C’est toujours difficile de partir en vacances dans une région connue pour produire des vins magnifiques …
Comme dans un couple ont est deux et que l’intérêt pour le vin n’est pas forcément le même pour chacun !
Aller, on se fait un compromis, on garde un seul jour pour le vin ! Ca tombe bien, les vignerons de Faugères et St Chinian sont tous proches les uns des autres.Planning et Rendez-vous pris 2/3 semaines avant pour tout caler.

Rendez-vous chez Thierry Navarre à Roquebrun pour 9h20.



Nous débutons par le cépage Œillade, vinifié vendanges entières et macération carbonique pour garder la fraicheur du fruit.
Domaine Thierry Navarre – Œillades 2016.
Nez frais, gourmand, touches sudistes d’herbes aromatiques. La bouche est ronde, les tannins sont légers et l’ensemble garde une belle gourmandise mais la fine amertume en finale me dérange un peu. (La première bouteille ouverte présentait une amertume plus en avant et Thierry Navarre a donc ouvert une seconde bouteille).
7€

Domaine Thierry Navarre – Ribeyrenc 2015.
Cépage oublié du Languedoc, Thierry Navarre a replanté plusieurs parcelles de ce cépage qu’il considère comme typique et à fort potentiel. Vendange entière également.
Le nez est superbe, très expressif, sur la petite cerise rouge, des notes de fleurs fanées et de fraise écrasée, tiens, ca me rappelle un petit vigneron en Rhône sud …
En bouche, matière en demi corps, bel équilibre, c’est sanguin et frais, et je trouve qu’on est plutôt très proche du VDP des Tours.
10€


Domaine Thierry Navarre – Le Laouzil 2015
Carignan, cinsault, grenache, syrah. Elevage en cuve.
Nez sanguin très agréable, thym, fruits noirs, touches torréfiées. En bouche, belle ampleur et jolie matière et toujours une superbe fraicheur. Je suis surpris de l’aromatique plutôt sombre de ce vin et des touches de cacao et de café, alors que le vin n’a jamais vu de bois. Thierry Navarre m’indique que la nature du sol joue énormément sur le style de ce vin. Ca vieillira très bien.
Superbe rapport qualité/prix/plaisir !
8€


Domaine Thierry Navarre – Cuvée Olivier 2015
Carignan + Grenache + Syrah Elevage en cuve.
Nez + sombre que Laouzil, mûre, cassis frais, style empyreumatique plus évident.
En bouche, belle concentration, c’est plus intense que Laouzil et plus en largeur et en puissance, sans renier la fraicheur. Fine amertume qui étire le vin en finale. Cette cuvée se livrera pleinement d’ici 2-3 ans selon moi. Gros potentiel.
12€


Domaine Thierry Navarre – La Conque 2015
Syrah + Merlot + Cabernet Sauvignon
Parcelle en plein milieu des bois, acquise en fermage récemment.
Le caractère du cabernet ressort au nez à travers ces notes épicées, poivrées en parallèle de l’aromatique poivron.
On sent un style assez proche de l’hérétique du Mas des Chimères, avec un vin assez musclé qui manque de gourmandise pour l’instant, et qui sèche encore la bouche.

Belle rencontre avec Thierry Navarre et ses vins.
Personnalité authentique et haute en couleur. On sent qu’il aime sa région et son terroir, avec l’envie de faire des vins qui plaisent. Une gamme cohérente avec des cépages que je ne connaissais pas pour certains et dans l’ensemble des tarifs plutôt très corrects pour la qualité.
Comme il le dit lui-même : « Moi je fais du vin, c’est tout ».
Et c’est déjà pas mal !


La parenthèse Saint Chinian se termine et le reste de la journée sera dédié à Faugères.



Nous arrivons au domaine Balliccioni où nous sommes accueilli par André Balliccioni, le maitre de maison, en train de sortir ses barriques de 500L qui viennent d’être nettoyées.
- Les barriques sont neuves ?
- Non mais je suis assez manique sur l’entretien et leur état …
- Du coup il ne faut pas déconner en les remplissant !
- On a toujours un chiffon et de l’eau chaude sous le coude au cas où !



