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LPV Brabant meets Nebbiolo

  • Patrick Bottcher
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LPV Brabant meets Nebbiolo a été créé par Patrick Bottcher

When LPV-Brabant meets Nebbiolo

Souvent considéré comme la perle des cépages italiens, le Nebbiolo est probablement aussi un des cépages les plus sournois, des plus difficiles à cultiver avec, entre autres, ses rendements souvent faibles et sa précocité qui l’expose aux gelées des montagnes où il s’acclimate le mieux. Faudra-t-il donc s’étonner que ses prix soient souvent terriblement élevés (par rapport au reste de l’Italie), Heureusement, la plupart des domaines piémontais ou lombards ont tenu à conserver une âme commerciale d’artisans vrais et très peu versent dans les tentations boursico-bordelaises ou autres expériences supertoscanes. Cela n’empêche que, chez les meilleurs, il s’exprimera en fonction du désir du vigneron extrêmement classique et bodybuildé comme chez Conterno, Scavino ou La Spinetta, distingués et stricts comme chez Gaja, Sandrone, Sottimano ou Voerzio, ou encore soyeux et gourmands chez les plus « naturalistes » comme Roagna, Rinaldi, Mascarello ou autre Cappellano.
Bref, tous les ingrédients réunis pour stimuler le club LPV-Brabant Wallon de s’attaquer de front à ce cépage, sans tenter d’éviter toute forme de controverse.

Revenons d’abord à ce cépage bien plus méconnu qu’il ne le semble….

Le Nebbiolo

On trouve les premières traces du cépage dans des écrits du 14esiècle sous le nom de Nubiola, un vin de garde puissant, structuré et vineux dans la région d’Asti en Piémont. Mais il faut vraiment attendre le 19e siècle pour voir le cépage acquérir lentement sa renommée actuelle et que les régions des Langhe, d’Aoste, de Vercelli et de Valtellina en fassent leur porte-étendard.
Parallèlement, il se fera plus rare dans la zone comprise entre Asti et Monferrato, soit, l’Est du Piémont. Suite à l’invasion du phylloxera et le développement de la technologie, beaucoup de vignerons ont préféré abandonner le Nebbiolo au profit du Barbera, nettement plus productif, et en fait, moins de 10% du vignoble piémontais et lombard, soit, une superficie totale, toutes régions confondues qui ne dépasse pas 200 hectares.

Les grappes de Nebbiolo sont de taille assez moyenne, compactes et ses fruits possèdent une pellicule fine, intensément colorée avec des notes rouge violacé très prononcées. A la maturité, la coloration des grappes s’intensifie encore pour donner un noir profond avec des notes bleutées. A la maturité, toujours, sa chair est juteuse, assez acide et plutôt bien sucrée.

Le Nebbiolo tient son nom de la couleur bleu-gris qu’il offre sa pruine abondante au moment des vendanges, pruine dont la couleur rappelle les brumes (nebbia) qui sont très fréquentes en Piémont.
Proche ampélographiquement de la Freisa, le Nebbiolo n’est pas unique, il a même tendance à muter assez facilement et on estime à une quarantaine le nombre de clones actuellement les plus fréquents avec comme plus connus, le Lampia (le plus régulier), le Michet (qui serait très qualitatif) et le Rosé (le plus parfumé). Cette faculté à muter intéresse très fort les universités dont celles de Turin et de Milan qui cherchent en permanence d’obtenir un clone idéal…. Inutile de tenter de changer les hommes….

Précoce au débourrement, le nebbiolo raffole des hauteurs et particulièrement des expositions Sud, Sud-Ouest. Il affectionne les étés doux et ensoleillés, craint le gel et l’humidité, un excès de brouillards pendant la fleur pourrait lui être très nuisible. C’est une des raisons pour lesquelles il est planté favorablement en hauteurs, à l’abri des brumes de la plaine. Son cycle végétatif est long et les vendanges sont souvent programmées en octobre.
S’il s’acclimate particulièrement bien aux sols argilo-calcaires très fréquents en Piémont, il ne perdra cependant pas trop d’expression sur des terres plus limoneuses ou sablonneuses alors que des sols granitiques (plus classiques en Valtelina) modifient profondément son expression. C’est sur des pieds plus âgés, à faible rendement qu’il atteindra sa structure optimale, une structure ou acidité et tannins prononcés sont une marque de fabrique. Ses taux d’alcool sont eux aussi assez élevés, proches des 14- 14,5°, malgré la fraicheur de ses régions d’implantations. S’il paraît rude et austère dans sa jeunesse, surtout chez ceux qui aiment à surextraire ou à proposer un maximum de bois, le nebbiolo devient particulièrement captivant avec les années, sa capacité de garde étant une des plus grandes d’Italie.

Même s’il peut atteindre des niveaux de finesse inouïs, il reste souvent corsé et puissant, et rarement le Nebbiolo se veut donner des vins de pure dégustation ; en fait, il a toujours été le prince des compléments indissociables de la gastronomie, à l’instar des autres cépages du Nord de l’Italie, comme la Barbera. Faut-il s’en étonner vraiment, alors que c’est bien autour de Turin que se situe aujourd’hui l’intelligentia de la gastronomie italienne, à commencer par le mouvement Slow Food qui en a fait sa capitale universitaire.

On retrouve le Nebbiolo dans des appellations reines comme Barolo et Barbaresco, mais aussi dans celles moins réputées mais qui font de plus en plus parler d’elles comme en Piémont, Gattinara, Langhe, Canavese, Roerio, Nebbiolo d’Alba ou Sforzato di Valtellina en Lombardie, sans oublier qu’il représente 25% de l’encépagement de la Vallée d’Aoste.

