Coup de cœur pour ma part pour le
Clos de la Chatenière 2012 d'Olivier Lamy, absolument délicieux par son équilibre frais et gourmand et par sa précision aromatique à l'intégration de l'élevage parfaite.
Déception et une certaine incompréhension face au
Bonneau du Martray 2001 dont le nez moche comme tout et typique du vin boisé fatigué (beurre rance) laisse craindre une bouche totalement oxydée.
Ce n'était pas le cas mais le vin semblait plus en limite de maturité, présentant une acidité asséchante et une amertume désagréable en finale.
Le
Puligny 2011 de Sauzet était net et droit, sans les marqueurs végétaux si courants sur ce millésime, avec un volume agréable et une trame acide bien intégrée. Un joli vin.
Toujours intéressant de croiser un vin de
Prieuré-Roch !
A la couleur de la robe, marron trouble avec à boire et à manger dans le verre, il faut comme un certain courage pour oser y tremper les lèvres !
Heureusement, y'a le nez ! Hors-norme, baroque, ébouriffant, avec un parfum compromis de notes florales, mentholées et de petits rouges, avec une volatile haute, il possède un cachet certain.
La bouche est un peu moins emballante, manquant un peu de chair pour enrober une acidité saillante et porter le vin vers plus de confort et d'allonge.
Simon est un taquin et alors que je sors d'un dîner à Villa d'Este qui a confirmé à mes yeux que les vins de
Roberto Voerzio sont marqués d'un modernisme qui ne me convainc qu'à moitié, voilà qu'il nous colle à l'aveugle une cuvée qui m'était inconnue et qui m'a semblé d'un classicisme certain.
Robe piémontaise à souhait, sur un orangé presque diaphane, le vin déroule une jolie structure douce resserrée autour d'une acidité bien mûre et de tannins présents sans être agressifs.
Ne manquait vraiment à ce vin très fermé aromatiquement qu'un peu plus de goût pour apporter plus de plaisir.
Joli découverte que cet
In Extremis de Jean-Paul Brun, un vin qui joue sur une grande précision aromatique, sur la poire tapée, les épices, la figue et une jolie fraîcheur.
Je lui trouve en revanche un déficit de corps et de tenue à compter du milieu de bouche, où le vin subit un creux important, pour partager totalement l'enthousiasme de Nicolas.
Un grand merci à nos amis Beaunois pour cette excellente soirée entre LPViens.
Si jamais vous passez sur Paris, n'hésitez pas à klaxonner, le videur du Gunthard Club est en manque d'exercice ces derniers temps !