Je dois en avoir encore une trentaine en cave (du 2000), j'en ai bu un dimanche avec un barbecue, c'est l'idéal, mais il mérites mieux...

Et contrairement à  ceque je craignait, il a l'air de vieillir assez bien...

Cordialement

(bbb)
Escusez moi, Benoit, je n'avais pas reconsulté le site depuis longtemps, et donc pas répondu à  votre question.
Je ne sais pas si je vais être objective car la cuvée Maxime est un de mes vin préféré !
Pour moi c'est incontestablement un grand vin de garde : j'ai bu un 97 l'an dernier ...superbe.
Le problème, pour ma part, c'est que c'est un vin très charmeur sur sa jeunesse avec ses arômes de cassis, une touche de vanille, un corps très structuré, presque massif, mais des tannins toujours très ronds : ça n'accroche pas ! Aussi je n'ai plus dans ma cave perso des 98 : je les ais bus sur l'année 2000,2001 et 2002. Il faut décidemment cacher les bouteilles !
Le 2000 parait un peu plus boisé que le 99 et si j'ouvre aujourd'hui, au caveau pour la dégustation les derniers 99 qui sont en vente, je pense que pour le 2000, il faudra attendre 2004, voir 2005.
conclusion : à  boire jeune (2ans à  4 ans !!!!) si on l'aime sur le fruit, avec une charpente très massive, sinon attendre (5 à  8 ans).
Salutations oenophiles.
marie agnès

Merci Marie Agnès pour tous ces détails. Entre temps j'ai trouvé des informations sur un site dédié à  Borie de Maurel et qui mentionnait de 2004 à  2014 pour la Cuvée Maxime.
Amicalement
Benoit

ayant dégusté recemment un Maxime 97 et un Esprit d'automne 98,je ne peux que confirmer vos commentaires.Excellent rapport qualité-prix face à  une cuvée Sylla très démonstrative dans sa jeunesse mais semble-t -il peu apte au vieillissement(97) et proposée à  un prix prohibitif

La robe est sombre sans être opaque, début d'évolution, mais sans exagération, teinte sanguine à  peine brunie.
Le nez est puissant, d'abord un peu animal, il s'ouvre sur le fruit compoté et une touche florale.
La bouche est soyeuse, assez volumineuse, on retrouve le fruit compoté (prune) et la finale est sur la fleur, violette. Un peu d'amertume.
C'est à  boire. Je continue de penser que ce n'est pas un modèle de finesse, mais qu'il y a peu de vin aussi savoureux et aussi bien fait à  ce prix.

Bue ce midi la cuvée Aude du domaine Borie de Maurel (blanc), dans le millésime 2000. Je n'ai pas du tout apprécié. Le vin était lourd, manquant à  la fois de gras, de longueur et d'acidité, laissant des gouttelettes sur les parois du verre en lieu et place des larmes, ce qui est généralement très mauvais signe. Je pense qu'il doit y avoir au-moins du maccabeu et du grenache gris dans l'assemblage. Je n'ai pas décelé d'arôme particulier, juste peut-être une pointe de fenouil.
Il correspond à  l'image caricaturale des vins blancs du Languedoc, image qui souffre heureusement de nombreuses exceptions. Mais comme il était très légèrement bouchoné (la réussite totale...) je lui laisse quand même le bénéfice du doute ! J'hésiterais tout de même à  lui donner une deuxième chance, car la vie est trop courte...
Eric

Regoûtée ce soir pour juger de l'évolution mais surtout pour le plaisir.
La robe est très dense, opaque.
Le nez est marqué par ce côté animal dont parlait Olif, mais aussi par des notes d'olives noires et de fumée.
Bouche souple, dense, velouté, sans fard du bois. C'est très bon et long.
J'aime beaucoup ce vin qui ne bouge pas trop finalement. Encore du temps devant lui.