Dégustation

Les bouteilles ont été ouvertes le matin de la dégustation, puis tenues droites, aérées à une température entre 16 et 18 °C, ce qui est aussi leur température de service.
Ils ont été servis à l’aveugle à la même température dans l’ordre suivant :

1. Ar. Pe. Pe. - Valtellina Superiore "Sassella Stella Retica Riserva" 2006
2. Ar. Pe. Pe. - Valtellina Superiore "Sassella Rocce Rosse" 2001
3. Bartolo Mascarello - Langhe Nebbiolo 2010
4. Parusso - Langhe Nebbiolo 2010
5. Rinaldi - Langhe Nebbiolo 2010
6. La Spinetta - Langhe Nebbiolo "Vigneto Starderi" 2010
7. Travaglini - Gattinara Riserva 2006
8. Piero Busso - Barbaresco "Borgese" 2007
9. Roagna - Barbaresco "Pajé" 2004
10. Giuseppe Mascarello - Barolo "Monprivato" 2008
11. Brovia - Barolo "Rocche dei Brovia" 2007
12. Augusto Cappellano - Barolo “Pié Rupestris” 2007
13. Rinaldi - Barolo “Brunate Le Coste” 2008
14. Rinaldi - Barolo “Cannubi San Lorenzo” 2008
15. Augusto Cappellano - Barolo “Pié Franco” 2007
16. Bartolo Mascarello - Barolo "Cannubi" 2006
17. Augusto Cappellano - Barolo “Pié Rupestris” 2005
18. Brovia - Barolo "Rocche dei Brovia" 2004
19. Roagna - Barolo “Vigna Rionda” 2004
20. Monti - Barolo "Bussia" 2001

1. Ar. Pe. Pe. - Valtellina Superiore "Sassella Stella Retica Riserva" 2006

On démarre sur un nez un peu imprécis, un poil dérangeant, assez fermé, en fait, mais avec le temps de l’aération il finit par livrer de beaux fruits rouges. La bouche est nettement plus intéressante, fraîche, tendue même mais précise. On ne ressentait d’ailleurs pas de volatile au nez. Le fruit est aussi bien plus expressif. Si ce n’est pas ultra-long, la buvabilité, elle est au rendez-vous.
Pour ceux qui ne connaissent pas ce domaine lombard, sachez qu’il est lié à la mouvance « vins naturels d’Italie », plus pour son travail artisanal que par l’utilisation stricte de matériel « bio ». le domaine est aussi connu pour ses parcelles soit sur des pentes granitiques terriblement abruptes qui rendent tout travail mécanique presque impossible.

2. Ar. Pe. Pe. - Valtellina Superiore "Sassella Rocce Rosse" 2001

Par rapport à la première cuvée, on a ici un nez bien plus fruité, bien plus directement accessible, plus gourmand aussi mais plus alcooleux. En bouche, le vin est très mûr, puissant, structuré, avec fruit plus évolué qu’au nez, plus masqué par des notes animales de venaison. La longueur est aussi de la partie. En fait, ce serait vraiment intéressant s’il n’y avait pas des tanins sur-structurant et un peu asséchants ! Plus dans la puissance que dans la grâce, quelquefois au bord de l’imprécision, mais se débrouillerait certainement mieux sur une belle pièce de viande bien sauvage !

3. Bartolo Mascarello - Langhe Nebbiolo 2010

D’emblée un peu réservé, le nez se complexifie très vite avec des notes florales, du bouillon et quelques touches pierreuses. Mais c’est surtout le fruit gourmand qui s’impose avec une identité « nature » très affirmée.
Malgré des tanins jeunes et puissants (on est, pour rappel, sur du nebbiolo), le vin présente un équilibre extrêmement plaisant avec une acidité parfaite, pure et surtout cette gourmandise de fruit. Quand un vin comme cela parvient à combiner longueur, structure et énorme buvabilité, on dit : Que c'est bon !

4. Parusso - Langhe Nebbiolo 2010

Changement de cap à 180° et j’en vois déjà qui vont crier à la caricature, mais désolé, moi, très personnellement et je dis bien très personnellement, j’en ras les fesses qu’on basarde un cépage aussi classe en le transformant en cocktail bois, lait, vanille…. Tout cela sous le fallacieux prétexte que 95% de la planète vin en redemande, alors qu’un bâton de réglisse chez votre apothicaire vous coûtera 10 centimes. J’avoue volontiers que certains vins natures pleins de bretts dézinguent le terroir, mais ici, c’est quoi ? De l’épuration technique, moi, je dis.
Et la bouche ? Et bien, on sent qu’il y a de la matière, du fruit, une fraicheur évidente, mais qui fait partir tout ce beau monde en couilles ? Devinez… Bref : lacté, serré, astringent. (vais encore me faire des potes).

5. Rinaldi - Langhe Nebbiolo 2010

Oui, je vais encore me faire des potes….. Mais comment ne pas se taire alors qu’il suffit de faire…. comme Peppé Rinaldi, le gars qui représente avec ses vins ma plus grande menace de trahison de l’Alsace ! Oui, le nez est splendide, complexe, malgré sa jeunesse avec des notes de garrigue, de menthol, d’eucalyptus…. Et puis il y a ces fruits frais qui poussent à dévorer. Et non, M’sieur Bettane, pas un gluon de déviance ! (bien que j’admette faire un peu de défiance).
Si le nez est splendide, pour un vin d’entrée de gamme, la bouche est sublime, à la fois fraiche et tout en rondeur, avec cette douce suavité classieuse si caractéristique du domaine, sa buvabilité énorme, tout en conservant une structure tannique évidente presque rustique, même. C’est même ou aussi, très long. Mince, c’est vide…

6. La Spinetta - Langhe Nebbiolo "Vigneto Starderi" 2010

Avec cette Spinetta, on joue clairement dans la cour internationale à la Parusso. Mais… il y a ici, un travail bien plus abouti, bien plus précis, à des années lumières de foutage de gueule en scierie. Que ce soit au nez ou en bouche, il y a de la fraicheur, il y a de la matière, il y a du fruit, il y a du sang et de l’animalité, il y a de la longueur. 95% de la planète Vinum adorera, Bettane, sûrement et ils n’auront probablement pas tort… mais quelle merveille aurait pu être ce vin sans ce bois, c’est cela, ma vraie question.