Nous faisons un tour rapide par l’une des salles d’élevage. En effet, André Ballccioni nous indique utiliser quasiment exclusivement des barriques à gros volume pour avoir des élevages plus fins et fondus.

Les portes ouvertes sont organisées ce week end et tout le monde prépare la venue des amis et clients. Un artiste expose ses tableaux partout au domaine, et c’est plutôt sympa !



Au passage, André Balliccioni nous raconte les débuts du Domaine, avec ses premières vinifications et les conditions « précaires » du chai, avec une grange à refaire et du matériel approximatif.
« Des souvenirs mémorables ! »



Nous nous rendons au caveau de dégustation, et accessoirement cave personnelle d’André !
Domaine Balliccioni – Léon – IGP Côtes de Thongue – Blanc 2015
100% Chardonnay.
Nez sur les fruits blanc, la noisette et le beurre frais et des touches salines.
En bouche, du gras et de la tension, une pointe de lies fines et de la fraicheur.
Un très joli blanc d’apéro pour 6.70€
-
Domaine Balliccioni – Orchis – IGP Côtes de Thongue – Blanc 2015
Bourboulenc + Grenache Blanc Elevage de 2-3 mois en barriques neuves + complément en cuves inox.
Le nez se montre plus gras et enrobé, avec le côté beurré plus démonstratif et un côté poire et pêche blanche assez intéressant et expressif.
En bouche, le gras se confirme, avec plus de matière et de complexité que le blanc précédent, et une acidité saline et salivante superbe !
Très joli blanc de gastronomie. 10.10€

- Au fait, vous avez le bonjour de Vincent de Rouen, il parait que vous vous connaissez.
- Ah, oui tout à fait, un vieux client que je croise régulièrement et qui est très sympa !

Domaine Balliccioni – Faugères Rosé 2016.
Un joli rosé, frais et vineux, avec un petit gras bien agréable.

Domaine Balliccioni – Léon – IGP Côtes de Thongue – Rouge 2015
100% Aramon
Nez sur la fraise fraiche, des notes fines de fumée. La bouche est fine, les tanins fins et l’acidité en avant et la finale encore un peu sèche mais c’est plutôt pas mal dans l’ensemble bien que le style ne me corresponde pas trop.
Environ 7€


Petite pose d'André !

Domaine Balliccioni – Tradition – Faugères 2015
Nez sanguin, frais graphite, touche fumée. En bouche, de la fraicheur et du jus, c’est gourmand.
A attendre un an pour que tout soit bien en place mais c’est déjà sympa.
8€

Domaine Balliccioni – Tradition – Faugères 2013
Nez plus sombre, balsamique, cacahuète, groseille fraiche, garrigue, thym.
En bouche, le temps a fait son boulot. Tout est plus abouti, plus complexe et harmonieux.
Très joli.
10€

Domaine Balliccioni – Orchis 2015
Nez superbe, une expression intense, cendré, fumé, avec une certaine sucrosité, des notes de cerise rouge, de grenade, de menthe blanche, de goudron, de balsamique, c’est super gourmand et on y revient sans cesse.
Les tannins sont mûrs, enrobés, et d’une belle douceur. Très joli et beau potentiel.
10.10€

Domaine Balliccioni – Kallisté – Faugères 2015
25% de barrique neuve.
Nez plus confit, confiture de fruits rouges, grosse expression. En bouche, l’élevage est encore pas mal perceptible, sur les notes vanillées, bien que les tannins soient enrobés. L’aromatique doit se mettre en place et ca tombe bien puisque le potentiel est là.
15.70€

De fil en aiguilles, nous discutons des millésimes et, dans sa générosité toujours modeste, André Balliccioni ouvre des millésimes plus anciens toujours à la vente au domaine. Merci à lui pour ces moments de partage mémorables.

