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LPV Versailles part en Mâconnais et Beaujolais

  • Jean-Loup Guerrin
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LPV Versailles part en Mâconnais et Beaujolais a été créé par Jean-Loup Guerrin

J’ai failli intituler ce nouveau sujet « La nouvelle fable de LPV Versailles : le puma et le corbeau » ! Je vous sens un peu perdus… Ben oui (et non pas « Benji » qui a organisé la dégustation ;) ), le Mâconnais, le puma connait, et le corbeau, je l’ai !
Bon, je crois que mes camarades de jeu (de dégustations, pas de mots) n’auraient pas apprécié et je suis donc resté plus classique.
Et je te sens dubitatif, ami LPVien lecteur, alors bon, je sors…
Mais je ne peux pas sortir tout de suite, j’ai un CR à faire !

C’est donc Benji qui s’y est collé et, avec l’aide de tous, nous a sorti des paires incroyables et des triplettes hyper pointues. Beaucoup de grands noms, mais aussi une belle découverte. Un grand bravo, Benjamin !
Autant le dire tout de suite, malgré le haut niveau de la dégustation (haut niveau pour les appellations, c’est donc un jugement relatif), nous avons eu encore une fois des avis très différents.
Pour le Maconnais cela a pris la forme de descriptions des vins assez cohérentes mais d’appréciations parfois à l’opposé en fonction des goûts de chacun, notamment par rapport aux vins issus de raisins en surmaturité.
Pour le Beaujolais, même les descriptions partaient parfois dans tous les sens, au point que l’on s’est posé la question d’inversion de verres : mais pas de souci, l’organisation au millimètre du maître de cérémonie a empêché de telles erreurs.
C’est tout simplement, et j’ai l’impression de me répéter, que les palais et les (forts) caractères des membres du Groupe sont très variés ! Mais comme l’a dit Denis, le créateur du club, nous trouvons toujours énormément de plaisir à nous retrouver… La preuve, sur 12 membres, nous sommes toujours 11 ou 12 présents !

Bon, une dernière précision : Benjamin a fait le choix judicieux de ne retenir que des blancs en Mâconnais et des rouges en Beaujolais !

Première paire de Mâconnais : vins d’un même beau millésime très jeune, pour se faire la bouche

CR: Mâcon-Verzé – Domaine Nicolas Maillet – 2015
Robe paille claire.
Nez intense, sur des fruits très mûrs, de melon et de notes exotiques, mais donnant une impression d’aromatique pas très naturelle.
La bouche présente une attaque ronde avec un jus sapide, puis une belle vivacité prend le dessus pour se terminer sur une finale pleine de tonus.
Bien ++

CR: Pouilly-Fuissé – Bret Brothers – Le Clos Reyssié 2015
Robe paille claire.
Nez d’une bonne intensité, proche du précédent mais au fruité moins mûr et avec du grillé en plus.
La bouche est assez charnue, à l’alcool sensible et avec toujours ces arômes grillés. En finale une légère amertume ressort, qui ne m’a pas gêné contrairement à d’autres, combinée à du sésame.
Un vin sans doute à attendre, même si son ouverture une heure auparavant n’a pu l’arrondir.
Bien (+)

Deuxième paire de Maconnais : même grande cuvée sur deux beaux millésimes

CR: Mâcon-Pierreclos – Domaine Guffens-Heynen – Tri de Chavigne – 2012
Robe se situant entre paille et or.
Nez puissant, dominé par des arômes boisés et grillés qui étouffent tout le reste. La comparaison avec son aîné bu en parallèle laisse à penser qu’il y a à la fois de la réduction et un élevage (pourtant sans bois neuf) moins bien intégré.
La bouche est à l’avenant, sur la même aromatique. La matière est pleine et généreuse mais mal mise valeur par ces arômes que d’autres ont plus apprécié que moi.
A attendre au moins cinq ans en espérant que cela se fonde.
Bien (+)

CR: Mâcon-Pierreclos – Domaine Guffens-Heynen – Tri de Chavigne – 2009
Robe également entre paille et or, légèrement plus soutenue.
Nez intense et épanoui,, sur de beaux fruits exotiques infléchis par d’intéressantes notes fumées.
La bouche est très équilibrée et d’une belle distinction. L’aromatique est pure, le toucher en dentelle, la persistance de très bonne facture et la finale franche et salivante.
Très Bien +(+)
Impossible de trouver qu’il s’agit du même vin à trois ans d’intervalle, tant les caractéristiques sont différentes ! Dans ce match des extrêmes, le 2009 l’a emporté par 7 à 4 …

Troisième paire de Maconnais : même grande cuvée sur deux beaux millésimes très différents

CR: Viré-Clessé – Domaine de la Bongran – Quintaine – Cuvée EJ Thévenet – 2008
Robe d’un or clair.
Nez bien ouvert et fin, aux senteurs exotiques et miellées. On peut se poser la question de présence de botrytis sur les raisins.
La bouche présente un équilibre aux remarquables appuis que sont la matière mûre, un léger sucre résiduel et une superbe fraîcheur. L’ensemble est ample mais perdure pour notre plus grand plaisir.
Très Bien ++

CR: Viré-Clessé – Domaine de la Bongran – Quintaine – Cuvée EJ Thévenet – 2005
Robe d’un or moyen.
Nez très intense et complexe, sur des fruits exotiques dévoilant clairement la surmaturité des raisins, et des notes truffées du plus bel effet.
La bouche est énorme par sa densité et son volume. Elle possède également plus de sucres résiduels et une certaine acidité lui apporte de la nervosité, pas assez pour certains. En tout cas la persistance est remarquable, en restant très large.
Très Bien ++
Deux beaux vins, très représentatifs de leur millésime, que j’ai noté de façon identique mais pour des qualités différentes, le 2008 pour son équilibre et le 2005 pour son opulence.
J’ai en effet la chance de pouvoir apprécier des styles très différents, d’autres sont plus pointus et n’ont pas forcément cette chance…

Quatrième paire de Maconnais : même grande cuvée sur deux beaux millésimes d’un âge respectable

CR: Pouilly-Fuissé – Domaine Guffens-Heynen – Les Croux – 2000
Robe entre paille et or.
Nez généreux et d’une complexité olfactive intéressante : toujours les fruits exotiques, des arômes fumés intenses et une touche de sésame.
L’attaque est perlante mais cela s’atténuera fortement à l’aération. Le milieu de bouche dévoile une matière impactante puis le vin prend un profil plus tendu. La finale élancée sait garder suffisamment de sapidité.
Très bien ++

CR: Pouilly-Fuissé – Domaine Guffens-Heynen – Les Croux – 1996
Robe dorée.
Nez exhalant des arômes très intenses et complexes de fruits exotiques, de truffe, de caramel, avec même une touche minérale.
L’attaque est précise et ciselée puis la bouche se déploie et s’amplifie pour une deuxième partie impressionnante par son fruité, sa largeur et sa longueur. La finale vibrante et saline vient clôturer de la plus belle manière qui soit ce superbe ensemble.
Excellent (+)
Nous rencontrons pour la troisième fois en six mois un vin de GuffensHeynen du millésime 1996, après le Pouilly-Fuissé Vintans et le Chablis GC Valmur : à chaque fois cela a été l’extase !

