[size=x-small]Cercle LPV LYON 2,
soirée n°21 [/size]
[size=large]Les Lyonnais prennent un coup de Vieux ![/size]
Ou : Les Avinturiers de la crache perdue…
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Ayant quelques antiquités en cave, j’ai proposé au groupe une session vieilles bouteilles foutues.
C’est donc la peur dans l’âme que les Avinturiers se sont présentés ce mercredi 19 novembre. Faut dire
qu’après mes Bordeaux de l’année dernière, je ne ménage pas mes buveurs de vins sudistes à peine éclos.
Nous voilà donc
l’Âme ( Sœur ) exploratrice, prêts à en découdre avec toutes les difficultés d’un tel parcours.
Ce parcours justement, j’ai essayé de le faire passer dans les différentes régions de France, des galets brûlants
du sud aux marais froids de la Loire, pour voir ce que chacun pouvait donner après plusieurs décennies de cave,
tour forcément incomplet, il va de soi. Nous partons donc à la recherche non pas du Graal ni de l’Arche mais de
la Crache, sorte d’idéal de ce que peut donner un flacon anonyme longtemps oubliée dans un caveau plein
d’araignées et de boules de roc géantes. Nom non sans rapport par ailleurs avec ce qu’il reste
généralement dans les crachoirs à la fin de nos soirées… Et bin ça promet !
Allez les Avinturiers, cessez donc de trembler
Il faut s’y mettre : zou, sortons les zoutils !
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NB : Les munitions ont été ouvertes le midi (et goûtées, je l’avoue) pour le soir et rebouchées. Redressées une semaine à l’avance, elles ont cependant été transportées pour le repas.
Elles ont été exp(l)osées par paires par praticité ou par affinités et j’ai bandé les yeux de mes comparses pour corser l’exploration.
La première épreuve de la soirée renferme un classique que nous avions bu sur le millésime 2011 lors de la session Bordeaux d’octobre 2013. Le vin était trop jeune, un peu alourdi par son élevage. Je voulais voir ce qu’il pouvait donner quelques années plus tard. Voilà donc un nom connu sans être un grand nom et surtout sur un très beau millésime avec une bouteille dans un état irréprochable. J’ai toujours peur de l’oxydation sur les vieux blancs, du coup c’est sans doute cette bouteille-ci qui m’a le plus stressé avant l’exploration… Allez savoir pourquoi !
En réaction à ce classicisme Bordelais, j’ai mis à ses côtés un premier vin surprise : un Cabernet d’Anjou 1974. Eric B
avait goûté le 79
et j’ai trouvé sa description sympathique et correspondant bien à mon envie de perdre mes compagnons aux tréfonds de leurs connaissances viniques. N’est pas Avinturier qui veut, un tel statut ça se mérite quitte à y laisser quelques plumes… de Grive !
[size=large]Château Chantegrive, Graves Blanc, Cuvée Caroline, 1990 [/size]
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A l’ouverture : Joli bouchon souple imbibé aux 2/3, sans sent un peu l’oxydation mais rien de rebutant. [/size]
Ce premier vin a une couleur citron éclatante, un peu fluo même.
Le nez est beurré / grillé, ce que je pensais être de l’oxydation semble s’estomper. Peut-être est-ce le reste qui passe par-dessus.
On retrouve un peu de pomme, de fruits exotiques légers des agrumes.
La bouche est douce et tendue, salivante. L’élevage se fond mais est encore bien sensible.
Sympathique persistance grillée.
C’est frais, très équilibré mais ça manque un poil de concentration, c’est un peu simple et court.
Très Bien, ça commence pas trop mal.
Autour de moi ça évoque la Bourgogne, Meursault, sans doute cette sensation beurrée et un certain gras.
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[size=large]Domaine de Bablut, Cabernet d'Anjou, 1974[/size]
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A l’ouverture : Bouchon que je casse en trois, le côté vin est complètement noir. Au goulot ça ne sent pas terrible… [/size]
Couleur entre ambré / doré, grenat et saumon, comment dire… C’est très joli dans le verre !