Intéressant site Internet:
Tout sur le terroir, les cuvées, les assemblages, les vinifications et les élevages.
Sylla est donc bien issue de macération carbonique, mais c'est une macération fort longue (25 jours) ce qui à  la fin doit ressembler à  une macération classique.

Intéressant aussi car ici, 1996 et 1999 sont considérés comme supérieurs à  1998 et 2001.

on peut le trouver aussi chez Cousin et Compagnie, à  Bordeaux,, Place du Parlement, 7j/7j et sur www.cousin.fr

J'ai regoûté hier soir la cuvée Sylla 1999, qui m'avait un peu déçu il y a un an. L'évolution est spectaculaire. Le vin, que j'avais alors trouvé un peu dissocié, a gagné en finesse, en précision et sa légendaire complexité aromatique est désormais bien affirmée.
La robe est d'un pourpre sombre, tirant sur le noir. De belles larmes tapissent les parois du verre. Le nez est surpuissant, développant des senteurs entêtantes de tapenade (olives noires), de laurier, de cuir et de café. En bouche, le vin explose littéralement. Il est oncteux, tout en finesse, et sa persistance est phénoménale. Les arômes de pruneau et de garrigue, dominent. C'est un vin magnifique...
Le domaine le considère comme "exceptionnel" (voir site). On ne peut qu'être d'accord.
Je l'aurais bien regoûté aujourd'hui pour voir son évolution sur quelques heures, mais laisser une carafe de Sylla 99 non vidée demande un effort surhumain dont je suis bien incapable !
Eric

... et à  la Couleur du Vin à  Givisiez, pour mes compatriotes helvètes ...

...une très jolie découverte de mon dernier passage en minervois. mais comme dit l'un des précédents intervenant, c'est un vin à  boire relativement rapidement, à  ne pas laisservieillir plus de 3 ou 4 ans... je l'ai bue avec joie lors d'un buffet de viandes et fromages en début de soirée... grand moment de plaisir. onn verra avec quoi je vais associerles suivantes!!

La robe est dense et évoque l'olive noire dès l'examen visuel. Je retrouve cette tonalité sur d'autres cuvées de la maison. Pas de reflets violines mais plutôt bruns. Impressionnant.
Le nez est vraiment étonnant: fruits noirs, olives, puis à  l'aération une grande minéralité et des notes de truffe.
La bouche donne dans le volume soyeux; c'est sans agressivité.
La touche de truffe prend le dessus mais n'occulte pas l'olive et la garrigue qui apparaît en finale (thym)
Longue finale savoureuse. Le vin est bien équilibré, plutôt dans le style puissant, mais sans lourdeur, avec beaucoup de fond et surtout une grande originalité.

Je crois que Sylla ne se compare pas à  d'autres vins, c'est une expression unique de la syrah. J'ai beaucoup aimé ce millésime et je suis certain qu'il vieillira avec grâce sur 7/8 ans.
Ce vin ne peut laisser indifférent.

Regoûtée le lendemain, l'olive noire (et je ne dirai pas encore tapenande) s'exprime davantage pour se fondre avec cette note de truffe, si bien qu'on ne peut dire laquelle de ces deux saveurs l'emporte, finalement proches, en tout ca bien mêlées. Je le répète ce vin est original, unique par cette constante aromatique et l'absence de notes boisées sur un vin d'un tel calibre désoriente un peu: quel serait le résultat, c'est ma question du jour. (m. Bettane, vous ne risquez rien!)

Voici des commentaires bien étoffés, riches, précis.
J'aimerai presque les utiliser dans mon site en précisant bien sur les auteurs !
Avez vous remarqué que dans le site Borie de Maurel le seul lien recommandé est avec votre site passion du vin ?
Merci à  bientôt, je retourne à  la cave : nous vendangeons depuis jeudi dernier les cépages rouges...
marie @gnès

Sans provocation aucune : utiliserez-vous le commentaire sur le blanc ??

