Merci. Je ne me rappelle plus du contexte de ma question (probablement une offre recue d'un caviste) mais je garderai ce nom en tete. Ton CR (prochain) sera d'un grand interet.

Superbe article historique sur le Priorato. Le phyloxera fut cause de déclin dans cette région; bien des villages (Vilella Baixa par exemple) ont de majestueuses bâtisses datant d'avant le phyloxera, au temps de la splendeur du Priorat, nombreuses étant celles en restauration aujourd'hui, maintenant que des fortunes se font ou refont.

je reviens du Priorat/Montsant, à deux heures de route de chez nous que nous visitons régulièrement; nous y avons donc des repères.

Trois très beaux et bons vins parmi ceux dégustés à l'occasion de ce déplacement:
(i) un Priorat pur grenache blanc, hors normes surtout au Priorat: le "Les Figueres" 2007 de la Conreria de Scala Dei (fait par Jordi Vidal) - 15€;

(ii) un Montsant rouge, "Laurona" 2003 (2004 encore mieux) de Laurona à Falset - 18,60 €;
(iii) Un Priorat rouge, "Embruix" (enchantement en catalan) de Vall LLach, premier vin de la propriété Vall LLach, mais quelle classe - 16,60 €.

J'ai rapporté d'autres bouteilles de rouges (Priorato et Montsant), au repos avant dégustation et pourrai vous en toucher un mot si souhaité.

Priorat rouges du premier carré: chacun ses goûts bien sûr. Personnellement, je choisis Priorat pour ses rouges typés Priorat. Ainsi je suis plutôt "déçu" (péjoratif, me le pardonner) par L'Obac, plus terroir bourguignon (si on fait abstaction du degré alcoolique supplémentaire) que catalan du crû !

Terra Alta: oui, une appellation qui monte, en progrès et les prix vont la rattraper. l'amateur de vins d'ici est aussi souvent amateur d"huile d'olive de qualité; cette zone produit des huiles avec une pointe goût d'artichaut.

à propos de ce que l'on parle en Priorat: vous oubliez le français !! nombreux sont les catalans qui s'exprime, ouitre évidemment le catalan, en français, avant même le castillan; je parle des catalans de souche, les deux dernières générations.

JU,

merci pour votre accueil.

comme justement relevé par alleurs, dan les rues c'est le catalan, et non le castillan (dit "espagnol" car c'est la véhiculaire ibérique), ce à quoi tienne susceptiblement les catalans... et ensuite le français, avant le castillan et l'anglais. L'usage occasionnel de l'anglo-saxon: (i) Le coup de bluff de A. Palacio qui fit ouvrir la porte américaine et les intérêts anglais et bataves mis dans le coin (investisseurs, négociants, retraités).

@Robert,

parfaitement d'accord au sujet du Chardonnay d'Enate. Attention, Enate en produit un second, plus cher, travaillé en fût de chêne français.

Hello norsup,

Quel accueil (un peu fatigué, je ne pige pas tout...)

Cordialement,
JU

[size=medium]Clos Nelin[/size] (vin blanc de clos Mogador),
Priorat 2005, 14° d’alcool

La robe est entre paille et or avec beaucoup de larmes.
Nez assez intense, évoquant les fruits à chair blanche comme la pêche et des notes florales de violette.
En bouche, il y a beaucoup à dire... Elle est sèche, à la fois grasse et minérale (terroir schisteux reconnu). L’expression gustative fait naturellement suite à l’introduction olfactive, avec des fruits à chair blanche, un peu d’abricot et un côté floral renouvelé. Il y a beaucoup de fraîcheur mais malheureusement, le dégustateur a du mal à trouver et à suivre un fil conducteur dans tout cela... Le vin est en effet un peu dispersé, dissipé, comme s’il y avait beaucoup certes, mais trop peut-être...

Noté 15/20

Cordialement,
JU

Hello JU,

"quel accueil": je suis tout nouveau et trouve que j'ai été agréablement accueilli sut LPV.

