[size=x-small]Cercle LPV LYON 2,
soirée n°22 [/size]
[size=x-large]Maestria de fin d’Année[/size]
Comme le veut la coutume, nous voici réunis ce mois-ci pour
terminer une déjà riche année autour que quelques belles bouteilles.
Depuis plus de deux mois déjà Clément attend nos propositions en trépignant.
C’est qu’il a été désigné GO, et pour aujourd’hui on dira même CO : Chef d’Orchestre.
img15.hostingpics.ne... Le voilà qui annonce les ordres de passage !
Et oui, vous voyez bien qu’il a l’œil qui frétille et les doigts qui
pétillent : on devine qu’il s’est fait plaisir en recevant nos idées
et en sélectionnant un et seulement un vin par convive !
C’est que les Avinturiers du mois dernier se sont mués en
virtuoses du violon stradivinarius et de la clairinette !
Nous venons chauffer un peu les bancs de
L’Âme Sœur d’Olivier Paget en
attendant le Cercle LPV Lyon qui vient demain pour un thème proche.
Place aux stars de la soirée !
Silence dans la fosse,
Les vins ont été servis à l’aveugle un par un.
[size=large]Domaine Dagueneau, Pouilly-Fumé, Buisson Renard, 2007[/size] by Julien
Ce vin de prélude à une couleur citron clair.
Le premier nez est plutôt réduit – boisé puis il s’ouvre très frais sur les fruits blancs et jaunes, les fleurs et quelques notes plus vertes accompagnant une légère sensation pétrolée.
L’attaque est franche, droite puis le vin s’élargit pour se resserrer à nouveau en finale.
Il y a de la pêche, de l’abricot, un côté très minéral, peut-être un peu de buis mais vraiment léger.
Grande longueur grillée avec une amertume sympathique.
Même si le vin s’est un peu complexifié au réchauffement, il reste assez simple mais franc et précis.
Très Bien
J’évoque le Pouilly d’Alexandre Bain bu cette année, encore un peu plus mûr. Je suis dans l’appellation, un truc de fou !
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[size=large]Vincent Dauvissat, Chablis, 1er Cru, Vaillons, 2006[/size] by Ptiben
Ici la couleur est claire aussi.
Le nez n’est pas très net, entre la touffe (mais de quoi [size=x-small]ou de qui[/size] ?) et le croûte de fromage. Réduction ?
Je le trouve plutôt sur l’abricot derrière mais faut bien chercher.
La bouche est bonbonnée (ananas), boisée, pas très expressive avec une finale très marquée par le caramel.
On sent de l’alcool et de l’amertume.
C’est pas mauvais mais bon…
Bien
Abricot + alcool + amertume, j’étais en Rhône… Déception sur ce vin qui sera le seul en-dedans de la soirée.
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[size=large]Jean-François Coche-Dury, Meursault, 2011[/size] by Chris.
Couleur pâle.
Premier nez avenant avec une légère réduction et des sensations de grillé.
C’est ce grillé qui prend le dessus ensuite avec peu de fruit et très en retrait.
La bouche présente en belle rondeur, toujours sur ces notes boisées grillées.
Là on trouve pas mal de citron, de vanille, un peu de fruit blanc par très mûr.
C’est simple, très boisé mais bien maîtrisé et j’aime bien.
Très Bien
Chris + Bourgogne + Grillé = mon premier Coche ? Bingo !
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[size=large]Domaine des Lambrays, Clos des Lambrays, 2006[/size] by Clément
Pour le premier rouge, la couleur ne laisse pas trop de doute sur la provenance du vin. Il est très translucide, sans traces d’évolution.
Au nez ça confirme plus ou moins avec un peu de feuilles pas tout à fait sèches, une touche de volatile, un beau cendré herbacé et des fruits rouges mélangés.
La bouche par contre finit par nous égarer…
Elle attaque joliment sur une matière fine et de la douceur puis une grosse puissance se libère, très couvrante et envahissante avec une sensation alcooleuse qui laisse une persistance faisant penser à un Châteauneuf… Keskséksa ?
On retrouve la touche de volatile, la cerise noire, une once de sous-bois, de la ronce et une légère amertume.
