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LPV-BW confronte quelques Faugères à des vins des Terrasses du Larzac
- jean-luc javaux
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LPV-BW confronte quelques Faugères à des vins des Terrasses du Larzac a été créé par jean-luc javaux
Quand Jef propose une date pour notre épisode suivant des aventures de LPV-BW, il suggère une opposition amicale entre quelques Faugères et quelques vins des Terrasses du Larzac.
Nullement question de tirer des conclusions sur les différences des appellations sur quelques bouteilles, mais le but est uniquement de se faire plaisir et de voir où en sont ces vins de millésimes hétéroclites et apportés par les différents participants.
Etant donné les absences de quelques cadres, on se retrouve chez Jef ce dernier jeudi à seulement 7.
Les vins sont servis à l'aveugle dans un ordre fixé par l'hôte du lieu et uniquement connu de lui, deux par deux.
Entrée en matière avec:
- une petite bulle: Pétillant naturel de Laurent Barth (80% Auxerrois-20% Pinot Noir)
Il paraîtrait que l'on n'a pas le droit de dire ce qu'il y a comme assemblage mais, tant pis, c'est fait...
Beaucoup de bulles que je trouve assez grossières et une mousse crémeuse assez importante.
Sur la pomme et les fruits blancs frais, avec une certaine matière et une bonne acidité mais sans aucune agressivité.
C'est sec mais avec finale doucereuse sur des amers pas des plus agréables mais vin sympathique.
- un blanc tranquille: Mas Jullien, blanc, vin de pays de l' Hérault, 2006 (grenache blanc, carignan blanc, etc...)
Riche, délicat, nez fumé, poudre à canon, sur les fleurs blanches, élevage encore perceptible.
Le nez fait un peu "nez de vin sucré".
En bouche, note d'abricot, de bois noble, avec une acidité bienvenue en fin de bouche.
Ce vin s'est déjà mieux bu, c'est évident mais cela reste agréable en l'état.
Place à la dégustation proprement dite, portant sur 17 rouges :
1 - Château La Liquière, Faugères, "Nos Racines" 2012 (95 % de vieux Carignan)
Drôle de nez au départ: chou, sueur, réduction et aussi un côté végétal font que ce n'est pas des plus agréables.
En bouche, vin assez facile, fruité, sur les épices, réglisse et fruits noirs.
En bouche c'est gouleyant, les tanins sont souples, discrets, sans accroche mais cela manque un peu de pureté.
2 - Domaine Ollier-Taillefer, Faugères, "Castel Fossibus" 2010. (40% syrah, 30% grenache, 20% mourvèdre, 10% carignan; ouvert et épaulé 5h)
Robe très foncée.
Nez élégant, charmeur, avec une touche de boisé assez prononcée mais beau nez, assez complexe, très mûr; cassis et mûre.
Le vin se présente assez différemment qu'à l'ouverture (j'ai l'impression que les tanins sont bizarrement plus marqués).
La bouche est plus serrée que le premier vin, c'est consistant, bien structuré, sur les fruits noirs et des notes d'élevage mais j'ai l'impression que ce boisé est un peu asséchant en fin de bouche (je n'avais jamais eu cette perception de sécheresse sur les bouteilles bues précédemment).
3 - Clos Fantine, Faugères, 2009
Je n'avais jamais goûté Clos Fantine et avais donc alerté les membres "naturistes"
: Jef avait évidemment répondu présent et se faisait un plaisir de nous servir ce Clos Fantine 2009.
Robe très noire.
Nez très vinaigre balsamique et une acidité volatile qui prend le pas sur ce qui avait l'air d'être un beau jus de fruits noirs bien (trop?) mûr au départ.
J'ai vraiment du mal à m'y faire...
4 - Domaine du Pas de l'Escalette, Coteaux du Languedoc, "Le Grand Pas" 2009 (grenache majoritaire, plus carignan et syrah)
Nez d'oeuf cuit, flan; puis torréfaction, fumé et lardé.
