D’ailleurs, pour info, vous aviez ouvert la bouteille quand ?

Je ne peux te répondre car ce n'était pas mon apport; si Jean-Philippe veut bien nous donner la réponse?
J'ai effectivement quelques Caillottes 2010;A voir?

Cordialement

Gilles

La dernière Caillottes 2010 que j’ai ouverte était vraiment super. Mais quand même prévoir aération

Je sais que Jean-Philippe ,pour des raisons professionnelles,n'a pu déboucher la bouteille avant son arrivée dans notre resto.C'est moi même qui ait débouché cette belle quille qui ne s'est pas exprimée comme nous le souhaitions.De plus ,alors que l'ordonnancement jusque là était bien respecté ,ces Mont Damnés auraient pu être goûtés avant.
Bon,allez un petit Cr maintenant sur ces jolis quilles.
Bernard

Ok, bah cherchez pas, les Caillottes 2010 étaient top mais je les avaient quand même ouverte le matin pour le soir.

Effectivement je les ouvre également longtemps à l'avance.

Cordialement.

Gilles

Sancerre "Monts Damnés" 1997 - domaine François Cotat

Grosse émotion hier soir avec ce vin qui se révèle encore bien jeune et qui a superbement accompagné une poêlée de ris de veau et girolles.
La couleur est à peine évoluée. Le nez est affolant de pureté et de complexité, à la fois fruité (zestes d'agrumes, citron confit) et évoquant un début d'évolution par des notes truffées. Magnifique harmonie en bouche. C'est à la fois gras et frais, sans mollesse ni sucres résiduels encombrants. Finale intensément longue sur la nèfle et la verveine.
Il me semble à parfaite maturité mais il doit pouvoir tenir encore de nombreuses années.
Excellent +

Je ne peux qu'abonder, ce MD 1997 (et les 97 en général) est fantastique. Le dernier ouvert était presque trop jeune (effet bouteille). A mon avis, ça a encore de longues années devant soi.

Comme quoi les vins de M. COTAT doivent être attendus pour commencer à se livrer.

Julien MICHEL écrit: Comme quoi les vins de M. COTAT doivent être attendus pour commencer à se livrer.

Personne n'en doute mais sur 2000 ou 2001, voire 2003 par exemple, il y a déjà moyen de se faire plaisir.

Ah oui c'est clair, mais en tant que fan du domaine (et donc objectif ), j'en ai marre de voir des commentaires (n'est-ce pas la RVF...) sur le blocage des vins de M. COTAT dans leurs premières années... 2002 commence juste sa vie et laisse entrevoir de belles choses pour son long avenir... ;-)

Marrant que tu mentionnes 2002 car je pense en ouvrir un magnum de Monts Damnés à Noël.

A mon tour de me rendre chez François Cotat, en compagnie de l'ami Claude et de nos deux moitiés (si vous avez bien compté nous sommes quatre et non trois ).
Malgré la température très fraîche dans la cave, presque aussi froide que les 0 à 1° de dehors, la rencontre est chaleureuse, avec un maître des lieux très avenant et même disert alors qu'il devait partir en cuisine juste après.

Sancerre - Caillottes - 2016
Le nez moyennement intense est très floral et présente un petit côté crayeux agrémentée d'une touche exotique.
La bouche est sur le même registre de la finesse, sans grande ampleur mais agréable.
Ce vin est déjà bon à boire même s'il va se complexifier.
Bien +(+)

Sancerre - Les Monts Damnés - 2016
Le nez est plus ouvert, alliant fruits blancs et minéralité.
La bouche offre un beau volume, la sensation de pierre mouillée venant l'emporter sur la belle matière fruitée mais contenue, apportant beaucoup d'énergie, avant que la finale saline ne s'impose.
Très Bien

Sancerre - La Grande Côte - 2016
Le nez est moins intense, mêlant arômes floraux et fruités.
La bouche présente une bonne rondeur grâce notamment à quelques SR (3g) mais aussi une matière charnue, fruitée et épicée. La finale très savoureuse ponctue une remarquable allonge.
Très Bien +(+)

Sancerre - Les Culs de Beaujeu - 2016
Le nez est intense et sur une aromatique plus riche de fruits exotiques.
L'attaque étonne par sa puissance et son étoffe puis une énorme acidité prend le dessus. Quand ces deux caractéristiques seront fondues, nous aurons affaire à un grand vin !
Très Bien (+) en l'état.

