Dommage de ne pas avoir plus souvent des nouvelles de ce beau domaine qu'il faut savoir attendre.
Je reconnais que je n'ai pas acheté depuis longtemps .
Mais un Grand Mont 1982 était étonnant il y a quelques années .
Il doit même m'en rester une bouteille.

Bourgueil Les Cent Boisselées 2000

Une cuvée que j'ai en cave depuis quelques années, dont j'avais acheté 3 bouteilles sur le conseils d'un caviste, la recommandant comme un Bourgueil de longue garde. J'en avais ouvert une il y a maintenant trois ans et m'étais dit alors qu'il fallait encore attendre patiemment ce vin.
J'ai voulu le regouter hier.
A l'ouverture, le vin me semble vraiment fermé. le nez est sur le cuir, la bouche est franchement austère, raide.
Après deux heures de carafe, le nez développe plus d'arômes, toujours du cuir, du tabac, du cassis et de la framboise, de l'eau de vie de prune.
La bouche, plus agréable qu'à l'ouverture, garde néanmoins une certaine fermeté, les tanins sont fins, mais vifs, un peu rapeux, encore bien présents en tout cas.
L'ensemble est plaisant, avec une bonne fraîcheur en particulier, mais je le crois en dessous de ce qu'il devrait être, ou tout au moins de ce qu'en espère un palais assez peu formé aux vins de Loire comme le mien.
Après 24h, le vin s'est un peu civilisé, mais je le trouve toujours un peu dur.
Malgré cela, je ressens un vrai potentiel, une envie d'aller voir plus loin, que cela doit pouvoir devenir un très bon vin.

J'ai lu plus haut une boutade disant que les vins de Druet sont à attendre très très longtemps, indéfiniment même parfois; je crois que je ressens un peu cela.
Je vais attendre encore la troisième trois ans, si même ce n'est cinq, voire dix...

Que devient ce vin assez médiatisé il y a quelques années et qui a disparu des guides et de la presse ? Et du forum.
Après vérif,il me reste 1 bouteille de 100 Boisselées 95.

Bourgueil, P.J. Druet, « Cuvée Beauvais », 1995

En voila un qui aura été attendu.
Et bien moi qui pestait, il y a deux ans contre son auteur, affirmant haut et fort que ce type de vin ne se fait jamais, je m’incline.
Je m’incline d’autant plus que j’aime le vigneron dont l’expérience et le sens du climat sert beaucoup ses pairs. Seulement voila, les élevages longs sont sa marque de fabrique aussi.
Bu le lendemain, cette fois le vin se révèle grand. Il faut encore le carafer ou le chambrer la veille. L’élevage s’efface alors totalement pour libérer le fruit emprisonné. Cela embaume les fruits rouges. La framboise, puis la cerise à l’eau de vie. Des notes discrètes d’humus, de sous bois et de champignon apparaissent alors et enfin la truffe noire qui signe la minéralité et le terroir de Benais.

PJ Druet Bourgueil Grand Mont 1989

Le nez est très nettement sur le poivron avec quelques notes fruités et fumés.
La bouche est fringante avec une matière bien dessinée.
Un vin agréable à boire.

Eric

la robe est toujours sombre,
la bouteille est ouverte 2h avant le service mais ne se livrera vraiment qu'après 5/6h.
le nez est dans un premier temps sur le graphite, puis les arômes tertiaires comme le cuir arrivent.
la bouche est très soyeuse, une légère pointe de poivron nous rappel la magnificence du cabernet franc. La longueur est plus qu'honorable.
Une très belle bouteille de 30ans... sublimée par des perdreaux sauce foie gras et 3 riz aux mangues