Première triplette de Beaujolais : belles cuvées de Fleurie sur un même beau millésime très jeune

CR: Fleurie – Domaine Chamonard – La Madone – 2015
Robe bien sombre aux reflets violets.
Nez ouvert au caractère très fruité.
La bouche est simple et plutôt sur la finesse, svelte, alliant fruité et floral.
Bien

CR: Fleurie – Domaine de la Grand’Cour – Cuvée VV – Lieu-dit « Champagne » – 2015
Robe assez sombre aux reflets à peine violacés.
Nez très intense où une pointe d’acidité volatile vient exacerber un beau fruit, celui-ci étant nuancé de notes florales et végétales.
La bouche est construite sur un bel équilibre tout en matière charnue et fruitée, vivacité et persistance. Que demander de plus ? Peut-être une certaine complexité. En tout cas une belle découverte pour moi et quelques autres, pas pour tous.
Bien++ / Très Bien

CR: Fleurie – Domaine du Vissoux – Les Garants – 2015
Robe très sombre et jeune.
Le nez dégage une belle intensité, sur la cerise noire bien mûre agrémentée d’une touche réglissée.
En revanche la bouche est stricte et tendue. On perçoit une belle matière mais comprimée et de légers tanins qui ne demandent qu’à s’assouplir.
Bien + en l’état mais en restant optimiste sur son avenir d’ici deux à trois ans.

Deuxième triplette de Beaujolais : même belle cuvée sur des millésimes bien espacés

CR: Morgon – Domaine Jean Foillard – Côte du Py – 2014
Robe sombre et assez jeune.
Nez très ouvert sur une base fruitée mais d’où ressort un côté nature (vernis à ongle) et un peu de réduction.
De demi-corps, la bouche présente un rapport tanins / matière fruitée un peu déséquilibré, avant une finale aux légers amers (ce que j’apprécie dans les blancs, pas dans les rouges).
Assez Bien + / Bien mais les autres millésimes vont nous rassurer…

CR: Morgon – Domaine Jean Foillard – Côte du Py– 2009
Malgré les cinq ans supplémentaires la robe est très proche.
Nez démonstratif, au fruité énorme et franc, complété par des accents fumés et une note épicée qui évoque la vanille.
L’harmonie de la bouche est très réussie : la chair fruitée et de grosse densité s’allie avec brio à une acidité structurante, une grande finesse et une allonge pleine d’énergie.
Très Bien

CR: Morgon – Domaine Jean Foillard – Côte du Py – 2006
Robe assez sombre et légèrement tuilée.
Nez ouvert et fin sur des arômes de fruits compotés.
La bouche est marquée par un fruité plus acidulé et une grande droiture tout en restant acidulé.
Ce millésime réussit le meilleur accord avec un thon mi-cuit car celui-ci l’enrobe et lui apporte du gras et de la rondeur.
Bien++ / Très Bien
Sur cette triplette les écarts de perception ont été vraiment importants, et donc les appréciations qui en découlent.

Paire de Beaujolais : appellations différentes mais même grand millésime

CR: Morgon – Domaine Daniel Bouland – Vieilles Vignes –2009
Robe très sombre et bien jeune.
Nez intense d’une grande élégance qui papillonne entre fruits noirs très mûrs, ronce et arômes empyreumatiques.
La bouche dense et corsée possède une matière pleine, habillée de tanins serrés et un rien accrocheurs.
Bien ++

CR: Moulin à Vent – Domaine Didier Desvignes – Terre de Manganèse – 2009
Attention : Didier n’a aucun lien de parenté avec Louis-Claude.
Nez intense et élégant, doté d’une pointe de volatile qui disparaît à l’aération dans le verre pour laisser la place à de beaux fruits noirs et une touche mentholée.
La bouche ravit par sa grande matière, son velouté, sa belle fraîcheur, ainsi que son aromatique qui se déploie jusqu’à la gamme balsamique ! La finale salivante invite à se resservir mais au 16ème vin ce n’est pas sérieux…
Très Bien pour cette belle découverte.

Troisième triplette de Beaujolais : grandes cuvées d’appellations différentes et d’un âge respectable

CR: Morgon – Domaine Louis-Claude Desvignes – Javernières – 2000
A ce stade de la dégustation, le peu de lumière (nous sommes à l’extérieur en soirée) ne permet plus de juger les robes.
Nez très ouvert sur des fruits compotés infléchis par de belles notes florales signalant une certaine évolution.
La bouche dévoile une belle finesse, en tension, mais reste assez fluide.
Bien +(+)

CR: Moulin à Vent – Château des Jacques – Clos du Grand Carquelin – 1976
Nez très intense un peu unidimensionnel sur des arômes fumés et grillés.
La bouche est à l’avenant, sur les mêmes arômes empyreumatiques complétés par une sensation pierreuse (tellurique). Cela donne un ensemble austère d’autant que la finale est assez asséchante.
Il fallait essayer, mais ce vin a depuis longtemps dépassé son apogée.
Assez Bien +

CR: Fleurie – Domaine Chignard – Cuvée spéciale – 1991
Nez d’une grande intensité aux arômes d’abord animaux se mêlant à d’autres plus avenants tels que la figue et le pruneau. A l’aération ce sont ces derniers qui dominent et s’allient à des fruits compotés pour offrir une ensemble particulièrement engageant.
La bouche étonne par sa densité et sa plénitude. Le fruité est encore éclatant, le toucher velouté et la bouche a acquis ce supplément d’âme et d’élégance que n’avaient pas les autres Beaujolais de la soirée.
Très Bien ++

Et un petit after pour accompagner le dessert :

CR: Weingüter Geheimrat - J. Wegeler Erben - Rheingau - Geisenheimer Rothenberg - Riesling Eiswein - 1996
Robe très sombre et acajou (impossible de deviner que le vin provient d’un cépage blanc).
Très beau nez, puissant, sur les raisins secs, les fruits confits, le pruneau et la figue.
La bouche est charpentée, riche, d’une liqueur extrême (> 250g de SR). L’acidité énorme ne parvient pas à apaiser l’ensemble car elle apparaît dissociée, non intégrée.
Un véritable OVNI mais un peu toomuch pour moi.
Bien ++
L’accord avec un dessert au chocolat est exécrable mais en revanche superbe sur un dessert à l’abricot dont le côté acidulé constitue un renfort pour combattre la puissance du vin.

Sur la terrasse très agréable du Verre y Table, par une température fort clémente, en bonne compagnie et avec de tels vins : encore une superbe soirée … et on en redemande ! Ce sera donc Meursault et Volnay pour continuer dans nos thèmes blancs d’une AOC et rouges d’une autre.

Amitiés œnophiles,
Jean-Loup
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20 Juil 2017 19:17 #1

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Réponse de mgtusi sur le sujet LPV Versailles part en Maconnais et Beaujolais

Mâconnais et beaujolais, mais LPV Versailles s'encanaille !

Michel
20 Juil 2017 19:29 #2

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Réponse de rkrk sur le sujet LPV Versailles part en Maconnais et Beaujolais

Quelques impressions en complément du compte-rendu inégalable (comme d'habitude) de Jean-Loup. CR:

Mâcon-Verzé – Domaine Nicolas Maillet – 2015
Un vin fruité sans excès (agrumes, poire). Très plaisant. B/TB

Contrairement à Jean-Loup, je n’ai noté d’arômes « bizarres ».


Pouilly-Fuissé – Bret Brothers – Le Clos Reyssié 2015
Un vin très différent, sérieux, racinaire mais dense, tendu et long. Je pensais à 2013. Moins de plaisir immediat mais plus de potentiel. B aujourd’hui, peut-être TB dans cinq ans.

PS : c’est un vin des Bret Brothers (négoce) et non du domaine de la Soufrandière.


Mâcon-Pierreclos – Domaine Guffens-Heynen – Tri de Chavigne – 2012
L’aromatique est marquée par des notes boisées et grillées, avec un fruité fin en bouche. Un vin un peu chaleureux mais tendu. TB

Mâcon-Pierreclos – Domaine Guffens-Heynen – Tri de Chavigne – 2009
Quelques notes exotique au nez mais un vin pur et sec en bouche. TB/EXC

Si le premier a été très vite identifié comme Guffens, personne ne pensait qu’il s’agissait du même domaine pour les deux vins.


