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CR:Heureux qui comme Ulysse et les garçons, ont fait un beau voyage...

  • daniel popp
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Heureux qui comme Ulysse et les garçons, ont fait un beau voyage...

Catherine, notre reine, mieux, notre sirène, ne ressemble pourtant pas à Fernandel ou à Tino Rossi, Dieu merci, mais qu’est-ce qui lui prit de se déguiser en Ulysse pour nous guider au gré de quelques escales et nous faire chanter :
" Méditerranée
Aux iles d'or ensoleillées
Aux rivages sans nuages
Au ciel enchanté
Méditerranée
C'est une fée qui t'a donné
Ton décor et ta beauté
Mé-di-terranée"


groupe réduit, été oblige, à Ulysse Catherine, Philippe Modat accompagné de sa belle Hélène, Benjamin et nous deux, leurs hôtes.

les blancs

Grèce. Preknadi 2013 domaine Diamantakos. IGP d’Imathie. Naoussa (région de Thessalonique)
petites tomates marinées + caviar d’aubergines (gressins) + tapenades + olives anchois et citron.

Le Preknadi est un cépage de la région de Naoussa, qui comme tant d’autres en Grèce, a été remis au gout du jour, notamment par ce domaine qu’un sommelier de la cave Mavromatis, m’a fait découvrir la veille de la dégustation.
Le nez est frais, délicat, très parfumé (pêche, abricot, banane), un peu aérien par son coté floral, sans perdre sa belle assise. Comme certains l’ont suggéré, son grain singulier, assez riche et insistant, pourrait évoquer Condrieu.
La bouche parait ample de prime abord, avec un coté assez corsé par l’alcool ; la tension un peu serrée développe un beau train d’amers au gout de citron vert, qui légèrement monocordes, manquent un peu de rondeur et d’allonge, mais ce n’est peut être qu’un défaut de jeunesse, l’ensemble restant plaisant, affable et original.

Italie. Pinot Blanc 2012. domaine Schiopetto. Frioul.
petits artichauts à l’huile, poulpes, biriani, salade de champignons parmesan.

Quel beau nez empreint de finesse, de complexité, de précision ! Une farandole d’arômes ordonnée par un orfèvre comme les ailes d’une hélice où fleurs d’arbres fruitiers, herbes anisées (badiane) et parfums de pomme et de pêche, tournent, tournent autour de leur grain d’amande, si bien incarnés, si justes qu’ils en deviennent transparents. Quelle stupidité erreur à mon sens de vouloir désacraliser le vin parvenu à un tel degré d’exigence. Un grand vin est toujours bon mais un bon vin n’est pas toujours grand ! Exemple parfait de la confusion entre le haut et le bas de la verticale qui nous édifie ...
En bouche, l’amande au gout de fleur et de fruit, se transforme en amer délicat, follement sensuel, d’une finesse diamantine, qui à son tour métamorphose la chair profonde, intense, au gras fruité tendu, en émotion que l’on aimerait ne jamais voir s’éteindre. Superbe découverte d’une cuvée complétant les cuvées Blanc de Rosis ou Collio Friulano d’un domaine italien que j’affectionne particulièrement.

Espagne. Muscat sec 2012 Guterriez de la Vega. Alicante.
poutargue, crevettes sauvages marinées, pamplemousse.

Le nez suave, sensuel vous conduit au cœur du raisin ; un fruit croquant, intensément parfumé, qui tend vers le melon, le miel un peu sec ou encore une impression florale un peu capiteuse ; une expression de vin simple, très bien fait mais pas si facile que çà, tant ce vin d’esprit résolument sec évoque un exercice de style un peu comparable au Fino de Jerez.
Le même grain parfumé se retrouve en bouche, avec un équilibre un peu salin, une jolie acidité développant des amers que certains trouvaient un peu végétal, l’autre soir, comme si le raisin avait été très longuement pressé selon Philippe, qui sont un peu la charpente du vin. Certes pas un parangon de complexité et de finesse, mais en le regoutant, je trouve que ses amers complétés d’une salinité sapide plutôt sympathique, dégagent vraiment une fraicheur adaptée à ce grain particulier du muscat, un peu entêtant, mais si jouissif.

