merci pour le retour ! ... mon (san)drone était hors service;)

les impressions de Jack the climber

[size=x-small]Goûtés au GT 2014[/size]

Dolcetto d'Alba 2013 - Dolcetto d'Alba - Luciano Sandrone
Nez un peu dur, vert. Bouche tannique pas très fruitée, asséchante, un peu verte aussi.
ASSEZ BIEN +

Barbera d'Alba 2012 - Barbera d'Alba - Luciano Sandrone
Nez plus gourmand, cerise cendrée. Boisé léger un peu vanillé. Beau volume ample, puissant mais maitrisé. Fruité quand même.
BIEN +

Valmaggiore 2012 - Nebbiolo d'Alba - Luciano Sandrone
Je ne pense pas pas avoir interverti mes notes avec celles du vin précédent. Nez correct, au fruit correctement expressif. Bouche ronde, moins puissante que précédemment.
BIEN (+)

Barolo 2002 - Luciano Sandrone
Un peu de vernis. Bouche très ample mais presque trop puissante. Verre vide fruité mûr poivré. Plus large que long. Pas mal quand même.
BIEN +(+)

VERTICALE BAROLO “LE VIGNE” Luciano SANDRONE Novembre 2014 au CAVE SA à GLAND

1ère série

1999 servi en double-magnum

Très beau nez, riche, fondu, compote de fruits une pointe d’alcool aussi. La bouche apparait fondue aussi, très fruitée avec une trame acide qui s’installe, réglissée, effet menthol très intense. Les tannins sont fondus, impression fugace de chaleur alcoolique, finale très longue avec une légère amertume et un peu astringente
EXCELLENT , ça commence fort !

2000

Le nez est moins parlant, un peu de réglisse et quelques cerises à l’eau de vie. La bouche est souple, encore plus que le 99, tout aussi fruité avec plus de rondeur surtout en fin de bouche. Buvable dès maintenant
EXCELLENT

2001

Nez plus fruité accompagné d’épices douces, de vanille avec un peu d’alcool perceptible ; l’impression de sentir du rhum (lié à cette sensation de vanille ?). La bouche est la fusion des 2 précédents avec corpulence et longueur ; un vin dense, fruité, des notes de compotes de prune mais une immense fraicheur avec de l’astringence encore marquée en finale
Encore plus EXCELLENT++

2ème série :

2002

Le nez est d’abord peu expressif avec un peu de fruits cuits (dont fraise) une pointe d’alcool et des notes de vieux vin ; puis il s’ouvre sur des notes de melon et d’épices. La bouche semble d’abord souple comme les précédents puis une acidité forte associée à de l’astringence se manifeste. La finale est un soupçon alcoolisée, très fruitée (cerise) et marquée par des tanins très fermes légèrement asséchants
TRES BIEN quand même

2003

La robe est beaucoup plus jeune, nez fin et soyeux sur les épices douces. La bouche se présente en finesse avec une présence marquée de fruits frais ; puis ça serre un peu avec des tanins très fins mais nombreux. Ça reste néanmoins sur le fruit avec un certain volume; à l’arrivée, il semble moins fin et plus massif que le 2002

2004

Nez plus dense, plus riche. La bouche est volumineuse dès l’attaque, souple et riche, on retrouve le niveau de la première triplette. Les tanins sont quand même très marqués, même si le fruit revient en finale. Paraît plus fin et élégant que le 2001, sera grand après la fusion des tanins.

A ce stade de la dégustation, je note « éprouvant »… je trouve de la fraicheur à ces vins mais ils sont quand même massifs de richesse et de fruit

3ème série

2005

Nez sur la réserve, profond, avec des notes d’encens, de fruits épicés (prunes au vin). La bouche parait souple (plus que la série précédente) puis l’acidité pointe, les tannins sont soyeux et enrobés mais assez marqués ; légère astringence passagère, ça reste un vin souple, rond et fruité (pour comparer, le Barolo 2007 d’Altare bu quelques mois plus tôt). Un vin plus léger, moins intense que les précédents mais une belle fraicheur, un vin pointu sur les fruits acides.
TRES BIEN++

2006

Nez assez semblable , très fin avec des notes de cerise au chocolat. La bouche est vive avec des tannins à l’astringence marquée qui masquent le fruit même si on y trouve des notes d’orange. On retrouve cette dualité jusqu’à la finale un peu asséchante mais reste néanmoins très longue sur le fruit.

