Provins - Dôle du Valais 2009 Grand Métral
Région : Valais (Suisse)
Cépages : Pinot noir 85%, Diolinoir et Syrah 15%
Prix : 8,69€ (en promo), 11,30€ en temps normal (achat en ligne en Belgique).

Bue plusieurs fois ces 4 derniers mois, l'assemblage mis en place sur ce millésime (ils vinifiaient le pinot noir avec du gamay avant) est fort surprenant.
Robe : Elle ne fait pas songer au pinot. Elle est profonde et légèrement opaque, laissant imaginer un vin plus corpulent qu'il ne l'est.
Nez : Porté sur les arômes de garrigues et d'herbes de provence, il dévoile rapidement des fruits rouges.
Bouche : Superbe équilibre, la limpidité du pinot noir se marie a merveille avec les arômes de la Syrah. Celle-ci amène également un peu de corps à la finale qui s'en trouve bien allongée et invite à prolonger le plaisir.
Conclusion : Une bouteille très belle à ce prix, qui se porte très bien à cet âge et ne réclamera pas de vieillissement trop long.

Satristim, tu as commenté les Marsanne et Arvine Maître de Chais, dans des millésimes du début du siècle.....
J'en ai eu, sans noter de commentaires. L'Arvine 2011 est très bien, arômes classiques du cépage, acidité bien présente, (aura-t-on un millésime qui tient plus que certains décrits plus haut) la Marsanne dans plusieurs millésimes qu'on me vantait avec enthousiasme est trop marquée par la barrique neuve à mon goût.
Ils disent qu'ils n'élèvent pas leur Arvine en barrique pour préserver la pureté aromatique, alors certains vins, pourquoi les font-ils trop boisés?
Pareil pour le Pinot Noir "Beuble" 2011 qui m'a beaucoup plu, et convaincu pour la première fois, par l'expression de son terroir très original: pas d'élevage pour préserver etc.

Provins Valais, Grand Métral, Fendant, 2010
Couleur assez claire
Le nez est très fruité, j'ai eu du mal à trouver ce que c'était mais il me semble qu'il y avait du melon et des fruits exotiques.
La bouche, légèrement perlante en début de verre, est un poil moins expressive que le nez.
Beaucoup de fruit (Melon toujours) et un côté un peu crayeux.
Finale assez longue plus confite.
Juste un petite sensation aqueuse en milieu de bouche a déplorer mais c'est bien fait.
Bien

Il s'agit d'un vin blanc issu du cépage heida, un cousin suisse du savagnin, bien connu du côté du Jura français.

Il se présente bien dans le verre avec une belle couleur dorée.
Au nez, il dégage une odeur d'agrumes plutôt discrète.
En bouche, c'est une agréable saveur d'agrumes qui prédomine tout d'abord mais en arrière-plan, l'alcool se fait vite sentir sans que cela soit déplaisant. Il est vrai qu'il titre à 13,5%, ce qui peut le rapprocher d'un côtes-du-rhône blanc par certains côtés.
Au final, plus le niveau de la bouteille descend et plus le plaisir grandit.

Une bien belle découverte, un peu l'impression d'avoir trouver un croisement entre un touraine sauvignon pour le côté gourmand et un côtes-du-rhône blanc pour la structure.

D’habitude je peine à apprécier l’humagne rouge. L’explosion de fruits rouges et de cuir en bouche immédiatement suivie d’un effondrement aromatique lorsqu’il est élevé dans l’inox, ce n’est pas mon truc. Je ne suis pas non plus amateur de la vague prolongation des arômes fruités apportée par les tanins du bois lorsque l’humagne rouge est élevé en fût.

Avec cet humagne rouge 2007 Maître de chais, le nez présente une pureté de fruit évolué remarquable qu’on retrouve en bouche est présente une belle rectitude. La longueur est plus que correcte et cet humagne présente un bel équilibre acidité/alcool. Je me demande si c’est le vieillissement qui a apporté cette qualité.

jfrdz

[size=large]Humagne rouge 2010 Maître de Chais[/size]

bien fait, fruité, mais 14 % pour ce cépage je n'ai pas l'habitude du tout, quand il mûrit bien et plus longuement en année normale, c'est 12,5 - 13 %.