La finale est encore très cendrée / charbon et la persistance comme évoqué un poil alcooleuse.
Très bien malgré le boisé / cendré, à attendre 10 ans au moins à mon goût.
Bonnes premières impressions pour ce vin puis le volume m’a perdu pour arriver à le placer sur la carte…
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[size=large]Château de Fonsalette, Côtes-du-Rhône, 2004[/size] by Nico
Couleur marronnasse, assez terne, vin un peu trouble.
Le nez est hyper confituré. J’ai l’impression de mettre les narines dans un pot de confiture de fraise.
Il y a peut-être un peu de cassis aussi mais c’est léger. C’est confituré donc mais avec une certaine fraîcheur et un fruit très pur.
En bouche, les tannins sont épais mais veloutés. Il y a pas mal de puissance.
C’est hyper gourmand sur tous ces fruits rouges à nouveau très purs en finale.
Très Bien même si un poil lourd.
Couleur étrange + confiture de fraise au nez = Reynaud. Gagné ! Bon, de là à annoncer de quel vin il s’agit…
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[size=large]Cos d'Estournel, Saint-Estèphe, 2ème GCC, 2002[/size] by Ben-lbb
Couleur très foncée, presque noire.
Le nez est sur les fruits noirs bien mûrs avec un boisé chocolaté assez classieux.
La bouche fait plus cabernet avec une légère touche verte sans vraiment poivronner. On retrouve les fruits noirs mûrs, le torréfié.
La matière est veloutée, pleine de mâche. C’est massif et imposant en bouche donnant une impression d’austérité.
Un vin qui me donne l’impression d’être hyper maîtrisé avec rien qui dépasse mais qui manque un poil de gourmandise et d’émotion.
Très Bien
Sur celui-là je n’étais pas à l’aveugle.
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[size=large]Domaine Huet, Vouvray, Le Haut Lieu, 1996[/size] by Raph
Couleur assez intense plutôt orangée.
Au nez, on se rend tout de suite compte que celui-là n’est pas né de la dernière année car il est assez cireux (plus que terpénique).
Abricot et orange sanguine, miel, truffe, pas mal de choses se mélangent.
L’attaque en bouche est ronde car le sucre est là, mais il s’efface assez vite pour laisser une acidité imposante prendre le dessus et redresser le vin.
C’est à nouveau très complexe et un peu changeant avec des sensations fluctuantes en cours de gorgée.
J’y trouve des épices orientales (curry), des instants de coing très pur, de l’orange sanguine puis de la clémentine, des fleurs lourdes.
La longueur est énorme en finesse et salivante.
Très Bien, superbe vin qui a déjà bien mangé ses sucres !
J’ai vite évoqué des ressemblances avec le Vouvray 64 du mois dernier et je donnais environ 20 ans à ce vin. Pas mal !
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[size=large]Bodegas Toro Albala, Espagne, Montilla Moriles, Don Pedro Ximenez, Gran Reserva, 1985[/size]
Encore un dont la couleur ne trompe pas ! C’est brun – noir très opaque, pas loin de la Bétadine en plus foncé.
Le nez est assez viandox ou premier abord, café serré, vernis et pâte de fruits.
La bouche est très sucrée, sirupeuse, on retrouve le café puis viennent la prune, la cerise confite, la figue, la réglisse…
Je trouve quelques traits verts aussi.
C’est très complexe et hors du commun !
Très Bien
A l’œil j’étais déjà au bon endroit, je suis content de moi ce soir, un peu d’auto-satisfaction ne peut nuire !
Décidément, nos soirées de fin d’année restent l’occasion de sortir des OVNIs étrangers après l’Amarone de l’année dernière !
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Une dégustation de haut vol, pour laquelle je ne me hasarderai pas à faire un classement.
Classement d’autant plus difficile à réaliser que les vins ont été très différents les uns des autres.
Bravo à clément d’avoir réussi à diriger ce bel orchestre éclectique pour nous offrir une telle Maestria,
et merci à tous pour les divins breuvages !
img15.hostingpics.ne... Et voilà, c’est fini pour cette Année !
Vivement la prochaine !
[size=x-small]Crédit images : L. De Funes dans la Grande Vadrouille. [/size]