7. Travaglini - Gattinara Riserva 2006

On revient sur un vin plus classique avec un nez très juteux, plus naturel, où fruits rouges et noirs dominent sans pour autant procurer une sensation de grande complexité. La bouche est belle, équilibrée, très nebbiolo avec son duo acidité/tanins très affirmé, plus complexe qu’au nez avec un fruit présent mais moins soutenu et une très belle longueur. Pas mal du tout… et pourtant, je ne suis pas transporté pour autant.

8. Piero Busso - Barbaresco "Borgese" 2007

D’abord fermé, le nez s’affine ensuite pour aller sur un joli fruit avant de de partir sur des notes plus solaires sans que l’on pense pour autant à de l’alcool. pPour rappel, on est jamais en dessous de 13,5° et on est le plus souvent à 14-14,5° avec les nebbioli).
La bouche est très intéressante, fine, équilibrée, précise, pure avec des tanins très softs qui donnent une très grosse buvabilité à l’édifice. C’est juste un poil… court, mais dans le registre « qui se boit tout seul », c’est parfait.

9. Roagna - Barbaresco "Pajé" 2004

D’un côté, il y a ce nez, très réduit avec du cou et du chou. Il faut attendre longtemps, en aérant et en réaérant que la chose se livre autrement. Mais plus cette réduction au choux se dissipe, plus on sent une grande classe qui attend de surgir.
Le contraste est aussi évident en bouche où l’on ressent d’une part ce style très classique, très artisanal, presque bourrin avec des tanins très structurés, une matière serrée… et d’autre part une précision indéniable avec une fraicheur diamantaire, des notes sanguines qui parlent de classe, et surtout une des plus grosses sensations de minéralité, de terre depuis le début de cette dégustation. La longueur est claire, ce vin a un potentiel énorme mais il doit encore s’affiner. Avec un carafage et une belle pièce de Simmental, je suis persuadé qu’on aurait atteint des sommets.

10. Giuseppe Mascarello - Barolo "Monprivato" 2008

Si votre style de vin est l’école « La Spinetta », que les vins parkérisés sont votre branlette gustative, passez à la case suivante. Sinon, restez, installez-vous, mettez-vous à l’aise et… rêvez. Parce que ce vin est une des choses les plus oniriques qui soient. Comment un cépage finalement assez rustique, sur un millésime encore jeune pour un Barolo, peut donner une merveille de soie pareille, je n’ai aucune explication, sauf celle de sombrer dans ce jus, de caresser cette finesse invraisemblable, de me brûler la rétine sous l’éclat de cette fraicheur, d’avoir l’impression de me lover avec une déesse de sensualité, alors que c’est clairement un vin, même avec des tanins structurés, que je bois. Quelle classe, quelle longueur…. Quelle…. Le plus grand vin italien à m’avoir, à ce jour donné, autant d’émotion. MA drogue, definitely. Purée, je viens de faire l’amour avec un pinard !

11. Brovia - Barolo "Rocche dei Brovia" 2007

Evidemment, il ne peut qu’y avoir un effet de séquence, c’est impossible autrement. Surtout si l’on passe de Botticelli à Guernica, mais Guernica, quand même. Plus racé, plus animal, assez sudiste, très parfumé, dans le sens bouquet du terme, plus gourmand, aussi.
La bouche est plus serrée mais plus énorme aussi, tendue comme un arc, sanglante en milieu de bouche, plus sur la dentelle en finale. Très mûre aussi, très grenache, diront certains, avec un côté Châteauneuf évident. Bien plus austère que le précédent, retour sur terre, dans la terre, et surtout un modèle pour la gastronomie. Très très grand vin, en fait.

12. Augusto Cappellano - Barolo “Pié Rupestris” 2007

Passage à un nez en puissance qui réussit malgré tout à conserver de la finesse malgré un gros fruité, un boisé affirmé et des notes solaires évidentes, probablement à cause de la fraicheur qu’il dégage. La bouche est énorme, sérieuse, en totale adéquation avec le cépage. On ne joue pas ici, on livre les choses comme elles sont, de la vigne au verre, surtout ne pas cérébraliser. Malgré la solarité et les tanins épicés, cela reste profond, gras, suave même à certains moments, tellement italien, en fait. Classe et longueur parachèvent l’édifice. Encore un autre style, encore un superbe vin.

13. Rinaldi - Barolo “Brunate Le Coste” 2008

Prenez le nebbiolo d’entrée de gamme, ajoutez-lui un vrai « terroir » et bardaf, c’est l’embardée… Nez fantastique, complexe, minéral, oui, minéral, dans le sens qu’il y a cette noble austérité qui n’est pas que du fruit, loin de là. La bouche est d’une classe énorme, dans la précision, la dentelle, la fraicheur, le fruit, la minéralité, la buvabilité, patine énorme, vin exceptionnel et pourtant loin d’être un des plus chers. Vous DEVEZ un jour gouter cela. Incontournable Peppe, t’as TOUT pigé !

14. Rinaldi - Barolo “Cannubi San Lorenzo” 2008

Par rapport à son cousin, le nez offre encore plus de finesse avec un soupçon de torréfaction et de sous-bois qui viennent s’ajouter à l’édifice. La bouche, si elle garde de la fraicheur et de la finesse est plus chaude, plus lourde, surtout à l’attaque. Mais ensuite, le vin se minéralise littéralement, il atteint une profondeur fantastique, porté par une longueur époustouflante. Plus Carignan, plus Roussillon que le vin précédent, mais splendide quand même. Après Aldo, c’est Peppe…. la classe !