2007 servi en magnum

Un peu de réduction, le nez est d’abord animal puis s’ouvre , riche et soyeux ; une pointe d’alcool, de fruits à l’eau de vie. La bouche est à la fois riche, intense et fruitée ; les tanins s’effacent derrière le fruit. Un vin très jeune qui rappelle le 2001 avec un peu moins de puissance et une finale souple
EXCELLENT

4ème série :

2008

Un nez animal encore qui évoque le mourvèdre ou la réduction, plus jeune, intense. Bouche plus en finesse, notes de vanille ; il ne manque quand même pas de volume, l’acidité s’installe avec aussi quelques notes alcooleuses. Astringence peu marquée, ça finit plutôt sur une impression percutante d’acidité et d’intensité alcoolique (façon Ferrand 2008 qui m’avait beaucoup marqué) ; une petite amertume, la finale est sur les fruits rouges , frais et intense. Superbe fond de verre quand j’y reviens un peu plus tard.
TRES BIEN++

2009

Le nez est peu expressif, on y trouve néanmoins de la réglisse, de l’eucalyptus, de la figue. La bouche est marquée par un équilibre entre le volume, les fruits, l’acidité, les tanins, le tout étant présent en masse. Malgré la richesse, il reste donc une grande finesse sur la trame acide ; l’astringence ne réussit pas à masquer les fruits, une gourmandise…
TRES BIEN++

2010

Nez marqué par des notes animales encore , du fruit aussi. En bouche, c’est plus fin que le 2009, moins "punchy" aussi ; on trouve d’abord une grande finesse sur les fruits frais ; puis ça se développe en bouche, on retrouve de la richesse, un peu d’alcool, de l’amertume et des fruits. Une impression de velours, astringence peu marquée, des tanins très fins.
Le potentiel pour devenir EXCELLENT

Voilà, je devrais être enthousiaste et euphorique, tout autant que lors de la verticale de Bussia de Parusso ou bien d’autres séances. On a attaqué fort avec des vins à maturité et même les plus jeunes restent abordables. Toutefois, au final, j’ai souvenir qu’il me restait une impression mitigée, un peu assommé, le palais fatigué par cette succession de beaux vins mais pas vraiment de coup de foudre; Peut-être que j’étais peut-être moins en forme ce jour là, ou bien cette impression d’une dégustation au sprint (on a fini beaucoup plus tôt que d’habitude), de plus matraqué par les commentaires des intervenants (je trouve que ça a parlé et commenté beaucoup plus que d’autres séances, mon impression).

Globalement et conforté par mes notes, je retiens quand même une impression de matière et fraicheur même si je n’ai pas retrouvé la finesse que j’avais apprécié tout récemment sur un Gatinara d’Antoniolo ou sans le caractère plus rustique peut-être mais plus attachant des Barolo Bussia de Parusso. D’ailleurs je viens de trouver un 2001 et j’ai cassé la tirelire (enfin pour l'instant c'est mon enthousiaste trésorier ... )

bravo et quelle chance de pouvoir goûter tous ces vins magnifiques ! Mais je comprends aussi tout à fait ce sentiment de too much que je connais bien ...

Chris,

J'ai goûté le 2002 sur un salon et je suis moins enthousiaste que toi ,

C'était vraiment bof...

Tres belle dégustation sinon ,bravo !

Frederic

Après l'"orgie" des 3 précédents, il fallait recalibrer le palais, très bien "quand même" ça reste une des moins bonnes notes de la série pour ce 2002.
Mais "bof" , non quand même pas, en tout cas à mon goût et sur la bouteille de ce soir là

Très belle dégustation Chris,
Pour rebondir, les dégustations de Baroli ne sont pas de tout repos avec tous ces tanins, cette acidité et cette puissance dans les vins. C'est fatiguant !
Pour le 2002, il faut quand même dire que c'était un millésime catastrophique avec des pluies diluviennes juste avant les vendanges. Un très grand nombre de producteurs n'ont pas produit de Barolo et on soit déclassé la production en Nebbiolo d'Alba soit ou vendu les vins en vrac.

Cordialement,

je confirme Bertrand ,les dégustations de Barolo c'est fatiguant et 2002 est le millésime le plus catastrophique depuis longtemps.

