bonjour, un peu de pub, le 19 juin, j'organise à Bruxelles une verticale un peu exceptionnelle de Madere. de 1975 à 1834, en Malvoisie uniquement de chez Barbeito. c'est une dégustation qui s'inscrit dans la même lignée que les autres verticales dont on parle sur le forum. le principe est simple, le prix d'achat des bouteilles est divisé par le nombre de présent. Pour cette occasion unique, j'ai le soutien de Madas, le plus grand specialiste en Europe de vieux Madere et du Commerce exterieur portugais, ce qui permet de travailler aux environs de 80 euros p/p a partir d'une dizaine de personnes. le genre de message qu'il faut faire passer aux maniaques et a ceux qui s'ignorent.
si vous voulez plus d'infos, n'hésitez pas à me contacter ça va être fabuleux !
eric Boschman

J'ai déjà hâte d'y être !

Luc

PS : j'aime bien le pseudo...

GGGRRRR merde merde Mon patron n'est pas très sympa. Je suis en tournage au Barbade le 19 juin
Laissez-moi un tout tout petit fond dans chaque bouteille les mecs. Merci, je savais que je pouvais compter sur toi Luc !

ouais, ouais, c'est bien joli tout ça, mais faudrait faire passer l'info, on manque cruellement de peuple, une fois de plus quand on ne tape pas un grand Bordeaux. Tu sais quoi ? ils me pompent ces humains aux grands yeux si bien fermé

PS: joli, hein, le pseudo...je sais ne dis rien.

C'est vrai que je suis toujours étonné de constater ce que les primeurs Bordelais peuvent engendrer comme messages sur ce forum (on ne doit pas être loin du millier de messages rien que pour les 2005...) en comparaison avec la quasi indifférence que suscite l'organisation d'une dégustation telle que celle-ci...
Réveillez-vous les LPViens Belges ! Vous avez là une occasion unique de déguster de grands et vénérables vins de Madère (1834, ce n'est tout de même pas rien !) pour une somme avec laquelle vous ne pourrez même pas vous payer une seule bouteille de votre cru fétiche à Bordeaux dans le millésime 2005.

Inscrivez-vous directement ici : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ou passez par moi, je transmettrai...

Luc

Dommage que Bruxelles soit un peu loin. Je serais venu en courant pour une telle dégustation !
Et c'est vrai que les primeurs Bordeaux nous pompent un peu l'air !

Je serais venu en courant moi aussi si ma soirée du 198 juin n'était déjà occupée par mon dernier cours d'oeno de l'année, désolé.
Pas possible de changer la date ?

Didier

Moi aussi je viendrais bien en courant (je me suis bien entraîné pour les 20km de Bruxelles ;-) ou même à cloche pied, mais la date, misère, la date!!

enfin si jamais tu changes fais signe ...
mais ne mets pas cela le 30/6 ou le 1/7 là, cela se passe près de chez moi;-)

@+

LaurentM

Alors.. comment ça s'est déroulé le 19 juin ??

Même pas bon...

Plus sérieusement, pour quelqu'un comme moi dont la connaissance du Madère se limitait à peu de choses près à la langue de boeuf sauce Madère que ma grand-mère nous confectionnait lors de chaque repas de nouvel an, l'expérience a été plus qu'enrichissante...
Nous avons eu droit, après deux bouteilles de mise en bouche à une superbe verticale de Malvoisie de la maison Barbeito, sur les millésimes 1975, 1964, 1950, 1945, 1916, 1900, 1875 et 1834. Un CR devrait suivre, dès que je trouverai un peu de temps, mais voici déjà mon tiercé : 1945, 1834 et 1964.
A noter que le 1834 peut s'acheter pour le prix d'un 1er Cru Classé bordelais 2005 et que le 1945 coûte moins cher qu'une bonne partie des seconds... No comment...
Des vins de méditation, d'après-repas, qui devraient magnifiquement accompagner de grands cigares. Je vais désormais m'y intéresser de plus près, c'est certain !

Luc

Luc

Luc, il n'y avait pas de Sercial, Terrantez et Bual ?

Non, mais ce sera sans doute pour une autre fois...

Luc

Présent !!