15. Augusto Cappellano - Barolo “Pié Franco” 2007

Retour au style « Cappellano » avec un nez plus animal, plus réduit, un peu de bois et un fruit présent. Moins fin aussi que les vins de Rinaldi, mais de nouveau, cette façon de dire cash « vous voulez un nebbiolo franc de pied sur un grand terroir », c’est ici. No games.
La bouche, malgré des tanins très affirmés ne manque pas d’aérien, de fruit, à nouveau avec une pointe de suavité, mais c’est surtout la structure qui parle et comme la fraicheur et la classe sont clairement là, on tient peut-être ici un trésor absolu…. dans 50 ans ! Vais en racheter pour mes petits, petits, petits…..fillots, parce qu’Audouze et moi, dans 50 ans…

16. Bartolo Mascarello - Barolo "Cannubi" 2006

Dans le même style que Cappellano, il y a ce Mascarello. Et je crois savoir pourquoi mon ami Michele du Caffè al Dente me l’a vendu. Il a voulu me faire plaisir en offrant un trésor, une quille qui a plus de matière concentrée que l’univers avant le Big Bang au point qu’on se demande comment c’est liquide. Tout y est à l’exposant, mais absolument, totalement jamais bodybuildé. Ça me fait littéralement penser aux textures que devaient avoir, dans leur jeunesse, des grands Bordeaux à l’ancienne, comme ce Lynch-Bages 1970.
Terriblement austère et fermé au nez, terriblement profond aussi, terriblement tannique encore actuellement, la maitrise et la classe embarquées crient à tout vent « Attendre », parce qu’on est devant un colosse.

17. Augusto Cappellano - Barolo “Pié Rupestris” 2005

Bizarre… Pas vraiment Cappellano et pourtant, c’est Cappellano. Effet millésime ? Probable, parce que le nez puissant, cash laisse ici la place à un gros fruit solaire, presque "sur" solaire. Même registre en bouche où l’heureuse acidité et la suavité sauvent le vin de la lourdeur solaire, gardant ainsi le vin sur les rails du jus. Moins précis, plus difficile à appréhender, surtout sur les tanins.
Pour une fois, ce soir, sur ces fabuleux Barolos,… j’ai un peu de mal.

18. Brovia - Barolo "Rocche dei Brovia" 2004

Allez hop, retour aux vraies affaires avec un nez qui parle et fait parler : épicé, plein de garrigue, du fruit, des sous-bois, en fait, ça va dans tous les sens, mais toujours avec classe, retenue, jamais dans le bizarre. Sublime, quoi.
Côté bouche, si on veut faire le malin et balancer un micron de bémol, on dira que c’est légèrement solaire. Mais c’est aussi et surtout énorme, pur, animal, fin, long, totalement apte à la méditation. Une vraie idée de ce que donne un grand Nebbiolo avec un peu d’évolution. Grazie Michele…. Je fonds !

19. Roagna - Barolo “Vigna Rionda” 2004

Alora…. Back to Roagna… Et le nez est à nouveau un peu réduit, mains beaucoup, beaucoup moins que pour le Pajé. Il est surtout profond, pur, dépouillé avec la beauté d’une cathédrale nordique. Du vrai, du grand Roagna ! On retrouve cette sensation en bouche mais avec des fruits gourmands et des tanins ciselés. Une longueur intemporelle. Certainement pas une beauté facile, mais un vin d’artisan, dans le sens orfèvre du terme, qui en devient jouissif tellement il est profond. Grazie Luca !

20. Monti - Barolo "Bussia" 2001

Bois, extrait, vanille, extrait. Mélangez tout cela et cela réussit même à donner une bouche… maigre. Je ne comprends pas… je ne comprends plus. Mais je sais, je suis tellement excessif, subjectif, et ces branleurs de naturalistes m’ont drogué dans mon sommeil. Au secours, Michel, sauve-moi des griffes de ces adorateurs de levures de merde.

Conclusion

Peut-être la dégustation de l’année… m… on est encore en février. S’ils ne le savaient pas encore, il y a 10 zigues qui ont compris pourquoi les Nebbioli et surtout les Barolos font et doivent faire l’objet d’un culte absolu. Forza Piemonte, Forza Italia !

When LPV-Brabant meets Nebbiolo, c’est un peu comme when Harry meets Sally

Patrick Böttcher
VinsLibres.net
Les utilisateur(s) suivant ont remercié: breizhmanu
22 Fév 2013 13:26 #1

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Réponse de Jean-Christophe sur le sujet Re: LPV Brabant meets Nebbiolo

Décidément, quelle belle plume! (tu)(tu)
J'aimerais bien savoir où trouver le 10... :D
JC

Jean-Christophe
Liège, Belgique
22 Fév 2013 14:31 #2

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Réponse de 10Djé sur le sujet Re: LPV Brabant meets Nebbiolo

Je découvre à l'instant avec une lecture en diagonale !
Je ne voudrais pas paraître critique mais, Patrick, juste un mot :
...
...
...
...
Merci !

J'en vais le relire et surtout le déguster !

10Djé et/ou Didier
22 Fév 2013 14:38 #3

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Réponse de bobfutur sur le sujet Re: LPV Brabant meets Nebbiolo

Merci Patrick pour tout ça, et encore bravo
Je comprend mieux au vue de tes écrits la tête que tu m'as tiré quand j'ai qualifié le Monprivato de sucrayeux... "Pas touche !" c'était l'amour qui parlait... Je crois juste que pour ma part, je n'aime pas trop la douceur... dans le vin en tout cas !
J'ai été assez étonné de ne pas trop ressentir d'accroche tannique importante sur la quasi-totalité des vins dégustés: les tannins étaient là, mais plutôt sages et polis, biens comme on les attendait quoi ! Vu la jeunesse de certaines bouteilles, on aurait pu s'attendre à que ça heurte un peu (même si mon voisin paraissait un peu plus collé des gencives...)
En tout cas rien à voir dans l'astringence avec une dégustation de Vino Nobile de Montepulciano l'année dernière, qui nous avait laissé, Pierre et moi, dans un état de quasi détresse respiratoire... Heureusement que la charmante vigneronne de l'excellent domaine Palazzio Vecchio nous avait sauvé...

