Hervé ? tu es dans le coin ? on s'en remet une pour bien finir l'année ?

Ben oui, je me disais la même chose...

Non, Olivier, pas ça, pas toi, pas en 2020, c'est une année suffisamment pourrie comme ça........
Il fallait attendre 3 jours avant de déterrer ce fil.

Je reconnais ne pas avoir lu ce fil mais simplement le titre mais je vous livre mes deux dernières expériences alsaciennes qui ont plié mon cadre de référence habituel...
ici
et là
Le genre de vins où il devient un non sens de raisonner en "valeur absolue" sans quoi tous les autres se trouveraient cantonnés durablement au rang de simples accessits.

De l'art.

Alex

Du coup, je me suis replongé dans les dernières pages : ok, ça dézingue, mais il y a quand même du matériel et du matériau. (je ne parle pas de la boîte de Manzoni). Relire Sergueï et Hannibal est un plaisir matinal enrichissant.

Tiré du site du Monde Diplomatique :

" Monsieur François Pinault vient d’inaugurer la Bourse du Commerce-Fondation Pinault, à Paris, dans le quartier des Halles.

Bâtiment classé, racheté par la Ville 86 millions d’euros, et confié pour cinquante ans à M. Pinault contre 15 millions d'euros H.T., plus une redevance annuelle, au terme de la troisième année, de 60 000 euros H.T.
La presse a salué le « regard bleu laser » du « fils de paysan breton » (Le Monde) devenu, fruit d’un labeur incessant et d’un génie singulier, l’une des plus grandes fortunes de France (La Redoute, Le Printemps, Saint-Laurent, Le Point, Gucci, Christie’s, etc.), et l’un des plus importants marchands d’art du monde.

La presse a adoré l’endroit, et les œuvres.
Il est vrai qu’il y en a des secouantes : ainsi, comme le soulignent France Inter et France Info, le mot « red » en néon diffuse une lumière bleue, ce qui « perturbe nos sens et nos certitudes ».

« L’Enlèvement des Sabines », copie de la sculpture de la place de la Seigneurie à Florence est ici sublimement en cire, et, bougie géante, fondra pendant six mois jusqu’à disparition (mais que fera-t-on de la cire fondue ? Elle fait sans doute partie de l’œuvre, « qui questionne la destruction ».)

De nombreuses œuvres d’artistes afro-américains « engagées dans la dénonciation de toutes les discriminations », d’autres qui accusent les « stéréotypes de genre » (Cindy Sherman) achèvent de convaincre.
Comme le résume assez splendidement Alain Minc, un proche : « c’est un manifeste politique. Une expo d’anarchistes avec des Noirs, des marginaux qui disent qu’être capitaliste, c’est être sensible aux transformations du monde. » (Le Monde).

Ainsi, conclut France Inter-France Info, après la Fondation Cartier et la Fondation Vuitton, la Fondation Pinault manifeste « la puissance du luxe et de la finance sur la scène culturelle parisienne », en défendant de surcroît les causes qui incarnent le progressisme d’aujourd’hui. C’est merveilleux. Il est sans importance que le groupe Kering (famille Pinault) soit l’objet d’une enquête (2019) du parquet financier pour « blanchiment de fraude fiscale aggravée ». Il est sans intérêt de se demander comment on arrive à une fortune de plus de 14 milliards de dollars (1). Ce qui importe, c’est d’admirer le côté artiste du milliardaire, d’admirer dans la foulée les œuvres dont leur exposition à la Bourse fait monter la cote, et d’être ému par la sensibilité à l’injustice dont témoigne son choix.

Rappelez-moi ce que disait Warren Buffett ?

Mais, haut les cœurs ! il n’y a pas que le pass sanitaire qui arrive, le pass culture aussi : tu as 18 ans ?
Profite de l’appli pour réserver les offres culturelles de proximité et offres numériques à concurrence de 300 euros sur 24 mois. Ça, c’est de la démocratisation culturelle !
LOL.

Evelyne Pieiller "

Texte publié sur le blog du Monde Diplomatique : blog.mondediplo.net/...

Ce serait bien de citer la source : blog.mondediplo.net/...

Je ne vois pas trop le rapport avec le vin, si ce n'est que Pinault possède aussi des vignobles. 

 

Mille excuses, c'est un extrait des blog du diplo

le rapport concerne la discussion sur le vin est-il une œuvre d'art ?, et donc aussi sur l'art contemporain dont il a été largement question dans ladite discussion, mais si c'est à ce point hérétique de mettre ceci dans ces colonnes, que l'on n'hésite pas à le supprimer ...