[size=large]Cornalin 2011 Maître de Chais[/size]
Après macération à froid, fermentation traditionnelle en cuve avec pigeages et remontages réguliers. Cuvaison prolongée sur marc.
Pas d'élevage en barrique, selon moi cerise mâtinée de réglisse, puis cerise passerillée, c'est délicat! Voici un vin qui a bien évolué depuis 1 an , et qui se présente à l'attaque tendre, sur le fruit, sec mais moelleux, assez complexe, tanins fins enrobés, soyeux, acidité légèrement en retrait, très typé.
Prêt après 1 an 1/2 de bouteille à faire les délices de l'amateur sur une tranche de gigot rosé. J'approvisionne...

31.12
Et voila que j'en ouvre une en vue d'une décision d'achat (-20% après-demain). Hah, un peu de gaz dissous.....
Je lui trouve plus d'acidité aujourd'hui, un équilibre vers le un poil trop tannique, un vin ferme, donc. 1 année supplémentaire lui ferait du bien. Le temps maîtrisera cet élément , et je sais que faire pour le gaz, donc plutôt oui, mais je lui trouve un déséquilibre côté alcool, avec ses 14 %.
Aux nez, en plus des impressions d'hier, fruits noirs, je suis au-dessus d'une compote de cerises au vin, en bouche une petite note toastée après aération en cherchant bien, mais il est nettement sur le fruit, un peu de griotte avec la cerise noire, noyau, et enfin, "sorbet à l'amarena", cette glace dont on se demande d'où viennent les arômes (de la congélation, de la cuisson ou de chez Firmenich:) ) d'après eux "l'ampia varieta aromatica dell'amarena". Tous les arômes de cerise y passent successivement, de façon fugace.
Belle vinosité! Les tanins s'accrochent. Je vois une viande grasse ..... S'affirme bien suite à du salami à la truffe!
Déjà CHF 29.70 sur le site (cherchez l'erreur), 26.90 en GD, 21.50 après-demain, je ne mettrais pas plus, à mon sens.
8.01 Il tient très bien une fois ouvert et gardé au frais, une très belle matière a servi à faire ce vin costaud. Il reste sur cerise-réglisse, c'est gourmand, du coup le salami à la truffe raccourcit, miam !!

Provins - Amigne 2008 Vin doux du Valais
Nez ouvert et sur un registre frais avec son zeste d'orange, abricot frais, mangue. Touche d'amande. Pas des plus complexe mais c'est net et franc.
Bouche peu puissante avec peu de sucres résiduels. Il y a une fraîcheur assez importante qui donne du peps et évite au vin d'être pâteux. Côté zeste d'orange et finale fraîche et nette.
Une bien belle surprise que cette bouteille qui a été rapidement vidée avec la galette des rois.

Un avis lu sur le journal Le Temps à propos de la nouvelle cuvée phare de chez Provins la Cuvée Electus , proposée à la vente pour 190FRS la bouteille!

Un autre article intéressant à propos de cette fameuse cuvée Electus sur Vins Confédérés

Mais finalement il est bon ce vin ou quoi? Personne l'a gouté ou n'ose le décrire dans les articles...
Je trouve cela un peu surfait et très marketing. On paye un vin cher, il est forcement bon et on a la chance ed boire la quintescence du Valais.

Et en terme de rareté c'est pas beau de copier la production stratosphérique de Bordeaux .

Je n'ai pas goûté ce vin mais si tu lis l'article Laurent y met ses impressions de dégustation. Il est possible de s'inscrire sur leur site afin de découvrir par soi-même ce vin.
Dans l'article du Temps il y est écrit que François Mauss l'a apparemment apprécié.

(copié/collé d'une partie de l'article):

Pour lancer «le premier vin icône suisse», l’équipe d’Electus a organisé une journée de découverte jeudi au Castel d’Uvrier. A midi, elle a reçu François Mauss, fondateur du Grand Jury européen, qui a dégusté à l’aveugle Electus et quatre vins prestigieux du millésime 2010: Solaia, Pape Clément, Léoville Poyferré et Vieux Télégraphe. Le spécialiste a préféré le vin valaisan, jugé plus abouti à ce stade. Une belle reconnaissance.

L'avis de F. Mauss est accessible sur gje.mabulle.com/inde....

Ben si, Dom, comme l'a signalé aidan.
Il faut que nous fassions bien notre comm pour entrer parmi les "leaders d'opinion", puisque ce sont ces gens-là que Provins invite pour faire sa comm.

Quelques membres de LPV ou de BDE n'habitent pas très loin de Sion, à ma connaissance,

Oups j'ai lu trop vite ou entre les lignes. Pis je vais m'inscrire comme ca se sera fait

Merci les gars!

