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CR: Le CRD-LPV Belgique se penche sur quelques sauvignons ligériens

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Nous nous réunissons chez Olivier Mottard pour un sujet que nous n’avions pas encore abordé avec une série d’échantillons des vins de tous âges et un beau panel de propriétaires pour la plupart très connus.
Pour se faire la bouche, Olivier nous propose :

Before :

David Reynaud – Aux Bêtises d’Eloïse et Léa – Crozes-Hermitage 2014


Alain Hinant : Fruits blancs au nez, floral, fumée. Belle entrée de bouche avec de la rondeur, de la fraicheur, légère amertume en finale, jolie longueur, petite pointe alcooleuse. 13,5/20
Luc Javaux : Robe jaune pâle, de faible intensité. Au nez, citron et notes minérales de type crayeuses, pêche, touche florale. En bouche, c’est parfaitement sec, l’acidité est forte en attaque mais reste bien équilibrée, il y a de la matière en suffisance. En finale, c’est même la rondeur qui domine, avec une pointe d’alcool et une fine amertume. Longueur moyenne. C’est bon, mais je suis un peu perdu.

Sauvignon de Loire, toutes appellations, tous millésimes.

Servis par séries de deux ou trois vins, du plus jeune au plus vieux.
Bouteilles ouvertes à 19h, pas de carafage.

1. Château de Thauvenay – Sancerre 2014 - 13,8/20


Alain Hinant : Un nez variétal, très sauvignon, buis, pipi de chat, jeune. Variétal en bouche également, une entrée longiligne, corps moyen, acidité marquée, agrumes, peu d’équilibre, pas très long, encore trop jeune certainement. 13/20
Luc Javaux : Robe jaune très pâle, de faible intensité, quelques fines bulles sont accrochées au verre. Au nez, ça sauvignonne légèrement, mais c’est le citron qui domine, avec un côté floral et de la pierre à fusil. En bouche, minime sensation frisante, acidité marquée, ½ corps, finale citrique de belle longueur. C’est fin, c’est frais, voire très frais, pas très complexe ni très mûr. Plaisir mitigé. 13/20

2. Domaine Bernard Fleuriet et Fils – Côte de Marloup – Sancerre 2013 - 15,3/20


Alain Hinant : Un peu fermé au nez, touche minérale (caillou), agrume. En bouche, fruits blancs mûrs, belle texture, un peu « tannique », salin, minéral, petite amertume, très bon équilibre. Excellent rapport qualité/prix, acheté 13€ en salon. 15/20
Luc Javaux : Robe jaune pâle d’intensité moyenne. Au nez, le cépage se fait très discret, agrumes, réglisse, floral, craie. En bouche, belle attaque fraîche, très bien équilibrée, il y a un volume confortable, finale minérale de elle longueur, amertume un peu plus marquée sur l’écorce d’agrume. On monte d’un cran, c’est pas mal du tout, même si manifestement un peu jeune. 15/20

3. Domaine de la Porte Saint Jean – Le Saut Mignon – Vin de France 2013 - 10,4/20


Alain Hinant : Robe jaune-or marquée et trouble. Nez pas net, fermentaire, champignon, pomme blette. Je n’aime pas du tout, l’aromatique est déviante, terne, pas de mots pour décrire la bouche. Pourquoi tant de haine envers de pauvres raisins ! 9/20
Luc Javaux : Robe jaune or, de forte turbidité, de belle intensité. Au nez, c’est fermentaire, pomme blette, pain d’épices, légèrement encaustique. Légèrement amélioration à l’aération violente. En bouche, il y a de l’acidité, il y a du volume, il y a de la puissance, l’équilibre est correct, mais cette aromatique évoquant la gueuze est tout de même très persistante. Longueur correcte. Pas mon truc, mais ça doit bien fonctionner dans les bars à la mode… 11/20

4. Domaine A. Cailbourdin – Les Cris – Pouilly-Fumé 2012 - ED


Alain Hinant : Bouchonné ! Peu, mais bouchonné tout de même. Dommage ! ED
Luc Javaux : Robe jaune pâle. Au nez, léger doute sur la présence d’un petit goût de bouchon. Ça se confirme en bouche, c’est léger mais bien présent, avec une forte amertume en finale. ED