Je reviens juste du Priorat avec plein de bouteilles de Priorat et de Montsant. Entre-autre un fort beau et bon Priorat "2Pi-R" (dit "redondo" par les habitués), recommandé !

2pi-R... J'en ai une en cave, à déguster donc...

JU

Priorat Dits Del Terra Eben Sadie

Je me permet d'intervenir dans la rubrique Priorat car j'ai vécu mardi dernier une immense émotion lors d'une dégustation en aveugle concernant un vin en provenance de cette région.
Il s'agit d'une bouteille Dits Del Terra 2004 d'Eben Sadie.

Cette bouteille a été dégustée en même temps qu'un autre flacon avec lequel il partage de nombreuses caractéristiques ,dont je devoilerai l'identité à la fin de ce message pour situer le niveau de la dégustation .

Dès l'ouverture j'ai su que l'on avait affaire à une bouteille de haut vol.
Le nez est magnifique et envoûtant, une sorte de cocktail entre la cerise noire, le goudron, les feuilles mortes , la girofle,les nèfles,les épices .

Un nez sudiste, intense, mais assez éloigné des arômes classiques de garrigue que l'on peut trouver sur certaines cuvées prestigieuses en Châteauneuf du Pape ou en Côteaux du Languedoc .
Pourtant ce vin partage avec ces appelations les même racines avec comme cépages un assemblage de Grenache, Carignan,Syrah .

En bouche je m'attendais à découvrir un flacon sur la puissance, l'extraction, la richesse de matière,un vin un peu lourd au taux d'alcool perceptible .
On est à l'opposé, tout est fluide et limpide, sur la fraîcheur et l'élégance avec une intensité arômatique hors norme.

Ce vin est d'une buvabilité incroyable comme seuls les plus grands peuvent avoir.
On est dans la distinction , une sorte de main de fer dans un gant de velours.C'est tout simplement magnifique .

L'autre bouteille dégustée en même temps que Dits del Terra 2004 partageait avec elle cette fluidité, cette fraîcheur, cette énergie , cette complexité . Seule la palette arômatique était totalement différente,il s'agissait d'une bouteille de Charmes Chambertin de Dugat Py 1999.

Un oenopote
pierreLoup

Mas alta- artigas 2005

Robe violette, dense
Nez: de la violette et des fruits des bois
En bouche: violette, framboise, pain grillé. Tannins parfaitement intégrés, trame très dense, finale très longue.
un très bon rapport qualité/prix
J'ai bien aime. Un truc: servir à 16 °C environ, car les 14,5 degrés alcool sortent si le vin est servi trop chaud (je n'avais pas mis le reste de la bouteille à la cave...)

@ JU,

en regard de votre constat sur le vin de rené Barbier (Nelin), trouver du "Les Brugueres" 2007 de Scaladei et m'en dire des nouvelles. Un pur grenache blanc, fait sur lie, zéro bois, tout en gras et fruit, superbe de mon point de vue. Leur oenologue, Jordi Vidal, maîtrise bien son sujet.

bonsoir pierreloup,

voilà un cr fort sympathique;) ... et comment avez-vous trouvé les Charmes 99 de Dugat Py?

cordialement

@ JU,

merci pour l'indication Clos Severi et Roquers de Porrera. Je me suis mis en piste à l'occasion de mon saut du 02 mai en Priorat: j'ai mis la main sur du Clos Severi 2001 (21,10 €) prometteur et du Roquers 2004 (29,40 €). A suivre.

un caractère cet Eben Sadie, avec un point focal intéressant: le respect du fruit. Son incursion au Priorat se fait aussi remarquer --en dehors des deux critiques B&D qui l'ont couronné-- avec son prix d'entréeà environ 90 €.