Domaine Balliccioni – Tradition – Faugères 2014
L’élevage commence à se fondre pour ce vin. C’est plus fin en bouche et là aussi, on sent que ce vin peut aisément patienter sans soucis une dizaine d’années.
16.80€

Domaine Balliccioni – Tradition – Faugères 2013
Aromatique différente au nez, beaucoup plus sombre. C’est toujours très expressif, comme les autres millésimes de cette cuvée, mais là on part sur des notes de fruits noirs, plus goudronnées, avec des notes torréfiées et reglissées. L’élevage se perçoit encore à travers ces notes végétales nobles sur le bâton de reglisse avec des touches torréfiées.
Gros potentiel pour ce millésime remarquable.
18.50€


La gamme des vins.

Cette superbe dégustation (prolongée) se termine avec un grand plaisir, un peu plus tard que prévu … Merci à André Balliccioni pour son accueil toujours chaleureux et pour le temps qu’il nous a consacré. C’est toujours un grand plaisir que de partager un moment avec ce vigneron passionné, soucieux de toujours faire plaisir aux gens avec de très jolis vins.


Après un petit moment de détente et un déjeuner frugal, nous nous rendons au Clos Fantine, où nous sommes accueillis par Corinne Andrieu, propriétaire du vignoble de 30 hectares avec son frère et sa sœur Carole et son frère Olivier.

Vignoble d’une trentaine d’hectares, le Clos Fantine reprend certains des principes du bio, certains de la biodynamie, et quand on écoute Corinne Andrieu, on sent que leur volonté est avant tout de faire au ressenti et en écoutant son environnement.
Nous parcourons les vignes, totalement enherbées, et Corinne Andrieu nous explique qu’ils ont arrêté de labourer les sols pour favoriser la biodiversité , le labour faisant quand même pas mal de dégats ...


L’herbe est donc tondue de temps en temps.
Petites info techniques
Rendements moyens de 10-15 hl/ha.

Pendant les vendanges, location d’un camion frigorifique, et encuvage le lendemain. Ici, on privilégie la vendange matinale pour garder la fraicheur et l’énergie de la nuit. Arrêt des vendanges vers 12-13h et reprise tôt le lendemain matin.

Pas de cuvée thermo régulées, et vinifications douces, sans pigeages, ni remontages, ni délestages. 6 mois de macération car Corinne Andrieu nous explique que le gaz carbonique libéré durant les fermentation assure à lui seul le mouvement l’infusion du chapeau de marc.
Mise en bouteille en fonction des lunes.


Corinne Andrieu nous montre le plateau de schiste juste devant la mare du domaine.
Elle nous indique que les racines de vignes et des plantes peuvent se faufiler entre les interstices des plaques de schistes pour trouver les nutriments vitaux.



Nous faisons un tour dans les vignes pour mettre en avant la variation des sols sur des parcelles séparées de quelques mètres.
L'art de l'assemblage réside dans l'analyse des sols et de la typicité des jus qu'ils vont mettre en avant.
Les deux parcelles suivant sont déparées de 1 ou deux mêtres, et si on ne fait pas attention, on ne se rend pas compte de la différence.


Un sol très riche en schiste sur le dessus, donnant des vins plus denses, avec une concentration plus marquée.


Un sol moins riche en schiste donnant des vins plus gourmand, avec un fruit plus immédiat.


Le Clos Fantine – Faugères - Tradition 2015
50% Grenache + 25% Carignan + 25% Syrah
Bouteille ouverte juste avant dégustation. Nez sanguin, graphite, pointe herbacée, garrigue et pointe de fumée. La bouche est juteuse, fraiche mais avec une matière dense et pleine, avec des tannins légèrement asséchant mais je suis certain que le vin profitera pleinement d’un gros carafage pour s’arrondir et s’harmoniser.
J’aime beaucoup cette sève que caractérise les vins natures « propres » et stables, je reprends les mots de Corinne Andrieu qui trouve que ces types de vins ont une énergie particulière.
12€