Heida (Cave de Riondaz) 2011
J'aime beaucoup cette gamme de Provins, Cave de Riondaz. Elle propose des vins accessibles et très bons.
Ce soir, j'ai ouvert un Heida 2011 (l'équivalent valaisan du Savagnin blanc, également nommé Païen).
Nez parfumé, bouche avec un beau gras, sur la poire et le coing. Vin avec une matière dense et chaleureuse, et des notes de pierre en finale. Bonne persistance.
Cordialement
Frédéric

Pinot noir (Cave de Riondaz) 2011
Ce soir, j'ai ouvert un pinot noir. Un vin souple, qui se boit très bien, avec des notes de prunes et de fruits rouges. Et une finale poivrée. Cela se boit, mais c'est un peu court et cela manque de personnalité. Cela dit, j'aimerais une fois faire une dégustation plus systématique de pinot noir du Valais, car je suis rarement conquis par ce cépage en Valais. Chez Provins, je suis bien plus convaincu par le Pinot noir d'Ardon, qui est dans une gamme sensiblement plus cher (Maître de chais). Et dans cette gamme accessible (Riondaz), je préfère leur dôle (asemblage gamay / pinot noir).
Cordialement
Frédéric

Pinot noir de Beuble d'Ardon, cuvée Maître de Chais, 2012
Retour sur un pinot noir, bu sans prendre de note, de mémoire... Comme je l'ai dit, je prends rarement un vrai plaisir avec les pinot noir du Valais. Et là, c'est la deuxième fois que je goûte cette cuvée parcellaire, et c'est un vrai délice, je suis conquis. Un des meilleurs Pinot noir valaisan qu'il m'ai été donné à gôuter (au dessus pour moi de celui de Maye ou de Fabienne Cottagnoud, dont j'aime beaucoup les vins).
C'est un vin qui a une belle fraîcheur, délica et fin. Avec des notes de fruits rouges et de laurier. Une texture très fine, un équilibre magnifique, et une buvabilité toute septentrionale...
Cordialement
Frédéric

Suisse
L'Electus, ce vin ambitieux qui secoue le vignoble suisse !

www.bilan.ch/luxe-pl...

Salutations à tous,

J'aime beaucoup la Suisse, mais à part la viande des grisons locale (autenthique selon moi il y a encore 25 ans), et le fendant + la Williamine qui ont périclité depuis.
Il faut acheter quoi aujourd'hui ?
La Williamine n'a plus rien à voir, on sent direct de la poire importée depuis l'expension internationale.
Le fameux "Rocailles" à deux-francs six sous de base à disparu ! Pourtant imbattable RQP + de 20 ans.
C'est la Mondialisation ou je Fabulle ?

PS: il me semble que ce basculement à eu lieu il y a déjà dix ans.

Fabolo, ta vision est certes partiellement fondée.
Mondialisation non, industrialisation en partie, je partage ton avis en ce qui concerne la viande séchée, victime de son succès ! ne pas l'acheter prétranchée en GD!
Pour les autres produits, on assiste à la même chose qu'un peu partout, une société, et ses productions " à deux vitesses" . D'une part des productions rationalisées, et standardisées pour livre à bas prix à la GD, qui s'est concentrée depuis dix ans, avec les discounters. De l'autre, des artisans perfectionnistes, des bonnes adresses, des vignerons auxquels les LPViens font la part belle dans cette rubrique. C'est une quête des perles dans tous les domaines : Williamine, viande séchée, etc, il faut aller chez de bons artisans, goûter et acheter ce qu'on aime.
Rocailles existe toujours à 10.- le litre, la raison sociale "Orsat" et une grande partie des domaines ont été repris par Rouvinez.
Rapilles chez Provins existe toujours, à 9.90, ce qui n'existe presque plus, c'est l'épicerie du coin pour en trouver, et Provins vous dira qu'ils ont 15 Fendant plus intéressants. Quant à l'amateur, LPVien ou non, il trouvera plus d'expression dans le Saint-Léonard parcellaire de la gamme "Maître de Chais", par exemple.

Je n'ai pas répondu à la question lancinante : ce qui est toujours de grande qualité, ce sont les fromages d'alpage, produits de juin au 15-20 septembre, et vendus d'octobre à fin décembre. Et le petit lard sec. En matière de vin la réponse est dans cette rubrique Valais/Suisse, en millésime 2013, les Yvorne bien faits sont très bons, et très expressifs de leur terroir.