La bouche est super: mûre, belle matière très riche mais assez tendue et fraîche, sur les fruits noirs, la réglisse et la garrigue.
Un vin bien agréable dans un millésime plutôt solaire mais avec un côté frais qui fait du bien...
5 - Domaine Jean-Michel Alquier, Faugères, "Les Premières" 2011 (syrah, grenache, mourvèdre)
Nez lacté, sur le yaourt puis ensuite sur le fruit, mais restant assez discret sur la durée de la dégustation.
Cassis, poivre et torréfaction pour un beau jus, rond et avec de la chair mais j'ai l'impression que les tanins du raisin sont assez asséchants (astringence sur les gencives en ce qui me concerne).
6 - Domaine Jean-Michel Alquier, Faugères, "Maison Jaune" 2011 (70% grenache, 25% syrah, 5% mourvèdre)
Confrontation intéressante avec 5 et 6, deux vins du même domaine et du même millésime; mais on monte évidemment de catégorie avec "Maison Jaune", au boisé plus prononcé, fruits noirs et chocolat. C'est élégant, plutôt en finesse, soyeux, de belle longueur sur un fruité persistant.
Belle matière équilibrée pour un très beau vin servi malheureusement un peu trop chaud; avec trois ou quatre degrés de moins, c'eût été parfait!
7 - Domaine La Terrasse d'Elise, IGP, Vin de Pays de l'Hérault, "Enclos" 2010 (100 % mourvèdre)
Nez un peu viandox, sur les fruits cuits (prunes, pruneaux, mûres)
Des larmes abondantes, une sensation d'alcool, un vin pas très "large" pas de grosse structure mais plutôt un travail en finesse.
Personnellement, je suis un peu déstabilisé par le manque de structure,de squelette; sans doute pas habitué de boire des mouvèdre "fins".
C'est un vin intéressant mais j'aurais aimé une matière plus structurée.
8 - Domaine Barral, Faugères, "Jadis" 2003 (carignan, cinsaut, grenache, mourvèdre, syrah)
C'est la sixième et dernière (ouf!) bouteille de ce Jadis 2003.
Un peu mieux (si je peux dire) celle-ci n'est pas tout à fait daubée.
Nez "vinaigré" mais avec des traces étonnantes de cèdre; du cassis aussi.
En bouche, c'est maigre, acide et avec un reste de tanins qui arrivent encore à agresser...
C'est dommage tant cela peut être bon quand cela ne tourne pas mal...
9 - Domaine La Terrasse d'Elise, Pidel, Réserve des Aiguilles, "Cuvée Brice" 2010 ( 100 % syrah)
Nez complexe sur les fruits frais écrasés, la mûre et le cassis, assez typé syrah.
C'est structuré, bien mûr, dense, velouté, avec des tanins très souples.
L'équilibre est très réussi et la finale tout en fraîcheur.
Un beau vin, bien agréable (mais qui profite de l'effet de séquence...).
10 - Mas Cal Demoura, Terrasses du Larzac, "l'Infidèle" 2007 (Carignan, grenache, mourvèdre, syrah, cinsaut)
Nez bizarre au départ, végétal, céleri, garrigue, puis cassis et feuille de cassis, un peu de menthol.
Bouche: fruits noirs, confiture, des épices (poivre); la bouche est ronde, les tanins bien enrobés.
Un côté tranchant pour ce vin, avec une belle acidité, terminant sur le cassis; belle longueur. Un beau vin finalement.
11 - Domaine de Montcalmès , Coteaux du Languedoc, 2007
Nez très complexe, magnifique, laissant paraître un bel élevage, sans excès.
Les tanins sont souples, c'est fluide, fin, sur le chocolat et les épices, des fruits noirs mais avec un petit côté confits.
Un beau vin, mais qui pourrait vite devenir fatigant par une finale sur le caramel, le café crème.