Le Clos Fantine – Faugères - Courtiol 2015
70% Mourvèdre + 30% Grenache.
Nez gourmand d’entrée de jeu, plus sur le fruit noir juteux et sucré, avec un côté sombre sur le balsamique et des notes goudronnées mais l’ensemble et super avenant et aucunement austère. La bouche se montre plus massive, avec un jus plus dense que la Cuvée Tradition et un volume/ampleur plus large. Très joli potentiel et intérêt pour moi que de l’aérer un maximum.
18€


Pour moi, le Tradition est dans un registre plus frais et suave, alors que Courtiol demande peut être plus de patience et également une association sur un plat « couillu » qui va pouvoir tenir tête à ce vin de caractère.

C’est toujours très intéressant de passer un moment avec des vignerons « nature » au sens strict du terme.
Bien sûr, le discours reprend souvent des bases similaires aux vignerons conventionnels, à savoir que tout ou presque se passe à la vigne.
Mais là où le discours va plus loin, c’est concernant la réflexion qui est portée sur les moyens de mettre en œuvre cette vision précise de l’agriculture qui leur est propre.
« on cherche, on essaye », voici les mots entendus régulièrement dans le discours de Corinne Andrieu. Il n’y a pas d’impératifs, pas de carcan ni d’éléments imposés. Finalement, les questions se posent naturellement et elle s’efforce, avec sa sœur et son frère, de faire avancer leur travail dans une démarche logique et respectueuse à la fois de la nature et du client final qui dégustera ces vins.

Merci à Corinne Andrieu pour son temps et pour cette présentations intéressante de son métier sous une facette que je n’ai pas forcément l’habitude de croiser régulièrement.

Le timing est vraiment sur le rasoir puisque nous arrivons au domaine Léon Barral à 17h10, où nous sommes rejoints par Didier Barral quelques minutes après.


Je ne connaissais pas le personnage mais j’en avais entendu parler par des amis et collègues passionnés. Autant le dire tout de suite, cette visite fut loin d’être habituelle (dans le bon sens du terme !) et nous avons rencontré quelqu’un qui suit sa logique jusqu’au bout.

Au départ, nous entamons une discussion sur l’alimentation au sens général, et sur l’influence du facteur sol sur le produit final. Pour Didier Barral, tout déséquilibre présent dans un vin, provient du sol et de la manière dont il est traité. Aujourd’hui, les sols ne sont plus labourés car le labour, bien qu’intéressant en terme de respiration du sol, tue les lombrics et vers qui sont supposés pulluler.

Si l’on traite, que l’on désherbe, ou que l’on labour le sol, cette vie souterraine disparait. Or, les champignons présents par millions dans des sols sains, ainsi que les galeries creusées par les vers contribuent de manière vitale à la nutrition des plantes, et donc de la vigne.
Si l’on suit cette logique, le labour n’étant pas réalisé, l’herbe pousse. Si l’herbe pousse, il faudrait la tondre de manière régulière. Didier Barral nous explique que l’herbe possède un réflexe de survie très intéressant. Si elle est coupée de manière régulière, les repousses vont s’intensifier et le système racinaire va se transcender pour puiser le plus de nutriments du sol .Le but final étant de se développer un maximum, pour éviter de mourir.

Toujours dans la logique, si l’herbe puise beaucoup de nutriments dans le sol, c’est autant de nutriments que la vigne n’aura pas…
C’est pour cela que l’herbe n’est pas tondue mais couchée régulièrement, grâce à des rouleaux attelés sur des engins à chenille pour limiter le poids sur le sol et donc le tassement.
J’espère que j’ai tout retranscrit de manière claire !


Les vaches de Didier Barral, qui gambadent dans les vignes en fonction des saisons, et qui fournissent un engrais naturel et précieux.
Bon, ok, là ce sont des mâles mais j'ai oublié de prendre une photos des femelles ...