Chers amis,

Moi aussi, je n'ai pu hélas participer à cette verticale, ayant au même moment d'autres engagements....:-(

A titre personnel, je préfère les vins issus de Sercial, Verdelho et Bual. J'attends avec impatience une dégustation autour de ces vins. Comme je n'ai plus de cours le lundi, je serai présent, moi aussi (et il faut bien que j'embête Marc de wolf de temps en temps...;-)...).
En plus, une dégustation avec 'Boschi' (que je salue au passage), c'est toujours une grande aventure...:-)...

Amicalement,

Lab

Ben voilà, l'idée pour cette fois c'était de faire une vraie verticale, dans le même cépage et sur la même propriété. En théorie j'ai une faiblesse pour le Verdelho, mais j'avoue que cette fois-ci j'ai été bien scotché. en fait à l'évolution ces vins sont vachement équilibrés. je crois que comme bien des vins plus doux à la base ils "bouffent" leurs sucres avec le temps et donc deviennent de plus en plus secs. les plus vieux étaient vraiment fabuleux. Surtout le 34 qui était juste magique. J'ai une vriaie faiblesse pour ce genre de pinard lorsqu'ils sont aussi vieux. j'ai toujours une petite pensée pour le gars qui à cette époque là faisait le vin. il avait peut-être le même âge que moi aujourd'hui et avait les soucis de son temps. vous vous rendez compte ? un pinard fait 4 ans après la révolution, 3 ans après le couronnement de Léopold 1er, bien avant l'électricité, le moteur à explosion et j'en passe et des meilleures. Ces vins sont vraiment les seules formes d'art ingérables après autant de temps. en dehors de ces con- sidérations philosophiques de cuisine, il est difficile de vraiment avoir un avis objectif à propos de ce genre de chose. C'est que les infos à propos des conditions climatiques sont peu fiables, pas vraiment d'info à propos de la vinif, on ne garde rien (juste pour le fun, il en va de même dans d'autres régions, il y a peu pour la verticale de Haut Brion j'ai téléphoné au domaine pour connaître les assemblages de certains millésimes des années 70 et 80 et il n'ont pas pu me répondre, il n'y a pas de traces). A part ça c'était chiant à organiser mais vachement bon à déguster. il y a quand même un truc qui me chagrine, quand j'organise une verticale de Yquem je refuse du monde, quand exactement dans les mêmes conditions tarifiares (on partage le prix des bouteilles par le nombre de présent, je prends le reste à ma charge) j'organise une verticale de Musard ou de Madère c'est galère totale, ô monde réel, dis moi que tu n'es pas si cruel ;-)))))))

Cher Chonchon,

Promis, je serai présent (avec grand plaisir) lors de la prochaine dégustation qui ne sera pas organisée autour de vins de Bordeaux.

Amicalement,

Lab

dans les prochaines, il y a une magnifique verticale de Ridge Montebello, Champagne Salon, une verticale de Porto en décembre quinta encore à préciser. Bon, y'a aussi une belle de bourgogne et une de Latour dans le tube. Qu'on se le dise, qu'on le dise, au plus on est fou, au moins il y a de riz. C'est bien connu.
Fait chauw

Pour le Ridge, Bourgogne et le Porto volontiers

Itou !

A très bientôt, je l'espère.

Lab

Je déterre ce fil enfoui sous plusieurs Go de données...pour une question à 2€ !

Le Madère est-il vinifié en blanc ou rouge ?
J'ai lu qu'ils sont fait à partir de 4 cépages principalement, pour des vins allant respectivement du sec au doux, en passant par demi-sec et demi-doux...je viens d'avoir un Malmsey 5 ans (Malvoisie, si j'ai bien compris) mais le vin semble rouge à travers le verre opaque !

On retrouve les deux vinifications suivant le cépage.
Comme tu le soulignes il y a 4 cépages principaux où dit nobles : Verdelho, Sercial, Bual et Malvasia (Malmsey) qui sont des cépages blancs. Ce ne sont pourtant pas les plus plantés. Ils sont devancés par le Tinta Negra Mole qui est un cépage rouge.
Pour ce dernier il sera soit macéré avec les peaux soit vinifié comme en blanc. Tout dépend du choix du vigneron.