12 - Domaine Vaïsse, Coteaux du Languedoc, l'Aphyllante, 2007 ( grosse majorité de mourvèdre; 1er millésime du domaine;élevage 24 mois)
Belle surprise pour moi avec ce domaine que je ne connaissais pas du tout...
Nez confit, hyper mûr, prune et réglisse; très sudiste. Pruneaux et surtout figues séchées finalement.
En bouche c'est velouté, suave, rond, sur le chocolat, l'olive et un rien animal.
Un beau vin, riche, avec des tanins bien enrobés, tout en souplesse.
13 - Domaine Barral, Faugères, "Jadis" 2007
Toujours ce nez balsamique, la volatile; moins excessif pourtant que le Jadis 03 ou le Clos Fantine...
En bouche, on a bien évidemment ce côté "acidité" qui débarque mais il y a une matière certaine sur les fruits rouges, un petit côté minéral, mais des tanins un peu asséchants en fin de bouche. Pas très équilibré.
On termine avec un quatuor du Mas Jullien, petite verticale pas très convaincante en ce qui me concerne.
Je suis pourtant assez fan et ai bu pas mal de vins du domaine depuis la dernière décennie du siècle passé...
(Carignan, mourvèdre, syrah et grenache pour compléter)
14 - Mas Jullien, Terrasses du Larzac, 2008
Des fruits noirs, une trace végétale et des épices.
Bouche sur les fruits noirs et rouges plus des épices.
Un vin équilibré, frais avec des tanins bien présents, serrés.
Mais plus disponible que les grands frères qui ont suivi.
15 - Mas Jullien, Coteaux du Languedoc, 2007 (ouvert et épaulé 5h.)
Nez: odeurs de transpiration qui disparaissent assez vite (pas du tout cela à l'ouverture... ???) Fruits noirs ensuite.
Sur le cassis, la garrigue et le cuir, la bouche est assez stricte (plus riche, plus mûre le lendemain).
C'est frais, bien équilibré mais cela ne se donne pas vraiment.
16 - Mas Jullien, Coteaux du Languedoc, 2006
Pas très complexe, fruits noirs et cuir; structure intéressante mais assez dure.
De plus je trouve les tanins assez durs sur ce 2006 décevant.
17 - Mas Jullien, Coteaux du Languedoc, 2005
Nez avec un côté "oxo" en plus des fruits noirs.
Grosse matière, bonne structure, vin puissant mais d'une austérité qui m'étonne à nouveau.
Quatre Mas Jullien avec une certaine cohérence, certes, une ligne directrice je trouve, mais une austérité, un manque de plaisir en l'état et un manque d'expression aromatique qui font que je n'y ai pas pris grand plaisir... Le 2008 est probablement le plus accessible.
Je classerais actuellement et pour les bouteilles bues ce jour-là: 2008-2007-2005-2006.
Pour les bouteilles de la soirée que je préférais:
Aphyllante 2007
Infidèle 2007
Pidel "Cuvée Brice" 2010
Le Grand Pas 2009
Maison Jaune 2011 et Montcalmès 2007
Quelques afters généreusement proposées par Jef et principalement en blancs (fromages obligent!):
- Deux blancs pour commencer; deux vins de Chardonnay, apparemment:
- Les Granges Paquenesses, Côtes du Jura, "La Mamette" 2012
Très beau chardonnay, sur les fruits et fleurs blancs (pêche), sur les agrumes; belle tension et tout en fraîcheur.
- Domaine Labet, Côtes du Jura, "Les Varrons" 2013 (Les parcelles rares)
Très beau Chardonnay, minéral de bonne longueur.
Désolé pour les commentaires de plus en plus laconiques!
Deux autres blancs, présentés ensemble et faciles à identifier.
- Albert Mann, Riesling, Schlossberg 2010
Agrumes, citron, fruits exotiques; un vin fin, pur, avec une belle tension et pointe de douceur. Attendre en confiance.
- Ostertag, Riesling, Muenchberg 2010
Couleur plus prononcée, complexe; nez floral, sur les ananas aussi.