En tout cas énorme série, à part les quelques bouteilles plancheuses qui ont au moins eu le mérite de faire l'unanimité contre elles (et que l'on se rassure, notre groupe ne peut en aucun cas se résumer à une obscure secte anti-Bettanne).
Confirmation que Rinaldi est tout simplement génial.
Roagna, plus difficile d'accès parfois, se révèle extrêmement bon et original.
Grande découverte pour moi avec Brovia
etc.

Quand est ce qu'on recommence ?!

Paul
22 Fév 2013 16:24 #4

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Réponse de Patrick Bottcher sur le sujet Re: LPV Brabant meets Nebbiolo

Sucrayeux, sucraillon, c'est vraiment pas très poétique comme mot, ça caractérise un défaut, même, et moi, qui en ai connu des sucres (en alsace:D), je peux te jurer qu'il n'y en avait pas là-dedans. (et j'étais pas le seul, hein !). Mais je comprends combien un tel soyeux sur un raisin qui a indéniablement de la richesse peut perturber... En même temps, si le nebbiolo n'avait que des tanins et de l'acidité, avec des rendements à la con, je pense pas qu'il existerait encore :D

Patrick Böttcher
VinsLibres.net
22 Fév 2013 16:42 #5

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Réponse de Thibaultmmm sur le sujet Re: LPV Brabant meets Nebbiolo

Une transcription fidèle, avec juste ce qu'il faut de passion et d'envolées lyriques...>:D<

Un régal...:D

En ce qui concerne Monprivato, le vin est effectivement très délicat et incroyable de finesse... pas de sensations sucrayeuses pour moi...

Thibault
Un homme qui ne boit que de l'eau a un secret à cacher à ses semblables...
22 Fév 2013 18:30 #6

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Réponse de o_g sur le sujet Re: LPV Brabant meets Nebbiolo

Ya pas à dire, vivre dans le Brabant a aussi ;) un avantage, celui de dégustations magnifiques comme celle-là :)-D

Olivier
22 Fév 2013 19:14 #7

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Réponse de jean-luc javaux sur le sujet Re: LPV Brabant meets Nebbiolo

Merci à Patrick pour ce superbe compte rendu ainsi que l'organisation de la belle dégustation et à Pierre pour la co-organisation et le délicieux risotto.

Bon;c'est moi,le "collé des gencives",voisin de Paul (bobfutur) sur ce coup-là et je m'explique!
Très surpris que cela l'étonne ;) car je n'étais pas le seul non plus autour de la table à ressentir des tanins assez agressifs sur quelques vins.
Pas anormal non plus,à mon avis sur ce cépage,sur certains vins assez jeunes (quoique pour un 2001 aussi) et avec la variété des millésimes présentés.

Mes notes sont assez succinctes et mon ressenti (et donc mon cr) à prendre avec du recul,à cause d'un nez ayant subi les assauts de l'hiver (et des décongestionnants) depuis quelques jours...
Pas grand chose à ajouter,en plus,après la démonstration dithyrambique du "bimaniaque"... :D
CR:
A noter,pour être tout à fait complet,deux vins non répertoriés par Patrick pour cause de bouchons (légèrement) défaillants:
-Sottimano-Barbaresco Pajorè 1995-Vigna lunetta
-Ricossa-Barolo 2005 (cependant au beau toucher de bouche et qui semblait très frais)

1. Ar. Pe. Pe. - Valtellina Superiore "Sassella Stella Retica Riserva" 2006
La robe est claire,assez bien de larmes,nez discret,petite pointe d'alcool.
Un peu de fruit en bouche;c'est assez facile avec un peu d'amertume en fin de bouche et pas très long. -13-

2. Ar. Pe. Pe. - Valtellina Superiore "Sassella Rocce Rosse" 2001
La robe est bien plus brune,tuilée,avec des reflets oranges sur le disque.Le nez est pour moi discret,traces d'orange mûre.
Pas beaucoup de fruit en bouche,c'est mûr,quelques épices,un peu d'évolution et une petite astringence. -12-

3. Bartolo Mascarello - Langhe Nebbiolo 2010
Après ces deux vins auxquels je n'accrochais pas vraiment,meilleure impression ici .
La robe est jeune,brillante.Nez de fruits rouges,prune et quelques herbes aromatiques.
La bouche est bien structurée,il y a une "sucrosité" évidente et si les tanins sont bien présents,ils ne sont pas agressifs.
Un vin élégant,bien agréable sans être d'une complexité superlative. -14-

4. Parusso - Langhe Nebbiolo 2010
Quelques fruits rouges et des épices mais des tanins astringents et une fin de bouche sèche,ajoutés à de l'amertume et un élevage
difficile en l'état font que le vin ne m'est pas très agréable malgré peut-être un certain potentiel . -12-

5. Rinaldi - Langhe Nebbiolo 2010
Pas non plus de grand plaisir sur ce vin avec un nez assez strict au départ qui s'ouvre un peu sur les fruits rouges et les herbes.
Acidité très présente,tanins rustiques et de nouveau astringents mais un beau volume sur un élevage encore bien présent;
Ce sera sans doute intéressant;le tout est de savoir quand. -13-

6. La Spinetta - Langhe Nebbiolo "Vigneto Starderi" 2010
Nez élégant,fruits rouges.Une perception très nette de cassis (ce cassis qui me fait toujours penser aux vins des Grès de Montpellier,pour situer..)
mais de nouveau tanins,amertume et élevage trop présent (vanille,...) font que le plaisir qui pourrait être là de façon toute simple (fruit,fraîcheur)
ben,il y est pas... -12-