Que pensez-vous de l'impression (très) négative qu'il a faite sur Eric D (qui a par ailleurs adoré Sylla 99) et comment pouvez-vous expliquer cette appréciation de votre vin ? Je crois que les avis négatifs sont au moins aussi importants que les autres et peuvent aider à  avoir une autre approche vis à  vis de son travail (pas seulement pour un vigneron…).

Se pourrait-il qu'il ya ait un prob. de bouteille ou bien que votre façon de concevoir (et votre intérprétation) le blanc méditerranéen puisse en effet complètement déplaire ?

Il semble que certains trouvent ce message "agressif" ou plein de sous-entendu… pourtant non !

C'est intéressant de réfléchir à  ce qui peut déplaire et pourquoi dans une création humaine (vin, musique, film ou je ne sais quoi…) à  partir d'une critique objective faite par un amateur qui dit par ailleurs tout le bien qu'il pense d'une autre cuvée.

Message edité (26-09-2003 11:11)

Sylla 98...
Une robe noire d'encre, un nez puissant de laurier, de poivre, de romarin et, en bouche, ces arômes d'olives noires qui auraient mariné dans du café aromatisé au laurier, que je pense désormais pouvoir identifier (c'est d'ailleurs le seul vin que je pense pouvoir reconnaître à  l'aveugle) comme la marque de fabrique de la cuvée. Sa finesse est remarquable et sa longueur étonnante. Je lui trouve un poil d'exubérance en moins que le 1999, qui reste une de mes bouteilles préférées de l'année 2003. Je vais sagement attendre mes 2001, mais à  l'impossible nul n'est tenu...
Eric

Marie-Agnès,
je vous donne, outre mes sincères félicitations pour vos vins, ma permission pour reproduire en tout ou en partie mes modestes propos, dans l'hypothèse peu probable qu'ils vous paraîtraient présenter un quelconque intérêt.
Eric Ducoulombier

Je suis vraiment dans une période Sylla. La 1999, bue aujourd'hui, a charmé l'ensemble des dégustateurs par son originalité et ses arômes de café, de thym et d'olives noires. Ce vin est grandiose mais, je dois me forcer à  le laisser vieillir encore. Je vais le mettre sous alarme...
Eric

Borie de maurel, Cuvée Maxime 99.

Notes de réduction à  l'ouverture. Par la suite le vin s'ouvre sur la réglisse, le pruneau et la garrigue (?). D'une belle fraîcheur il affiche un superbe équilibre et une superbe longueur en bouche. Les tanins sont soyeux et délicats.
Cette cuvée 100% mourvèdre est magistrale amha.
Franck.

La robe est sombre et comme d'habitude chez Borie de Maurel sans violacé de jeunesse, plutôt dans les tons brunis. Bonne densité.
Le nez montre un peu de réduction à  l'ouverture puis s'ouvre sur des notes d'olive noire et de fleur (violette).
La bouche montre un bon volume, un fruit chameur et un bel équilibre. Cette cuvée me semble cependant moins complète que la délicieuse 2000, mais cela reste cependant d'un bon niveau, avec pas mal d'élégance et d'originalité.

Le domaine Borie de Maurel s'est installé au sommet de l'appellation Minervois grâce au travail et à  la personnalité de M. Escande et surtout à  celle de ses vins, dont la qualité n'a cessé de surprendre au cours des cinq dernières années. Mais ici, on a le goût de la différence, et cette grande qualité s'exprime presque contre toute attente : la cuvée Sylla, star du domaine est issue de macération carbonique et n'est pas élevée en fût. Même pour le travail de la terre, la philosophie n'est pas celle du plus grand nombre : biodynamie et observation du rythme lunaire dictent les interventions.

Accroché aux contreforts de la Montagne Noire, véritable barrière climatique délimitant le domaine méditerranéen, le vignoble du domaine Borie de Maurel s'étire le long des éboulis de marnes et de calcaires arrachés à  la montagne par l'érosion et les anciens glaciers. Ce terroir bénéficie du courant des masses d'air nocturnes venant des crêtes apportant au vignoble écrasé de chaleur la journée, une fraîcheur salutaire. Ce méso climat lié à  une situation topographique particulière est un des éléments qui explique la qualité de la syrah, ici.