C'est plus confit, plus rond, mais peut-être moins fin que le Schlossberg. Aussi attendre pour profiter de la complexité.
Deux très beaux Riesling GC mais avec une préférence personnelle, en l'état, pour le Schlossberg de Mann.
Un superbe Chenin: F. Mabileau, Saumur, "Chenin du Puy" 2008
Fruits exotiques, agrumes divers et truffe blanche.
Superbe toucher de bouche pour un vin tout en subtilité et en classe. Très beau.
Un rouge assez nature qui nous envoie en Jura mais qui est:
Foradori, Alicante 2013
Robe très claire, un peu trouble.
Nez très floral (bouquet), pointe de menthol.
Des amers, des zestes, de la fraise, des herbes aussi.
En bouche, c'est fin voire léger, digeste, souple, en rondeur.
Sympa.
Merci Jef pour la soirée.
Merci au lecteur parvenu jusqu'ici et ... à la prochaine!
jlj
Nullement question de tirer des conclusions sur les différences des appellations sur quelques bouteilles, mais le but est uniquement de se faire plaisir et de voir où en sont ces vins de millésimes hétéroclites et apportés par les différents participants.
Etant donné les absences de quelques cadres, on se retrouve chez Jef ce dernier jeudi à seulement 7.
Les vins sont servis à l'aveugle dans un ordre fixé par l'hôte du lieu et uniquement connu de lui, deux par deux.
Entrée en matière avec:
- une petite bulle: Pétillant naturel de Laurent Barth (80% Auxerrois-20% Pinot Noir)
Il paraîtrait que l'on n'a pas le droit de dire ce qu'il y a comme assemblage mais, tant pis, c'est fait...
Beaucoup de bulles que je trouve assez grossières et une mousse crémeuse assez importante.
Sur la pomme et les fruits blancs frais, avec une certaine matière et une bonne acidité mais sans aucune agressivité.
C'est sec mais avec finale doucereuse sur des amers pas des plus agréables mais vin sympathique.
- un blanc tranquille: Mas Jullien, blanc, vin de pays de l' Hérault, 2006 (grenache blanc, carignan blanc, etc...)
Riche, délicat, nez fumé, poudre à canon, sur les fleurs blanches, élevage encore perceptible.
Le nez fait un peu "nez de vin sucré".
En bouche, note d'abricot, de bois noble, avec une acidité bienvenue en fin de bouche.
Ce vin s'est déjà mieux bu, c'est évident mais cela reste agréable en l'état.
Place à la dégustation proprement dite, portant sur 17 rouges :
1 - Château La Liquière, Faugères, "Nos Racines" 2012 (95 % de vieux Carignan)
Drôle de nez au départ: chou, sueur, réduction et aussi un côté végétal font que ce n'est pas des plus agréables.
En bouche, vin assez facile, fruité, sur les épices, réglisse et fruits noirs.
En bouche c'est gouleyant, les tanins sont souples, discrets, sans accroche mais cela manque un peu de pureté.
2 - Domaine Ollier-Taillefer, Faugères, "Castel Fossibus" 2010. (40% syrah, 30% grenache, 20% mourvèdre, 10% carignan; ouvert et épaulé 5h)
Robe très foncée.
Nez élégant, charmeur, avec une touche de boisé assez prononcée mais beau nez, assez complexe, très mûr; cassis et mûre.
Le vin se présente assez différemment qu'à l'ouverture (j'ai l'impression que les tanins sont bizarrement plus marqués).
La bouche est plus serrée que le premier vin, c'est consistant, bien structuré, sur les fruits noirs et des notes d'élevage mais j'ai l'impression que ce boisé est un peu asséchant en fin de bouche (je n'avais jamais eu cette perception de sécheresse sur les bouteilles bues précédemment).