Grèce Cyclades. Assyrtico 2012 Domaine Argyros.Santorin.
feuilles de vigne + tzatziki + salade de fenouil.

Au nez, je retrouve cette merveilleuse acidité des vins d’assyrtico de Santorin, résolument citronnée – du cœur de la pulpe du fruit jusqu’au zeste à l’amer fin – profondément minérale par ses délicates touches pétrolées complétées de nuances épicées et salines qui font que l’on n’est pas en Alsace, mais bien dans les Cyclades ; le tout dégage une folle harmonie et une fraicheur sapide, lumineuse et subtile.
La bouche conserve ce coté vibrant, dynamique, cette chair solaire, saline, si fraiche dont j’aime le coté brut, un peu fougueux, sans l’artifice du bois, comme surgi des entrailles du volcan (une caldeira en vérité) Des vins dont je me régale des amers que l’acidité décape jusqu'au plus profond de leur grain !

les rouges

Sicile. Grotte Alte 2010. Domaine Arianna Occhipinti.
brochette de canard et de veau marinés au barbecue, poivrons rouges, jaunes marinés.

Le nez plein, profond semble vous sourire. Son fruit délicat, raffiné et gourmand s’orne d’une touche animale donnant un coté canaille à son fin boisé ; alliance de fruits noirs, de cerise un peu confite à l’allure de pâte de fruit de noble origine ; un coté exquis, très légèrement capiteux sans être doucereux ; un paysage au naturel craquant dont un charme fou se dégage.
La bouche coulante, totalement déliée, semble vraiment exprimer le cœur du fruit, jus superbe au naturel confondant qui me rappelle un peu toutes proportions gardées, le Campagnes de Maxime Magnon. Gourmand, sans être lisse ou duplicable d’une région à l’autre, tant la finesse des tannins, la tension au petit poil, le superbe élevage, lui donnent vraiment un corps de rêve. Ce qui peut faire comprendre que le prix de ce vin ne soit pas loin d’atteindre celui de la GDP.;) Merci Benjamin de me faire accéder par la grande porte, aux vins d’Ariana Ochipinti que je ne connaissais que de réputation !

Grèce. Terre et Ciel. Domaine Thymiopoulos. Naoussa.
id

De prime abord, le nez semble boisé, assez empyreumatique, mais son fruit généreux, très frais, dégageant une impression de pureté, l’emporte rapidement. “On dirait un Châteauneuf du Pape", s’exclame Philippe, reconnaissant le grenache. Eh non, là on est sur un 100% xinomavro, le grand cépage rouge de Grèce avec l’agorgiotiko. Un nez dense, profond, avec une acidité toute rhodanienne et un coté fumé et floral, évoluant vers le sous-bois, qui semblent faire exulter les fruits rouges ronds, bien mûrs. Superbe !
La bouche est gourmande, joliment tendue, fruitée en diable ; sa structure tannique entrave un peu la fluidité du coulant en milieu de bouche, mais le fruit de ses amers l’emporte au final quand la mâche absorbe leur coté très légèrement asséchant avant de les transformer en nuage persistant.
Gouter ces deux cuvées en parallèle, n’est pas le fruit du hasard, tant ces deux vignerons partagent une certaine vision naturelle du vin, même si le premier rouge est presque deux fois plus cher que le second vendu dans les 30€ à la cave de Mavromatis ou chez Augé. Le domaine Thymiopoulos fait vraiment partie de la jeune garde qui décolle en Grèce, bien plus diffusée aux Etats-Unis ou au Canada, qu’en France.

Au départ, sur la deuxième série de rouges, je voulais mettre en parallèle deux cuvées 100% mourvèdre, celle espagnole du domaine Artadi situé à Alicante ; l’autre française du Château Pradeaux à Bandol, mais comme ce dernier paraissait “fatigué” ou défectueux, j’ai rajouté une troisième bouteille, totalement différente avec ses 100% de Nebbiolo...cultivé en Grèce, pour jeter une passerelle avec le vin italien précédent.

