Cru Blagny 2007 de Jobard nettement plus boisé, souffrait d’une certaine de réduction, faute peut être d’avoir été carafé, mais on ne va pas changer de si tôt les usages de la maison Barret...:D

Pour le vin suivant, même à l’aveugle, l’évidence est là, architecturale, ciselée, harmonieuse, certes encore un peu dans les limbes avec “une plénitude un peu comprimée, très tendue” pour certains ou “incroyablement concentrée” pour d’autres dont moi. Et là, Philippe tu soulèves vraiment un point qui me passionne, en évoquant que ce vin que tu reconnais indubitablement grand, “ne te provoque pourtant pas une grande émotion” en rajoutant que tu n’as d’ailleurs pas le souvenir d’un grand chardonnay bourguignon qui t’ait véritablement ému. Nos curseurs d’émotion ne résonnent pas forcément dans le même moule, donc je respecte ce que tu ressens, [size=x-small]bien que je te demanderai plus tard quelques éclaircissements[/size];) mais spontanément, ce Meursault Charmes 2009 de Roulot pour moi, somptueux, me donne envie d’établir un parallèle avec ce que m’avait inspiré une dégustation de vins d’Alsace , dont un Altenberg 2005 de Deiss :

”N'avez-vous jamais ressenti que face à un très grand vin, l' esprit ne ressent plus, ou bien moins, le désir de décrire ce qu' il ressent en terme de jardinier, de géologue ou de cuisinier, mais plutôt en terme d'architecte, de peintre, de musicien, de poète ? Ce qui est merveilleux, c'est de sentir l' abstraction des concepts géniaux et si puissants, de grandeur, de profondeur, d' harmonie, d’unité, devenir concrète, vivante, prendre corps, s' incarner totalement dans le vin à même la nudité de notre écoute. Décidemment, la grandeur du vin est vraiment une affaire d' immanence”.

Ces mots peuvent sembler intellectuels, “prise de tête” mais ils ne sont que de simples poteaux indicateurs d’une réalité organique tangible, bref d’un vécu bien incarné. Mes émotions les plus profondes en matière de dégustation, naissent de cette ouverture à une verticale en nous même qui nous édifie, dont le vin est le reflet. Comment ne pas établir une hiérarchie entre le bas de la verticale - ex le nez pétant de fruit que tu évoquais plus haut, plus générateur de plaisir, de gourmandise que d’émotion profonde, non ? – et le haut de la verticale qui impose le silence, le pressentiment de quelque chose qui nous dépasse et nous émeut. Je me demande si dans ces joutes souvent stériles à propos du vin nature, le problème, vu du clocher de ses thuriféraires, n’est pas d’ériger ce fruit gourmand en absolu bien relatif, comme s’il était au diapason du sommet de la verticale à laquelle il participe évidemment Sur un plan plus profond où tous les éléments se résolvent en unité dans une synthèse qui les regroupe, bien sûr il n’y’a plus de hiérarchie, mais dans le monde de références et de comparaisons dans lequel on vit, oublier comme trop souvent aujourd’hui dans tant de domaines d’activité et de création, qu’il y’a un haut et un bas, un plus et un moins, me rend perplexe...8-)

N’étant pas à un paradoxe près, je reconnais que le Volnay Saint François 2008 de Roblet Monnot que j’ai apporté, est un bien joli vin qui associe finesse et délicatesse à ses qualités de franchise et de naturel craquant. Une cuvée un peu plus épanouie que le tout aussi délicieux Volnay Santenot 1er cru 2008 , du même domaine, gouté il y’a deux ans. En comparaison, le Meursault Les Durots 2008 de Pierre Morey, paraissait plus tannique, plus structuré, moins à son avantage, ce soir là. Pour le Pommard Les Petits Noizons 2010 de Dominique Derain - qui Marc Sibard oblige, aurait pu venir également de ma cave - j’ai noté pèle mêle “fruits rouge, gelée de groseille, rondeur, tannin exigeant, un poil de sucrosité, précision craquante, vin de contact immédiat, pinot gourmand idéal”.

Deuxième série de rouges avec deux vins du Domaine Voillot plus classiquement bourguignons, avec ce coté terrien touchant mais pas rustique dont Philippe témoigne bien - qui dans mon registre d’expérience limitée, me rappelle un peu, toutes proportions gardées, l’émotion procurée par les vins de Gouges - dont je retiens surtout l’alliance de structure et de finesse et la race de tannins, impressionnante, du Pommard Pézerolle 2009.