Norsup,

Clos Severi 2001 est à mon sens bien dès aujourd’hui. Le Roquers 2004, redégusté depuis, peut attendre quelques années ; en effet, sa teneur en Carignan lui donne une structure qui mérite de se fondre, cependant, pour les amoureux de la rusticité, cela ne sera pas un problème... J’attends tes impressions avec impatience !

Cordialement,
JU

Bonjour Claudius

Le Charmes Chambertin de Dugat Py 1999 est un vin très dense d'un équilibre remarquable et d'une fluidité du plus haut niveau.

La robe tirait sur le noir sans aucune trace d'évolution, le disque se distinguait par une couleur violacée assez sombre sans la moindre nuance d'orangé .

Au nez on percevait un vin en pleine maturité et assez concentré.Les arômes de cerises noires et de mures se mêlaient étrangement à des arômes de petits fruits rouge très délicats .
Il y avait quelque chose comme une forme du dualité entre le masculin et le féminin dans ce vin .
Il est puissant et en même temps développe une forme de douceur soutenue par la perception d'un cocktail d'épices, de menthe de tannins très mûrs parfaitement intégrés.
L'élévage est à peine perceptible .La bouteille a été dégustée d'un trait ce qui est le signe d'une parfaite buvabilité et du plaisir qu'elle nous a procurée.

J'avais encore en mémoire un Gevrey Chambertin V V 1999 de Dugat Py dégusté il y a trois ou quatre ans qui m'avait donné le sentiment d'un vin très mûr, plein d'énergie, relativement austère avec des tannins un peu rèches.

Force est de constater que les vins de Dugat Py ont besoin de temps pour exprimer pleinement leur potentiel.
J'ai le sentiment que le Charmes Chambertin 1999 avec , cinq à dix années de garde supplémentaires, pourra encore évoluer favorablement et certainement atteindre un sommet absolu en terme qualitatif.

Un oenopote
pierreLoup

CLOS FONTA 2004 (Mas d'En Gil)
Robe sombre cerise noire aux reflets pourpres.Nez de goudron et de cassis+ myrtille.Bouche tendue avec une forte présence tannique encore compacte.Belle longueur avec une rétroolfaction fruitée sur les fruits noirs et la liqueur de cerise. C'est bon et prometteur++
94+
39€ environ

[size=medium]La Fuina 2004[/size], appellation Priorat, 14%

- La robe est sombre, au disque moyennement épais et pourpre. Les larmes sont fort nombreuses et teintées du même pourpre.
- Le nez, légèrement animale à l’ouverture va très vite se dissiper pour laisser place à de subtiles senteurs de garigue, de fruits rouges et de cassis. D’une belle intensité aromatique, il se déploie avec élégance, il est complexe, c’est la grande classe.
- La bouche exhibe un superbe équilibre et un toucher au-delà du soyeux, il est question de satin ! Quelle distinction, quelle élégance ! Un grand vin sans équivoque, où le fruit est roi, mais sans emphase et très bien accompagné par se subtils saveurs rendant le vin à la fois terriblement complexe et follement élégant. Les 14% d’alcool passent complètement inaperçus et ne semblent que transporter les différents éléments jusqu’à nos sens.
Un vrai régal, un grand vin gastronomique !

Noté 17,5/20

[size=medium]Marge 2006[/size]

60% Grenache ; 40% Cabernet Merlot Syrah

- La robe est profonde, violine aux larmes nombreuses et teintées.
- Le nez est joli, gourmand, d’une bonne intensité aromatique et présentant des parfums de cassis, de cerise noire de prune cuite et d’olive.
- En bouche le fruit domine, l’alcool est bien présent donnant une sensation quelque peu chaleureuse mais sans excès et se trouve accompagné par une bonne acidité nécessaire.

Une jolie réussite du domaine

Noté 16/20

[size=medium]Laurel 2005 (erasmus)[/size]

- Robe profonde au disque fin grenat.
- Le nez est intense et complexe de cassis, fraise et une touche d’eucalyptus apportant la fraîcheur nécessaire.
- En bouche le vin offre un joli toucher grâce à des tannins policés, l’alcool est un peu ressenti, signature du millésime 2005 mais transporte un fruit éclatant et dominant.