5. Domaine Henry Natter – Cuvée François de la Grange de Montigny – Sancerre 2012 - 15,8/20


Alain Hinant : Nez moyennement expressif, petite touche d’élevage, fruits blancs, agrumes. Très agrumes dès l’entrée de bouche, belle vivacité ensuite, beau corps, bien équilibré, légère amertume sur la fin de bouche, la longueur est moyenne. 15/20
Luc Javaux : Robe jaune paille d’intensité moyenne. Très beau nez, bien mûr, ananas, pamplemousse, floral. En bouche, c’est sec, très belle fraîcheur conjuguée à un beau volume, c’est parfaitement équilibré, rond, d’une grande buvabilité. Belle longueur pour ce vin qui offre beaucoup de plaisir et qui me semble prêt à boire. 16/20

6. Domaine Alphonse Mellot – La Demoiselle – Sancerre 2011 - 15,3/20


Alain Hinant : Nez minéral sur le caillou, pointe d’épices, fruits blancs, citron, frais. Belle entrée de bouche, un corps qui n’est pas en reste, ensuite l’acidité est très marquée, bouche un peu dissociée, manque d’harmonie, minéral, manque de fruits. 15/20
Luc Javaux : Robe jaune paille de belle intensité. Beau nez, peu marqué par le cépage, avec un fruité bien mûr et des notes minérales nettes. En bouche, la fraîcheur est importante, mais le volume ne l’est pas moins, même si on reste dans un style tendu, très bien équilibré. Retour de l’acidité en finale, marquée par certaine austérité, si pas une austérité certaine. Belle longueur. J’aime bien, mais c’est à attendre un peu. 15,5/20

7. Domaine Alphonse Mellot – Satellite – Sancerre 2011 - 16,6/20


Alain Hinant : Beau nez de fruits blancs, mûr, très minéral, un peu d’élevage, fin. Belle harmonie sur l’entrée de bouche, très belle corpulence, grand équilibre, légère amertume, beau vin mais encore trop jeune. 16/20
Luc Javaux : Robe jaune paille de belle intensité. Très beau nez, pas variétal pour un sou, avec un fruité bien mûr, notes épicées (léger boisé ?), touche de miel, notes minérales. En bouche, fraîcheur et puissance sont au rendez-vous, dans un équilibre sans reproche, même si la finale est un poil plus chaude (mais sans excès). Belle longueur. Un très beau vin, qui me semble prêt à boire. 16,5/20

8. Domaine Gérard Boulay – Monts Damnés – Sancerre 2009 - 9/20


Alain Hinant : Nez déroutant, fermentaire, pétillement. Même combat que le n° 3. 8/20
Luc Javaux : Robe jaune or, d’intensité moyenne. Nez désagréable, limite repoussant, animal, chimique, qui s’améliore un peu après une forte aération (qui aura de plus l’avantage d’éliminer une forte présence gazeuse), mais ça reste dans un style fermentaire, de type vin nature, avec une forte impression volatile. En bouche, il y a de l’acidité et bizarrement, beaucoup de gras, le tout semblant dissocié. En tout état de cause, le plaisir est totalement absent, du moins pour moi. 9/20

9. Domaine Henri Bourgeois – La Côte des Monts Damnés – Sancerre 2005 - 16,3/20


Alain Hinant : Fruits jaunes mûrs, petite touche végétale, minéral. Variétal en entrée de bouche, agrumes, pamplemousse, très bel équilibre, belle longueur, grand corps, très beau vin. 16,5/20
Luc Javaux : Robe jaune paille d’intensité moyenne. Au nez, on reconnaît le sauvignon par le côté buis, sans que ce soit excessif ni même dérangeant. Agrumes, côté floral et minéral complètement le tableau. En bouche, belle fraîcheur, beau volume, très bel équilibre, rien à dire, c’est très bien fait. Belle longueur. Beau vin, dans un style classique, très réussi. 15/20