Petite déception quand on a découvert l’étiquette du Corton GC 2004 de Bonneau du Martray, dont le fruit est un peu retenu, rétracté, un poil végétal sans être agressif ; je ne me souviens plus vraiment du Corton Les Hautes Mourottes 2005 du Domaine Ravaut ; par contre, je trouve vraiment comme Philippe que le Pommard 1er Cru Clos des Epeneaux est le vin rouge de la soirée, déjà vraiment renversant par son nez voluptueux, parfumé, épicé, suave, pour le reste Philippe a déjà tout dit...je me contenterais de suggérer qu'il ne faut pas confondre les vins qui nous régalent et les vins qui nous transportent [size=x-small]et prendre ces propos en les réduisant, au pied de la lettre.[/size]. ;)

Ah si j'oubliais un second vin de dessert que j'ai apporté, le Banyuls Vin de méditation du Domaine La Tour Vieille, reconnu tout de suite par Frank (tu), avec son nez merveilleux sur la noix, les raisins de corinthe, la figue, et en bouche, sa douce brûlure du fruit fondu à l'alcool dont le shoot vous met l'âme sens desus dessous...

Daniel
29 Jui 2015 20:28 #6

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Réponse de unefemmedesvins sur le sujet Catherine et les Garçons à l'assaut d'un T-Beaune

Qu’écrire après Philippe et Daniel, qui n’ait déjà été dit ? Je serai très succinte, et transcrirai le plus souvent le ressenti quasi général.

Gramona - Cava Brut Gran Reserva Celler Battle 2004 : un très bon cava, dont nous avons eu la primeur juste avant la sortie du dernier numéro du Rouge&leBlanc !  Pas d’anis ni de noisette pour moi, mais de la bergamote, du brioché et surtout un énorme plaisir.

Domaine Chandon de Briailles - Pernand-vergelesses 1er cru Ile des Vergelesses 2007 : j’ai bien aimé ce vin, non pas parce que je l’ai apporté, mais pour sa fraîcheur et sa minéralité alliés à des notes fruitées sur l’ananas et les agrumes. Je rejoins mes camarades sur la vivacité, due effectivement au millésime, très précoce jusqu’à mi-juillet, puis les orages sont arrivés. Les vendanges ont démarré dès les premiers jours de septembre, et le tri a été sévère. Le domaine recommande de conserver les vins plus de dix ans, nous en étions à huit et le vin s’est bien goûté, avec un bel accord sur les rougets.

Domaine Antoine & François Jobard - Meursault 1er cru Blagny 2007 : très salin, minéral, belle finale sur les agrumes, mais un boisé trop présent.

Domaine Roulot - Meursault 1er cru Les Charmes 2009 : très tendu, notes de coquille d’huîtres, très "cristallin". Architecture évidente pour les uns, une marche est franchie (plusieurs pour Philippe) un côté très précis mais comprimé, l’excès de soufre ? Il a été perçu en tout cas.

Passons aux rouges :

Domaine Roblet-Monnot - Volnay Saint-François 2008 : je n’ai pas noté grand-chose, à part le fruité très séduisant et le côté griotte.

Domaine Pierre Morey - Meursault Les Durots 2008 : j’ai noté un nez très sanguin, évoluant sur des arômes floraux, je suis passée un peu à côté…

Domaine Dominique Derain – Pommard Les Petits Noizons 2010 : là encore une certaine "sanguinité" associée à la violette. Ces notes florales seront encore plus présentes après une bonne aération. Des notes de café, une acidité très présente.

Philippe nous annonce que les deux vins suivants sont du même millésime, du même domaine, mais sur deux appellations différentes, une hiérarchie étant faite par la finesse des tanins.

Domaine Joseph Voillot – Pommard 1er cru Les Pézerolles 2009 : celui que j’ai préféré, malgré une finale assez métallique.

Je n’ai rien noté pour le volnay, désolée !

Domaine Bonneau du Martray – Corton 2004 : un premier contact sur la retenue, une amertume "verte", pas plus de notes ni de souvenirs…

Domaine Gaston et Pierre Ravaut – Corton Les Hautes Mourottes 2005 : mes notes sont succintes : épices, garrigue.

Domaine du Comte Armand – Pommard 1er cru Clos des Epeneaux 2005 : tout a déjà été dit, volupté, suavité, sensualité, opulence, classieux… Un grand vin.

Je n’ai rien noté sur les deux vins de dessert, mais Daniel nous avait recommandé d’aller sur le stand de La Tour Vieille au SVI en 2012, j’avais découvert et acheté son Vin de méditation, un rancio élevé en solera, un pur régal, j’ai hâte d’ouvrir celui que j’ai en cave, après avoir bu celui-ci.

Catherine
Une femme, des vins
01 Juil 2015 21:15 #7

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