Salut LPViens et LPViennes,
De retour du salon des vignerons indépendants de Bordeaux qui se déroule jusqu’à ce Dimanche 13 mars 2011, je livre mes impressions en attendant les vôtres afin de préparer le prochain salon. J’y suis allé vendredi et samedi. Aujourd’hui, foie au repos, eau et radis noir, citrate de betaine …
Globalement, beaucoup de dégustations pour « dénicher » peu de choses. J’ai pourtant été sur les stands des viticulteurs dont on parle… Je prends la précaution de ne noter dans ce post que la liste de mes achats. Mais ma bourse a été préservée (c’est de bon augure pour les prochaines portes ouvertes en Médoc des 2 et 3 avril). Les amis me rappelleront mon palais maladivement, disent-ils, bordelais, mais les Bordeaux goutés sur ce salon n’ont rien montré d’intéressant. Et puis j’y étais pour autre chose. A noter : je n’ai pas eu le temps d’aller sur les jurançons.
Venons-en aux achats, sans trop de commentaires sur les arômes etc. car en salon, le nez et les papilles peuvent saturer.
Mas Karolina en 2008, juste 3 bouteilles parce que c’est intéressant, cet été ou le suivant, sur une grillade, 12,5 euros la bouteille, les 2,5 dépassant les 10 se justifiant par la sympathie et le sourire des vigneronnes...
Mon coup de coeur et ma seule émotion : en 2009, Pinot gris Gd Cru (11 euros) et Gewurztraminer Gd cru (13 euros) de chez André Hartmann. Le nez top, la bouche, la longueur et, dans une certaine mesure, l’originalité. Achat de 4 bouteilles (2p et 2g), si même plaisir dans le courant de l’année avec ces bouteilles, la prochaine fois je fais le plein. Un bon rapport qualité prix qui devrait fidéliser les amateurs. Il parait qu’il faut gouter leur pinot noir, mais il faut savoir s’arrêter…
Domaine Mathieu en Chateauneuf du Pape, 2007, 2 bouteilles, à 16 euros.
Château d’Aydie, pour le Pacherenc du Vil Bich Doux (dans les 15), et le Maydie (Tannat, mutation) que j’ai trouvé top et différent du Maury, peut-être plus subtil (16 euros les 50cl).
Et c’est tout… sans avoir fait tous les stands, je me suis écarté de la liste préparée pour aller chercher des surprises, malheureusement non rencontrées…
Ma déception générique : c’est une remarque difficile à formuler car on sait bien les difficultés que rencontrent les viticulteurs, mais lorsqu’après avoir gouté je consultais les prix (je n’ai pas regardé les prix avant de gouter), le rapport n’était pas, à mon sens, comment dire … « mesuré ». On sait bien que la somme des coûts aide à la fixation d’un prix de revient, mais il faudrait partir de la « valeur » intrinsèque du produit pour ensuite confronter celle-ci à une tarification mesurée et prendre les dispositions nécessaires. Facile à dire, j’en suis conscient. Mais si à court terme le propos est dur, à plus long terme c’est la clé.
Un mot sur Berthet Bondet, mon palais n’est pas fait pour le Jura, mais beau travail sur les différents vins de la gamme. Avis aux amateurs.
Freewind