Frederic

Le Vigne 2005

CR:Barolo Sandrone Le Vigne 2005
robe assez soutenue surtout en la comparant aux vins suivants, très beau nez sur la réglisse, un fruit mûr et des épices, très belle tension en bouche, avec une belle matière racée qui termine sur des tanins très fin. Ce Barolo offre déjà beaucoup de plaisir en l'état, ce qui étonne vu son âge. Effet millésime ?

CR:Luciano Sandrone Barolo "Le Vigne" 2004
Luciano Sandrone, c'est la star du Barolo, une star à l’humilité inversement proportionnelle à sa renommée. Unanimement considéré comme l'un des plus grands vignerons de la région, (son Cannubi Boccis 2001 restera un de mes meilleurs souvenirs), il a su donner un style aux vins du domaine, une patte qui combine intelligemment le style piémontais traditionnel et les apports de l'œnologie moderne. "Le Vigne" est un assemblage de plusieurs crus, Vignane sur Barolo, Merle à Novello, Ceretta et Conterni sur Monforte.
Le nez de ce "Vigne" est impressionnant de classe et de puissance maitrisée, du fruit, beaucoup de fruit, cerise, fruit rouge très mûr, prune, pruneau, mais aussi des notes de réglisse, de truffe, de ronce, de menthe fraiche et de cannelle.
La bouche est profonde et racée, dense mais d'une grande pureté, généreuse en fruit, énergique, les tanins sont puissants, un grain qui donne un magnifique touché de bouche, c'est précis mais pas rigide, l'acidité est parfaitement fondue et la finale, réglissée, finit de nous convaincre que cette "vigne" est une très grande bouteille, l'adéquation parfaite entre un grand terroir et un grand vigneron. Grand vin

Dégusté avec le CRD-LPV Belgique :

Domaine Luciano Sandrone – Barbera d’Alba 2008

Luc Javaux : Robe intense aux reflets violets. Nez marqué par les notes torréfiées, fruits noirs, tabac. Si le nez semble marqué par son élevage, la bouche est remarquable de fraîcheur et d’équilibre, dans un style gourmand, long et tendu. Excellent.
Olivier Mottard : robe concentrée. Nez de café frais et de fruits noirs. Bouche très équilibrée au tanin très fin. C’est long et finement fruité.

Luc

CR:Sandrone Le Vigne 2004
j'ai bu ce vin fin mars à Monforte d'Alba, je confirme: grand vin
j'aime aussi beaucoup le style Sandrone à la croisée classique/moderne, "puissance maitrisée" c'est exactement cela, je rajouterais grande finesse de texture et élégance,
en outre des vins que l'on peut attendre, c'est un 1990 d'anthologie ouvert par Bertrand le Guern qui m'a fait tomber amoureux

Azienda Agricola Luciano Sandrone, Dolcetto d'Alba, 2007



Bouchon parfait.
Robe jeune, sur un grenat sombre bien brillant.
Nez agréable, assez primaire, sur un compromis entre notes de fruits noirs lactées et un côté chocolaté. L'ensemble est assez agréable et évoque irrésistiblement un vin du Beaujolais.
La bouche me plonge dans la perplexité car si je n'ai rien à lui reprocher dans sa qualité de fond et de volume, j'ai peine à m'éclater complètement dessus.
Son équilibre entre une matière bien dotée, ronde, une acidité assez nette, une aromatique de fruits très mûrs, presque trop et une certaine amertume me semblent manquer d'élégance en provoquant comme un effet d’écœurement.
La finale est bien tournée mais je peine à m'éclater vraiment, comme sur certains Morgons irréprochables mais qui ne me titillent pas le gouzi-gouzi à plaisir.

Bien, peut être plus.

Bouteille bue sur 3jours. Barbera d'Alba 2010 Sandrone

Robe très sombre, nez qui s'ouvre doucement sur les fruits noirs, le café, le poivre, un peu de violette, cela fait penser à une beau cru du Rhône nord. Très élégant en bouche, on peut regretter un petit creux en milieu de celle ci. Les tanins sont encore bien présents sans être gênants. Très belle longueur!
Une belle bouteille qui gagne à être aérée, beaucoup de plaisir!
Christophe

Lors du VDEWS 2015

Luciano Sandrone

Très joli Nebbiolo d'Alba Valmaggiore 2007 au nez discret mais à la bouche juteuse, rythmée, sur une matière pleine de chair et une acidité nerveuse qui crée un point d'équilibre plein auquel de beaux goûts de prunelle épicée apportent une vraie touche de plaisir.
Nettement moins emballé, comme souvent avec ce cépage, par la Barbera d'Alba 2013 à la robe sombre, au nez lacté fortement épicé et à la bouche ronde, sur une largeur et puissance tannique un peu brutalisante pour mon pdf.