Le nez est resté marqué par le vieux liège mais laisse s’échapper une belle complexité d’arômes : eau de vie, pruneau, fruits secs, écorces d’agrumes et des notes torréfiées.
L’attaque en bouche est sucrée, tout en rondeur puis vient une sensation tanique et finalement une grosse acidité.
A l’aération ça devient plus homogène bien que le vin passe toujours de rond à tendu en fin de bouche.
Il y a du coing, du miel, des fruits confits ou secs et une longueur appréciable
Bien (+) ça manque un peu d’équilibre.
Comme prévu impossible de trouver la provenance de ce vin autour de la table bien que la Loire ait été évoquée mais pour le Chenin à cause du coing.
Content que la bouteille se soit améliorée depuis l’ouverture.
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Le ton est maintenant donné entre découvertes et conformisme, mes compagnons d’infortune tortillent des fesses sur leurs tabourets branlants en se demandant ce qui va leur tomber dessus. Pas d’inquiétudes, on n’est pas dans le Retour des Morts Vivants quand même… Quoi que…
Mais voici le temps venu pour celui en qui je place le plus d’espoirs pour obtenir le titre de Crache. Ce Clos Joliette sec est un peu mythique mais je ne saurais trop le classer entre classique et découverte tellement pour moi il pourrait entrer dans les deux cases.
Pour essayer de prendre la mesure de cette bouteille que je voulais initialement servir seule, j’ai finalement décidé de la précéder par un autre Jurançon sec. C’est donc le vin le plus jeune du jour, qui rate sa majorité d’une petite année : Cauhapé 1997, un domaine que j’ai découvert avec le premier cercle Lyonnais en mars 2013.
NB : Les Jurançons Secs ont obtenu leur appellation en 75, trop tard pour le Joliette qui est de 71 !
[size=large]Domaine Cauhapé, Jurançon Sec, Sève d'Automne, 1997 [/size]
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A l’ouverture : Bouchon propre, dans le verre, a priori difficile de placer ce vin. [/size]
Couleur ambrée intense, très belle ici aussi et très proche de celle du Clos Joliette à ses côtés.
Le nez évoque un vin sucré par son miel. Pas mal de fruits blancs (pomme), des agrumes. C’est bien expressif et engageant.
La bouche est déroutante à la première gorgée car c’est sec de chez sec.
Il y a un peu de gras et une belle tension.
Fruits secs, fruits à coque, pomme acidulée, agrumes confits s’y mélangent.
Je trouve la finale très jus de mandarine.
Passé la surprise du manque de sucre, c’est un vin plaisant mais qui manque un peu d’harmonie.
En début de verre je l’ai préféré au Clos Joliette mais ensuite c’est le second qui a pris le dessus.
Bien
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[size=large]Clos Joliette, Jurançon Sec, 1971 [/size]
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A l’ouverture : Très beau bouchon vraiment nickel (reconditionnement ?), dans le verre y’a de l’oxydation il me semble, re-flûte. Grosse longueur caramélisée – épicée, ça reste encourageant. [/size]
Couleur ambrée proche de précédent donc, dur de croire que 26 ans séparent ces deux vins !
Le nez est plus fin ici, sur les pains d’épices, le coing, les fruits secs, pain d’épices.
La bouche est large avec plus de matière, pas mal d’amertume et une grosse acidité. Pas de surprise cette fois par rapport au manque de sucre.
C’est pas hyper avenant en l’état.
Heureusement, nous avons le temps de laisser les vins respirer un peu en attendant le merlu.
Bien sans plus à l’instant T. La chaussette est enlevée.
Si ces sensations amères et acides restent bien présentes, elles sont finalement supplantées par une expression aromatique assez impressionnante en fin de verre.
C’est le mot, cela donne un vin impressionnant par sa concentration et sa complexité mais qui manque d’homogénéité et d’équilibre.
Belle finale très longue sur le pain d’épices, l’écorce d’agrume et le caramel dans les rétros.