3 - Clos Fantine, Faugères, 2009
Je n'avais jamais goûté Clos Fantine et avais donc alerté les membres "naturistes"
: Jef avait évidemment répondu présent et se faisait un plaisir de nous servir ce Clos Fantine 2009.Robe très noire.
Nez très vinaigre balsamique et une acidité volatile qui prend le pas sur ce qui avait l'air d'être un beau jus de fruits noirs bien (trop?) mûr au départ.
J'ai vraiment du mal à m'y faire...
4 - Domaine du Pas de l'Escalette, Coteaux du Languedoc, "Le Grand Pas" 2009 (grenache majoritaire, plus carignan et syrah)
Nez d'oeuf cuit, flan; puis torréfaction, fumé et lardé.
La bouche est super: mûre, belle matière très riche mais assez tendue et fraîche, sur les fruits noirs, la réglisse et la garrigue.
Un vin bien agréable dans un millésime plutôt solaire mais avec un côté frais qui fait du bien...
5 - Domaine Jean-Michel Alquier, Faugères, "Les Premières" 2011 (syrah, grenache, mourvèdre)
Nez lacté, sur le yaourt puis ensuite sur le fruit, mais restant assez discret sur la durée de la dégustation.
Cassis, poivre et torréfaction pour un beau jus, rond et avec de la chair mais j'ai l'impression que les tanins du raisin sont assez asséchants (astringence sur les gencives en ce qui me concerne).
6 - Domaine Jean-Michel Alquier, Faugères, "Maison Jaune" 2011 (70% grenache, 25% syrah, 5% mourvèdre)
Confrontation intéressante avec 5 et 6, deux vins du même domaine et du même millésime; mais on monte évidemment de catégorie avec "Maison Jaune", au boisé plus prononcé, fruits noirs et chocolat. C'est élégant, plutôt en finesse, soyeux, de belle longueur sur un fruité persistant.
Belle matière équilibrée pour un très beau vin servi malheureusement un peu trop chaud; avec trois ou quatre degrés de moins, c'eût été parfait!
7 - Domaine La Terrasse d'Elise, IGP, Vin de Pays de l'Hérault, "Enclos" 2010 (100 % mourvèdre)
Nez un peu viandox, sur les fruits cuits (prunes, pruneaux, mûres)
Des larmes abondantes, une sensation d'alcool, un vin pas très "large" pas de grosse structure mais plutôt un travail en finesse.
Personnellement, je suis un peu déstabilisé par le manque de structure,de squelette; sans doute pas habitué de boire des mouvèdre "fins".
C'est un vin intéressant mais j'aurais aimé une matière plus structurée.
8 - Domaine Barral, Faugères, "Jadis" 2003 (carignan, cinsaut, grenache, mourvèdre, syrah)
C'est la sixième et dernière (ouf!) bouteille de ce Jadis 2003.
Un peu mieux (si je peux dire) celle-ci n'est pas tout à fait daubée.
Nez "vinaigré" mais avec des traces étonnantes de cèdre; du cassis aussi.
En bouche, c'est maigre, acide et avec un reste de tanins qui arrivent encore à agresser...
C'est dommage tant cela peut être bon quand cela ne tourne pas mal...
9 - Domaine La Terrasse d'Elise, Pidel, Réserve des Aiguilles, "Cuvée Brice" 2010 ( 100 % syrah)
Nez complexe sur les fruits frais écrasés, la mûre et le cassis, assez typé syrah.
C'est structuré, bien mûr, dense, velouté, avec des tanins très souples.
L'équilibre est très réussi et la finale tout en fraîcheur.
Un beau vin, bien agréable (mais qui profite de l'effet de séquence...).
10 - Mas Cal Demoura, Terrasses du Larzac, "l'Infidèle" 2007 (Carignan, grenache, mourvèdre, syrah, cinsaut)
Nez bizarre au départ, végétal, céleri, garrigue, puis cassis et feuille de cassis, un peu de menthol.
Bouche: fruits noirs, confiture, des épices (poivre); la bouche est ronde, les tanins bien enrobés.