CR:Luciano Sandrone Barolo Cannubi Boschis 2005
Un nez de cassis, de mûre, de cerise, un peu de bois et des notes de réglisse et de pain grillé. La bouche est ample, riche, intense, les tannins sont serrés,
l'élevage présent, beaucoup de fruit, une acidité qui donne de la droiture au vin et participe à la très longue finale sur les fruits noirs.
Plus dense, moins gourmand que le Voerzio. Excellent

Bonjour,



Italie Piémont, Nebbiolo d’Alba, Luciano Sandrone Valmaggiore 2005 : Un nez plutôt puissant, opulent, de fruit noir, mûr, note kirch limite alcooleuse, puis épice, pointe floral sur un fond chocolat cacao profil amer. La bouche est robuste, grosse matière, dense, tanins soyeux mais sèche un peu en finale, sur le fruit noir, cassis, mûre, myrtille, note épice, pointe kirch alcool, fond chocolat cacao. La finale est fraiche mais puissante qui chauffe un peu quand même, persistance intéressante de fruit noir mûr, d'épice sur ce fond cacao chocolat. TB-Excellent 91 (16,5). Un peu trop pour mon palais pinotphile.

Amicalement, Matthieu

Un dîner au Laurent, autour d’Étienne Klein

Luciano Sandrone, Nebbiolo d'Alba, Valmaggiore, 2013



Robe pourpre assez peu extraite et d'une jeunesse évidente.
Très joli nez tout en franchise, sur les fruits rouges bien mûrs, la prune enrobés de notes florales et épicées très agréables.
La bouche est délicieusement évidente, sur une construction pleine où une matière sans grande puissance mais sans aucun creux s'accorde parfaitement avec une acidité mûre et bien intégrée pour former un ensemble juteux et franc, d'un évident plaisir gourmand.
Le vin déroule sa précision de constitution comme d'arômes jusque dans une finale facile et fraiche qui appelle à se resservir avec avidité.
Très bon.
Du grand vin de soif à acheter en magnum !

Barolo sandrone le vigne 2011

Le nez est un mix de fruits rouges et noirs avec un petit coté chocolat mentholé. 

La bouche est assez puissante, tannique mais reste fraiche. Le côté vert ressort régulièrement, on a aussi du moka et de la cerise. C'est soyeux avec un petit air aristocratique. Ca ne m'emballe pas à fond, surement a attendre.

Barolo
Luciano Sandrone dédie le Cannubi à ses petits enfants pour fêter les 40 ans de sa production !

www.winespectator.co...

curieuse démarche, alors qu'il y a un réel effort de classification des différentes zone en crus ...
pers. cela m'ôte toute envie d'en acheter, je me limiterai à l'avenir à Le Vigne

Je ne comprends pas Claude, c'est justement Le Vigne qui est un assemblage de cru différent tandis que Aleste c'est Cannubi (même si Cannubi est un cru très étendu et plein de disparités en son sein).

Salut Jean-Bernard

oui bien sûr, l'assemblage de crus se pratique aussi chez G.Rinaldi, B. Mascarello etc etc
mais imagine un instant qu'un producteur rebaptise son Charmes-Chambertin (plein de disparités aussi) en La cuvée petite Louise ... ou du petit Alex, que dirais-tu ?
pers. je trouve cela très kitch et m'ôte toute envie d'en acheter

Je comprends parfaitement cette remarque de Claude : c'est commercialement hérité d'une autre époque et un peu anachronique à une démarche d'individualisation des terroirs telle qu'elle se pratique à Barolo.

Mais il se peut que nous ayons cette vue du prisme culturel très français : le nom du lieu comme identité du vin. En même temps, c'est bien plus commode car les noms des endroits existent toujours, quelque soit la région, quelque soit la parcelle : la toponymie est d'ailleurs souvent très intéressante et révélatrice.