Ce vin est issu exclusivement du cépage Syrah conduit en taille courte dite Royat, déployé sur un palissage haut. Début juillet la récolte est éclaircie pour permettre aux raisins sélectionnés une complète maturité. Les vendanges ont lieu fin octobre en limite de sur maturité.
Les rendements pour cette cuvée sont de 30 hectolitres par hectare.

La vendange, récoltée à  la main est transportée dans des comportes de 50 litres puis est encuvée délicatement en grains entiers. On laisse la température s'élever à  35°C dans une atmosphère saturée de gaz carbonique.
Le raisin subit donc une fermentation dite « macération carbonique » durant 25 jours. Presses et coules seront, par la suite, assemblées pour un élevage en cuve de 15 mois.
10000 bouteilles de la cuvée Sylla ont été produites en 2001.

Plusieurs descriptions et commentaires ont été faits et seront sans doute encore écrits sur Sylla 2001, mais je dirais que c'est une expression très originale de la syrah, à  l'opposé de ce qui se fait sur les schistes rhodaniens. Le sol, a dominante calcaire, et surtout les procédés de vinification et d'élevage, alliés à  une matière première de tout premier ordre donnent ce résultat ; un vin unique, très original, sans équivalent. Mais cela ne suffirait pas à  vous le présenter ici. Il est, de plus, de grande qualité. Sa puissance bien équilibrée, sa texture soyeuse, son expression aromatique de grande classe en font un vin à  découvrir absolument.
On peut lui reprocher un certain manque d'élégance quant à  la lourdeur relative de ses arômes, mais le temps devrait harmoniser tout cela. Si la texture est soyeuse, les tannins sont néanmoins bien présents, d'une grande maturité, et tous les composants sont en place pour que ce vin s'épanouisse sur les 7 années à  venir, même si sa dégustation actuelle n'est pas une gageure.

Auteur: Oenoclub.com 
Date:   17-02-2004 21:33

Domaine Borie de Maurel La Féline 1998

Dès l'ouverture, à  remontée de cave à  13°, riche nez de poivron mur d'un côté, animal, syrah en rut de l'autre. Difficile à  définir en fait, mais de grosses similitudes avec le cuvée Sylla en moins écÅ“urant.
La bouche est une reproduction fidèle du nez. Voluptueuse, douce, elle s'est largement assagie ces deux dernières années , le vin a beaucoup gagné en finesse, même s'il subsiste une petite râpe sur la finale.

Au fil de l'aération, l'abondance du fruit s'estompe laissant la place à  un vin plus terreux, rappelant la pluie sur un sol chaud. En mangeant, la finale se fait plus poivrée, comme s'il y avait du mourvèdre dans l'assemblage (même s'il n'y en a pas !!)

Ce vin est une bénédiction du ciel, un bonheur.

Encore pleine au 2/3, un coup de « Vacuvin », et demain nous reparlerons ensemble……

…..ça y est nous sommes demain……

Tout comme la veille le nez est indéfinissable. Toujours ce coté animal, mais le fruit a quasiment disparu.
La bouche est toujours aussi soyeuse, équilibrée et tout en finesse.

Sur le fait de carafer ce vin mon sentiment est partagé : l'air lui fait gagner de la finesse mais lui annihile sa puissance fruitée. C'est flagrant sur la dégustation du lendemain.

Merci Monsieur Escande pour ce travail de haute qualité.

Philippe

La Feline 2002 du domaine Borie de Maurel vient d'etre mis en bouteille,quelqu'un l'a t'elle gouté?Vos opinions svp.

Bu sur deux jours Sylla 98 :

Robe noire, on devine déjà  le côté velouté.

Olive noire dominante, fruits noirs, épices, notes empyreumatiques, très garigue.
Fraîcheur parfaite.
L'alcool se fait sentir ( 14,5° sur l'étiquette ) mais ce n'est pas génant.
Volume magnifique, velouté, long.
C'est superbe.