Espagne. El Seque 2012. Bodega Artadi. Alicante.
côtelettes d’agneau au barbecue, ratatouille

Le nez fin, harmonieux, élégant, dégage une superbe fragrance de fruits noirs, d’épices (poivre), de cuir noble, mais avec une fraicheur dessinée au crayon d’acidité, vraiment remarquable, qui transcende le coté animal variétal du mourvèdre (que l’on appelle monastrel en Espagne) ; l’élevage discret, tout au service du fruit, y contribue par sa douce caresse vanillée et son fin grillé.
La bouche a un caractère dynamique, gouteux, toujours aussi fin grâce à cette tension presque idéale qui fait caracoler les amers dont on ne sait plus trop s’ils s’enroulent ou se déroulent, tant le mouvement qui les anime, se confond avec notre plaisir. Quel beau vin – dans l’exacte lignée du Rioja du même domaine, dégusté il y’a quelques jours – aux antipodes des rouges trop extraits, alcooleux, alors que sur cette cette bouteille, les 14,5° ont des ailes !

France. Château Pradeaux 1999. Bandol
id

Le nez fatigué accuse vraiment plus que son âge ; un mélange de pruneau un peu confit, de cuir un peu rassis, dont ce qui reste du fil acide a bien du mal à servir d’étai.
La bouche ne vaut pas vraiment pas la peine de continuer à la décrire, tant faire précéder le terme “restes” du mot “beau” n’est malheureusement plus d’actualité. Vin passé – ce qui m’inquièterait pour les deux bouteilles qui me restent – ou à défaut ; vraiment rien à voir avec le 95 superbe ouvert il y’a deux ans.

Grèce Nebbiolo 2009. Domaine Karipidis. Thessalie.
id

Le nez plein, assez puissant, balance entre le fruit et la fleur, tant son arôme de fraise légèrement confite, s’enveloppe d’une fragrance de rose, avec quelques touches boisées en arrière plan, parasitant un peu, à mon gout, l’expression naturelle des “grapes of organic farming”, comme l’étiquette l’indique. Mais j’exagère un peu car l’ensemble est plutôt plaisant et ne manque pas de complexité par ses notes un peu fumées, virant presque sur le goudron.
La bouche a un coté frais et corsé par ses amers un peu sauvages joliment rehaussés par un fine acidité qui fait ressortir et met en valeur leur coté floral et la gourmandise du fruit. Au final, c’est vraiment bon et prouve que parallèlement aux cépages autochtones, quelques vignerons grecs ne cèdent pas aux sirènes des cépages bordelais (Karipis fait également une cuvée de Primitivo).
Personne n’a fait le lien avec le Nero d’Avola et le Frappato de Sicile, d’expression bien différente, mais ce Nebbiolo grec a remplacé haut la main le Pradeaux défaillant !

dessert

Cuvée Rancio 1999. Vin Naturellement Doux. Domaine des hautes collines de la Côte d'Azur (Georges Rasse). Saint Jeannet.
glace "Inimitable" du glacier Amorino, à la noisette avec éclats de chocolat + glace aux pruneaux du Bac à Glaces.

Le nez liquoreux, à l’empreinte résolument acide, évoque les dattes Deglet Nour, le pruneau, la noisette et tant d’autres nuances de fruits secs ; une étoffe concentrée qui se divise en strates complexes où le rancio et sa trame amère est à la mesure de son acidité et de son assise alcoolique fondue au fruit, discrète mais bien présente.
En bouche, l’acidité reste le maitre du bal, mais n’arrive pas vraiment à faire décoller le gras de la texture qui manque peut être un peu de fond pour que la tension - et l’envol – puisse opérer. Mais j’ai peur d’être injuste car si le vin ne me fait pas décoller vraiment, je reconnais que la persistance au gout de noisette et de pruneau mêlés, est véritablement à tomber ! Catherine, ton intuition de dessert et l’accord qui va avec, est vraiment inspirée. Dire que ce vigneron dont je n’ai jamais entendu parler, vit à quelques kilomètres de notre ancienne maison de vacances familiales près de Vence. Son approche rappelle un peu les explorations de Jean Michel Lasbouygues, malheureusement décédé aujourd’hui.