Viré-Clessé – Domaine de la Bongran – Quintaine – Cuvée EJ Thévenet – 2008
Pour moi l’aromatique est marquée par des notes exotiques et lactées. Mais j’aime la tenue en bouche de ce vin dense et tendu qui se démarque par une belle longueur. TB

Viré-Clessé – Domaine de la Bongran – Quintaine – Cuvée EJ Thévenet – 2005
J’ai eu beaucoup plus de mal avec le 2005 qui rappelait à certains des vins du Jurançon !
Au nez, les notes fruitées sont accompagnées de parfums de champignons (truffe blanche selon certains). C’est intéressant. Mais en bouche, je trouve le vin peu harmonieux, à la fois sucré et vif, avec une finale un peu dure (soufre, selon d’autres). B

Pouilly-Fuissé – Domaine Guffens-Heynen – Les Croux – 2000
Un vin d’un style « beaunois » avec des notes de champignons et même tourbées. En bouche, le vin est beurré mais il y a aussi un côté feuilles et une pointe minérale qui rend le vin très complexe. Densité et tension. EXC

Pouilly-Fuissé – Domaine Guffens-Heynen – Les Croux – 1996
Nez raffiné avec quelques notes lactées (je me suis fait reprendre sur ce terme mais ces arômes sont pour moi plus frais que "beurrées"). Fruité doux en bouche et acidité élevée. Grande longueur. Un vin très impressionnant mais peut-être un peu moins subtil. TB/EXC


Fleurie – Domaine Chamonard – La Madone – 2015
Un vin jeune au fruité doux et intense mais une peu dur en finale. B

Fleurie – Domaine de la Grand’Cour – Cuvée VV – Lieu-dit « Champagne » – 2015
Un très joli vin au nez fruité et floral avec une belle douceur et quelques notes tourbées. Pas un vin de garde, on dirait, mais très gourmand aujourd’hui. B/TB

Fleurie – Domaine du Vissoux – Les Garants – 2015
Un profil très différent avec un fruité profond mais une bouche assez tannique. Tel quel AB/B mais beaucoup de potentiel

Morgon – Domaine Jean Foillard – Côte du Py – 2014
Un gros fruit mais aussi quelques notes chimiques. En bouche, le vin est encore assez sec et dur. B avec potentiel

Morgon – Domaine Jean Foillard – Côte du Py – 2009
Un joli vin au fruité fin au nez et en bouche. Petite touche « nature ». Bonne tension. B/TB

Morgon – Domaine Jean Foillard – Côte du Py – 2006
J’aime le fruité profond de ce vin et sa matière dense et veloutée mais je le trouve un peu trop vif. B

Morgon – Domaine Daniel Bouland – Vieilles Vignes – 2009
Un fruité assez frais et vert rappelle à certains la vendange entière. En bouche, le vin est mûr et chaleureux mais aussi tendu et très long. TB

Encore jeune mais d’un grand calibre, comme le 2011 bu récemment.

Moulin à Vent – Domaine Didier Desvignes – Terre de Manganèse – 2009
Un vin très élégant avec son fruité fin et son toucher frais et velouté. TB

Morgon – Domaine Louis-Claude Desvignes – Javernières – 2000
Un vin qui fait son âge avec quelques notes végétales et animales mais aussi un fruité doux et une matière fondue. B/TB

Moulin à Vent – Château des Jacques – Clos du Grand Carquelin – 1976
Ici, c’est plutôt le grand âge avec des parfums de tabac et une matière un peu décharnée. Mais il y a encore du fruit. B

Fleurie – Domaine Chignard – Cuvée spéciale – 1991
Un vin mûr aux notes chocolatées accompagné de notes d’évolution (tabac). En bouche, le fruité est frais et le vin a encore un bel équilibre entre fraîcheur et velouté. TB/EXC

Comme dirait Vivien : « Weingüter Geheimrat J. Wegeler Erben - Rheingau - Geisenheimer Rothenberg - Riesling Eiswein 1996 (6,5%, pas besoin du numéro d'AP, il n'y a eu qu'une seule cuvée de ce vin produite) »
Un vrai OVNI avec sa couleur brun foncé et ses parfums de figue. On dirait un PX. Bel équilibre entre sucrosité et grosse acidité. TB/EXC

En tout cas, une belle soirée où j’ai apprécié les blancs et les rouges (et même les bruns...)

Ralf

Amateur depuis 30 ans, sur LPV depuis 16 ans, caviste depuis 3 ans
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20 Juil 2017 19:46 #3

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Réponse de tonioaja sur le sujet LPV Versailles part en Maconnais et Beaujolais

Joli !

Antoine. Passionné tout court
20 Juil 2017 19:50 #4

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Réponse de Vaudésir sur le sujet LPV Versailles part en Maconnais et Beaujolais

[quote="Jean-Loup Guerrin"

Fleurie – Domaine du Vissoux – Les Garants – 2015
Robe très sombre et jeune.
Le nez dégage une belle intensité, sur la cerise noire bien mûre agrémentée d’une touche réglissée.
En revanche la bouche est stricte et tendue. On perçoit une belle matière mais comprimée et de légers tanins qui ne demandent qu’à s’assouplir.
Bien + en l’état mais en restant optimiste sur son avenir d’ici deux à trois ans.

On avait gouté Poncié 2014 avec New LPV Paris et cela avait été assez honorable, un peu jeune aussi

Moulin à Vent – Domaine Didier Desvignes – Terre de Manganèse – 2009
Attention : Didier n’a aucun lien de parenté avec Louis-Claude.
Nez intense et élégant, doté d’une pointe de volatile qui disparaît à l’aération dans le verre pour laisser la place à de beaux fruits noirs et une touche mentholée.
La bouche ravit par sa grande matière, son velouté, sa belle fraîcheur, ainsi que son aromatique qui se déploie jusqu’à la gamme balsamique ! La finale salivante invite à se resservir mais au 16ème vin ce n’est pas sérieux…
Très Bien pour cette belle découverte.

Ca , ca me fait plaisir comme commentaire, contrairement à certaine affirmation .lapassionduvin.com/f...


Moulin à Vent – Château des Jacques – Clos du Grand Carquelin – 1976
Nez très intense un peu unidimensionnel sur des arômes fumés et grillés.
La bouche est à l’avenant, sur les mêmes arômes empyreumatiques complétés par une sensation pierreuse (tellurique). Cela donne un ensemble austère d’autant que la finale est assez asséchante.
Il fallait essayer, mais ce vin a depuis longtemps dépassé son apogée.
Assez Bien +

Vivien devait nous l'apporter, il a bien fait de vous le réserver ;)

Jean-Loup[/quote]

Stéphane
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20 Juil 2017 19:55 #5

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Réponse de rkrk sur le sujet LPV Versailles part en Maconnais et Beaujolais

commentaires sur les vins rouges ajoutés (surtout à l'attention de Stéphane "Vaudésir" :) qui répond plus vite que j'écris)

Amateur depuis 30 ans, sur LPV depuis 16 ans, caviste depuis 3 ans
20 Juil 2017 21:05 #6

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Réponse de Gastronomix sur le sujet LPV Versailles part en Maconnais et Beaujolais

Mâcon-Verzé 2015 Domaine Nicolas Maillet
impression d’aromatique pas très naturelle (un comble, pour un vin « nature » !).


Depuis quand Nicolas Maillet fait-il des vins natures?
21 Juil 2017 12:52 #7

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Encore une superbe soirée en bonne compagnie (tu)
Je me retrouve bien dans les commentaires de Ralf.

Macon Verzé 2015 - Nicolas Maillet
Pouilly Fuissé "clos Reyssié" 2015 - Bret brothers

Deux vins riches, avec une forte présence alcoolique et une amertume imposante. Au delà du millésime, on ne peut qu'être déçu par le manque de subtilité de ces deux bouteilles. Peut être aurait il fallu les aérer plus. On leur laissera le bénéfice du doute mais, en l'état, c'est Moyen.