10. Domaine Pascal Cotat – Monts Damnés – Sancerre 2005 - 15,8/20


Alain Hinant : Réduit, fruits jaunes mûrs, minéral. Belle bouche, presque tannique, corpulent, équilibré, peu de fruits, légère amertume, beau vin encore jeune. 16/20
Luc Javaux : Robe jaune paille d’intensité moyenne. Le nez est légèrement réduit et s’améliore considérablement après une brève aération, avec tout de même un caractère variétal perceptible, accompagné de notes florales et minérales. En bouche, très belle fraîcheur, avec du volume et de la puissance parfaitement équilibrée, jusque dans la longue finale. C’est très bon. 16/20

11. Domaine Didier Dagueneau – Silex – Pouilly-Fumé 2000 - 17,6/20


Alain Hinant : Nez d’encaustique, de cire, petite touche de champignon, miel, très complexe, caillou. Gras sur l’entrée de la bouche, très bel équilibre, grand vin en pleine maturité, miel, longueur interminable, superbe. 17/20
Luc Javaux : Robe or de belle intensité. Nez superbe, très mûr, pamplemousse, très légèrement boisé, minéral, très flatteur. Bouche puissante, ample, riche, mais parfaitement équilibrée par la remarquable fraîcheur. Ça remplit la bouche, c’est très long, c’est même à la limite du jouissif. J’adore. 18/20

12. Domaine Lucien Crochet – Vendange du 24 Octobre – Sancerre 1996 - ED


Alain Hinant : Bouchonné ! ED
Luc Javaux : Il y a de la truffe, mais il y a surtout un fort goût de bouchon… ED

13. Francis Cotat – La Grande Côte – Cuvée Spéciale – Sancerre 1990 - 15,4/20


Alain Hinant : Nez très complexe, miel, truffe, encaustique, un peu épicé, évolué. Sucres résiduels en bouche, truffe, grande complexité, un peu trop évolué aurait dû être bu plus tôt, beau corps. 15,5/20
Luc Javaux : Robe or intense. Le nez me décontenance quelque peu. Truffe pour certains, pour moi il y a des notes oxydatives qui me dérangent. L’attaque en bouche est marquée par la présence d’un sucre résiduel assez net, qui lui donne un style « tendre », avec une acidité un peu en retrait. La longueur est belle, mais il me semble que le vin est sur la phase descendante. 14,5/20

Un bel ensemble cohérent, des cotes relativement proches, le vieillissement apporte un plus à la plupart des vins dégustés. Peu d’échantillons aux notes végétales de buis et pipi de chat.
Je suis relativement surpris par le niveau des vins et leurs variétés.

Voici le tableau récapitulatif des notes attribuées par les différents dégustateurs :



Passons maintenant à l’after, quelques rouges pour terminer la soirée.

After

On commence par une vieillerie qu'Olivier a reçu en cadeau. Ne reculant jamais devant l'adversité, on goûte :

1. Cru Chante Clair – Moulis-Médoc 1955


Luc Javaux : Robe très évolée, de faible intensité. Le nez est celui d’un vieux bordeaux, pas désagréable du tout. La bouche est marquée par une acidité forte, mais ça reste buvable. Pour amateurs d’antiquités. Pas inintéressant en soi.

2. Terre Inconnue – Sylvie – Vin de Table Français 2004


Alain Hinant : Un nez dérangeant, volatile, fruits rouges, petite touche végétale. Très kirsché, une acidité (volatile) trop marquée, tanins toujours présents, parait un peu maigre, asséchant, noyau de cerise. N’entre vraiment pas dans mes canons. 13/20
Luc Javaux : Robe Intense aux reflets rubis vers grenat. Très beau nez souligné par une pointe de volatile, fruits noirs, épices, olive noire, sauvage, chocolat. En bouche, l’acidité est marquée (pointe acétique), mais semble nécessaire pour équilibrer la puissance très importance de ce vin indomptable et indompté, aux tannins encore marqués. Pour amateurs de sensations fortes ! J'ai déjà goûté des Sylvie plus dociles, l'âge aidera sans doute à l'amadouer quelque peu (quoique, c'est ce que j'ai toujours pensé concernant ma femme, et j'attends toujours...).