Un côté tranchant pour ce vin, avec une belle acidité, terminant sur le cassis; belle longueur. Un beau vin finalement.
11 - Domaine de Montcalmès , Coteaux du Languedoc, 2007
Nez très complexe, magnifique, laissant paraître un bel élevage, sans excès.
Les tanins sont souples, c'est fluide, fin, sur le chocolat et les épices, des fruits noirs mais avec un petit côté confits.
Un beau vin, mais qui pourrait vite devenir fatigant par une finale sur le caramel, le café crème.
12 - Domaine Vaïsse, Coteaux du Languedoc, l'Aphyllante, 2007 ( grosse majorité de mourvèdre; 1er millésime du domaine;élevage 24 mois)
Belle surprise pour moi avec ce domaine que je ne connaissais pas du tout...
Nez confit, hyper mûr, prune et réglisse; très sudiste. Pruneaux et surtout figues séchées finalement.
En bouche c'est velouté, suave, rond, sur le chocolat, l'olive et un rien animal.
Un beau vin, riche, avec des tanins bien enrobés, tout en souplesse.
13 - Domaine Barral, Faugères, "Jadis" 2007
Toujours ce nez balsamique, la volatile; moins excessif pourtant que le Jadis 03 ou le Clos Fantine...
En bouche, on a bien évidemment ce côté "acidité" qui débarque mais il y a une matière certaine sur les fruits rouges, un petit côté minéral, mais des tanins un peu asséchants en fin de bouche. Pas très équilibré.
On termine avec un quatuor du Mas Jullien, petite verticale pas très convaincante en ce qui me concerne.
Je suis pourtant assez fan et ai bu pas mal de vins du domaine depuis la dernière décennie du siècle passé...
(Carignan, mourvèdre, syrah et grenache pour compléter)
14 - Mas Jullien, Terrasses du Larzac, 2008
Des fruits noirs, une trace végétale et des épices.
Bouche sur les fruits noirs et rouges plus des épices.
Un vin équilibré, frais avec des tanins bien présents, serrés.
Mais plus disponible que les grands frères qui ont suivi.
15 - Mas Jullien, Coteaux du Languedoc, 2007 (ouvert et épaulé 5h.)
Nez: odeurs de transpiration qui disparaissent assez vite (pas du tout cela à l'ouverture... ???) Fruits noirs ensuite.
Sur le cassis, la garrigue et le cuir, la bouche est assez stricte (plus riche, plus mûre le lendemain).
C'est frais, bien équilibré mais cela ne se donne pas vraiment.
16 - Mas Jullien, Coteaux du Languedoc, 2006
Pas très complexe, fruits noirs et cuir; structure intéressante mais assez dure.
De plus je trouve les tanins assez durs sur ce 2006 décevant.
17 - Mas Jullien, Coteaux du Languedoc, 2005
Nez avec un côté "oxo" en plus des fruits noirs.
Grosse matière, bonne structure, vin puissant mais d'une austérité qui m'étonne à nouveau.
Quatre Mas Jullien avec une certaine cohérence, certes, une ligne directrice je trouve, mais une austérité, un manque de plaisir en l'état et un manque d'expression aromatique qui font que je n'y ai pas pris grand plaisir... Le 2008 est probablement le plus accessible.
Je classerais actuellement et pour les bouteilles bues ce jour-là: 2008-2007-2005-2006.
Pour les bouteilles de la soirée que je préférais:
Aphyllante 2007
Infidèle 2007
Pidel "Cuvée Brice" 2010
Le Grand Pas 2009
Maison Jaune 2011 et Montcalmès 2007
Quelques afters généreusement proposées par Jef et principalement en blancs (fromages obligent!):
- Deux blancs pour commencer; deux vins de Chardonnay, apparemment:
- Les Granges Paquenesses, Côtes du Jura, "La Mamette" 2012
Très beau chardonnay, sur les fruits et fleurs blancs (pêche), sur les agrumes; belle tension et tout en fraîcheur.
