• Côteaux du Languedoc Clos des Truffiers (domaine de la Négly) 98. Notes : DS12-11 – PC14? – PP13 - LG13,5 vers ?. Moyenne : 13
Concentration maximale pour cette Syrah adulée de Parker et de Tanzer (un des plus grands vins jamais élaborés dans l'appellation ?). Nez extrême : fumé, lacté, floral, épices, très "australien", lourd, entêtant (plus qu'envoûtant). La bouche fait écho : crémeuse, très dense, sur des notes de vanille et de lard fumé. Le bois envahit littéralement le vin, manquant cruellement de race et de fraîcheur. Fabriqué, vraiment peu "buvable". 15 hl/ha, 15,6° pour ce gros bébé joufflu. Comment vieillira-t-il ?
Note : bouteille offerte à l'aveugle par le restaurateur
mai 2004 :
Coteaux du Languedoc – Domaine de la Négly (SCEA Les Capitelles) – Clos des Truffiers 1998 :
PP14,5 – PC13,5 – LG15 – JP14,5
Encore une robe très dense, visqueuse, opaque, avec une très mince bordure vieux rose. Nez crémeux et variétal, profond mais policé, peu spirituel : rose, violette, fraise (avec un petit côté artificiel, démonstratif, lorgnant vers la fraise tagada), notes surmûres, confites (raisiné). Bouche sphérique (rien ne dépasse), douceur insistante ; l'ampleur, le velouté, la grande finesse du grain procurent un confort tactile indéniable (apaisant, lénifiant, abrutissant ?). La finale, vraiment alcooleuse et pâteuse, vient briser les rêves de grandeur de ce vin au profil très « international ».
nov 2001 :
Château de la Négly "La Falaise" 1998 :
DS14/13,5 – PC12,5 - LG13 – PP14. Note moyenne : 13,5 - Prix : 80 F
- Robe soutenue, foncée.
- Le nez, encore boisé, mêle des senteurs de mûre, d'orange, d'olive noire en saumure. Les notes de caramel trahissent un côté un peu lourd.
- La bouche paraît peu typée. Elle s'avère extraite et un peu lourde (certains vont même jusqu'à "écoeurante"), malgré une acidité raisonnable. Un style très différent du vin précédent, moins aérien et surtout moins archétypal. Lui laisser sa chance sur quelques années.
Mai 2003 :
Château de la Négly "L'Ancely" Coteaux du Languedoc 1998 :
DS12 – PP13 – PC12 – LG12. Note moyenne : 12 - Prix : 35,00 €
- Mourvèdre.
- Robe intense.
- Le nez, chaleureux et présent, décline des notes intenses de pruneau, de menthol, de fruits cuits, de grillé, d'épices, de camphre (ou d'eucalyptus).
- Bouche agressive, marquée par une acidité forte (rajoutée ? - elle est en tout cas dissociée). Finale moka pour un vin qui semble défaillant en matière. Rapport qualité/prix exécrable.
Robert Lala, qui ensigne au DNO toulousain m'a affirmé un immense Porte du Ciel 2000 ... on verra cela d'ici peu !
Fév 2000 :
Coteaux du Languedoc - La Négly - La Falaise 97 :
Note : 14,5 - Prix : 60 F
• Syrah, grenache.
• Le nez est vineux et complexe. Il exprime des notes animales, de grillé, de pain d'épices, de garrigue (laurier en particulier), de violette, de caramel, de réglisse. Un dégustateur pointe son côté chien mouillé.
• La bouche offre une matière moyennement concentrée (voire diluée), simple (violette) et courte.
Janvier 2001 :
Domaine de La Négly
C. du Languedoc La Clape "La Falaise" 1999. Note :13,5-14
- Nez expressif de fruits rouges et noirs très mûrs, avec des
accents balsamiques et mentholés (eucalyptus). Matière souple, peu
structurée, mais exhibant un fruit bien concentré et aguicheur.
C. du Languedoc La Clape "La Côte" 1999. Note : 13,5
- Robe intense et très jeune, nez puissant, un peu insistant dans
le registre bourgeon de cassis. Matière très dense, confiturée, qui fait
preuve de beaucoup de présence mais de peu de complexité et de finesse (pour l'instant?).
2003 :
Coteaux du Languedoc – La Négly – La Falaise 99 : 14,5/20
- Robe assez intense, un peu évoluée et mate.
- Nez complexe, sauvage, distillant après une aération vigoureuse nécessaire des senteurs variées : fleurs (violette), cerise à l'eau de vie, cacao, menthol, épices distinguées (poivre, girofle, genièvre), tabac, laurier, olive noire, réglisse. Particulièrement charmeur et loquace.
- Bouche assez concentrée, au grain fin, sans aucune sècheresse pénalisante, pleine de caractère, mais toutefois handicapée par un peu trop d'alcool (14,5° annoncés pour cette cuvée au caractère méridional revendiqué). On aimerait un supplément de longueur, d'éclat, de fraîcheur (d'autant plus vu le millésime). Le vin, gentiment évolué mais encore parfumé, semble en phase d'apogée (j'ai pour ma part pensé à un Languedoc du millésime 98, en raison du côté confituré du fruit). A boire sans trop attendre mais sans se précipiter sur encore 2 à 3 ans.
Laurent
Message edité (11-03-2005 12:11)