Macon Pierreclos "tri de chavigne" 2012 domaine Guffens-Heynen
Macon Pierreclos "tri de chavigne" 2009 domaine Guffens-Heynen

Le 2012 m'est apparu archétypique du style Guffens. Un vin jeune, croquant, encore marqué par une réduction qui ne demande qu'à se fondre. Connaissant la capacité des Macon du domaine à bien évoluer, je suis confiant !
Très bien
Je n'ai en revanche pas reconnu le style du domaine avec le 2009. Un vin plus austère, moins flamboyant mais tout de même de très bon niveau même si je préfère la gourmandise de son cadet de 3 ans.
Très bien -

Viré Cléssé Quintaine "EJ Thévenet" 2008 - domaine de la Bongran
Viré Cléssé Quintaine "EJ Thévenet" 2005 - domaine de la Bongran

Deux jolis vins, purs, élégants, complexes.
Ma préférence va au 2005 pour sa luxuriance et ses notes de truffe blanche. La bouche possède certes quelques grammes de résiduel mais l'équilibre est impeccable. J'ai pensé à une cuvée Levroutée 2001 de chez Guffens...
Très bien +
Le 2008 est plus classique. Un vin exotique, frais, tendu par une belle fraicheur.
Très bien

Pouilly Fuissé "les Croux" 2000 - domaine Guffens-Heynen
Pouilly Fuissé "les Croux" 1996 - domaine Guffens-Heynen

Remarquable paire. Avec l'ami Xtof, on avait planifié cette association de deux grands millésimes à point pour montrer le niveau que peut atteindre un grand Pouilly. On avait déjà été ébloui par la cuvée Vintans 96. La paire de Croux confirme même si on est à mon sens un poil en dessous de la grandeur inouïe du Vintans.
Le 2000 est un vin large mais droit et qui reste équilibré. On est proche d'un grand chardonnay de la Côte de Beaune et ce vin en possède toutes les qualités de complexité et de présence en bouche. Il me semble parfaitement à point sans aucun signe d'oxydation.
Excellent
Le 1996 est un petit cran au dessus. Il truffe comme tous les 96 du domaine que j'ai goûtés. Quel panache ! Grosse acidité comme beaucoup de 96 mais un volume énorme qui parvient à maintenir un équilibre idéal. Immense longueur...
Excellent +

Fleurie "la Madone" 2015 - domaine Chamonard
Fleurie "terroir Champagne" 2015 - domaine de la Grand Cour
Fleurie "les Garants" 2015 - domaine du Vissoux

Une série terne heureusement sauvée par la gourmandise du 2015 de la grand Cour. Un vin conforme au 2009 que je connais. C'est fin, fruité, gourmand. très bien.

Morgon "Côte du Py" 2014 - domaine Foillard
Morgon "Côte du Py" 2009 - domaine Foillard
Morgon "Côte du Py" 2006 - domaine Foillard

Beaucoup de commentaires discordants sur cette triplette qui a beaucoup divisé.
A vrai dire, aucun vin ne m'a particulièrement séduit.

Morgon VV 2009 - domaine Daniel Bouland
Moulin à Vent "terroir de manganèse" 2009 - domaine Didier Desvignes

Le Bouland est un beau vin d'un style viril. Il fait encore très jeune et possède manifestement le potentiel pour bien évoluer. en l'état, c'est encore timide mais il y a à la fois la matière et l'équilibre pour envisager l'avenir avec optimisme.
Très bien
Le Desvignes est lui aussi de bon niveau. On est sur un style différent cependant avec plus de souplesse et de douceur tactile. Notes d'encens, de cerise noire. Bouche soyeuse mais bâtie autour d'une matière dense et des tanins fins.
très bien

Morgon "Javernières" 2000 - domaine Louis Claude Desvignes
Moulin à Vent "clos du grand Carquelin" 1976 - château des Jacques
Fleurie "cuvée spéciale" 1991 - domaine Chignard

Le 2000 et le 1976, sans être morts, apparaissent comme des vins vieux.
Le 91 est en revanche somptueux. Le style, la présence en bouche et la complexité impressionnent. Franchement, c'est du top niveau.
Excellent

Bel été à tous les amis. On se retrouve en toute fin de mois d'août pour une soirée consacrée aux Volnay et Meursault.

Denis
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21 Juil 2017 13:53 #8

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Réponse de farandolier sur le sujet LPV Versailles part en Mâconnais et Beaujolais

Allez je me lance pour premier CR de soirée LPV Versailles.

Les blancs :

Mâcon-Verzé – Domaine Nicolas Maillet – 2015
Nez sur les fruits blancs et une pointe citronnée.
Une attaque assez grasse mais tenue par une belle acidité qui maintient bien le vin. C'est assez simple dans son expression mais plutôt agréable.

Pouilly-Fuissé – Bret Brothers – Le Clos Reyssier - 2015
Un nez assez mutique
C'est strict sur une matière légère, un vin qui s'exprime peu avec une grosse amertume en finale.
Je n'arrive pas à imaginer ce que deviendra ce vin, mais en l'état cela ne m'apporte pas de plaisir

Mâcon-Pierreclos – Domaine Guffens-Heynen – Tri de Chavigne – 2012

Nez très boisé (vanillé/beurré) qui écrase le reste
En bouche, la structure est belle et classe avec une belle allonge mais l'aromatique est dominée par le bois actuellement.
Peu de plaisir pour moi actuellement, mais de mon humble avis fera une belle bouteille.

Mâcon-Pierreclos – Domaine Guffens-Heynen – Tri de Chavigne – 2009

Nez délicat sur les fruits exotiques et de légères notes oxydatives pour ma part.
La bouche est ciselée, tendue, de grande classe et de grande longueur salivante.
Très beau blanc.

Viré-Clessé – Domaine de la Bongran – Quintaine – Cuvée EJ Thévenet – 2008
Nez sur un fruité mur voire surmûri sur le citron confit et un léger coté champignonné
En bouche c'est très gras et opulent avec une sensation de léger résiduel, il y a un bel équilibre en bouche avec une grande persistance mais c'est trop riche pour mon palais. Je trouve ce vin rapidement fatiguant.

Viré-Clessé – Domaine de la Bongran – Quintaine – Cuvée EJ Thévenet – 2005
Je le trouve assez similaire au premier, c'est légèrement moins opulent avec une aromatique plus portée sur la truffe mais cela est toujours trop riche et fatiguant pour mon palais.

Pouilly-Fuissé – Domaine Guffens-Heynen – Les Croux – 2000
Nez intense, sur les fruits exotiques, beurre frais et une pointe fumée
Il y a un léger perlant en bouche mais c'est pas du tout gênant, le vin est vif, tendu d'aucun dirait minéral avec une touche légèrement beurrée en finale.

Pouilly-Fuissé – Domaine Guffens-Heynen – Les Croux – 1996
Nez très classe, on retrouve le coté exotique mais prédominé par la truffe blanche et une pointe caramel.
En bouche, du volume mais sans richesse excessive, c'est ciselé sur ce côté truffe blanche que j'apprécie beaucoup.
Grand vin.

Les rouges :

Fleurie – Domaine Chamonard – La Madone – 2015
Nez assez classique sur la corbeille de fruits rouges
La bouche c'est encore un peu strict et droit, mais c'est plutôt fin sur bel équilibre fruits rouges/floral.
Un peu fermé à ce stade, mais déjà agréable

Fleurie – Domaine de la Grand’Cour – Cuvée VV – Lieu-dit « Champagne » – 2015
Nez envoûtant très floral avec une légère pointe de volatile
En bouche, il y a une très belle texture légèrement charnue avec des tanins déjà polis. C'est sapide sur la cerise, les fruits rouges et toujours ce côté très floral.
J'adore.