J’ai noté Très Bien sur ma feuille mais j’ai l’impression d’être plus mitigé que ça.
J’avais hésité à sortir la carafe, j’aurais sans doute mieux fait. J’ai ramené la fin de bouteille, on reverra ça à J+2.
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Le passage aux rouges risquant d’être difficile après ce que j’attendais de ce vin et pour ne pas mettre à mal les Bourgognes, j’ai fait la transition par un second vin surprise : un Trousseau de Camille Loye. L’un de mes archéologues en ayant bu un l’année dernière et d’autres connaissant bien le Jura je me doute qu’il ne va pas faire illusion bien longtemps mais pour les autres… hé hé hé… De vrais Avinturiers j’vous dis !
Trousseau suivi donc par un couple de Bourgognes :
Le Clos Vougeot de Drouhin-Laroze a un niveau bas épaule et n’est pas issu d’un millésime terrible. J’espère simplement qu’il ne soit pas mort.
A ses côtés une assez belle année, 1959, sur le 1er Cru Les Vergelesses de Chanson. Là aussi le niveau est légèrement bas mais je suis plus confiant si ce n’est qu’il a 13 ans de plus que le Clos tout de même…
[size=large]Camille Loye, Arbois, Saint Paul (Trousseau), 1989 [/size]
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A l’ouverture : Bouchon nickel mais bouteille reconditionnée, dans le verre c’est conforme à ce que j’attendais par rapport au 85 bu l’année dernière. [/size]
Ce vin a une couleur très translucide, grenat éclatant avec tout de même une évolution visible.
Le nez est fin sur le noyau de cerise, la groseille acidulée.
Bouche légère, peut-être un peu trop après la concentration du Joliette qui l’écrase un peu.
On a cependant un très joli vin tout en finesse et en équilibre avec une jolie acidité.
Le toucher de bouche est sympa et il y a quand même de la mâche.
Cerises à l’eau de vie, humus, champignons c’est évolué mais souriant.
J’aime beaucoup et il me semble le préférer au 85.
Très Bien
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[size=large]Domaine Drouhin-Laroze, Clos Vougeot, 1972 [/size]
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A l’ouverture : Bouchon complètement imbibé qui s’enfonce d’abord un peu puis qui casse à la sortie. Ca sent la mort au goulot, je ne goûte pas. [/size]
Couleur translucide encore bien grenat et tuilée.
Le nez renarde à mort, pas de miracle.
Côté aromatique, la bouche n’est pas si déplaisante, c’est-à-dire qu’on arrive à garder la gorgée quelques secondes…
C’est très vieille viande avec du pruneau de la noix et du charbon en finale.
Mais en mettant cela de côté, l’attaque en bouche est pas mal. On sent une belle structure assez épaisse et veloutée, un bel équilibre.
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[size=large]Domaine Chanson, Pernand-Vergelesses, 1er Cru Vergelesses, 1959 [/size]
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A l’ouverture : Bouchon sorti d’un seul tenant. Il y a un peu d’acétique mais ça a l’air tout à fait honorable. [/size]
Couleur translucide, toujours de jolis éclats grenat.
Très très beau nez sur les sous-bois, les champignons frais un peu de cerise, de cuir... L’acétique de l’ouverture semble avoir disparu.
En bouche l’attaque et si douce qu’on pourrait la croire légèrement sucrée.
C’est tout d’abord la cerise à l’eau de vie que je ressens puis des notes tertiaires tout en finesse, tout est fondu rien ne dépasse.
La matière est magnifique de douceur, l’équilibre remarquable.
Très Bien, un très beau vin et un grand moment pour moi !
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Après cette expérience du côté d’Alésia, je ramène mes Docteurs Jones à Bordeaux et ses infusions de planches piégées !
Le Brane Cantenac 1978 de l’année dernière avait fait une assez forte impression... En tout cas sur moi. J’avais donc envie de revenir sur ce Château et tant qu’à faire d’en comparer deux millésimes.
1988 est un millésime un peu occulté par ceux qui l’ont entouré mais reste très bien noté. Il me semble qu’on parle souvent de jeunesse pour en qualifier les vins, tant mieux, on va vérifier cela.