Cornalin "Grand Métral" 1999

bouchon impeccable, imbibé sur 1/2 mm. Couleur rouge cerise (sans frange orangée).
Premier nez animal (évoque un bourgogne), à peine réduit. Après 1/4 d'heure de carafe, cette odeur est partie.
Attaque équilibrée, plutôt fraîche.
Milieu de bouche sur la cerise, équilibré, vin élégant à ferme. Vinosité avec une certaine profondeur.
Finale acide aussi , et un peu tannique, élégante sur le jus de fruits noirs (en mélange). Quand même une note d'évolution, le contraire serait étonnant!

@ poucmabon

Merci pour cette réponse.
Nous sommes (ma famille) de plusieurs régions et effectivemment mon père achetait tout le temps du "Rocailles" et il à basculé vers le "Rapilles" dès qu'il à disparu.
Il faut comprendre qu'il venait à Verbier depuis les années 60 et que nous avont grandi (les enfants) avec certaines particularités du Valais.
Sûr qu'on a basculé "Rapilles", pas de choix à l'époque alors que c'est un vin de base de très bonne qualité, mais ça existe toujours ?
On parle de vin qui supporte la capsule, impensable en France aujourd'hui.
L'étiquette sans doute.
L'avantage de la capsule c'est qu'elle signale que c'est à boire !

Fab

Pinot Noir de Beuble 2011, Maître de Chais

13.5 % - élevage en cuve - parcelle sise entre 650 et 690 m au-dessus d'Ardon.
Ayant eu l'occasion de voir dans un verre et de goûter au 2010 déjà un peu orangé, je me suis dit qu'il ne fallait pas attendre pour mes bt. de 11, mais ce dernier semble plus stable.
Bouchon impeccable, à peine rosé.
Robe rubis, sans frange orangée.
Premier nez typé Pinot N, fumée, jus de cerise, petits fruits rouges et noirs, bonne intensité aromatique. On peut se figurer de l'olive noire, mais c'est d'emblée une évocation bourguignonne.
Attaque plutôt moelleuse, milieu de bouche sphérique, équilibrée, sur le jus, le fruit, avec une légère amertume.
Peu d'astringence en finale, sur le fruit, cerise, et s'il faut vraiment chercher quelque petit fruit en particulier il peut évoquer cassis très mûr et fraise, mais c'est très fruit de PN, longue persistance aromatique. Bon volume.

Très bon Pinot typé, souple et élégant. Tient son rang, mais gagnerait à être un peu plus chatoyant et complexe, car il reste sur son goût simple tout le temps, le lendemain itou. Cette petite amertume empêche de l'apprécier face à une fine volaille, telle que la pintade, mais il s'harmonise bien avec du veau et un fromage d'alpage. Et face à ces mets, c'est le fruité qui joue en soliste.
A servir un peu frais, car sinon les 13,5 % sont un peu gênants.

Amigne de Vétroz, Grand Métral 2012

Elevage en cuve.
D'une jolie robe pleine de soleil Valaisan, ce vin est très expressif au nez, avec les arômes qui mêlent fleurs, abricots et des notes miellés.
Entrée de bouche bien ronde, avec une superbe vivacité parfaitement équilibrée.
Longeur moyen, mais sans impact sur l'ensemble.
Un vin bien fait qui m'a apporté des belles memoires de la Suisse, et notamment son canton de Valais.

[size=large]Domaine Tourbillon 2003[/size] , 37.5 cl, 15 %.

100% Marsanne, surmaturé sur souche, fermentations en barriques neuves, élevage 2 ans.
c'était, à la lumière de la cave, la plus "ambrée" de mes bouteilles de liquoreux, je l'ai donc prise.
Bouchon impeccable.
Robe mordorée, limpide;
Premier nez, au goulot: truffe, caramel.

Puis après un instant dans le verre, terrible odeur de pyridine, avec en sus les différentes odeurs de torréfaction et l'alcool, cela évoque l'arrivée au labo de chimie organique hétérocyclique (souvenir olfactif vieux de 47 ans).

Attaque moelleuse, milieu de bouche et finale dominées par des tanins brûlants et la trop forte chauffe. Il y a un peu d'abricot sec (en cherchant bien).
Bouh !!!