Fleurie – Domaine du Vissoux – Les Garants – 2015
Nez lui aussi très classique autour des fruits rouges et un peu d'épices (poivre)
En bouche, c'est légèrement dissocié avec une matière assez dense et des tanins qui ressortent un peu trop actuellement. Un vin clairement à attendre minimum 2/3 ans.

Morgon – Domaine Jean Foillard – Côte du Py – 2014
Nez très nature limite déviant sur un fruité simple. En bouche, pas beaucoup d'émotion, c'est assez plat et court toujours sur un fruité simple, cela me rappelle certains carbos. Cela fait ma deuxième bouteille qui se goûte comme cela et donc une deuxième déception (problème de fournisseur peut être).

Morgon – Domaine Jean Foillard – Côte du Py – 2009
Nez très ouvert et classe mêlant fruits rouges, épices et notes florales (pivoine)
En bouche c'est sérieux, droit de grande classe et intense.
On peut trouver cela un peu classique, personnellement j'aime beaucoup.

Morgon – Domaine Jean Foillard – Côte du Py – 2006
Un profil assez similaire au 2009 mais avec une gamme aromatique moins subtile et un toucher un peu plus rustique

Morgon – Domaine Daniel Bouland – Vieilles Vignes – 2009
Joli nez autour des fruits noirs, léger coté végétal et épicé
En bouche, il y a un grosse matière encore un peu ferme mais bien construite qui s'étire dans le temps sur une finale finement épicée.
J'aime, même si j'ai l'impression que ce vin ne donne pas tout ce qu'il a.

Moulin à Vent – Domaine Didier Desvignes – Terre de Manganèse – 2009
Nez puissant sur les fruits noirs et légère touche de vanille.
La bouche est dense avec un beau toucher soyeux, de structure sérieuse et de bonne longueur avec une légère perception boisée en finale.
C'est très bon actuellement et je pense que ce sera encore mieux d'ici quelques années
Je suis content d'avoir fait découvrir ce vin à mes camarades de jeu.

Morgon – Domaine Louis-Claude Desvignes – Javernières – 2000

Nez évolué sur les fruits noirs confits et une touche florale de type rose séchée.
La bouche est un peu fatiguée à mon goût sur une matière assez fine,cela se tient relativement bien mais sans grande émotion.

Moulin à Vent – Château des Jacques – Clos du Grand Carquelin – 1976
J'avoue ne pas m'être attardé sur ce vin ayant été happé par le vin d'après.

Fleurie – Domaine Chignard – Cuvée spéciale – 1991

Nez légèrement évolué très élégant sur la figue, les fruits noirs légèrement confits et le tabac
En bouche, on est sur un vin à parfaite maturité, avec un très beau toucher soyeux d'une grande fraîcheur fruitée et une finale toute en délicatesse.
Pour ma part, c'est le rouge de la soirée.


Mon top 3 en rouge :
1 : Domaine Chignard – Cuvée spéciale – 1991
2 : Domaine de la Grand’Cour – Cuvée VV – Lieu-dit « Champagne » – 2015
3 ex aequo : Domaine Didier Desvignes – Terre de Manganèse – 2009 et Domaine Jean Foillard – Côte du Py – 2009

Mon top 3 en blanc :
1 : Domaine Guffens-Heynen – Les Croux – 1996
2 : Domaine Guffens-Heynen – Les Croux – 2000
3 : Domaine Guffens-Heynen – Tri de Chavigne – 2009

Mes constats:
- En blanc Guffens a survolé les débats
- Je n'accroche pas du tout au style Thévenet
- Je suis content d'avoir pu faire découvrir cette cuvée de Didier Desvignes à mes acolytes de LPV Versailles. (merci à Benji d'avoir osé faire ce choix en dehors des "grands noms" du Beaujolais)
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21 Juil 2017 14:00 #9

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Réponse de BARRET Philippe sur le sujet LPV Versailles part en Mâconnais et Beaujolais

Belle organisation à la fois souple et rigoureuse de l'ami Benji ! Merci à lui.

Dans les avis émis par notre groupe je suis souvent le vilain petit canard ! ;)
Par exemple je n'ai toujours pas compris comment la plupart d'entre nous avait pris du plaisir à la dégustation des trois Léoville. Pour mes papilles et mes critères de plaisir, ce fut une soirée terriblement ennuyeuse…
Personnellement je privilégie avant tout ce qui fait du vin une boisson. Donc tout ce qui freine l'envie d'en boire, freine aussi mon enthousiasme potentiel !
En ce sens je suis toujours un peu choqué quand certains regardent d'un peut haut les soit-disant "petits vins" (Languedoc/Roussillon, Beaujolais, Mâconnais, etc.) incapables de donner le même plaisir que les grandes appellations médiatisées. Personnellement je me tamponne des hiérarchies théoriques, toujours plus ou moins liées à une valeur marchande. Si ce que j'ai dans le verre me donne du plaisir et me donne envie d'en avaler plusieurs gorgées (voire plus ! ;)) et bien ça me suffit. Je ne suis quand même pas complètement fou : bien entendu qu'un vin de Bruno Clavelier ou de chez Mugnier me procurera un plaisir plus intense qu'un Fleurie de Dutraive. Mais l'énorme différence de prix ne reflète pas toujours la différence du niveau de plaisir.

Bref venons en à ces blancs du Mâconnais et ces rouges du Beaujolais !

Je n'ai pas compris qu'on émette des réserve sur le vin de Nicolas Maillet. Pour moi, il n'a rien de transcendant peut-être, mais c'est un joli coup à boire, simple et franc, parfaitement à son niveau. La bouteille de Bret Brothers se goûtait pas au niveau auquel je l'ai déjà goûtée. Le vin n'était pas en place, légèrement dissocié. Léger problème de bouchon ?

Le Tri de Chavigne 2012 est, en l'état, tout ce que je n'aime pas. Réduction grillée désagréable, sensation d'un élevage appuyé, où est le raisin ? Curieusement, le 2009, millésime solaire, apparaît comme un vin cristallin, presque eau de roche, très marqué par le calcaire, superbe tension. Équilibre dynamique. Très beau vin, mais j'ai du mal à imaginer que le 2012 évoluera sur ce même registre. Mais je ne demande qu'à être convaincu. On a l'impression de deux vinificateurs différents.

Les deux bouteilles de Thévenet sont à des années lumières du vin que j'apprécie : lourdeur de la surmaturité, léger sucre résiduel et par conséquent soufre rédhibitoire...

Plus ça va, moins j'apprécie les vins blancs un peu vieux. Pour moi ces deux bouteilles (Pouilly-Fuissé Les Croux de Guffens 1996 et 2000) ne m'apportent plus le plaisir qu'elles m'auraient peut-être donné avec simplement 10 ans d'âge. Là j'ai l'impression de boire des vins de la Côte de Beaune, surchargés par un élevage qui a laissé des traces (notes d'oxydation, de sucrosité, de gras et de lourdeur fatigante). Désolé...

Dans la première série de rouges, j'ai adoré le Lieu-dit Champagne de Dutraive. Toutes les qualités de fruit et de buvabilité d'un Fleurie, dans un style plus juteux et charnu que d'habitude, millésime 2015 oblige. Mais quel plaisir à boire ! Le Chamonard tient honnêtement son rang (ses morgons sont supérieurs à ça) et le Chermette fait strict et tannique, peu de charme...

J'ai été déçu par l'ensemble des trois "Côte du Py" de Foillard. Le 2014 n'était pas hyper net, le 2009 alcooleux, trop puissant, fatigant, seule le 2006 tirait son épingle du jeu, un peu d'alcool quand même, mais une jolie complexité un peu florale et une jolie tension. Mais loin du niveau Dutraive.