La dégustation s’est terminée sur ce qui restait du Moscatel d’Alicante de la Bodega Gutierrez de la Vega, ouvert quelques jours plus tôt, ainsi que sur le Limoncello de Sicile du Domaine Cellini.

Bon Ulysette et les boys, c’est à vous !!!

Daniel
22 Juil 2015 23:43 #1

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Ulyssette, comme tu y vas, Daniel ! :D Pourquoi pas Pénélope, quoique l’attente, ce n’est pas trop mon truc… Ayant rédigé mon CR avant que tu ne publies le tien, tu retrouveras des commentaires similaires, j’ai pas "pompé", M’sieur !

Blancs

Preknadi 2013 – Diamantakos : 100 % preknadi, un cépage grec quasi oublié que George Diamantakos essaie de faire revivre. Nez un peu alcooleux mais pas super expressif, Philippe lui trouve des notes d’acacia. La bouche est grasse, aromatique gourmande, on croque du fruit mûr et juteux. Je décrète que ce n’est pas un vin grec, bravo Catherine, c’est un vin grec, de Naoussa. Je n’accroche pas, il manque de fraîcheur à mon goût.

Collio – Pinot Bianco 2012 – Domaine Schiopetto : ce domaine du Frioul, situé pas très loin de la frontière slovène, a la réputation d’être le meilleur producteur du coin. L’appellation Collio est la plus fameuse de la région. Ce pinot bianco a un nez légèrement citronné, la bouche est croquante, charnue, mais aussi vive et saline, avec une finale sur l’estragon.

Casta Diva – Cosecha dorada 2012 – Bodegas Gutiérrez de la Vega : l’un des vins de la soirée à mon avis, produit dans la région d’Alicante. 100 % moscatel (muscat), c’est un muscat sec des plus étonnants. Un nez de folie sur la gentiane, les notes dominantes sont florales (jasmin, fleur d’amandier, rose). En bouche, ça me fait penser au citron-bergamote, la note herbacée très présente et relevée par tous serait-elle de la verveine ? La fraîcheur est présente du début à la fin, la finale est très saline. C’est Felipe Gutiérrez de la Vega qui a eu l’idée en 1987 de produire un muscat sec, pour un accord idéal avec des plats à base de riz ou de pâtes au safran. Une superbe découverte, j’ai beaucoup aimé !

Assyrtico 2012 – Domaine Argyros : un vin de Santorin, terroir volcanique, d’où une minéralité de folie, une acidité vibrante et de l’anis qui se mêle au citron, un vin blanc comme je les aime !

Rouges

Grotte Alte 2010 – Appellation Cerasuolo di Vittoria - Domaine Occhipinti : vin sicilien, c’est la grande cuvée du domaine, confidentiellement produite à 4200 bouteilles. "La synthèse de ma Sicile", écrit Arianna Occhipinti sur la contre-étiquette. Assemblage des cépages Nero d’Avola et Frappato, un vieux cépage sicilien, les raisins sont issus des meilleures parcelles des deux cépages. Mon second coup de cœur de la soirée, j’ai trouvé ce vin très "oriental", mélant l’encens et la rose, très soyeux, élégant, merci Benjamin de l’avoir apporté.

Terre et ciel 2008 - Naoussa – Domaine Thymiopoulos : bien que le vin évoque l’Italie pour certains, nous revoici en Grèce au sud de la région de Naoussa. Le domaine est en biodynamie. Issu du cépage xinomavro, qui signifie acide et noir, le vin évoque la mûre confiturée, voire vanillée, avec des notes fumées et une acidité bien présente. Très bien.