7. Travaglini - Gattinara Riserva 2006
Au nez,un léger boisé couvre les petits fruits rouges.En bouche,belle acidité,assez complexe,des prunes,le tout avec un bel équilibre
et des tanins fins mais un boisé quelque peu asséchant à nouveau en fin de bouche.Mais sympa. -14-

8. Piero Busso - Barbaresco "Borgese" 2007
Avec un beau fruit et une pointe de fraîcheur mentholée bienvenue,on a ici un vin de bel équilibre,qui,s'il n'est pas d'une complexité énorme,
n'en est pas moins très précis,le tout en souplesse,sans agressivité et très accessible.
Le vin étant quand même fait pour être bu,que pourrait-on lui reprocher? un peu de simplicité? -15-

9. Roagna - Barbaresco "Pajé" 2004
La robe plus évoluée fait penser à un vin quelque peu plus âgé.Le nez est sur la réduction,la serpillière et le chou!
En bouche,zestes d'orange,une acidité "fine" ,des tanins quelque peu asséchants mais de la structure et une belle maturité.
Un côté pas très net en fin de bouche qui fait penser à un vin vieux. Mais un vin très intéressant. -14-

10. Giuseppe Mascarello - Barolo "Monprivato" 2008
Pas question d'adultère ou même d'extase suprême pour moi ;) avec ce Monprivato,même si ce vin tout à fait atypique est,c'est vrai,
assez interpellant et très intéressant .La robe est très claire,presque sur le rosé;nez:fruits rouges et aussi pointe florale.
Légèrement alcooleux,c'est doux,suave,souple mais avec une certaine puissance sous-latente.
Une petite "sucrosité" marquée par un peu de caramel.
C'est tout en dentelle,mais sans vraiment savoir ce que cela cache...
Un très beau vin. -16,5-

11. Brovia - Barolo "Rocche dei Brovia" 2007
On revient dans la normalité avec une robe grenat assez foncée.Un nez frais sur les fruits.
Un peu de perlant en bouche,une belle matière,concentrée,tendue,avec un côté très mûr.Assez "classe" avec de beaux tanins.
Un style tout à fait différent du précédent mais qui devrait faire une belle bouteille dans cinq ou dix ans. -16-

12. Augusto Cappellano - Barolo “Pié Rupestris” 2007
C'est bien mûr mais avec une acidité bien présente.Dense en milieu de bouche,le vin ne manque pas d'élégance malgré la matière imposante.
Petite pointe de sécheresse aussi en fin de bouche et bonne longueur. -15-

13. Rinaldi - Barolo “Brunate Le Coste” 2008
Petite pointe de volatile sur ce magnifique vin puissant,racé,très long,mûr et bien équilibré,avec lègère sensation d'alcool.
Très beau vin,jeune et pourtant déjà bien agréable. -17-

14. Rinaldi - Barolo “Cannubi San Lorenzo” 2008
Cerises et framboises,pointe de tabac,herbes aromatiques;c'est très fin,bien mûr avec des tanins en souplesse.
Un magnifique vin;difficile de le départager de son petit frère qui le précédait.
-17,5-
15. Augusto Cappellano - Barolo “Pié Franco” 2007
Un nez animal,des tanins plus austères mais aussi une belle fraîcheur et du fruit.
Un peu difficile et sans doute sanctionné à cause de sa jeunesse. -15-

16. Bartolo Mascarello - Barolo "Cannubi" 2006
Un vin frais,concentré mais équilibré par une belle acidité. -16-

17. Augusto Cappellano - Barolo “Pié Rupestris” 2005
Tanins très austères,acidité ++ et quelque peu dissocié.
Dur,dur et j'ai l'impression que j'aurais du mal à me resservir sur ce vin.... -13-

18. Brovia - Barolo "Rocche dei Brovia" 2004
Nez sur la viande,sous-bois et épices.
C'est très frais,mûr,d'un équilibre magnifique. -17,5-

19. Roagna - Barolo “Vigna Rionda” 2004
La robe est trouble;beau fruit (cerise) du cuir et des champignons.
Superbe fraîcheur et belle longueur.Beau vin d'un beau millésime. -17-

20. Monti - Barolo "Bussia" 2001
Robe assez foncée avec un peu d'évolution;nez discret (goudron?) rêche en bouche avec acidité très présente.
Des tanins encore 'difficiles".Quand sera-ce prêt? -13-

Conclusion:
-Pour moi,une différence qualitative potentielle à partir des Nebbioli.
-Quelques vins magnifiques (mention aux deux Barolo de Rinaldi et aux deux 2004) et un coup de coeur étonnant pour le Monprivato.
-Des tanins sur certains vins qui m'ont vraiment désagréablement agressé les gencives et certains élevages,sans doute justifiés,
mais qui ne sont pas à mon goût.
-Une dégustation de qualité avec des vins que,pour les meilleurs,j'aimerais revoir à table,la séquence "rafale" et à jeun étant difficile pour moi...