3. Robert Michel – La Geynale – Cornas 2005


Alain Hinant : Fruits noirs au nez, graphite, terreux, léger boisé, épicé. Le vin est assez carré en entrée de bouche, les tanins sont toujours marqués et asséchants, acidité haute, pas de fruits, réglisse, peu de plaisir. Que faire avec ce vin, difficile de faire un choix, le boire en l’état ou le laisser encore vieillir. Perso j’opterais plutôt pour la deuxième solution. 13/20
Luc Javaux : Robe atramentaire aux reflets rubis. Très beau nez mûr, sur les fruits noirs, légèrement boisé, chocolaté, touche de cuir, tabac. En bouche, très belle fraîcheur, peut-être même trop belle, avec acidité et tannins saillants, à la limite de la sécheresse. C’est tout de même fort austère à ce stade et demandera de longues années pour (peut-être) délivrer le plaisir qu’on est en droit d’attendre. Décidément, 2005 est tout de même un millésime pas très facile à apprécier à ce stade…

4. Bonneau & Fils – Cuve Marie Beurrier - Châteauneuf-du-Pape 2000


Alain Hinant : Nez bien épicé, animal, viandox, petite touche de fruits rouges, herbes séchées. Très belle bouche, grand corps, une pointe alcoolique, écorce d’oranges, de la fraîcheur, tanins fondus, complexe. Grand vin. 17/20
Luc Javaux : Robe d’intensité moyenne aux reflets grenat teintés de nuances brunes. Au nez petit côté oxydatif sur le viandox, pruneau, épices, herbes aromatiques. En bouche, grande fraîcheur, qui désoriente quelque peu et me dirige vers la Bourgogne. C’est superbement équilibré, la puissance est parfaitement contenue, tannins présents mais bien travaillés, grande longueur. Un bel hommage !

5. Domaine des Lambrays - Clos des Lambrays 2005


Alain Hinant : Épicé, peu expressif au nez, léger boisé, fruits mûrs. Entrée de bouche ronde, belle fraîcheur, une pointe d’élevage toujours présente, fruits mûrs, tanins poudreux tout en délicatesse, grande longueur. Encore très jeune, à revoir dans 4 ou 5 ans. 17/20
Luc Javaux : Robe de belle intensité aux reflets rubis. Nez peu expressif mais de grande qualité, fruits rouges, épices, floral. Si le nez est un peu en retrait, la bouche est remarquable de fraîcheur, de soyeux de texture, de rondeur, de volupté. Grande longueur. Superbe vin !

Voilà, ce sera tout pour cette fois !
Un grand merci à Olivier pour l’accueil, l'organisation, le très beau plateau de fromages et l'after, une fois encore de grande qualité.

On se revoit fin avril pour une séance consacrée aux blancs de Provence.

Alain Hinant et Luc Javaux
01 Avr 2016 17:14 #1

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Bravo pour cette belle série les belges :)o

LPVment,

Franck
01 Avr 2016 18:55 #2

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Vous faites vraiment fort dans les afters !

Michel
01 Avr 2016 19:19 #3

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Le Boulay 2009 a un souci, car j'en ai bu une il y a quelques mois : c'était superbe, étonnamment tendu pour un 2009.

Eric
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01 Avr 2016 19:25 #4

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Oui Eric, sans doute une bouteille repartie en fermentation.
Mais comme on est à l'aveugle, tant que ce n'est pas bouchonné, on note, parce qu'il est difficile pour nous de savoir avec certitude si c'est un problème de bouteille ou si c'est la cuvée qui se présente comme ça (le cas de la bouteille n°3 par exemple).