Nebbiolo 2009 - Ktima Karipidis : je n’ai pas pris de notes pour celui-ci, je me souviens d’un vin épicé, avec quelques notes vanille/noix de coco dues à l’élevage, pas mal de fraîcheur et de puissance.

El Sequé – Monastrell 2012 – Bodegas Artadi : mon troisième coup de cœur de la soirée… ! Daniel fait le teasing : c’est un grand vigneron espagnol, l’un des grands d’Espagne qui travaille en Rioja. Nous nous creusons les méninges, il y en a quelques uns dans la Rioja. Il s’agit de la bodega Artadi dans la province d’Alicante. La cuvée 100 % monastrell (mourvèdre) a un nez qui fait penser à un Châteauneuf-du-Pape. La bouche est très méditerranéenne, très fruitée, avec des notes mentholées, c’est très fin. Un très joli vin.

Nous terminons la série des vins rouges avec un français venu de Bandol, le Château Pradeaux 1999, même cépage que le vin précédent. Nous nous demandons si le vin n’a pas un défaut, j’ai noté une finale très astringente et "poussiéreuse". Grosse déception, je ne sais pas quel est le ressenti des autres.

Liquoreux

Vin naturellement doux Rancio 1999 – Domaine des Hautes collines de la Côte d’Azur (Georges & Denis Rasse) : un vin que j’avais acheté en 2008 au domaine et dont j’avais gardé un très bon souvenir. Les raisins (grenache et merlot) botrytisés ont été vendangés aux premiers jours d’hiver. La fermentation très lente s’est faite en fûts de chêne, puis le vin est mis en bonbonnes de verre qui ont été exposées au soleil pendant deux ans. Le vin finira d’être élevé en fûts de chêne pendant encore trois ans. Je m’attendais à des notes de rancio beaucoup plus prononcées, à des arômes de madère, j’ai été un peu déçue. Comme toi Daniel, ce Rancio ne m’a pas fait décoller.

Casta Diva – Cosecha Miel 2008 – Bodegas Gutiérrez de la Vega : à l’origine dans la région d’Alicante, le muscat était vinifié à la fois en sec (voir plus haut), et en liquoreux, voici donc la version sucrée, aussi réussie et étonnante que la version "sèche". Agrumes et quinquina pour la tension et l’acidité, miel et vanille pour le sucre, la rondeur et la gourmandise, j’ai beaucoup aimé ce muscat, nettement plus que le Rancio précédent, je dois l’avouer…

Limoncello – Domaine Cellini : dédié à Benvenuto Cellini, orfèvre et sculpteur. L’un des meilleurs limoncello que j’ai jamais bus ! J’avoue que je ne suis pas fan de ce liquoreux d’habitude, tant je le trouve trop sucré et écoeurant, mais celui de Cellini est délicieux : des écorces de citrons ont infusé dans l’alcool et dans la grappa. Il n’est pas sirupeux, c’est vraiment un très bon limoncello.

Merci à D&D pour la soirée et sa préparation, un thème à renouveler !

Catherine
unefemmedesvins.type...

Catherine
Une femme, des vins
23 Juil 2015 18:39 #2

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eh, tu as écumé Google, sympa toutes ces info !(tu)

Je suis content que tu aies apprécié ce Muscat sec sur lequel Philippe et Benjamin avait plus que des réserves sur lesquelles nous aimerions bien qu'ils nous éclairent, ici, très vite.:D

C'est vrai que les blancs de Santorin ont une minéralité de folie portée par une acidité exemplaire...et gourmande ! J'attend avec impatience la soirée consacrée en totalité aux vins grecs que j'ai trouvés à la nouvelle cave de Paros, dans le village de Naoussa (à ne pas confondre à la région éponyme). Mais à la Cave de Mavromatis, rue Censier à Paris, on peut déjà trouver une floppée de jolis vins et cépages que je recommande vraiment de gouter (le robola de Gentilini, le moschofilero de Tselepos, le roditis,cuvée Foloï de Mercouri et plein d'autres...).