D’une belle complexité, le vin sait lier élégance et puissance, une très belle réussite.

Noté 17/20

Salut Licore.la et les autres amateurs de Priorat !

Je vais assez fréquemment dans le Priorat depuis qques années et approuve sans réserve le conseil de licorel.la: sonder le Montsant ! (Voir mes autres com sous les autres sujets sur le Priorat). En dehors de la coop de Masroig --les Vinyes Velles ("vieilles vignes") sont assez rudes sur l'heure, les attendre une bonne paire d'années avant d"ouvrir-- passer d'abord à Darmós chez Joan d'Anguera et goûter le "Planella" (7,50 €) puis le "Bugader" (bon, c'est quand même aussi cher que la gamme moyenne du Priorat: 30 €!); Darmós et Masroig sont sur la même petite route. Allez tester sur Belmunt le"Laurona" 2004 s'il en reste, etc...

@Garuda: ce que je reproche à Vall LLiach, c'est son degré alcoolique trop rarement en dessous de 15,1 %; ça réduit d'autant la mise à profit des autres caractères du vin, pourtant de belle prestance.

Enate Chardonnay sans bois: très bien, OK 100 % avec Robert ! ne pas hésiter.

Celler de l'Encastell, Marge, Priorat 2007, Grenache 50-60%, le reste en cabernet sauvignon, merlot et syrah,
Producteur : Carmen Figuerola Juncosa & Raimon Castellvi Vigues

Ce vin est une vraie gourmandise, une bombe fruité, parfum de violette, cerise, fruits cuits, olive noire; en bouche c'est du velours malgré son jeune âge, belle acidité, beau fruité, c'est très très bon , J'ADORE 18/20

hola todos,

avis a tous les amateurs de vin qui seront dans le Priorat durant " La Fira del Vi " qui se tiendra du 1 au 3 Mai, il y un evenement a ne pas perdre sous aucune excuse, c'est le 3e Tast Amb Llops 09 qui se deroule a Gratallops le samedi 2 Mai de 18h a 21h.

c'est une degustation en plein air avec musique en directe, un Professionel qui coupe du Jamon Bellota sous vos yeux, des verres Riedel avec le paysage du Priorat comme fond.
il y aura une dizaine de petites caves de exclusivement de Gratallops qui produisent du vin qu'avec que du raisin du village de Gratallops et avec des productions souvent tellement petites qu'il est difficile de les trouver, un invité international qui sera cette année la cave Ceretto du Piemont .

parmis les producteurs, vous trouverez :
René Barbier pere avec son Manyetes, Dafné Gloria, Celler Ripoll Sans, Celler de l'Abadia, René Barbier fils et sa femme Sara Perez avec La Vinya del Vuit + Partida Bellvisos, Sao del Coster, Portal del Priorat, Celler Cecilio, ainsi que Alvaro Palacios qui presente son un nouveau vin de Gratallops.

bref, je crois que suffisament pour vous donner envie d'etre a Gratallops le 2 Mai entre 18h et 21h

fredi,
je ne pourrai venir à cette rencontre de mai, mais j'aimerais venir déguster et acheter votre vin(si je ne me trompe pas de fredi) courant fin juillet étant en vacances dans la région de Cadaques(j'espère que celà sera possible!)
merci de me donner vos coordonnées exactes(par mail privé)
amitiés
bertrand

Je reprends quelques citations d’Hervé pour recadrer le débat :