Le Bouland 2009 est clairement au-dessus du Foillard, comme quoi même quand on n'est pas "nature"... ;) C'est dense, beau jus avec de la tension, ça reste équilibré sans lourdeur malgré 2009. Un style un peu à part mais très joli vin. Je suis moins enthousiaste que les autres sur le Didier Desvignes que j'ai trouvé un peu trop végétal, trop extrait, très strict. Pas trop mon truc. Le Javernières 2000 de L-C Desvignes avait encore de beaux restes ! Un peu trop vieux à mon goût mais encore du dynamisme et une jolie matière équilibrée. Aujourd'hui le domaine fait encore bien mieux que cela !

Le Château des Jacques est poussiéreux, notes de champignon pas très flatteuses. Le vin n'est pas complètement mort, mais nettement sur le déclin à mon avis. Pas de plaisir possible pour moi... Le Chignard a bien tenu le coup, il reste très dense, avec des notes très mûres au nez, une bouche presque réglissée, riche avec une belle longueur. Un gamay de puissance plus que de charme, mais joli vin quand même.

Vivement la prochaine !

Philippe

Philippe
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21 Juil 2017 18:19 #10

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Réponse de Jean-Loup Guerrin sur le sujet LPV Versailles part en Mâconnais et Beaujolais

Merci Philippe, très intéressant !
Mais tu ne parles pas des Pouilly-Fuissé de Guffens-Heynen. Simple oubli ?

Jean-Loup
21 Juil 2017 18:32 #11

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Réponse de oliv sur le sujet LPV Versailles part en Mâconnais et Beaujolais

Vraiment, un grand merci à tous de venir livrer vos impressions, aussi contradictoires soient-elles.
C'est très intéressant à lire car on parvient assez vite à tisser des liens virtuels de palais avec l'un ou l'autre, pour peu que l'effort de description soit là.
Et ça rappelle les grandes heures du forum !

En tant qu'administrateur, ça fait sacrément du bien de voir que LPV compte encore des personnalités motivées prêtes à se réunir mais aussi à venir ensuite enrichir l'espace en faisant l'effort de partager leur ressenti.

PS: y'a pas, il est vraiment bon, le Benji car c'est un plateau de vins très intelligemment agencé ! (tu)

Amitiés à tous,
Oliv
21 Juil 2017 18:37 #12

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Réponse de rkrk sur le sujet LPV Versailles part en Mâconnais et Beaujolais

Jean-Loup, je pense que "les vins blancs un peu vieux" étaient les Pouilly. Par politesse, Philippe ne les nomme pas...

Amateur depuis 30 ans, sur LPV depuis 16 ans, caviste depuis 3 ans
21 Juil 2017 19:07 #13

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Réponse de vivienladuche sur le sujet LPV Versailles part en Mâconnais et Beaujolais

Je posterai plus tard mon CR en images, mais déjà quelques premières impressions, dont une particulièrement négative pour les rouges.
J'ai trouvé la série de blancs de très haut niveau. Du Maillet, super canon de copains à la doublette de Croux, grands vins de gastronomie, il n'y a que le Brett Brothers Clos Reyssié 2015 et le Tri de Chavigne 2012 de Guffens que j'ai trouvés en dessous.
Par contre la série de rouges, à mon goût, laissait franchement à désirer. A part le Chignard de belle profondeur et de superbe définition, seul le Bouland 09 fait le job et le Foillard 06 est buvable. Pour le reste c'est indigne à mon goût de figurer dans ma cave avec des vins acerbes, acides, rigides, pas mûrs, déséquilibrés, mal vinifiés, végétaux, amers, rigides, rustiques (dans le très mauvais sens du terme) et j'en passe...
Je vais à l'encontre d'autres avis. J'ai personnellement pris mon pied pour les Léoville, là la qualité des vins me laisse grandement perplexe et sur 11 rouges, il y en a pour moi 8 pour lesquels je ne suis pas prêt de mettre le moindre centime, même pour un pari que je considère comme très risqué pour l'avenir. J'ai vraiment passé une très difficile soirée avec ces vins rouges. Je ne sais pas quel jour de calendrier lunaire c'était, mais cela a été un supplice pour mon palais. Heureusement que le Wegeler Eiswein 96 est venu passer un bon coup de karcher là-dessus et m'a permis de les oublier au plus vite...
22 Juil 2017 00:10 #14

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Réponse de Jean-Loup Guerrin sur le sujet LPV Versailles part en Mâconnais et Beaujolais

Michel a écrit : Mâconnais et beaujolais, mais LPV Versailles s'encanaille !
En effet, nous allons essayer de temps en temps de sortir des très grands classiques réputés ! Ceci étant, les domaines étaient dans le haut du panier des appellations.

Gastronomix a écrit : Depuis quand Nicolas Maillet fait-il des vins natures ?
Erreur de ma part. Je ne connaissais pas ce producteur et j'avais cru comprendre ceci au gré de la conversation... Je corrige.

Ralf a écrit : je pense que "les vins blancs un peu vieux" étaient les Pouilly. Par politesse, Philippe ne les nomme pas...
Tu as certainement raison, Ralf !

Jean-Loup
22 Juil 2017 08:54 #15

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Tu es quand même dur vivien :o
Tu n'as pas pris de plaisir avec le terroir champagne 2015 de Dutraive ? J'ai personnellement beaucoup aimé et on ne peut pas lui reprocher d'être mal vinifié ou rigide/acerbe. J'ai encore des 2009 en cave qui sont toujours de très bon niveau.

Denis
22 Juil 2017 08:58 #16

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Réponse de vivienladuche sur le sujet LPV Versailles part en Mâconnais et Beaujolais

Je suis sincèrement désolé Denis, je ne sais quel(s) paramètre(s) environnemental(aux) m'a/ont fait passer complètement à côté de la série de rouges.
Ma plus grande incompréhension vient de la Côte de Py 09 de Foillard que j'ai magnifiquement goûtée deux fois et là...
Je ne sais pas si la météo m'était défavorable, si l'accord avec mon plat y a été pour quelque chose, si la série de blancs a modifié mon palais, mais très clairement, j'ai grandement souffert avec la majorité de ces vins. C'est d'autant plus incompréhensible que j'aime pourtant les beaux gamay.
Mauvaise passe, fatigue... Bref, je ne peux m'en prendre qu'à moi-même...
Je présente mes excuses quant à la teneur du message précédant, en mode sulfateuse (comme toujours) mais je voulais mettre un contraste significatif.
Je réitère mes propos : j'ai bien plus aimé les Léoville, les Bandol, les Saint-Emilion, les cabernets de Loire et les syrah du Rhône...
22 Juil 2017 09:35 #17

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Réponse de oliv sur le sujet LPV Versailles part en Mâconnais et Beaujolais

Par contre la série de rouges, à mon goût, laissait franchement à désirer. A part le Chignard de belle profondeur et de superbe définition, seul le Bouland 09 fait le job et le Foillard 06 est buvable. Pour le reste c'est indigne à mon goût de figurer dans ma cave avec des vins acerbes, acides, rigides, pas mûrs, déséquilibrés, mal vinifiés, végétaux, amers, rigides, rustiques (dans le très mauvais sens du terme) et j'en passe...

Rien que ça ?! :roll:
Tout le monde connait mon affection pour les vins de gamay qui ne me conviennent que trop rarement donc je peux comprendre que tu n'aies pas pris de plaisir.
Mais de là à qualifier ces domaines et leur production d'indignes ou d'incompétents, il faudrait peut-être rester un peu sur terre et se limiter à un jugement de goût plutôt que de valeur...