Mathieu

Domaine Druet - Fiefs de Louys - Bourgueil 1996


Bon, que dire ? J'avais acheté ce vin (cher pour l'époque, entre 15 et 20 €) sur base de la bonne réputation du domaine et du millésime et des conseils du caviste qui m'en avait dit le plus grand bien (en plus, c'est le millésime de naissance de ma fille aînée), mais sans le goûter (erreur funeste...).
Dans sa jeunesse, c'était raide et tannique, imbuvable. Je me disais que c'était sans doute trop tôt. J'ai donc attendu. Et encore attendu, parce qu'à 10 ans d'âge, c'était toujours aussi raide et n'offrait aucun plaisir.
Maintenant qu'il a 20 ans, c'est moins tannique, effectivement, tout cela s'est fondu avec le temps, mais l'acidité est toujours là, dominante, donnant une impression de maigreur qui m'ôte désormais tout espoir, si tant est qu'il m'en restait encore. Le pire, c'est qu'il m'en reste. Il va falloir que je leur trouve une autre utilité que gustative, elle sera sans doute culinaire.
Comme quoi, quand c'est déséquilibré jeune, ça devient rarement grand 20 ans plus tard...

Luc

Bourgueil
Le domaine Pierre-Jacques Druet est en liquidation judiciaire.

jimsloire.blogspot.f...

Merci Oliv,

Comme toujours à l’affût de la moindre information pour la faire partager à tout le monde; Respect !

Gaëtan

Sad....

Triste nouvelle ..
Ce domaine a eu son heure de gloire dans les années 80 et il me reste encore une bouteille de Bourgueil Grand Mont 1982 que je boirai à la première occasion .

Il faut reconnaitre que depuis 1)Il y a eu de gros progrès dans la région et pas mal d'autres bons domaines sont apparus 2) Moi même je n'ai pas renouvelé mes achats ………...parce qu'on ne peut pas tout acheter

Il me reste 1 bouteille "Les 100 Boisselées 1995".Je la garde pour tester dans une dizaine d'années ce qu'est un vieux Saint Nicolas de Bourgueil.

Je vais me faire une cuvée réservé 1982 prochainement en hommage

Mathieu

Quel dommage !

Il me reste 2 grands monts 1989 ; Celles deja bues étaient vraiment excellentes , de grands vins de Loire !

jl

Domaine Druet-Cuvée La Grand Mont 1982

J'ai donc ouvert ma dernière bouteille de ce cru conservé "pour voir" , à l'occasion de ma première récolte de mousserons de la St Georges sortis de terre le jour même de la St Georges.

Un vin splendide , d'une grande jeunesse, bien meilleur que les bouteilles que j'avais bues dans leur jeunesse . équilibre parfait , grande fraicheur , des tanins parfaitement fondus et pratiquement pas de notes tertiaires . Au contraire , des fruits mûrs, épices et même réglisse .

Certainement le vin de Loire le plus vieux que j'ai bu ………et le meilleur .

On peut regretter d'autant plus la disparition d'un tel domaine

Bourgueil
Le domaine Pierre-Jacques Druet est en liquidation judiciaire.

jimsloire.blogspot.f...

Frédéric Brochet vient d’acquérir Pierre-Jacques Druet, l’une des plus prestigieuses marques de Bourgueil. Une nouvelle étape pour Ampelidae, sa société de Marigny-Brizay.

www.lanouvellerepubl...

Un dîner au Laurent, autour d'Etienne Klein

Pierre-Jacques Druet, Bourgueil, Cuvée Grand Mont, 1989
Magnum



Aucun doute, on plonge !
La robe est encore sombre mais d'une évolution orangée sur le disque qui dit qu'on change de décennie.
Nez un peu trop végétal à mon goût, où le poivron vert s'exprime à l'excès et prend le pas sur de pourtant jolies senteurs de fruits noirs épicés.
Bouche honnête mais assez froide, sur une matière sans beaucoup de fond et une acidité assez saillante comme des tanins encore fermes (et qui paraissent évidemment rustiques après ceux incroyablement soyeux d'Ausone).
Finale agréable, d'une certaine complexité aromatique si l'on est pas trop rétif au cabernet fourbe (ce que je suis) mais qui reste quand même d'une certaine austérité.
Assez bien.