Luciano Sandrone, Nebbiolo d'Alba "Valmaggiore" 2013

Bu sur deux jours.
Nez changeant sur la mûre, les fleurs (un peu entêtantes façon "nature"), le zan, la raffle (y en a?) et les agrumes.
Bouche de grande gourmandise, pleine et soyeuse, étonnamment prête pour un nebbiolo (là encore on pourrait penser à un vin "nature" ).
Ensemble très équilibré.
Finale juteuse sur le jus d'orange. Fond de verre sur la rafle.
Un très bon canon, qui n'a toutefois ni l'élégante fermeté du nebbiolo de Voerzio, ni l'énergie de celui de Rinaldi sur le même millésime.
Un vin qui m'a donné l'impression, pour faire le difficile et sans doute parce que je m'étais auto-conditionné, de manquer d'un peu de typicité.

Luciano Sandrone, Nebbiolo d'Alba, Valmaggiore, 2011



Bouchon parfait.
Robe claire et très nettement tuilée, presque oeil de perdrix.
Premier nez un peu lacté, sur le yaourt aux fruits rouges et qui va s'épurer assez rapidement pour présenter un ensemble posé et agréable, compromis de senteurs de fruits rouges, de fleurs séchées et d'épices douces très légères.
La bouche est bien construite et posée, sur un beau volume suave et doux bien mobilisée par une acidité et surtout des tanins qui font saliver et étire ce joli ensemble.
Le vin déroule une présence franche et lisible jusque dans une finale pas interminable mais pleine de buvabilité.
Très bon.

Luciano Sandrone, Barolo Le Vigne 2004

cela doit être la 3 ème ou 4ème rencontre avec ce vin. Bouche absolument superbe à la texture veloutée, tous les éléments sont là à leur place avec les proportions d'un temple gréco-romain !
malheureusement le nez est fermé et les saveurs pourraient être un peu plus expressives ...
Le Vigne 1990 me revient en mémoire, ouvert sur une table de jardin en plein air, il embaumait jusqu'à 1 mètre de la bt !!!
alors bu trop froid, trop vite, pas assez aéré ou tout simplement un peu fermé ?
il n'y a aucun doute que le potentiel est là, mais à ce stade et dans les conditions bues, déception légère.

à attendre avec confiance

Luciano Sandrone - Le Vigne 1997 - Barolo

Robe foncée avec encore des reflets violacés.
Nez particulièrement intense sur la cerise.
la bouche associe élégamment une acidité marquée à des notes de cerise intense et de fraise .
Arrivent ensuite de délicates touches sur le cuir.

Très beau vin.

Cordialement.

Gilles

Azienda Agricola Luciano Sandrone, Valmaggiore 2015, Nebbiolo d'Alba

Bu dans le cadre de cette dégustation : www.lapassionduvin.c...

Robe : assez translucide, plutôt rouge clair tirant légèrement vers le grenat.

Nez : à fond sur les fruits rouges (groseille, fraise, framboise), avec quelques notes végétales et légèrement poivrées.

Bouche : assez vive, fruitée (sur les fruits rouges déjà évoqués supra), on retrouve les notes végétales et poivrées. La finale est clairement sur l’acidité. C’est frais et tonique … mais à 31 euros la bouteille, cela manque pour moi un peu de matière, de complexité et de maturité.

Bien+ dans l’absolu.

Fred

Luciano Sandrone, Nebbiolo d'Alba, Valmaggiore, 2015

Robe grenat profond, nez plus sur les fruits noirs que rouges, des épices (poivre et cannelle), peut-être un peu d’agrume (j’ai toujours un doute quand je trouve des notes d’agrume dans un vin rouge), de bois (vanille).

La bouche s’annonce un peu chaude et, comme si tous les éléments n’étaient pas encore fondus, l’acidité bien perceptible ne s’harmonise pas avec l’alcool ressenti.
Le fruit ressort, avec un côté plus mûr qu’au nez cependant, donnant un caractère monolithique au vin, avec une finale peu remarquable si ce n’est par une amertume que je qualifierai de boisée (j’imagine que le vin voit le bois au cours de son élevage) et un trait de vert qui me fait penser à un léger manque de maturité.

Je ne connais pas la qualité du millésime 2015 dans la région, et il est certain que c’est encore jeune, mais je n’ai pas retrouvé les qualités de fruit et de gourmandise que j’avais beaucoup appréciées dans les bouteilles de 2013 bues ces 2 dernières années.

Au final, c’est une déception, et le résultat est que, contrairement à mes 2013, je parviendrai à garder mes 2015 restants pendant quelques temps encore avant de retenter l’expérience.

Bien cordialement,
Eric