A côté, 1964 est assez moyen sans être mauvais malheureusement le bouchon s’est enfoncé tout seul dans le goulot à l’ouverture et je garde peu d’espoirs... Il aura dans tous les cas l’intérêt d’être l’un des plus vieux millésimes de cette soirée !
[size=large]Château Brane Cantenac, Margaux, 2ème GCC, 1988 [/size]
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A l’ouverture : Bouchon en bon état mais qui a l’air assez irrégulier. Le vin est bon et ne renie pas son pourcentage de cabernet. [/size]
Couleur grenat encore très vive.
Le nez est toujours bien dominé par le poivron avec des touches de vernis. L’ensemble délivre des sensations de belle fraîcheur.
L’attaque en bouche est ici aussi très souple avec une matière veloutée qui peut se rapprocher du vin précédent.
Du poivron, du cèdre, des épices aussi… Le vin est plaisant mais pas très complexe.
Il est effectivement encore très fringant mais j’avais préféré le 78 de l’année dernière.
Très Bien
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[size=large]Château Brane Cantenac, Margaux, 2ème GCC (mise négoce A. de Luze & Fils), 1964 [/size]
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A l’ouverture : Encore un bouchon qui veut fuir vers le bas mais je finis par le sortir entier. Il est tellement imbibé qu’il en est lubrifié. Le vin a lui-aussi de la piqure acétique, très chocolat il a l’air relativement correct. [/size]
La couleur est impressionnante dans le verre, très foncée, presque noire. Quelqu’un parle d’expresso, on n’en est pas loin.
Le nez a toujours ces notes de cacao, de café mais reste dominé par le vinaigre balsamique et le vernis.
En bouche la matière est épaisse et ronde mais au goût ça ressemble plus à du vinaigre de framboise qu’à du vin.
Il a souffert pas mal d’années de trop celui-là.
Comme dirait Indi : "Le temps ne fait rien à l’affaire, c’est le kilométrage."
En l’occurrence c’est peut-être le temps passé depuis l’ouverture qui n’a rien arrangé car il m’avait semblé plus avenant le midi. Sans doute le seul vin qui a pâti de cette méthode.
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Les yeux des Avinturiers commencent à se perdre au fin fond d’un désespoir aussi profond que leur semble éloignée la fin de note exploration. Désespoir qui semble s’estomper un peu lorsque je leur annonce que nous arrivons au dernier vin rouge.
Ce Châteauneuf de négoce bourguignon est lui aussi issu d’un millésime moyen, cependant le flacon présentait un très bon niveau et la couleur du vin semblait encore très belle à travers la bouteille.
Petit retour sur le thème de notre précédente session donc.
[size=large]Domaine Patriarche, Châteauneuf du Pape, Le Bastion des Dames de la tour Bussière, 1966 [/size]
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A l’ouverture : Encore un bouchon que je casse malgré une étude théorique approfondie des méthodes d’ouverture de spécialistes… Le vin est correct mais dur à placer sur une carte. [/size]
Le vin a effectivement une très belle couleur qui fait peu évoluée.
Le nez est assez fin, sur le noyau, le sous-bois.
La bouche est épaisse, puissante de par son acidité et l’alcool, mais il ne me semble pas qu’il ait été relevé par grand monde.
Un peu d’âpreté au début, de terre, des notes de fleurs séchées et d’épices, de vin cuit.
C’est un joli vin assez complexe mais il y manque l’homogénéité et l’équilibre ressentis sur les précédents.
Bien+
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Le vin de dessert et celui qui m’a posé le plus de questionnement. J’ai longtemps hésité entre différentes régions, entre vins des années 60 et fin des années 80, voir 75 pour faire honneur à notre guest-star du Forez.
J’ai fini par me décider à mettre deux vins des années 60 mais je n’étais pas du tout sûr de moi.