« [au sujet] des clones de grenache plantés par les industriels et autres investisseurs qui défrichent la région à coup de bulldozer, permet moi alors de te mettre un peu face à tes contradictions : un clone de Grenache venant du Rhône, planté dans une terre bouleversée, à la cinquième feuille, il exprime déjà "le terroir" du Priorat ? On doit pas parler de la même chose... Ni goûter les mêmes Priorat. Y va tu souvent, au fait ? [si] on prend en compte les travaux colossaux du bon Torres depuis, dont les vidéos, à Vinexpo, faisaient froid dans le dos, avec un mélange de moines et de bull... Le résultat, n'en parlons pas... Cher Ju, je suis un peu condescendant, pardon, parce que si tu va dans le Priorat et que tu ne vois pas les terrasses faites au bull (toutes les plantations depuis 20 ans, à de rares exceptions près) c'est pas des lunettes, qu'il te faut, c'est un chien ;-). Et tous les domaines cultes s'y sont mis, d'ailleurs, sans exception, parce que […] c'est le seul moyen de cultiver la vigne en montagne... Tu devrais faire un tour en voiture avec René Barbier, dans ses vignes et ailleurs... »
On peut lire aussi :
« moins de mille hectares en 2000 ; 1600 en 2003. A mon avis, toutes les vignes ne doivent pas être très vieilles»

- Le premier point sur lequel je voudrais revenir est le terrassement de la montagne.
Les techniques au bull ont été interdites il y a de nombreuses années maintenant pour les raisons qui semblent évidentes. J’ai questionné René Barbié à ce sujet, il m’a informé que ces techniques peu de temps après leur arrivée (et ce fort heureusement) avaient été interdites pour des raisons environnementales. Alors certes, il existe des moyens plus efficaces que la barre à mine, la pelle et la brouette, employés auparavant, mais ces moyens plus « modernes » sont bien plus respectueux du terroir, que ce qu’avance Hervé ci avant.
En faisant un tour du Clos Mogador, non loin de Gratallops, une seule parcelle (assez petite) dans l’ensemble du paysage présentait un relief bulldozé... Cela offre une vision d’horreur, mais fort heureusement, elle reste très largement minoritaire.

- Ensuite, l’age des vignes et l’expression du terroir.
En effet, la culture de la vigne a connu dans le Priorat, un passage à vide très fort, puis une recrudescence importante. L’arrachage puis la replantation de la vigne, donnent le profil de production vallonné de cette agriculture. Ceci étant, bien des vins sont issus de vignes anciennes et il est faux d’écrire que la production en vin est corrélable à la surface plantée en vigne. Je m’explique... L’exemple de Ferrer Bobet est idéal pour préciser ma pensée. Cette propriété compte actuellement plus de 60 hectares dont 30 hectares de vigne. Il s’agit là de vignes jeunes, de la syrah en majorité (dont les pieds ont environ 5 et 6 ans), des vignes dont la jeune existence permet à Hervé de critiquer l’expression du terroir dans le vin. En effet, il est difficile de voire des vignes si jeunes plonger leurs racines en profondeur et ainsi exprimer le terroir qui les soutient pour en faire un brand vin. Sauf qu’une bouteille de Ferrer bobet ne présente pas de syrah... Mince alors ! Mais que ce passe-t-il ?
Ils achètent les raisins, de la Grenache et du Carignan, comme le fait Alvaro Palacio pour son Ermita... Les propriétaires ont conscience de la qualité de leur Syrah et ne la mettent pas dans le vin. Voici 30 hectares de vigne à soustraire aux chiffres avancés ci-dessus... Croyez-vous que cette propriété soit la seule à agir ainsi ??? Combien de propriétés voient leurs surfaces croître ??? Regardez la valeur de la production en vin des différentes propriétés, vous vous rendrez bien compte que cette dernière ne va pas parallèlement crescendo... Les 40 hectares que Ferrer Bobet n’exploit pas encore seront très certainement plantés dans les années à venir, faisant grimper les chiffres de la plantation, mais pas ceux de la production qualitative !!!
Les raisins issus de vignes jeunes sont en général commercialisés par les propriétés à des coopératives faisant des vins de table pas chers et corrects. N’en faut-il pas ? Alors certes la production en vin augmente, il va sans dire. Dans le Priorat, la politique qualitative est comparable à celle du Bordelais ou de tout autre vignoble. Certains veulent produire plus pour gagner plus et ne pas se prendre la tête avec les histoire de terroir, de lune, etc. Cette production n’est pas qualitative, elle permet la vente de vins de marques de qualité acceptable mais nullement représentative du potentiel du site. C’est un peu comme faire du Bordeaux sur un terroir calcaire de Saint-Emilion...