- Domaine Labet, Côtes du Jura, "Les Varrons" 2013 (Les parcelles rares)
Très beau Chardonnay, minéral de bonne longueur.
Désolé pour les commentaires de plus en plus laconiques!
Deux autres blancs, présentés ensemble et faciles à identifier.
- Albert Mann, Riesling, Schlossberg 2010
Agrumes, citron, fruits exotiques; un vin fin, pur, avec une belle tension et pointe de douceur. Attendre en confiance.
- Ostertag, Riesling, Muenchberg 2010
Couleur plus prononcée, complexe; nez floral, sur les ananas aussi.
C'est plus confit, plus rond, mais peut-être moins fin que le Schlossberg. Aussi attendre pour profiter de la complexité.
Deux très beaux Riesling GC mais avec une préférence personnelle, en l'état, pour le Schlossberg de Mann.
Un superbe Chenin: F. Mabileau, Saumur, "Chenin du Puy" 2008
Fruits exotiques, agrumes divers et truffe blanche.
Superbe toucher de bouche pour un vin tout en subtilité et en classe. Très beau.
Un rouge assez nature qui nous envoie en Jura mais qui est:
Foradori, Alicante 2013
Robe très claire, un peu trouble.
Nez très floral (bouquet), pointe de menthol.
Des amers, des zestes, de la fraise, des herbes aussi.
En bouche, c'est fin voire léger, digeste, souple, en rondeur.
Sympa.
Merci Jef pour la soirée.
Merci au lecteur parvenu jusqu'ici et ... à la prochaine!
jlj
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- peterka
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Réponse de peterka sur le sujet Re: LPV-BW confronte quelques Faugères à des vins des Terrasses du Larzac
Qu'ajouter après un CR de telle qualité dont je partage largement le contenu.
Je vais donc me borner à émettre quelques (légères) divergences et remarques.
Mon top 5 du thème dans le désordre :
* Vaïsse l'Aphyllante 2007 (élégant, complexe, fin, juteux, remarquablement construit, longue persistance épicée)
* Mas Cal Demoura l'Infidèle 2007 (complexe, rond, très bel équilibre, long en bouche)
* Alquier Maison Jaune 2011 (très élégant, soyeux, longiligne mais enrobé, sans aucune faiblesse du premier nez à la finale)
* Pidel Cuvée Brice 2010, vinifié par Terrasse d'Elise (très belle syrah aux accents rhodaniens, compact, juteux, velouté, persistant)
* Mas Jullien 2006 (dense et concentré mais élégant, très présent en bouche, fruit compact)
Juste derrière, Montcalmès 2007, Mas Jullien 2008 et Pas de l'Escalette Le Grand Pas 2009
J'ai eu beaucoup de difficultés avec les Barral (sauf le 2007 dans une certaine mesure) et Clos Fantine : le taux de volatile étant pour moi rédhibitoire.
La série des Mas Jullien ne s'est pas présentée de manière optimale mais curieusement, je suis le seul des dégustateurs à mettre en avant le 2006, sans doute froid et austère à ce stade, mais selon le plus complexe et le plus élégant.
C'est visiblement un point de désaccord (sans doute le seul, d'ailleurs) avec les appréciations de Jean-Luc
Pour le reste, les autres vins (quoique plaisants), ne resteront pas dans ma mémoire.
Un mot sur la cuvée Brice de Pidel : il s'agit d'une cuvée spéciale de syrah réalisée à la demande d'un importateur belge de mes amis. Ce vin qui ne fait pas partie de la gamme proposée habituellement par Xavier Braujou n'est (a priori) pas destiné à être à nouveau élaboré à l'avenir.
Enfin, deux belles découvertes en blanc : le côte du Jura "La Mamette" et le Saumur "Chemin du Puits"
Merci à Jef pour son accueil.
Pierre
Je vais donc me borner à émettre quelques (légères) divergences et remarques.