Edit : Dont acte suite à ta réponse à Denis.
22 Juil 2017 10:16 #18

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Réponse de farandolier sur le sujet LPV Versailles part en Mâconnais et Beaujolais

Pour relancer le débat, si il en était besoin :-).
Je tiens à rappeler que nous avons commencé la série des rouges par trois 2015.
Personnellement je trouve l'exercice de style intéressant surtout sur un gros millésime comme celui-ci, mais il faut bien se dire qu'il est normal que les vins ne soient pas en place, même si le Dutraive se goûtait déjà très bien.
Les Garants de Vissoux se goûtait très mal, mais pour moi il est difficile de dire que c'est dû aux qualités intrinsèques du vin, certes les tanins étaient un peu durs mais il y avait quand même une belle concentration. Je vous parie un Léoville que dans 3 à 4 ans ce ne sera pas le même vin :-)

Pour rappel, sur nos autres séries de rouge nous avons toujours commencé avec des vins arrivés à relative maturité.

Concernant Maillet, c'est pas nature mais en Biodynamie.
22 Juil 2017 11:35 #19

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farandolier écrit: Pour relancer le débat, si il en était besoin :-).
Je tiens à rappeler que nous avons commencé la série des rouges par trois 2015.
Personnellement je trouve l'exercice de style intéressant surtout sur un gros millésime comme celui-ci, mais il faut bien se dire qu'il est normal que les vins ne soient pas en place, même si le Dutraive se goûtait déjà très bien.
Les Garants de Vissoux se goûtait très mal, mais pour moi il est difficile de dire que c'est dû aux qualités intrinsèques du vin, certes les tanins étaient un peu durs mais il y avait quand même une belle concentration. Je vous parie un Léoville que dans 3 à 4 ans ce ne sera pas le même vin :-)


Certainement Mathieu. On doit leur laisser le bénéfice du doute même si, par expérience, je ne suis pas grand fan des vins de Vissoux...
J'aime les grands Beaujolais à tout âge. Jeunes sur leur fruit croquant et plus vieux pour ceux qui ont suffisamment de fond pour affronter le temps (remarquable Chignard 91 par exemple). Pas de posture de principe pour ma part. J'aime le Beaujolais, j'aime aussi les rouges du Médoc mais pour différentes raisons... :)
Sur cette soirée, je reste un peu sur ma faim mais rien de définitif évidemment car ça n'aurait pas de sens ! Il y a parfois des effets de série qui s'expliquent mal.

Denis
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22 Juil 2017 12:09 #20

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Réponse de Xtof sur le sujet LPV Versailles part en Mâconnais et Beaujolais

Bonjour à tous,

Tout d'abord un grand merci à Benjamin pour l'organisation sans faille.

Quelques impressions afin d'alimenter le débat. Je ne pense pas qu'au final les avis soient si divergents que cela. Les blancs ont été de très bon niveau alors que les rouges ont globalement déçu alors que précisément certains en attendait beaucoup. D'ou probablement certaines réactions.

Au final mon ressenti est très proche de celui de Denis.

Vins de copain ou non, les Maillet et Bret Brother n'offraient que peu de plaisir. Tous les autres blancs avaient un grand intérêt et évoluaient un gros cran au dessus. Les styles des vins et goûts de chacun expliquant les nuances.

À ce titre la différence de style entre les deux Macon Guffens a été très révélatrice. Comme Jean-Loup, j'aime bien les 2 styles. Mais pour des raisons différentes. Vive la diversité!

La dégustation du 2008 de Thevenet m'a ramené instantanément quelques années dans le passé quand je me régalais des magnums de 1988 et 1990 de ce domaine très classique à l'époque. Et puis le style a changé fin des années 90 début 2000. J'ai abandonné. Ce 2008 était précis, élégant, complexe avec certes une pointe de sucrosité mais bien équilibrée par une belle acidité. Pour ce qui concerne le 2005, la touche de sucrosité est un peu plus marquée. Le vin est un peu plus exotique et offre un arôme de truffe blanche remarquable. En aveugle pure je suis absolument certain que j'aurai dit Jurançon sec. Au final 2 vins que j'aimerai avoir en cave mais encore une fois pour des raisons différentes.

La paire de Pouilly était simplement magnifique. Et l'illustration de ce que pas mal d'entre nous sait et/ou aime à penser : il y a du grand chardonnay en dehors de la côte de Beaune. Superbe!

Au final de beaux Macon parmi lesquels j'eus aimé voir figurer Saumaize, Barraud, Saumaize-Michelin, Rontets... Cette région regorge de pépites. A refaire.

Pour ce qui est des rouges, je dois préciser que je ne suis pas un grand fan du Gamay qui me déçoit très régulièrement et ceci bien au delà des frontières du Beaujolais. Pour être plus précis je dirais que c'est le gamay jeune que j'apprécie peu. Lorsqu'il est âgé mes expériences de Beaujolais sont beaucoup plus positives. Sans surprise j'ai beaucoup aimé le Chignard 1991, le Château des Jacques étant un peu trop évolué, ayant probablement souffert d'une mauvaise garde.

Aucun des autres vins n'a suscité l'envie chez moi d'en mettre en cave. J'ai trouvé le Chamonard vraiment faible, les Foillard assez ternes (fermés?) et vraiment peu complexes.

Je donnerai une mention au Dutraive pour son fruité explosif (j'assume ma dualité). Au Bouland pour sa profondeur et son début de complexité prometteur. Et un cran en dessous au Terre de Manganese.

Pour finir, un petit clin d'oeil à Philippe : non tu n'es pas le vilain petit canard :) , et oui ce qui compte c'est le plaisir de la boisson. Par contre réduire la paire de Pouilly à un style général Côte de Beaune me semble un peu lapidaire et simpliste. Et les qualificatifs oxydatifs et gras me semblent aussi un peu excessifs au regard de ce que j'ai gouté. Je retiendrai donc que tu aimes de moins en moins les blancs évolués. ;)

Je sens que la prochaine dégustation Meursault/Volnay risque d'être intéressante.

Christophe
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22 Juil 2017 12:17 #21

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Bonjour,

Je partage totalement l'avis de Christophe concernant les blancs et en partie pour les rouges qui m'ont franchement ennuyé...

Je reconnais que je ne suis pas du tout amateur de gamay et jeudi soir cela s'est à nouveau vérifié...

Qu'ils soient jeunes ou âgés, ces vins là ne me réjouissent pas ni ne m'émeuvent...

Quant à en faire le vin des copains, je préfère largement boire un Léoville ( clin d'œil à Philippe que les Léoviile ennuient ) une fois par mois qu'une bouteille de gamay 10 fois dans le mois...

J'ai aimé les notes de truffe sur le Macon Pierreclos Tri de Chavigne 2012 et son équilibre, même s'il présentait un peu de réduction au nez, et je suis confiant pour son avenir.
Le 2009 m'est apparu plus exotique et je trouvais qu'il chauffait un peu en finale.

Les Viré Clessé étaient très bons, surtout le 2005 , et avaient un côté très "jurançonnesque" de par leurs arômes exotiques et de champignons. Leur richesse en bouche pouvaient quand même rebuter ceux qui apprécient les vins plus secs...

Les Pouilly Fuissé ont confirmé la suprématie des vins de Guffens de cette soirée dans des styles pourtant différents. Le 2000 avait des arômes fumés très marqués qui pouvaient déplaire ou tout du moins dérouter, et encore un léger perlant, mais une très belle longueur en bouche. TB.
J'ai préféré l'opulence du 96, malgré un petit côté lacté, et les notes de truffes blanches en bouche. TB.

Je n'ai pris aucune note concernant les rouges qui m'ont au mieux laissé indifférent au pire ennuyé, à moins que ce ne soit l'inverse !.. :-)

Hâte d'être à la prochaine soirée VOLNAY-MEURSAULT , appellations dont la simple évocation me réjouit d'avance.