Encore merci à tous et en route vers de nouvelles aventures!

jlj
22 Fév 2013 19:18 #8

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Réponse de Jean-Christophe sur le sujet Re: LPV Brabant meets Nebbiolo

Décidément, Jean-Luc est de tous les mauvais coups: Hesbaye, BW... :)-D
JC

Jean-Christophe
Liège, Belgique
22 Fév 2013 20:10 #9

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Réponse de cmch sur le sujet Re: LPV Brabant meets Nebbiolo

Bravo pour cette superbe sélection et ces cr qui donnent envie de découvrir certains domaines (tu)
Et au niveau des prix, ça dit quoi ?
Salutations vineuses,

Christophe
22 Fév 2013 20:20 #10

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Réponse de jean-luc javaux sur le sujet Re: LPV Brabant meets Nebbiolo

JC,

Hesbaye,c'était une visite de courtoisie... B)
L'occasion de visiter des voisins,assortie d'une superbe verticale de CNP,comment voulais-tu que je résiste???

jlj
22 Fév 2013 20:24 #11

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Réponse de Jean-Christophe sur le sujet Re: LPV Brabant meets Nebbiolo

Je m'inviterais bien à une visite de courtoisie en BW, moi! B)-
Belle dégustation et beaux CRs. Merci!
JC

Jean-Christophe
Liège, Belgique
22 Fév 2013 20:37 #12

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Réponse de jean-luc javaux sur le sujet Re: LPV Brabant meets Nebbiolo

Et au niveau des prix, ça dit quoi ?

J'avais terminé mes conclusions en évoquant les prix puis j'ai "effacé"...quand on aime on ne compte pas. :D
Tous les vins de Barolo qui sont sortis ne sont forcément pas des vins bon marché....même si je ne connais pas exactement les prix des Rinaldi.
Si Patrick le veut,il peut sûrement nous en dire plus sur le sujet,mais je dirais,en gros, (pas envie de chercher plus loin) que les 6 ou 7 "meilleurs" devaient être dans une fourchette de 45 à 80-90 euros.Ce qui n'est quand même pas rien.

jlj
22 Fév 2013 20:40 #13

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Réponse de cmch sur le sujet Re: LPV Brabant meets Nebbiolo

Merci jlj pour ta réponse, je me doutais bien que les prix étaient d'un "certain" niveauB)-

Christophe
22 Fév 2013 20:50 #14

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Réponse de Olivier Puel sur le sujet Re: LPV Brabant meets Nebbiolo

Quelle bonne idée une dégustation sur le thème du nebbiolo!

Qui confirme encore une fois que c'est vraiment un super cépage!

Et un grand merci pour ces beaux CR, qui m'ont mis le nebbio....lo à la bouche!

(tu) (tu) (tu)
22 Fév 2013 22:33 #15

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Réponse de ciclista sur le sujet Re: LPV-Brabant Wallon

Pourrai etre interessant un jour faire un comparation entre le Vigna Rionda Roagna, Giacosa , Oddero , Massolino, e Canale. Peut etre que n' est pas facile avoir le Giacosa (e aussi le Canale, il a produit seulement 2 annee, ce que j'ai peu savior) ma se il' ya quelq'un que a ce 2 vins, se peu faire.
23 Fév 2013 17:54 #16

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Réponse de ciclista sur le sujet Re: LPV Brabant meets Nebbiolo

Ah,

finalment, je cercait maintenant sul le site slow wine (article 2011) ,e j'ai vu le dernier information su la parcelle. Il se dit que Roagna ne produit plus ce vin (apres la morte du Tommaso Canale), e que maitanent la parcelle a ete' vendue a Rosso (la plus parte) , Porro e Germano, et i'ya aussi autre producters qui avait oublie de citer.

De plus and plus interessante de faire une comparation....

Ici en bas, l'article citee'

Francesco

Per ragioni che spesso si perdono in un passato remoto, alcune vigne godono di una fama particolare, sono avvolte in un’aura di magia e suggestione particolare. Tra queste figura certamente la Vigna Rionda di Serralunga d’Alba, una decina di ettari di nebbiolo da Barolo con esposizione prevalente a mezzogiorno e un’altitudine compresa tra 300 e 350 metri e un suolo fortemente calcareo con venature marnose: numeri e caratteristiche che di per sé dicono poco, comuni come sono a diverse altre vigne delle Langhe. Sono numerosi i proprietari di questo vigneto: in ordine sparso e senza pretese di completezza Massolino, Luigi Oddero, Poderi Oddero, Pira… Poi c’è la saga dei Canale: Aldo, scomparso ormai da diversi anni, conferiva uve e vino del suo appezzamento di due ettari nella Vigna Rionda a Bruno Giacosa, che rese celebre questo grande vigneto con il nome di Collina Rionda.

Lo ha prodotto dall’inizio degli anni Settanta fino al 1993, quando il figlio di Aldo, Tommaso, decise di vinificare in proprio con risultati apprezzabili ma non pari a quanto ottenuto da Giacosa. Un’altra azienda di gran nome, Roagna – i Paglieri di Barbaresco, è subentrata nell’acquisto di uva e vino della Rionda a partire dal 2004; la scomparsa di Tommaso nell’inverno scorso ha però messo fine a questa nuova etichetta.

Dopo un complesso iter per la successione, oggi un ettaro dell’appezzamento che fu dei Canale è in mano a Davide Rosso dell’azienda Giovanni Rosso; l’altro ettaro è suddiviso tra le aziende Guido Porro ed Ettore Germano. Le condizioni del vigneto, a quanto sembra, erano tali da indurre i nuovi proprietari a spiantare le vecchie viti (con le immancabili polemiche che ne sono seguite) e a reimpiantare la vigna.

Il piccolo pezzo di 60 e più anni che Davide Rosso ha voluto conservare, da noi visitato nei giorni scorsi, costituisce uno spettacolo straordinario: ceppi che hanno assunto meravigliose forme contorte e quasi irreali, alla Gaudì, con tralci lunghi e nodosi e con una produzione naturalmente molto bassa.