Didier Barral nous indique qu’il a récemment planté des milliers d’arbres autour de certains parcelles, pour réintroduire des prédateurs naturels aux ravageurs de la vignes. Mais l’intérêt est double puisque cette barrière naturelle donnera plus tard de l’ombre aux vignes et donc de la fraicheur, recherché dans ses vins.
Côté technique, Didier Barral nous indique que peu importe les millésimes, ces vins profitent en moyenne d’une semaine de fermentation et de trois semaines de macération, et pour finir, deux ans d’élevage.

- Mais pourquoi ne pas faire varier vos temps de macération si chaque millésime est différent ?

Pour Didier Barral, ce n’est pas à l’Homme de s’adapter aux conditions du millésime en faisant varier les temps de macération. Il anticipe le problème des millésimes dits « difficiles » et raisonne ainsi : Si la vigne n’est pas parvenue à faire murir à 100% les tannins et la rafle, c’est qu’il y a une raison. Et c’est donc la préparation des sols et le travail à la vigne qui, si il est réalisé correctement, permettra une maturité parfaire.
Il produit donc des millésimes de styles différents mais avec une méthode de travail similaire. C’est en cela qu’il considère que l’identité du millésime sera respectée.

Au final, cette rencontre avec Didier Barral nous permet de nous poser des questions sur le monde qui nous entoure. Comment veut-on consommer ? Existe-t-il une alternative aux standards de la mondialisation ? Il est possible d’adopter une démarche plus responsable, tant pour le producteur que pour le consommateur. Certes cette démarche est souvent plus onéreuse pour tout le monde mais si les produits sont sains et meilleurs, le jeu n’en vaut-il pas la chandelle ?

Didier Barral a une démarche très logique et il va jusqu’au bout des choses, en se posant les bonnes questions, en apprenant de tout le monde et surtout en étant fidèle à ses convictions qu’il défend plutôt très bien !

Les CR des vins seront postés sous peu.


La vue des hauteurs de Faugères.

On a passé une super journée.
Fatigante, un peu, à cause des 35°C et puis c'est quand même du sport que de visiter des domaines !

A la prochaine !

Bravo pour ce travail de rédaction Antoine !
J'attends avec impatience les CR de Barral que j'adore et dont j'ai bu quelques Jadis récemment,

Merci pour ce très beau compte-rendu de cette très belle visite, Antoine.
J'attends la suite avec impatience.
Le clin d'œil m'a bien fait marrer !

Amicalement,

je goute peu de vins de cette région. Mais je ne sais pourquoi, j'adore ce type de Cr, frais, jovial, fruité comme un jeune vin
Et qui change des domaines "starring" de régions cotés.
Vivement la suite, parce que ça donne vaaachtement envie !

Merci a vous,
Ça faisait quelques temps que je n'avais pas posté de grand Cr et j'avais oublié que ça prenait un temps fou !

Superbe CR! On a l'impression d'y être

tonioaja écrit: Merci a vous,
Ça faisait quelques temps que je n'avais pas posté de grand Cr et j'avais oublié que ça prenait un temps fou !

Bravo !

Mais on n'oublie pas qu'il manque les Barral
Allez hop on finit le job...

Tout a fait !
J'ai débouché le Tradition comme introduction.

Domaine Léon Barral - Tradition Rouge - 2014
Débouché 2havant puis carré 1h, mais je pense que le vin aurait mérité pas malade temps d'aération en plus.

Nez juteux, sanguin, epicé, violette, fruits noirs mais avec un fruit expressif. La volatile est assez nette et l'on sent encore le vin sur la réserve.

La bouche est super fraîche, les tanins sont très fins et l'acidité est étirée.
J'aime beaucoup le style mais les convives qui ont peu l'habitude de ce type de vins, ont été décontenancé.

Bonsoir Antoine,
A tout hasard, tu n'aurais pas oublié le C.R sur les vins de Chez L.BARRAL
Cordialement
Gaëtan

Salut Gaëtan.
Les bouteilles sont dans la cave, j'y vais progressivement !