Ludovic
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22 Juil 2017 12:50 #22

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Réponse de farandolier sur le sujet LPV Versailles part en Mâconnais et Beaujolais

On va finir par se demander qui a pu acheter tout ces Beaujolais 2015 :-)
22 Juil 2017 15:36 #23

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Attention, pas de méprise...

Je ne conteste pas la qualité des vins. et je suis certain que les vins se vendront aussi bien que les 2009, tout comme les 2016...

Les amateurs de gamay s'en donneront à coeur joie et je leur souhaite d'en profiter et de prendre beaucoup de plaisir.

Mais mon plaisir se trouve ailleurs c'est certain.

Ludovic qui a goûté, par le plus grand des hasard, un beau gamay 2 jours plus tard dans une soirée "riesling" ( dans la rubrique alsace )...
22 Juil 2017 23:27 #24

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Réponse de pierrat sur le sujet LPV Versailles part en Mâconnais et Beaujolais

"je ne sais quel(s) paramètre(s) environnemental(aux) m'a/ont fait passer complètement à côté de la série de rouges."


Peut être est ce parce qu'au bout de 15 vins en 2 heures on commence à saturer ?
23 Juil 2017 12:10 #25

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pierrat écrit: "je ne sais quel(s) paramètre(s) environnemental(aux) m'a/ont fait passer complètement à côté de la série de rouges."


Peut être est ce parce qu'au bout de 15 vins en 2 heures on commence à saturer ?


On goûte sur environ 4 heures.
Ensuite, on a déja fait des soirées avec autant de vins (systématiquement devrais je écrire) sans pour autant saturer après 8 verres.

Je ne crois pas un instant à la saturation :)
En revanche, et ça a été expliqué par certains plus haut, des divergences de goût et d'opinions, oui !
de culture peut être également...

Denis
23 Juil 2017 12:25 #26

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Réponse de milleret sur le sujet LPV Versailles part en Mâconnais et Beaujolais

Quel plaisir de retrouver mes amis Philippe , Xtof ....comme toujours des commentaires au top et je constate encore une fois que nous apprécions les mêmes vins ..il ont de la bouteille ces petits jeunes !!

"" C'est très intéressant à lire car on parvient assez vite à tisser des liens virtuels de palais avec l'un ou l'autre, pour peu que l'effort de description soit là.
Et ça rappelle les grandes heures du forum ! ""

Nostalgie ..nostalgie , que de magnifiques souvenirs .

Dix ans ...depuis le premier reportage de mon ami Philppe Barret sur la Savoie pour la revue Rouge & Blanc ....mais son retour est annoncé très prochainement pour vous faire connaître les dernières pépites de la région . .


" Hâte d'être à la prochaine soirée VOLNAY-MEURSAULT , appellations dont la simple évocation me réjouit d'avance. "

Si vous acceptez un petit paysan de Savoie , je vais peut être faire l'effort de quitter ma campagne ...et encore plus si notre ami Oliv vient me récupérer en gare .. je dois avoir encore un petit Aligoté en cave pour les buveurs d'étiquettes .
23 Juil 2017 14:01 #27

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Réponse de Benji sur le sujet LPV Versailles part en Mâconnais et Beaujolais

Bonjour à tous,
Comme à mon habitude, un peu après la bataille, je vous livre mes notes. J’en profite pour remercier les éminents membres de ce groupe pour leurs propositions qui m’ont permis de faire un programme qui me semblait, sur le papier, naturel et lisible. Au passage, l’éventail des choix dans ces thèmes était très large et on pourrait parfaitement imaginer une dégustation plus focalisée en termes de terroirs ou de millésimes. La limite, c’est celle de la cave des participants car tous n’ont pas les mêmes orientations, c’est rien de le dire !
Commentaire général ensuite : de mon côté j’ai plutôt pris mon pied, en blanc comme en rouge. Avec une distinction néanmoins : je ne dégustais pas à l’aveugle sauf pour les 2 Croux de JM Guffens.

Mâcon Verzé 2015 Nicolas Maillet
Joli nez sur le melon mais un peu en-dedans. La bouche est puissante mais reste équilibrée et fraiche. Bien

Pouilly Fuissé Clos de Reyssier 2015 Bret Brothers (Benjamin)
Robe plus profonde que le Maillet. Nez sur la vanille, semble plus « ambitieux » en termes de vinif, lactique en bouche, la finale part légèrement en travers. Bien

Mâcon Pierreclos Tri de Chavigne 2012, JM Guffens
Robe citron foncé. Nez très sur un élevage grillé, un peu d’alumette / soufre. Belle bouche tendue qui procure beaucoup de plaisir.
Mâcon Pierreclos Tri de Chavigne 2009, JM Guffens
Robe semblable au 2012. Le nez suggère un léger botritys, il est plus complexe. Très bon.

Viré Clessé 2008 cuvée E.J. Thévenet (Domaine de la Bongran)
Nez truffé et bouche saline. Une découverte pour moi, j’aime beaucoup

Viré-Clessé 2005 cuvée E.J. Thévenet (Domaine de la Bongran)
Certains l’ont trouvé plus truffé, pour moi c’était assez proche. J’aime également beaucoup.

JM Guffens, Les Croux 2000
On voyage vers Beaune. La séve est belle, la longueur très bonne. On peut lui reprocher d’être un poil monolithique et de finir un peu amer. Très bien néanmoins
JM Guffens, Les Croux 1996
Un peu lactique aromatiquement, ca envoie du lourd avec une très belle finale saline. Très bien +

Fleurie 2015 Chamonard
Un beau nez sur le fruit pour attaquer cette série, de la ronce, un côté « cuve », un peu d’amertume en finale. Bien

Fleurie 2015 "Champagne" Domaine de la Grand Cour
Nez très élégant, florale, bouche juteuse, florale, torchabiité extrême. Très bien.

Fleurie 2015 « Les Garants » Domaine du Vissoux
Bon là c’était une prise de risque annoncée par Arnaud et assumée par moi (avec sa bouteille :-p). J’avais trouvé néanmoins intéressant d’opposer plusieurs styles de Fleurie, des fois qu’il fût besoin de montrer le surcroît d’influence de l’homme sur le terroir (j’écris cela en ignorant le détail des différentes parcelles)
On trouve ici un nez plus végétal et une bouche terrienne, dense que je trouve prometteuse car bien faite.

Morgon Côte du Py 2014 Jean Foillard
Arômes floraux avec touche de pomme ( ?), joli vin. Bien

Morgon Côte du Py 2009 Jean Foillard
Très plein, mûr, un peu fermé / moins lisible. Bien +

Morgon Côte du Py 2006 Jean Foillard
Acidité un peu plus en avant, très joli avec un caractère bourguignon. Bien +

Morgon 2009 Vieilles Vignes Daniel Bouland
Côté un peu goudron, bouche fraiche, un peu fermé, très bien

Moulin à Vent 2009 Terre de Manganèse Didier Desvignes (Mathieu)
Un très beau vin qui fait voyager, aromatiquement complexe avec un peu d’eucalyptus et dotée d’une belle bouche charnue. TB+

Morgon 2000 Côte du Py Javernières Louis-Claude Desvignes (Ralf)
Mes notes sont laconiques, j’ai juste écrit « un peu mollasse »

Moulin à Vent 1976, Clos du Grand Carquelin, Château des Jacques (Vivien)
J’y ai trouvé du goudron et de l’eucalyptus et contrairement à d’autres une très belle bouche tendue TB

Chignard, cuvées spéciale 1991
Nez bourguignon, très belle tension alliée à de la tendresse, TB+

Pour finir, je n’ai pas pris de note sur la petite bombe sucrée que Vivien a sortie pour finir la soirée mais c’était en tout point excellent, il y avait tout dans ce sucre !!
Les utilisateur(s) suivant ont remercié: Jean-Loup Guerrin, leteckel, farandolier
01 Aoû 2017 14:36 #28

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