Mon top 5 du thème dans le désordre :
* Vaïsse l'Aphyllante 2007 (élégant, complexe, fin, juteux, remarquablement construit, longue persistance épicée)
* Mas Cal Demoura l'Infidèle 2007 (complexe, rond, très bel équilibre, long en bouche)
* Alquier Maison Jaune 2011 (très élégant, soyeux, longiligne mais enrobé, sans aucune faiblesse du premier nez à la finale)
* Pidel Cuvée Brice 2010, vinifié par Terrasse d'Elise (très belle syrah aux accents rhodaniens, compact, juteux, velouté, persistant)
* Mas Jullien 2006 (dense et concentré mais élégant, très présent en bouche, fruit compact)
Juste derrière, Montcalmès 2007, Mas Jullien 2008 et Pas de l'Escalette Le Grand Pas 2009
J'ai eu beaucoup de difficultés avec les Barral (sauf le 2007 dans une certaine mesure) et Clos Fantine : le taux de volatile étant pour moi rédhibitoire.
La série des Mas Jullien ne s'est pas présentée de manière optimale mais curieusement, je suis le seul des dégustateurs à mettre en avant le 2006, sans doute froid et austère à ce stade, mais selon le plus complexe et le plus élégant.
C'est visiblement un point de désaccord (sans doute le seul, d'ailleurs) avec les appréciations de Jean-Luc
Pour le reste, les autres vins (quoique plaisants), ne resteront pas dans ma mémoire.
Un mot sur la cuvée Brice de Pidel : il s'agit d'une cuvée spéciale de syrah réalisée à la demande d'un importateur belge de mes amis. Ce vin qui ne fait pas partie de la gamme proposée habituellement par Xavier Braujou n'est (a priori) pas destiné à être à nouveau élaboré à l'avenir.
Enfin, deux belles découvertes en blanc : le côte du Jura "La Mamette" et le Saumur "Chemin du Puits"
Merci à Jef pour son accueil.
Pierre
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Réponse de jean-luc javaux sur le sujet Re: LPV-BW confronte quelques Faugères à des vins des Terrasses du Larzac
Merci Pierre pour les commentaires. ;
Pour nos petits "désaccords" sur les Mas Jullien, et surtout sur le 2006, quelques précisions:
- J'ai été assez sévère sur le coup, mais, assez fan depuis bientôt 20 ans, j'attendais sans doute beaucoup plus des vins d'Olivier Jullien.
- Je n'ai nullement reconnu les vins (je les avais déjà bu avant) surtout 06 et 07.
Bon, le 2005, je l'ai bu plusieurs fois et je sais qu'il se présente souvent fermé, austère, etc
Le 2007, comme je l'amenais, je l'ai ouvert et épaulé vers 16h et je l'ai trouvé très agréable à ce moment; en finesse, bien équilibré. Vraiment surpris lors de la dégustation...
Alors, bouche saturée en fin de dégustation? Effet de séquence et des Mas Jullien qui souffrent en passant après des vins plus souples, ronds, fruités et veloutés pour la plupart?
jlj
Pour nos petits "désaccords" sur les Mas Jullien, et surtout sur le 2006, quelques précisions:
- J'ai été assez sévère sur le coup, mais, assez fan depuis bientôt 20 ans, j'attendais sans doute beaucoup plus des vins d'Olivier Jullien.
- Je n'ai nullement reconnu les vins (je les avais déjà bu avant) surtout 06 et 07.
Bon, le 2005, je l'ai bu plusieurs fois et je sais qu'il se présente souvent fermé, austère, etc
Le 2007, comme je l'amenais, je l'ai ouvert et épaulé vers 16h et je l'ai trouvé très agréable à ce moment; en finesse, bien équilibré. Vraiment surpris lors de la dégustation...
Alors, bouche saturée en fin de dégustation? Effet de séquence et des Mas Jullien qui souffrent en passant après des vins plus souples, ronds, fruités et veloutés pour la plupart?
jlj
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