Quant à la couleur de ton Madeira elle peut varier du très pâle au foncé. Cela est fonction certes du cépage mais aussi de l'élevage vu que c'est de ce dernier que ce vin tire toute sa particularité (c'est le seul vin au monde qui est chaufé à haute température).

Je ne rentre pas dans les détails, tu trouveras plein d'infos sur le deux sites internet suivants, le premier en francais, le second en anglais :
Vinho Madeira
Madeira Wine Guide

Merci pour ces infos.
J'irais voir ces sites ce midi.

En approfondissant les recherches, j'ai découvert que parmi la famille nombreuse des Malvasias, il en existe des rouges.
Et que les Madères issus des 4 principaux cépages peuvent contenir 15% de Tinta Negra.
C'est probablement ce qui explique la teinte rouge cuivrée du Malmsey 5 ans de Cossart Gordon.

Comme tu l'as compris, il existe de nombreux styles de Madère, liés à leurs vinifications et aux cépages utilisés. Le cépage "Tinta negra mole" (croisement local du pinot noir et du grenache) est plutôt destiné à l'élaboration des madères bons marché destinés à la cuisine (au même titre que le "bastardo" qui n'est autre que le trousseau jurassien!)

Dans le cas de ton "malmsey" (= malvoisie), le vin (réalisé à partir d'une fermentation avec macération pelliculaire) est muté plus tôt (comparé aux autres cépages de qualité : sercial, bual, verdelho et le très rare terrantez) afin de lui conserver tous ses arômes spécifiques.

De plus, il ne faut pas négliger l'impact de l'estufagem (=chauffage dans des conditions spécifiques...) sur la robe de ton vin (caramélisation partielle des sucres résiduels). Le choix des essences de bois (bois importé d'Amérique, de chêne ou de châtaignier) pour des élevages parfois très longs a aussi une incidence non négligeable sur la couleur... En outre, les tonneaux ne sont jamais remplacés intégralement afin de conserver le maximum d'arômes imprégnés par la succession des différents vins qui y ont séjournés!

Le "malmsey" développe une teneur en sucre plus élevée que le "bual", si bien que ce nectar est le plus onctueux des madères. Ce véritable vin de liqueur extrêmement doux et équilibré par une forte acidité développe en vieillissant des notes de cacao et de chocolat. Ce vin de dessert, d'un style "rich" comme disent les anglais, accompagnera ou remplacera idéalement une douceur à la fin d'un repas somptueux.

Bonne dégustation! Cordialement, Mouvin.

Merci pour ces précisions, c'est très instructif.

En ce qui concerne le bastardo, je n'aurais jamais fait le lien avec le trousseau !
Entre le bastardo de Massandra et le Macvin Trousseau de Tissot, il y a un fossé que je n'aurais jamais pensé pouvoir combler

Tu n'es pas au bout de tes surprise car la malvoisie, c'est ni plus ni moins le furmint hongrois

Vous en avez encore beaucoup comme ça à m'apprendre

Je connais peu le furmint (seul), hormis une ou deux vendanges tardives, et encore c'était il y a un bout de temps !
En version "chauffée", peut-être même oxydative, je ne serais pas étonné de ne pas faire le lien avec la malvoisie...

Oui! Et pourquoi,dès lors, puisque nous sommes désormais en Hongrie, ne pas parler du "Szükerbarat" qui donne d'excellents résultats sur les rives du lac Balaton...
et qui n'est autre que le... ... ... pinot gris! Bon, allez, on revient demain pour l'interrogation orale!

Dans ce tableau fort intéressant que je viens de découvrir, je ne trouve pas la malvoisie.
On est bien d'accord qu'il ne s'agit pas du pinot gris suisse ?
L'ai-je raté ? [size=small]Ca se pourrait, la liste est longue ![/size]
Merci pour votre aide

Madère Henriques e Henriques Malvasia 10 years

Aspect, brun acajou, reflets jaune-verts, limpide, très gras; nez, vanille, caramel, cognac, fruits secs, figue, datte, noix; bouche, attaque ample et suave, le milieu de bouche est marqué par bel équilibre entre fraîcheur et alcool, la finale est très aromatique, très longue, un poil chaude. Belle malvoisie, typée, équilibrée et élégante. Elle accompagnera avec bonheur les desserts pas trop sucrés ou à boire et à méditer seule après le repas.

RV