- Enfin, l’age des vignes et l’expression du terroir qui en découle n’est pas comparable au bordelais ou au Rhône. Lors de la visite de la « Bodegas Mas Alta » et suite à des discussions avec leur œnologue, ce dernier partageait son étonnement relatif à la rapide expansion des racines. Cette grosse propriété (qui soit dit en passant fait certainement l’un des meilleur vins du Priorat), dispose de moyens financiers importants, lui permettant différentes analyses, dont des coupes géologiques pour étudier le terroir et le développement des racines. Il fut stupéfait d’observer de jeunes plans de 5 ou 6 ans plonger leurs racines à plus de 6 mètres de profondeur... Une dégustation ensuite faite à la barrique, d’un vin issu des jeunes vignes, suffit à vous ôter l’idée de critiquer la potentiel du site... C’est tout simplement magnifique !

Bref, l’on peut écrire des pages pour présenter cette région viticole, pour venter ses mérites. On peut aussi écrire pour la démonter, la descendre. J’en suis un peu tombé amoureux pour différentes raisons, voilà pourquoi je tenais juste à faire cette petite « mise au poing ».

La relecture du post d’Hervé et notamment de ces quelques lignes ci-dessous a motivé ma plume :
« P.S. : pardon pour l'humour et le soupçon de condescendance, mais après tant de certitudes balancées avec tant d'aplomb, fallait un peu t'y attendre. tu voulais débattre, et bien débattons. »

Faisons ici un peu moins dans la forme pour mieux privilégier le fond s'il vous plait.

Cordialement,
JU

Bonjours a tous:)-D

Pour ma part j ais gouter et apprécier avec délices Priora "clos Mogador" 2004 et 2005 avec une petite préférence pour l année 2004...

Ppesez la très bien décris donc je laisse mais impressions sur le 2005

Le 2005

Le nez est assez fermé, attaque en bouche très massive et ample, structure crémeuse et des gout de fraise confituré , murs puis cassis, d’herbe et de sève, mais aussi un côtés très animal, onctuosité au palais et siruposité présente, tannins en nombre s'assouplisse ...beau potentiel..^^

A découvire^^

Lo Givot » 2004 du « Celler del Pont » et dans un budget moindre (20 euros départ propriété) : « La Fuina » 2004 du « Cellers dels Pins Vers ».

Lo Givot tourne plutôt à près de 30 euros il me semble... La fuina 20 ok.

Cordialement,
JU

coolfab écrivait:

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> Bonjours a tous:)-D
>
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>
> Pour ma part j ais gouter et apprécier avec
> délices Priora "clos Mogador" 2004 et 2005 avec
> une petite préférence pour l année 2004...
>
> Ppesez la très bien décris donc je laisse mais
> impressions sur le 2005
>
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> Le 2005
>
> Le nez est assez fermé, attaque en bouche très
> massive et ample, structure crémeuse et des gout
> de fraise confituré , murs puis cassis, d’herbe et
> de sève, mais aussi un côtés très animal,
> onctuosité au palais et siruposité présente,
> tannins en nombre s'assouplisse ...beau
> potentiel..^^
>
> A découvire^^
>
> Lo Givot » 2004 du « Celler del Pont » et dans un
> budget moindre (20 euros départ propriété) : « La
> Fuina » 2004 du « Cellers dels Pins Vers ».

Le nez du 2005 un peu fermé? As t'on gouté le même?
Je trouvais le nez du Clos Mogador 05 extrêmement puissant! Comme quoi...les avis peuvent diverger