Après séjour au frigo sous Vacuvin, et en mangeant, le vin se comporte un peu mieux, le fait d'avoir pompé a atténué la pyridine (c'est très volatil, on le sent bien si on approche le nez du petit trou du Vacuvin) (si seulement ça évoquait la truffe). Il y a un très beau fruit à la base de ce vin, un travail parfait pour éviter l'oxydation ou la réduction. Malheureusement, comme souvent chez Provins, c'est trop marqué barrique, le bois, la chauffe dominent le fruit.
Le vin est meilleur sur un mets doré à la poêle, amer, comme la galette de quinoa qui attendait un telle opportunité au congélateur. Si on fait abstraction du goût trop boisé, il reste encore à reprocher un "trop caramel". Je me demande si "c'est moi" ? - Mais non, goûté à peu de temps de là, un "Grain de Malice 2008" est irréprochable.
Je vais essayer de goûter des millésimes plus récents, lors de passages à cette coopérative. Les 2008 à 2011 sont multi-médaillés….
Sur la fiche de ce vin sur le site, ils disent "confit de coings et d'abricots" - et foie gras, risotto, roquefort.
Foie gras, je suis d'accord, si poêlé.

[size=large]Grains de Malice 2008 - SGN[/size] , 37,5 cl - 13.5%
Marsanne Pinot gris - 14 mois de barrique
Robe dorée limpide, bouchon impec.

Au nez, agrumes confits et notes d'élevage, c'est bien fondu.
Attaque, milieu de bouche et finale équilibrés, très jolie acidité subsistant, enrobée par du moelleux, écorce d'agrumes. Pas plus qu'il ne faut de boisé, ni vanille ni caramel saillants. Sensation de brûlant en provenance du fût: faible.
Longue finale toujours sur les écorces d'agrumes.
Très bon vin de dessert, se boit très bien, tout est bien.

Sauf que, approbation il y a, mais pas émotion, pas d'yeux qui s'écarquillent, pas de queue de paon….

Paul,

Besoin de sucre ces temps ?... Il faudra que tu nous parles de la pyridine... Merci de ces deux CR. RV

Bu lors du VDEWS 2015

Valais Mundi, Electus, 2011



Robe assez sombre, sur un pourpre foncé qui tire sur le violet.
Beau nez généreux, d'une richesse bien contenue, sur les fruits noirs compotés, le pamplemousse, des notes presque de réglisse à la violette.
Bouche à l'attaque charnue, d'une générosité veloutée bien mobilisée par une acidité mûre et qui présente de beaux goûts de fruits noirs, sur la myrtille, le pruneau frais, le poivre.
L'ensemble reste néanmoins d'une ampleur et concentration qui exigent un peu de garde pour se détendre et gagner en naturel d'expression.
Belle finale longue à la qualité de tannins remarquable.
Beau vin très bien né, à attendre avec sérénité !

Provins - Valais - Mémoire du temps - Diolinoir- 2001

Aspect, rouge grenat, un peu évolué, gras. Nez, d'abord très réduit, chou, livèche, puis évolue bien à l'air, fruits noirs, viandé, fumé, truffé, un peu simple et brut. Bouche, attaque ample, du gras, acidité en retrait, tanins denses, plutôt bien fondus, finale ample et un peu brute de fût, un peu sur l'amertume. Un vin savoureusement rustique et qui a bien tenu la route dans l'esprit de la gamme, à boire dans les 5 ans. Sous la gamme "Mémoire du temps", Provins sort chaque année depuis 1994 une cuvée destinée à une longue garde. 6 bouteilles avec 6 étiquettes différentes retraçant l'année, parfois en blanc, parfois en rouge, en général en vin sec, parfois doux ou liquoreux.

pour en savoir plus sur le cépage diolinoir fr.wikipedia.org/wik...

Provins Valais, Fendant Pierrafeu, 2008

aspect, jaune moyen, gras moyen, lumineux et limpide. Nez, d'abord un peu réduit, puis citronné, poire, floral, minéral, un début d'évolution, finalement assez expressif et étonnamment jeune. Bouche, attaque souple et assez ample, très rapidement l'acidité, principalement carbonique, reprend la main, la bouche a une certaine concentration, l'équilibre général est bon; la finale est marquée par une fine amertume, de la fraicheur et une bonne longueur. BIEN. Belle longévité pour ce chasselas d'une grande coopérative, le millésime un peu frais et la capsule à vis ne sont certainement pas étrangers à cette belle tenue.