Sancerre - Les Culs de Beaujeu - 2010
Incroyable de richesse et de flamboyance, le nez brille aussi par sa complexité, associant fruits exotiques, épices et une touche fumée du plus bel effet.
La bouche n'est pas en reste, par sa profondeur de constitution et sa puissance maîtrisée, car elle ne manque en aucun cas de finesse. Une longueur superlative et une finale saline parachèvent l’œuvre.
Excellent

Sancerre - Les Monts Damnés - 2007
Erreur d'ordre dont François s'est aperçu avant de nous servir ce vin, mais c'était un peu tard...
Mais comme nous en avons convenu ensemble, personne n'est parfait !

Nez très intense et chablisien, je dirais même évoquant les Chablis d'un certain âge : champignons, croûte de fromage, note végétale.
La bouche possède un certain volume mais d'un profil plutôt rectiligne, aidée par une tension et une aromatique là encore assez végétale.
Bien ++ / Très Bien

Sancerre - Les Monts Damnés - 1997
Un bond de dix ans en arrière. François nous apprend que c'est le dernier millésime pour lequel les barriques d'un même climat n'étaient pas assemblées. Il y a donc des différences notables entre les bouteilles d'une même cuvée.

Le nez est moyennement ouvert mais d'une belle élégance. On y retrouve quelques marqueurs chablisiens mais assis sur une base d'arômes flatteurs de fruits blancs et une touche fumée.
La bouche est une véritable bombe ! Elle explose en effet d'arômes exotiques auxquels s'ajoutent de la truffe et des épices. C'est riche et concentré mais cela ne manque aucunement de finesse même si ce vin n'est pas un monstre d'acidité. On a l'impression que le vin en forme de sphère vient tapisser le palais, et non l'impacter, jusqu'à une finale plus en tonus et salinité.
Grand vin ! Excellent +

Une précision : la plupart des bouteilles étaient ouvertes depuis une semaine...

Encore un grand moment passé en compagnie de François Cotat !
Deux enseignements :
- Les 2016 sont une grande réussite, presque la synthèse entre les 2014 très tendus par leur acidité et les 2015 très riches par leur matière. Ils iront loin.
- Il faut attendre les vins de François Cotat pour en tirer la quintessence, mais cela, on le savait depuis longtemps !
Merci à lui.

Jean-Loup

Les 1996 sont une grande réussite,

Tu veux certainement parler des 2016

Merci Didier pour ta lecture attentive !
Erreur corrigée.

Jean-Loup

Domaine François Cotat - Sancerre - La Grande Côte - 2009



Bue hier soir chez un ami, à l'aveugle et sans prise de notes.
Je retiendrai un vin complexe, riche et puissant, aux arômes exotiques et finement épicés, à la sucrosité importante (je dirais un peu plus de 20g en ressenti), bien soutenu par une remarquable acidité qui lui apporte équilibre et longueur.
Un vrai bonheur, mais à attendre encore je pense pour en tirer la quintessence...

D'ailleurs c'est il me semble le premier CR sur cette cuvée : les heureux possesseurs peuvent dormir tranquilles...

Très Bien ++

Jean-Loup

Merci Jean-Loup ; il n'y a donc pas le feu au lac, ce dont je me doutais un peu mais que ça se goûte déjà bien est intéressant !

Je t’avouerais que vu le niveau de fermeture de Caillottes, il y a deux ans, j’ai décidé de laisser les 2009 tranquilles pour au moins 10 ans... entre les sr et l’alcool, il faudra du temps !