Il nome dei nuovi proprietari di questa parte della Vigna Rionda ci pare una garanzia per il futuro; speriamo davvero di poter assaggiare nei prossimi anni vini che ci riportino indietro negli anni, ai mitici Collina Rionda 1979, 1982, 1989… di Bruno Giacosa, e che sappiano perpetuare la magia di questa terra, come peraltro hanno fatto e continuano a fare i bravissimi Franco e Roberto Massolino, la cui azienda, non a caso, si chiama Massolino – Vigna Rionda.
23 Fév 2013 18:55 #17

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Réponse de ciclista sur le sujet Re: LPV Brabant meets Nebbiolo

n'est pas en surprise que la premier photo sul le web site de l'aziedna rosso est le vigna rionda...

www.giovannirosso.com/
23 Fév 2013 19:00 #18

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  • Patrick Bottcher
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Réponse de Patrick Bottcher sur le sujet Re: LPV Brabant meets Nebbiolo

Grazie Francesco

Patrick Böttcher
VinsLibres.net
23 Fév 2013 19:03 #19

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Réponse de ciclista sur le sujet Re: LPV Brabant meets Nebbiolo

let's find Vigna Rionda Giacosa 82...... J'ai ja identified Oddero 89....
23 Fév 2013 19:24 #20

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Réponse de ciclista sur le sujet Re: LPV Brabant meets Nebbiolo

So je voudrai oranizer une soiree dedicated a Vgna Rionda, mais je demand ela collboration pour trovai tout le bottilles, en gradn annee', un ou plusieeu annee' pour chaque producteur, a choisir entre 78-82-88-89-90-95-99-04-06-08. Je propose the ecrire depuis mon message, le bouteille que ce trove (en case the bottillie achetee ;le coute e divise). Participants: 10 max. Precedence: a qui met a disposition une boteille (or plusieurs...) Ou: Bruxelles, Quand: quand nous avon suffcient boteilles. Coute : seulement enc ase que nous devon acheter de boteilles: prix a divider.

Oddero: 89 OK
Massolino: 06 OK
Giacosa:
Roagna:
Canale:
Pira:
Rosso:
23 Fév 2013 20:36 #21

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Réponse de ciclista sur le sujet Re: LPV Brabant meets Nebbiolo

Roagna OK too, grazie Patrick. Pira e Rosso je pense que il n'y aura pas de problem aussi . Canale label , en peu plus dificil (je oesne que il il a produit avec sa etiquette en 96 - tres grand annee - -97) , meme que le dernier annee ( e le premiere de Rosso) son vraiment Canale 100%. Esque I'ya aucun avec connection avec Giacosa? I'll e' un de seul producteur que je ne pas jamais reussit visiter... La porte etait toujour ferme' ...... Le prix au marche' de 82 e 89 (a le trouvair!) es tres haut.

Oddero: 89 OK
Massolino: 06 OK
Giacosa:
Roagna: OK
Canale:
Pira:
Rosso:
24 Fév 2013 10:17 #22

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Réponse de bertou sur le sujet Re: LPV Brabant meets Nebbiolo

Quelle belle dégustation !!!!
J'avais ouvert il y a 6 mois un vigna rionda 04 de Roagna et un asili 04 et c'était complètement fermé. Aucun plaisir en l'état même si le potentiel est là.
Je crois que votre soirée confirme mon opinion très positive sur le millésime 2008, tout en finesse et précision.
Le Travaglini Riserva est élevé uniquement en botti. Il ne devrait pas y avoir de sensation boisée.

Votre soirée sur Vigna Rionda inaugure de très belles choses. J'aurai vraiment aimé participer. J'aurai pu compléter votre liste avec Giacosa, Giovanni Rosso (Canale) et Amselma que je ne vois pas.

Bravo !!
27 Fév 2013 07:55 #23

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Réponse de alfonso sur le sujet Re: LPV Brabant meets Nebbiolo

Si votre style de vin est l’école « La Spinetta », que les vins parkérisés sont votre branlette gustative, passez à la case suivante. Sinon, restez, installez-vous, mettez-vous à l’aise

J'adore!!! (tu)

Par ailleurs, je ne me bats pas pour avoir raison, puisque j'ai raison...;) L.J.
27 Fév 2013 10:55 #24

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Réponse de Thibaultmmm sur le sujet Re: LPV Brabant meets Nebbiolo

Le risotto qui suivit la dégustation vallait le détour...

Peut être que son géniteur pourrais nous en dire plus sur sa recette...:)


Thibault
Un homme qui ne boit que de l'eau a un secret à cacher à ses semblables...
28 Fév 2013 14:29 #25

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Réponse de ciclista sur le sujet Re: LPV Brabant meets Nebbiolo

Bertrand,

pardon, mais comme je ne parle pas bien en francais, peu etre que je n'ai pas ertie bien. Je n'ai fait encore la soiree su vigna rionda, vous ete bienvenue a parteciper. Avec voste vins vai etre fantastic!

Oddero: 89 OK
Massolino: 06 OK
Giacosa: OK
Roagna: OK
Canale:
Pira:
Rosso: OK
Anselma: OK je ne connetit que Anselma fai le vigna rionda. Maurizio est un mon bon amis, e j ai Barolo Adasi 95-96 (tres bon) . Merci beacoup de l'indiquer. Il est un producteuer pas on the "screen radar" mai comme tu sai, il est proprietaire de la plus grand quantiee de vignobles a nebiolo... E je aime son estile

PS: I vais vous ecrire en prive pour organizer la date de la soiree. Commence de Paril je vais prendre le oddero e le massolino en Italie , e peut erte que kje peu trouver autres, and vous, patrick, e moi pourrons in advance voir les annee que nous avons e autre que nou desiron trouver.

Je suis d'accord avec su le 2008, tres belle annee, mai je vai attendre le 2010 l'anne prochain......

Francesco

Francesco
02 Mar 2013 13:40 #26

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Réponse de ciclista sur le sujet Re: LPV Brabant meets Nebbiolo

Je suis ete contacted de un autre amis avec autres belle buteilles mais que serons disponible en september. Comme la soiree vai etre tres tres important, je pense que vale la pain de esperer jusqu'a september, mai avant septembre nous pourrons faire autre choises de Italie......

Francesco
02 Mar 2013 13:52 #27

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