Artadi, je suis vraiment fan, car les toutes cuvées goutées venant de ses différents domaines (Rioja, Alicante, Navarre), ont vraiment la même finesse, la même fraicheur gourmande, même si ses grandes cuvées de Rioja (El Pinson) ont des prix, aujourd'hui, qui eux aussi ont des ailes !::o

Daniel
23 Juil 2015 20:10 #3

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Réponse de Thierry Debaisieux sur le sujet Heureux qui comme Ulysse et les garçons, ont fait un beau voyage...

Je ne connais aucun des vins dégustés...
Merci pour le commentaire détaillé.
23 Juil 2015 22:01 #4

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Ulysse, Pénélope, Hélène, c'est un GREXIN!(:P)

Avec des CR aussi complet il n'est plus possible d'en rajouter >:D< D'accord sur tout sauf sur le .Muscat sec 2012 Guterriez de la Vega. Alicante. J'ai trouvé trop d'amers qui déséquilibraient le vin.

En revanche les amers du Pinot Blanc 2012. domaine Schiopetto. Frioul apporté une note de complexité voire de complétude au vin.

Sur les rouges mention spéciale pour le Grotte Alte 2010. Domaine Arianna Occhipinti. En plus des commentaire PERTINENTS qu'il ne convient pas de paraphraser c'est le mot plaisir qui s'impose, comme pour le El Seque 2012. Bodega Artadi. Alicante.

A me relire, j'ai surtout aime les vins espagnols et italiens. Alors grexit?

Non, car l'ambiance autour de Dominique et Daniel, sous le pin qui "chantait", sans les grillons mais avec les chats, était de vacances. Et les vins grecs que j'ai redécouverts m'ont donné envie d'y revenir. C'est prévu, non !

Quand tout le monde est d'accord, c'est que personne n'a beaucoup réfléchi.
Philippe Modat, vigneron en Roussillon.
24 Juil 2015 09:17 #5

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  • daniel popp
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Chapeau et merci de ton intervention Philippe, car tes journées de quarante douze heures entre le Greffe et les portes greffes, laissent supposer que tu n'as pas beaucoup de temps à consacrer aux cr...:)-D

Daniel
24 Juil 2015 11:18 #6

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Oui, bravo Philippe pour ton intervention!
Car entre la féria de Cerret, les fiestas à la Villa Mas au Véga Sicilia et les cargolades entre amis, tu ne dois pas avoir beaucoup de temps :D:D:D

Bon plus sérieusement, le Muscat sec 2012 Guterriez de la Vega. Alicante m'a aussi laissé une impression partagée, entre la fraicheur bienvenue sur du muscat, et le végétal un peu nerveux plutôt déroutant.

Moi c'est le Assyrtico 2012 – Domaine Argyros qui m'a enthousiasmé, comme beaucoup des blancs secs de Santorin en général, bâti sur cette acidité "mûre" et saline, qui me ramène vers les beaux blancs de Calce.

En rouge, effectivement le Grotte Alte 2010. Domaine Arianna Occhipinti était très beau, sur le registre de la finesse et de la subtilité, complexe, gourmand, frais et long à la fois.

Merci encore aux Popp pour cette belle soirée,
bonnes vacances à tous,
Benjamin
24 Juil 2015 14:48 #7

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Benjamin, tu te rends pas compte, tout LPV va savoir désormais que Phillipe est un fêtard, un jouisseur, un torophile qui a une très mauvaise influence sur les vignerons voisins [size=x-small]que je ne[/size] [size=x-small]nommerais pas...[/size]qu'il entraine dans ses agapes.>:D<

Eh, çà fait longtemps qu'il n'y'a pas eu autant de cr chez Ulyssette et les garçons !

Bon été à tous.

Daniel
24 Juil 2015 15:44 #8

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Modérateurs: GildasPBAESMartinezCédric42120Vougeotjean-luc javauxstarbuck