Le Vouvray est issu d’un millésime moyenne-haute mais son origine est un peu incertaine, autant que l’état de la bouteille chinée je ne sais plus où. (bouteille qu’il fallait de toute façon que j’écoule avec un backup )
Et nous finissons ce voyage dans le temps par un retour au point de départ, et oui encore un autre Bordeaux, d’une année ici aussi moyenne, mais la couleur et le niveau de ce Sainte-Croix du Mont étaient très rassurants ainsi que le commentaire laissé sur LPV en 2008.
J’ai raté ma photo du
Biscuit Chocolat, Ganache et Praline
[size=large]Vignoble Vigneau-Chevreau, Vouvray demi-sec, 1964 [/size]
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A l’ouverture : Je sors le bouchon entier puis il se désagrège dans mes mains. Dans le verre ça a l’air pas trop mal. [/size]
Alors là, la couleur est étrange, jaune / verte carrément fluo comme les shorts de ma jeunesse.
Le nez aussi, sans être rebutant il est assez médicamenteux, sur l’essence de térébenthine, les huiles essentielles.
On a l’impression qu’il nous débouche le nez, voir qu’il pique un peu les yeux. Il a aussi une pointe herbacée (estragon ?).
Il y a du fruit, dur à dire, peut-être ananas, exotique plus sûrement.
C’est changeant voir fuyant mais sympa.
La bouche est un poil diluée, à peine sucrée mais avec une belle trame acide et un bel équilibre.
Sensations minérales, miel, pomme,… C’est pas très long.
Bien+, largement au-dessus de ce que j’attendais de ce flacon !
Et chapeau à Cédric qui a reconnu cépage et appellation.
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[size=large]Château Lamarque, Sainte-Croix du Mont, 1969 [/size]
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A l’ouverture : Grrr encore un bouchon de pété, n’est pas FA qui veut ! Là c’est bien bon, ouf on va finir sur une note positive. [/size]
Très belle couleur orangée / ambrée.
J’ai rien noté sur le nez mais il me semble bien correspondre à la description de la bouche.
C’est très miel et safran, un peu mentholé avec du coing, du caramel, de la truffe. J’ai noté pas mal de choses alors que je n’avais pas l’impression d’un vin complexe dans mon souvenir.
La matière est épaisse et couvrante, bien sucrée mais sans excès.
Après la tension du Vouvray il paraît un premier temps pataud mais c’est un effet de séquence même si un poil d’acidité ne lui aurait pas fait de mal.
Très Bien, c’est très bon !
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Globalement j’ai donc été surpris en bien par pas mal de vins. Pas de goût de bouchon ça c’est top. Deux vins morts, c’est la vie.
Surpris aussi par la couleur des vins encore bien vives et colorées alors que je m’attendais à ce qu’elles soient plutôt comme celle du Brane 64 : noires et sans éclat.
Côté aromatique, quelques-soient leurs origines, les vins rouges nous ont semblé se rejoindre mais je pense que c’est surement dû à la perte de nos repères en
vins jeunes : le poivron du cabernet, la cerise du bourgogne, la chaleur du sud étaient tout de même là et la prochaine fois, on sera sans doute moins perdus.
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Les vins que j’ai préféré dans cette soirée :
1- Les Vergelesses
2- Le Sainte Croix du Mont
3- Le Clos Joliette
[size=x-small] (ne cherchez pas de logique, je l’ai noté bien+ alors qu’il y a d’autres Très Bien… Ha l’effet étiquette !) [/size]
Voilà un sacré voyage dans le temps qui s’achève.
De belles choses et de vieilles choses, comme on pouvait s’y attendre.
Autour de la table, mes Avinturiers, d’ordinaire plutôt buveurs de vins trop jeunes
que trop vieux semblent avoir pris quelques rides et d’aucun cherche ses lunettes
double foyer au fond du crachoir peut-être un peu plus plein que d’habitude.
Merci au groupe d’avoir accepté ma lubie et de s’être prêté au jeu
Promis, je ne recommencerai pas…
Quoi que…
Allez, Cédric, un dernier p’ti verre pour la route ?
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Vivement la prochaine !