Luc
01 Avr 2016 19:44 #5

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la geynale 05, point de salut s'il n'y a pas de nombreuses heures de carafe, les coteaux du millésime se goûte bien mieux. donc comme écrit, je pense qu'il va falloir être très patient sur ce millésime austère en rhone nord, qui n'a pas ma préférence.
01 Avr 2016 19:46 #6

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Nez peu expressif mais de grande qualité

Tu peux développer Luc ? Je ne vois qu'une seule dimension dans le nez d'un vin personnellement

Michel
01 Avr 2016 19:49 #7

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Oui, je peux développer... ;)
Ça sent bon, mais ça ne sent pas très fort. Ça fait déjà au moins deux dimensions. Tu peux encore y ajouter la complexité pour la troisième.

Luc
01 Avr 2016 19:55 #8

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On en parlera demain car j'ai eu une journée de m...et il vaut mieux que j'arrête de poster

Michel
01 Avr 2016 21:16 #9

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Réponse de Olivier Mottard sur le sujet Le CRD-LPV Belgique se penche sur quelques sauvignons ligériens

la geynale 05, point de salut s'il n'y a pas de nombreuses heures de carafe, les coteaux du millésime se goûte bien mieux.

Effectivement Laurent, la cuvée Les Coteaux est bien plus abordable.
Ici, quatre heures minimum de carafe mais le vin était encore austère.
J'ai également le 2006 et j'aurais peut-être dû choisir ce millésime.

Olivier
01 Avr 2016 22:59 #10

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Globalement, une très belle session de laquelle je retiendrais une superbe découverte avec le domaine Bernard Fleuriet et Fils et son Sancerre Côte de Marloup.
Assurément un très beau rapport Q/P.
Deux belles cuvées dans leur style que La Demoiselle et Satellite d'Aphonse Mellot, la première méritant encore quelques années de garde.
Sur le climat des Monts Damnés, deux beaux vins qui atteignent sereinement leur maturité et qui, regoûtés le lendemain, étaient toujours aussi parfaits.
Autre belle découverte que le domaine Henry Natter avec une cuvée à la dénomination aussi noble que le contenu de la bouteille.
Enfin, une confirmation de la grande qualité des vins du domaine Dagueneau qui m'enchantent à chaque fois que je les croise.
Superbe !
Par contre, Le Saut Mignon du domaine de La Porte Saint Jean n'a (malheureusement) pas évolué d'un iota : des arômes fermentaires évoquant la gueuze tant au nez qu'en bouche le soir de la dégustation tout comme le lendemain ... Comment peut-on à ce point gâcher une si belle matière ?

Quant aux afters, tout a été décrit et personnellement j'en retiendrais les deux derniers vins, superbes dans leur style et je donnerais bien sa chance à La Geynale dans 10 ans.

Vivement la prochaine !

Olivier
01 Avr 2016 23:19 #11

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Ces deux derniers "afters" sont en effet bien tentants... (tu)
Dommage, sur 13 vins du thème, d'avoir quatre bouteilles à problème; car, à mon avis, le vin de Gérard Boulay devait avoir un sérieux problème pour récolter 9/10...
Rolle, clairette et autre ugni blanc au prochain programme! Vous êtes en phase "blancs" !
Gros plant pour la suivante? :D

jlj
02 Avr 2016 09:47 #12

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Jean-Luc,

C'est vrai que 4 bouteilles sur 13 avec un problème, la statistique n'est pas très favorable ...

Gros plant pour la suivante? :D

Chiche ? :P

Olivier
02 Avr 2016 11:58 #13

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Gros plant pour la suivante?

Chiche ?


J'ai deux bouteilles de l'Ecu 2011 que je peux échanger... avec tes "afters"... B)

jlj
02 Avr 2016 12:55 #14

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Bien bossé les gars!
C'Est quand même bizarre ce nombre de ED....

Pour les afters, je suis à assez étonné pour Sylvie, goûté récemment et nous étions à mille lieux d'une bouteille aussi moyenne comme décrite plus haut!
Pour le reste au top comme d'habitude !

Par ailleurs, je ne me bats pas pour avoir raison, puisque j'ai raison...;) L.J.
02 Avr 2016 13:45 #15

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