Bonjour,

Comme le souligne EricB, merci à tous de penser à citer auteur(s) et média(s) (titre de presse/nom de site/etc. ), auprès desquels vous reprenez des informations insérées dans vos posts.
Surtout lorsque vous les reprenez in-extenso.

NB: La modération a inséré la source dans le post de Sergueï.

Billet
J’aime à penser que le vigneron est un artiste.

www.ledevoir.com/viv...

Autre façon de poser la question : y a t il d’autres faiseurs qui s’autoproclament « artistes » ?
un peintre se pose t il l’a question ?
le fait même d’en douter et de se le demander dit tout de la réponse qui bien entendu est négative.
Prétendre que le vin que l’on a produit est une œuvre d’art dont on serait l’artiste c’est d’abord s’attribuer un résultat qui n’est pas que de son fait, fait d’ailleurs bien minime dans la globalité du résultat.
il y a de l’usurpation dans cette affirmation.
 

Peut-être que Randall Grahm aime aime se considérer ainsi,  mais Bonny Doon était loin du petit artisanat : 500.000 caisses par an jusqu'en 2006 (année où il a vendu plusieurs de ses marques) ça commence â frôler l'industriel. 

L'autoproclamation a toujours été le chemin le plus court et le plus efficace de l'autopersuasion.
Il se trouve qu'en matière de consécration symbolique plus le circuit est long et détourné plus la consécration est légitime ...

Le vin, je ne sais pas mais certaines cuveries sûrement !

Impossible de récupérer bearer token (consumer)

Je ne sais pas si le vin est une oeuvre d'art mais il inspire les artistes.

Un site magnifique à parcourir : www.musee-virtuel-vi...

Magnifique, Olivier !
Quelle trouvaille !

Côte-d’Or
Une entreprise invente les droits d’auteur pour les vignerons.

www.bienpublic.com/e...

Pignolade, the ultimate !

www.capital.fr/econo...

oliv écrit:

Pignolade, the ultimate !

www.capital.fr/econo...

JD, prends en de la graine !

oliv écrit:

Pignolade, the ultimate !

www.capital.fr/econo...

Il va bien se trouver 29 couillons pour acheter ses bouteilles... 

Les vignes en question : bonjour le terroir...
 
 

On s'en fiche du terroir Éric. Le faiseur( comme le vigneron qui décide qu'il fait des grands vins !!) a décrété que c'était de l'Art. Du reste il ne recommande pas de boire sa production!

Bonsoir, Je vous trouve bien sévères. J'ai lu attentivement les propos du géniteur inspiré de ce vin rouftaupisé. Car il l'est, inspiré. Au moins verbalement. Cela justifie t-il le prix ? A voir une fois le vin chroniqué, car sauf erreur, une fois l'accord sur la chose et le prix réputé parfait, on fait ce que l'on veut de l'achat....
Je me sens ainsi beaucoup plus tolérant ce soir, je ne ferai même aucune diatribe à l'encontre des buveurs de Clos en Champagne ou ailleurs. Mais vous n'êtes jamais obligés de me croire
Et pour mémoire, le plus petit vignoble du monde est chez moi. Si, si. Pour être au niveau je pense vendre à 5001 € la bouteille. Ca c'est de l'art, mon cochon. Rappelons aussi que pour vendre du vin il faut en avoir le droit de production, sinon il faut vendre cela comme une oeuvre d'art (?)...malin le gaillard.

vinozzy écrit:

Bonsoir, Je vous trouve bien sévères. J'ai lu attentivement les propos du géniteur inspiré de ce vin rouftaupisé. Car il l'est, inspiré. Au moins verbalement. Cela justifie t-il le prix ? A voir une fois le vin chroniqué, car sauf erreur, une fois l'accord sur la chose et le prix réputé parfait, on fait ce que l'on veut de l'achat....
Je me sens ainsi beaucoup plus tolérant ce soir, je ne ferai même aucune diatribe à l'encontre des buveurs de Clos en Champagne ou ailleurs. Mais vous n'êtes jamais obligés de me croire

Et pour mémoire, le plus petit vignoble du monde est chez moi. Si, si. Pour être au niveau je pense vendre à 5001 € la bouteille. Ca c'est de l'art, mon cochon. Rappelons aussi que pour vendre du vin il faut en avoir le droit de production, sinon il faut vendre cela comme une oeuvre d'art (?)...malin le gaillard.

Et comme il est avant-gardiste, on pourrait dire le gaillard d'avant (mon trop bref passé maritime me revient toujours)

Les FAV, c'est un peu comme les boîtes de nuit de ma jeunesse à Marseille... Y avait plein de filles pas chères ; la première année tu te rues dessus, après...