Je comprends, Matthieu, mais je peux te dire que cette Grande Côte était tout sauf fermée.
Dans dix ans cela devrait être plus équilibré, c'est vrai, avec une puissance encore mieux maîtrisée.

Jean-Loup

Je me doute mais autant attendre, si on peut

Je veux dire que je pense qu’en deux ans ça a évolué mais j’ai visé une phase de plaisir « Max »

J'étais parti pour les laisser dormir encore un moment mes GC 2009 et MD 2009 mais là c'est sûr!

Dans quelques temps ça va faire des belles quilles...

Je me souviens qu'il y a deux millésimes où François avait dit, dès le départ qu'il fallait les attendre parce que ça serait super plus tard, c'est 2009 et 2012. Pas que ce ne soit pas bon dès le départ, mais parce qu'il leur voyait vraiment du potentiel.

D'ailleurs pour rester sur 2009, j'avais adoré le millésime en jeunesse, malgré son alcool élevé et ses SR.

Après, d'après ce que dit Jean Loup, il y a quand même moyen de prendre son pied !

Effectivement, il y a quelques mois François COTAT m'a dit d'attendre un bon moment les 2009

bu ici, le 08/12/2017

François Cotat, Sancerre, Les Culs de Beaujeu, 2013

Flo (Frisette)
La robe est jaune très claire, à reflets gris, laissant présager un vin très jeune. Le nez est initialement réduit, l'aeration révèle un peu de fumé, du citron vert, des terpènes, du grillé, du pamplemousse...La bouche est ronde et puissante, avec un très beau touché de bouche, le rendant aérien. L'équilibre général est excellent, avec un léger gras et une belle fraîcheur. La finale est également très belle et longue. L'aromatique retrouve un côté orange amère, citron vert et des zests. Je partais sur un riesling allemand. Excellent à Exceptionnel (17,5/20)

Krabb (Simon):
....Tout le contraire du Cul de Beaujeu 2013 de François Cotat, quel grand vin! Un vin qui transcende son cépage, d'une pureté et d'une classe phénoménales, avec une longueur et un volume qui claque. Un vin superbe.....

Cédric :
Nez séduisant, profond, sur les fruits blancs, les fruits exotiques. C'est racé, sur des notes de fumet, de pierres à fusil...
Beau toucher de bouche, légèrement enrobé. Beau volume, une force tranquille, aérienne, alliant un joli coeur de fruit à une belle structure minérale... notes caillouteuses en fin de bouche. C'est racé, tranchant et pêchu en finale.
Joli fond de verre variétal sur le sauvignon.
Excellent

Vvigne:
François Cotat, Sancerre, Les Culs de Beaujeu, 2013
Très belle bouteille, du début à la fin, qui dépasse le variétal du Sauvignon ce qui n’est pas une mince affaire. Faut que j’encave des 14 !
Excellent / 92

Jean-Bernard:
Nez minéral marqué, presque tourbé. Fruits exotique, pamplemousse, feuille de cassis, buis.
Bouche à la structure cachée, on dirait qu'elle ne tient que par le gras. C'est peu tonique sans jamais être lourd, ni fatigant.
Un poil chaleureux en final. Un numéro d’équilibriste et beaucoup de race dans ce vin. J'ai, comme mes camarades, beaucoup aimé.

Bu lors du réveillon ,
Sur le plateau de fromage, essentiellement un assortiment de chèvres, un Domaine Françoit Cotat, Sancerre « Les Monts Damnés » 2007, carafe 6h, servi à 12/14°. Nez bien ouvert sur les agrumes, l’amande, une note pierreuse. Pas de variétal ressenti. Bouche qui en attaque paraît un peu molle mais qui dès le milieu de bouche présente une grosse densité où les agrumes, le floral et la pierre se mêlent à l’acidité pour faire longtemps saliver. Pour pinailler, quelques amers trop prononcés enlèvent une certaine « joyeuseté » au vin en finale, mais on cherche la petite bête. C’est très bon, rien à redire et ça commence à bien s’ouvrir (long carafage plus que conseillé).
Excellent (-) en l’état.
image: lapassionduvin.com/f...

