J'ai oublié de citer ce doamine dans mon top du L.R. … mais pas forcément pour la cuvée Olivier

Comme je ne préfère pas forcément Valinière à  Jadis… ou que Jean Sirven ne me plaira pas forcément plus que les Mégalithes !!

Vincent,

J'ai ouvert récemment un Laouzil 2002 qui n'était pas en grande forme. Assez dissocié. A attendre et regouter en avril. Je sais que le Jadis 2001 est formidable mais la Valinières 2001 est pour moi magique.

Eric,
ne faites pas de massacre de tes Olivier que t'ai amené... certainement pas sans moi!! (ddd) (ddd)

ps en mode privé: Tiens tu recommence très haut là , non? (hhh)(hhh)

Marc

En relisant toute la série je suis tombé ur le post d'Ericevreux… et sur 98 et 99 j'avais également été gêné par le bois !
Je ne doute pas que cela ait changé
Laouzil 2002… je ne me fais pas trop d'illusions sur les 2002 en général (dans le "sud")

vincent (de plus en plus chênophobe)

Laouzil 2002 n'est en effet pas terrible...
Marc, je n'imaginerais jamais sacrifier mes bouteilles restantes d'Olivier 2001 en l'absence du Grand Prêtre. Ne t'inquiètes donc pas, tu seras maître de cérémonie ! D'ailleurs si tu peux retrouver quelques victimes, elles seront les bienvenues...
Eric

Vincent - sur quoi se base ton jugement, que 2002 dans le Midi n'est pas terrible?

Cela n'est pas parce que Thierry, c'est un ami, mais parce que je suis assez proche de Roquebrun (15 km), pour connaître le climat, ses vignes et ses pratiques, que je doute de ce genre de commentaires généralistes.

Même et surtout en année difficile, Thierry Navarre n'est pas quelqu'un qui ramasse n'importe quoi pour le mettre en bouteille.

Les 2002 ne sont en bouteilles que depuis quelques mois, donc de toute facon c'est encore très tôt, pour en juger.

Pour la cuvée Olivier 2001 - comme pour les autres millésimes de cette cuvée, je crois, que c'est bien, d'en boire, si on y trouve plaisir - mais que vous êtes aussi bien conseillés, d'en garder quelques flacons, pour vous régaler encore plus dans quelques années! (voir mon post du 29.9. plus haut)

amicalement

Iris

Regoûté ce midi, Olivier 2001 est encore meilleur qu'hier. soir. Fondu à  souhait, rond, suave. Les arômes un peu chocolatés du grenache ressortent alors qu'hier soir, la syrah dominait. Si je suis sage, ce qui reste à  démontrer, il en restera deman et, qui sait, la touche de mourvèdre apparaîtra... A chaque cépage son jour !
Le message d'Iris nous rappelle tous à  l'humilité et nous invite à  proscrire les sentences expéditives. J'avoue n'avoir bu que 2 Laouzil 2002 et je regrette d'en avoir conclu qu'il n'est "pas terrible". Disons que je n'ai pas aimé les deux bouteilles bues, qui m'avaient frappées par leur dureté de tannins, mais je peux volontiers croire que ce vin évoluera favorablement.
J'ai bu une bouteille de grenache d'Iris (j'ai oublié le nom de la cuvée) chez Marc De Wolf, c'était un grand moment. La bouteille suivait d'ailleurs une Olivier 2001. Iris, comment faire pour trouver vos vins en Belgique sans cambrioler la cave de Marc ?
Eric

Mon message n'est pa arrivé je recommence

mea culpa
je n'aime pas les avis définitifs sur les millésimes et j'ai regretté ce que j'avais écrit… mais comme je suis sorti je n'ai pas rectifié !

MAIS si de nombreux domaines ont déclassé leurs cuvées, renoncé à  sortir une cuvée "prestige", ou comme Th. Allemand ne faire qu'une cuvée au lieu des 3 habituelles ("le" 2002 m'a beaucoup plkus d'ailleurs … mais dans un style particulier… très septentrional (bbb)) c'est bien que le sud du Rhône par exempl a souffert en 2002… et sans doute beaucoup plus que le L.R.
Le phénomène récurrent en 2002 c'est tout de même l'eau… et même certaines vignes inondés durant plusieurs jours.

Alors vive les exceptions mais la règle serait quand même de dire que c'est un millésime moyen !

Chers amis,

Je revendique le statut de 'victime' car la cuvée Olivier 2001 goutée chez Marc était diablement bonne... et je n'ai pas envie de cambrioler les bons copains que sont Eric et Marc... même pour une 'bonne' cause (aaa) !!!