"végétal, poivron vert à l'excès, sans beaucoup de fond, acidité saillante" eh ben!! pour un 89 millésime grandiose en loire rouge, sur un des plus beaux terroirs de Bourgueil, c'est pas la fête...

sans vouloir tirer sur l'ambulance, je pense que PJD est arrivé à Bourgueil en pensant en montrer aux locaux mais il n'a jamais réussi à imposer ses vins, qui ne m'ont jamais laissé un grand souvenir, et il y a 15 ans, on en trouvait déjà en gd et il en vendait aussi au négoce

Bonjour Jull,

Jull écrit: il y a 15 ans, on en trouvait déjà en gd

Je ne comprends pas la remarque qui peut-être sujet à interprétation.? Que doit-on comprendre ?
En ce qui me concerne j'ai déjà bu quelques bonnes bouteilles produites par Mr Druet, dont de mémoire le Grand Mont 1997.

Cordialement
Gaëtan

vins en GD pour beaucoup est synonyme de descente aux enfers, en bas de gamme...
donc oui sujet aux pires interprétations

Fred
Il y a vingt ans en GD j'ai vu des caisses du DRC, des vins de Nicolas Joly ( bon là ça compte pas!!!) et des Petrus et autres vins prestigieux! Les responsables pouvaient aussi bien être des brèles que des cadors! Je ne tire personnellement aucune conclusion!

Bonne journée
R

Ça veut surtout dire qu'il peinait un peu à trouver des débouchés pour sa production

Je confirme que les Grands Monts 97 était une bien jolie bouteille.

jull s'exprime heureusement bien mieux que moi...
ce qui était vrai il y a 20 ans ne l'est plus maintenant
il y a 18 ans je buvais à grande lampées greysac et sigognac qui faisaient de superbes vins de garde, aujourd'hui ils sont en FAV à des tarifs attrayants mais qualitativement dire qu'ils ont baissé est peu dire...
les choses ont bien changé mais n'oublions pas que 20 ans c'est long pour nous, mais que pour d'autres c'est très court...

C'est votre opinion et je la respecte.
Mais comme cela peut arriver il y a des viticulteurs/vignerons dont la production peut baisser qualitativement et Il y en a également des nouveaux avec une qualité en amélioration. Il existe toujours des opportunités
A chacun de trouver des opportunités en fonction de ses goûts, de ses possibilités.
En ce qui me concerne, je ne ferais pas généralité.

Cordialement
Gaëtan

L'explication de la présence des vins de Druet en GD, peut s'expliquer tout simplement par le rachat du domaine par Frédéric Brochet...

Laurent, cela date du début des années 2000, cuvée des 100 Boisselets

J'ai pas tout lu...
Juste répondu sur la présence en GD, la vente à Brochet doit aider...

J'ai des Grand Mont, Vaumoureau et des Fiefs de Louys depuis 2002, jusque 2010, c'est plutôt apprécié quand je le sers.

Je dois faire amende honorable après avoir ce soir goûté Vaumoreau 1989

Superbe nez frais, et complexe, on sent le cabernet de belle facture
Bouche à l'avenant, longue que seule une sécheresse de tanins (de bois neuf certainement) vient un peu durcir

Cela pourrait faire bordelais dans le style

Domaine Druet Les Cent Boisselées 2006 (Bourgueil)

Domaine Druet 2006, les Cent Boisselées (Bourgueil)

Ce très joli Bourgueil à la robe grenat exhale un nez puissant et persistant de fruits rouges (cerises, framboises, griottes). Sa bouche gourmande et ronde, de bon aloi, s'étire jusqu'à une finale équilibrée d'une longueur bienvenue et surprenante. Parvenu à maturité, ce vin glisse tout seul et procure de belles sensations ainsi qu'un plaisir certain.

Un grand plaisir de dégustation à un prix plus qu'abordable (7 euros). Merci à "mon" caviste !