Cordialement,
Seb

Domaine François Cotat – Sancerre – Les Culs de Beaujeu – Cuvée spéciale – 1996

Bue lors d'une dégustation de LPV Versailles sur le millésime 1996 relatée ICI

Il s’agit du premier millésime pour lequel la cuvée spéciale provient d’un terroir particulier et non d’un assemblage de terroirs.

Jean-Loup
La robe se situe entre paille et or clair.
D’une grande intensité, le nez est une explosion de truffe blanche mais il est plus complexe que cela : ananas, fruits confits et agrumes (heureusement sinon c’était un nez de vieux Jurançon !) virevoltent pour apporter leur touche à l’œuvre finale.
La bouche est l’harmonie même ! La sucrosité n’apparaît qu’en filigrane, l’acidité est d’anthologie, le fruité présent de bout en bout et la persistance magnifique.
La finale réussit le tour de force de paraître sucrée et crayeuse à la fois.
Ce n’est donc pas vraiment un moelleux, plutôt un demi-sec, mais un vin qui se satisfait à lui-même, difficile à recracher, même positionné en fin de dégustation.
Excellent

Ralf
Très joli nez sur la truffe.
En bouche, le vin est demi-sec (un genre que je n’affectionne pas trop) mais d’un bel équilibre entre douceur, gras et vivacité.
Très Bien / Excellent

Denis
Je ne sais pas combien de SR il y a dans cette bouteille mais c'est clair que le vin se goûte quasi sec grâce à son acidité tranchante. Quel beau jus ! Dommage de le boire maintenant cependant car il est encore extrêmement jeune et devrait atteindre sa maturité d'ici au moins 5 voire 10 ans. J'en aurais en cave, je serais patient car il n'a pas encore atteint selon moi son plateau de maturité.
Excellent aujourd'hui mais probablement grand demain.

Christophe
j'ai adoré la Cuvée Spéciale de Cotat : un nez superbe de truffes blanches, une fraîcheur vibrante en bouche ponctuée par un soupçon de sucre résiduel en finale et une pointe acidulée ! Irrésistible !

Vivien
La robe est or pâle, scintillante, avec des reflets verdâtres.
Le nez est très exotique, marqué par de l’ananas Victoria très mûr, juteux, de la mangue fraîche, des fruits exotiques complexes, mais aussi de la truffe. On sent qu’il peut y avoir du sucre, mais y en a-t-il réellement ???
La bouche s’avère tout simplement incroyable. Quelle personnalité, c’est un vin de grande cristallinité, sur un équilibre totalement insolite demi-sec, avec une énorme tension qui lui confère une immense fraîcheur et avec une aromatique exotique du plus bel effet. Immense longueur. Un véritable OVNI, mais un vin brillantissime et jubilatoire, d’une insolente jeunesse.
Excellent + / Grand vin

Jean-Loup

Bonjour à tous,

Après avoir lu de nombreuses pages ici, j'ai besoin de vos conseils sur ce domaine que je connais mal.
On me propose des 2014 et 2016 en grands contenants, à peu près toute la gamme. Je sais que Cotat + grand contenant = longue garde et c'est dans cette optique que je souhaite acheter ces bouteilles.
Mais, à votre avis le quel des 2 millésimes privilégier ? 2014 pour la classicisme et l'acidité ? 2016 pour la richesse sans la lourdeur de 2015 ? J'avoue que mon coeur (et mon portefeuille) hésite...

Merci d'avance pour vos éclairages ici ou par messages privés...

Leica

Peu importe, je dirais mais prendre Culs de Beaujeu impérativement pourquoi pas sur les 2 millésimes.

Dégustée ICI


Domaine Francois Cotat - Caillottes Sancerre 2012
Robe claire. Nez fumé, un poil réduit, soufre, minéral, citronné. Bouche végétale, compacte. Moyen.

Ah, tiens, le S-erpent de mer refait surface

Ça sent l’entre deux âges sur cette cuvée. Merci pour le CR