Amicalement,

Lab

> mes 2001 cuvées Olivier refermentent!!
> et que vais-je faire goûter à  ma belle demain?
> 2 quilles du Languedoc en deux jours avec ce pb.
> Navarre, donc, et Saint Martin de Laure 2002.
>
> Avez vous bu ce vin dernièrement?

Bouchonné a mort, nez et bouche de peinture.........

Sinon j'ai apprécié le Laouzil 2002 il y a 8 mois et j'ai encavé 6 2003, qui a gouté ? Un de mes amis dit que c'est dur et infame...

Je suis perplexe !

Vincent,

attention Rhône sud et Languedoc sont quand même différents en 2002 et surtout il y a de grandes disparités en Languedoc.
D'une façon générale, les grenaches sont plutôt réussis dans ce millésime, et les syrah, moins. Mais là  encore gardons nous de tirer des conclusions trop hâtives.

Salut Eric,

On ne va manquer de boire encore avant la Nouvelle An un coup avec toi. La bouteille que vous avez savourée était le merlot et non le grenache. J'espère que Iris va essayer d'en faire de nouveau un peu de merlot. S'il y a des Belges qui veulent des vins d'Iris, je vais m'en occuppé de les chercher en 2005. Je crois que Iris va sortir son tarif 2005 assez proches.

Cordialement,
Marc

Quand tu veux Marc ! Désolé pour cette confusion entre le grenache et le merlot. Je me souviens d'une suavité et d'un toucher de bouche en velours.
Je suis aussi partant pour une commande de vins d'Iris...
Amicalement,
Eric

Bonsoir Vincent,

Comme te l'a gentillement fait remarquer Jérôme, il ne faut pas tirer de conclusions trop hâtives :
Le millésime 2002 dans la partie Ouest du Languedoc, et dans le Roussillon n'est pas un millésime moyen et certains vignerons (Marc Parcé par exemple) pensent que leurs 2002 sont plus équilibrés que leurs 2001 et qu'ils ont un potentiel de garde plus élevé.
Les inondations de 2002 en basse vallée du Rhône sont une réalité, et il est tombé des tonnes d'eau sur le Gard. Mais pendant qu'il tombait des cordes à  l'Est certains coins de Saint Chinian, des Corbières ou du Minervois n'ont pas vu une seule goutte de pluie !
Le meilleur moyen, c'est encore de goûter les vins (bbb)
Une bise à  Iris en passant ;o)))

Bonjour Mesdames et Messieurs,

à vous lire, la cuvée Olivier a l'air de la bombe Languedocienne totalement méconnue (sauf par vous, les vrais connaisseurs !!!).

je me suis rendu chez Lavinia où il n'y a plus que du 2002...quelqu'un aurait-il la gentillesse de me dire comment est Olivier 2002 ? si cela vaut le coup (de toute façon, à ce prix là...) et que penser de l'entrée de gamme du domaine ?

par avance merci...

Ali Kant

2002 est loin d'égaler 2001 dans cette cuvée. Sur 2001, il ya eu quelques problèmes sur certaines bouteilles. Thierry Navarre en est informé.
Pour le 2002, lis le post sur la présentation des Saint Chinian.
2001, quand ça rigole, c'est des parfums d'olive noire, de truffe et une texture très très belle.

Je confirme pour Olivier 2002.
Sympathique et plein de fruit à Roquebrun en 08.2004
Hier, nez résineux désagréable et sec en bouche!?
Y-a-t'il un intérêt quelconque à le laisser 2 années de côté à votre avis?

Benoît Falesse

A mon avis il n'y en a pas. (d'intérêt à attendre). Mais là encore aucune certitude de ma part.

Bonjour,

J'ai bu récemment deux Laouzil 2002 défectueux. Ils avaient un nez d'acide acétique. En bouche c'était encore pire. Le vin était complètement oxydé avec un goût d'acétate d'éthyle très gênant. Les deux bouteilles ont rejoint l'évier. Un problème d'origine bactérienne ou d'un sulfitage trop bas ?

Il y a eu un problème sur le Laouzil 2002, le vigneron le reconnaît volontiers.

J'ai eu un souci sur Olivier 2001. nez et bouche peinture.

Laouzil 2002 superbe
Laouzil 2003 gouté, tres jeune pour le moment...

J'aime ce producteur malgré ma mauvaise expérience Olivier.

on est quelques uns à avoir eu des pb avec le 2001

cf Ganesh n° 8 ...

Vin d’Oeillades, Thierry Navarre, 5 euros, 11,5°:

La robe est claire, rubis.

Le nez, légèrement sur les fruits rouge confiturés, la prune, c'est friand.

La bouche, d'abord légèrement gênée par une petite touche perlante qui s'effacera avec l'aération, le vin est net, droit, les fruits rouge sont gourmands, une finale légèrement sur la réglisse/violette. Sans être très complexe, ce vin remplira avec honneur sa mission. Grande buvabilité, mince la bouteille est déjà finie.....Il va falloir que je fasse mes provisions pour l’été.

