Petit retour sur
Ce qui nous lie de Cédric Klapisch, vu hier soir. Comment ça, je débarque ?
La première réflexion que je me suis faite, c'est que voir un film sur un sujet qui nous passionne, quel qu'il soit, est forcément délicat car on a tendance à relever les défauts, à chercher la petite bête. Par exemple, dans le cas présent, l'antique 4L bien pourrie face au SUV du méchant voisin, ou la ferme familiale face à la maison de maître du beau-père, etc.
Et donc, une fois qu'on dépasse cet élément, on peut tenter de donner son point de vue.
Pour ma part, j'ai bien apprécié le film, notamment le trio d'acteurs principaux plutôt crédible ainsi que Jean-Marc Roulot, dont la présence en régisseur apporte un plus indéniable. Et si la question du patrimoine en est le fil conducteur, ce point fort (par exemple la scène où la fratrie fait le point sur les parcelles plus ou moins qualitatives pouvant éventuellement être vendues ou rester dans le giron familial) a aussi son point faible : la vente de vin (vente aux professionnels ou aux particuliers) est occultée, on a l'impression que celle-ci va naturellement de soi. Certes, la question du stock est évoquée une seule fois mais dans le cas où il serait vendu entièrement pour faire face aux droits de succession. Mais sinon, cet aspect qui me semble pourtant primordial pour la vie et la survie d'un domaine viticole, est absent.
Mais globalement, j'ai passé un très bon moment.