J'ai très vite pensé à  Peyre Rose ! Il ya des airs de famille.

Par rapport à  il y a deux ans :

Une très belle évolution, tant du côté arômatique , les arômes s'expriment davantage, que du 'touché', plus de soyeux, plus de volume; ce vin a 6 ans, je pense qu'il peut encore bien évoluer sur deux à  5 ans.

Jmm

bu sur ...1 jour : sylla 99

superbe nez ,c'est floral ,épicé et surtout opulent
très concentré en bouche très épicé quel beau fruité acide
apporté par un copain déjà  dans la carafe (le vin) depuis 12 heures
gros plaisir d'avoir reconnu une syrah du sud puis sylla (merci les souvenirs de cette opulence)
je l'ai trouvé un peu court
et j'ai préféré "mon" vin que je découvrais: limbardié tradition 2000
mais c'est camême ach'ment bon
bonne soirée
gerald

Bue ce midi après 2 heures de carafage.
Eh bien voila une cuvée que je classais dans mes vins préférés il y a encore un an et là  je suis dubitatif. (ccc)
Nez de réduction, je pense, assez animal à  l'ouverture.
Bouche très ronde, un peu molle à  mon goût, très chocolatée.
Je n'ai pas l'habitude de boire des vins qui ont + de 5 ans (eh oui !), encore moins des vins du midi à  ce stade.
Je ne sais pas si c'est une évolution normale de ce minervois (100% syrah/ élévage 100% cuve), mais je n'aime pas beaucoup ce style.
Je ne remets pas en cause le domaine toujours habile dans ses vinifications et ses élévages, mais peut-être que mon goût n'est pas en phase avec les vins de cette région à  cet âge.
Vin à  son apogée, en phase transitoire, ou en déclin ?
Merci de l'apporter vos éclairages... (eee)
Franck peu expert en vin et avide de connaissance :-)

NB : j'avais eu la même impression fin 2003 avec le Châteauneuf-du-pape de Raymond Usséglio 98.
Ma femme n'a pas aimé du tout ces deux cuvées (eee)

Assurément à  attendre 2-4 ans tranquille.

Jmm

Ah! la réduction! Pas facile à  apprivoiser! Et pourtant une bonne vieille syrah qui renarde, il n'y a rien de mieux!(aaa)

Plus qu'un carafage (2 heures, c'est un peu juste!), ce type de vin nécessite une agitation importante dans le verre pour favoriser le contact avec l'oxygène. Et quand le vin finit par s'ouvrir, je trouve que la structure est souvent incomparable! S'il t'en reste dans la carafe (je suppose que oui vu la grimace!), regoûte-le demain. Il devrait être métamorphosé!

Olif

Goûté avant hier. Vin carafé 1H30 servi à  plus de 20° au restaurant.
Etonné par la qualité de ce vin. J'avais eu de mauvais échos des vins de ce domaine bien que je n'en ai goûté aucun.
Servi sur de la cuisine épicée, le vin a été impérial, il a complètement écrasé le vin précédent (pourtant pas une petite bouteille) Un Cairanne Cuvée Prestige 2000 d'Alary voir mon post.
Bref :
Robe : Noire, aucune trace d'évolution
Nez : Trés intense et complexe, il n'y a pas de doute on est sur de la Syrah mais sur une belle expression. Il y a une réelle complexité entre le café les épices et un superbe fruit, qui je trouve, fait parfois défaut aux côtes rôties.
Bouche : du volume mais surtout une grande finesse, il y a un beau support acide qui ne domine pas trop compensé par un fruit bien présent. Tanins doux . Belle longueur. L'alcool n'est pas trop présent malgré la température de service. Une trés agréable surprise à  classer dans mes 5 meilleurs vins dégustés cette année ( pour l'instant) tant les conditions n'étaient pas réunies pour la dégustation (Chaleur, cuisine difficile à  associer).
Ptitgars