Par contre, je ne connais pas le millésime, il est classé en Vin de Table.

Domaine Thierry Navarre, Saint-Chinian, Olivier, 2001

me voilà rassuré, ce vin tient la route. Voilà tout l'intérêt d'une rubrique par domaine bien ordonnée sans trop de ratiocinations entre les commentaires.
Robe très sombre, opaque, pas très brillante avec un début d'évolution.
Le nez est toujours marqué par la tapenade, mais avec un peu plus de finesse. La violette pointe.
Dimension syrah en bouche pour confirmer le nez : volume, chair, violette intense. A tel point que j'ai pensé immédiatement à un lien avec l'Olivaie de Courodon à Saint Joseph.
Savoureux, plein, entier, sans doute pas un modèle de finesse mais un vin très bien fait qui reste à la limite de la lourdeur sans sombrer.
Une expression qui n'est pas sans rappeler les vins de Borie de Maurel avec ces accents d'olive noire, mais l'élevage modifie les perceptions ainsi que le terroir (ici des schistes) qui donne une perception de l'acidité assez différente.

Est-ce que tu parles de la cuvée Olivier (du nom de son fils) ou est-ce une autre (les oliviers? ), que je ne connais pas encore chez Thierry Navarre?

j'ai corrigé Iris, c'est bien la Cuvée Olivier 2001.
après une longue aération et une température plus élevée, le vin est moins bon aujourd'hui, avec un peu de volatile et des tanins plus secs. J'ai replacé la bouteille au frais, on verra bien.

Domaine Thierry Navarre, Saint-Chinian, Olivier, 2006
a l'ouverture

nez légèrement sauvage, en faite je pense à un faisan.le cassis et l'olive viennent ensuite
il y a une belle puissance ,la violette et un léger fumé aussi.
ca fait penser à un vin du rhone (j'identifie assez facilement le grenache)

en bouche la matière est légèrement crayeux ou/et granuleux, avec la belle puissance du nez qui est aussi là et
je trouve le vin en pointe , je m'explique: le départ en bouche avait tellement de volume et de puissance que j'avais en face de moi une montagne , la pointe étant le sommet.
la longueur n'a rien d'exceptionnel mais j'ai un trés beau retour sur la myrtille et la framboise(je déguste en lisant un bouquin et ce retour reste en bouche pendant au moins 5 minutes)

4 heures plus tard pendant le repas le vin n'a pas bougé mais j'ai par moment une petite sècheresse en fin de bouche sur une ou deux gorgées
le vin a aussi un coté limpide bien agréable.

c'est presque gourmand
une bouteille qui m'a bien plus dans l'ensemble

Domaine Thierry Navarre, Saint-Chinian, Laouzil, 2005

Bu hier soir :
nez un peu sauvage avec un coté " sec " ou prédominent le laurier, la figue sèche, des touches minérales, une ambiance pierres....sèches, qui se succèdent, s' entrecroisent avec ici et là, l' éclosion de petits fruits rouges dont le parfum de framboise semble faire rire le maquis qui tapisse les narines .
Bouche franche, équilibrée, toute en fraicheur, bordée par de beaux amers.
Un vin qui m' apparait authentique, sans artifices, dont le naturel, la buvabilité qui induit le partage à grandes lampées, ne sont pas parasitées, à mon gout, par ces aromes fermentaires d' écurie ou de poulailler de bien des vins dits nature.
La juste expression du raisin et du schiste sous le soleil de St Chinian by Thierry Navarre !
J' imagine bien l' accord de ce vin avec des pruneaux au lard fumé. Mais hier soir, c' est avec des travers de porc marinés au soja et au gingembre qu' il s' est acoquiné !

Il me semble intéressant de rapprocher ce vin, d' un autre St Chinian, à peu prés dans la meme gamme de prix, 7, 50 euros, le Cote d'Arbo 2007 du Mas Champart, dégusté il ya une dizaine de jours. Au coté un peu " roots " du premier ( dans mon esprit, ça serait plutot une qualité ! ), le second m' apparait un poil plus classieux, avec ses aromes d' olive noire réglissée, une matière veloutée toute en rondeurs épicées, avec en commun, sous les singularités de l' un et de l' autre, une fraicheur réjouissante

Evitons les hiérarchies et régalons nous des deux dans l' attente de leurs autres cuvées ! -D

Daniel

Iris a raison de préciser, les vins de Thierry Navarre sont toujours très soignés.
Un délice, selon les cuvées on passe de la gourmandise facile à des choses plus structurées.
de plus le Q/P est superbe...