bonsoir,
Belle unanimité!
Moi c'est plutôt les rouges classiques que je n'arrive plus à boire,depuis une paire d'années, pas par intégrisme simplement... ils ne "descendent" plus><
Constat moyennement agréable lorsqu'on a une cave bien remplie de flacons chinés pendant une bonne vingtaine d'années....
je les trouve plats, boisés, durs, secs, sans gourmandise , parfois le tout ensemble et surtout l'alcool ressenti me gêne et quelle fatigue le lendemain si l'on se "force"
On peut donc dire que je suis déçu 99% des tentatives
Mais bien entendu il y a des pertes dans le tas et un choix drastique des vignerons s'impose
Pour les blancs c'est différent, à quelques rares exceptions prés je ne suis pas fan du "sans souffre"....(pour le moment...) et je me régale toujours autant avec les meilleurs vignerons du ...chablisien:)-D
rémy

( Peut être qu'Oliv est un peu hipster.. )

Tu t'es vu avec ta barbe ? Et puis on a le droit d'être urbain branché et d'aimer les vins non déviants comme d'être provincial et d'aimer les vins nature.

Le coup de "si vous aimez le Lapsang Souchong alors vous devez aimer les vins nature", c'est un peu fort quand même !

O.

Y'avait la cravate, v'là la barbe et la chemise de bucheron maintenant !
Ils m'auront tout fait...

Oliv, hic'ster

Et puis on a le droit d'être urbain branché et d'aimer les vins non déviants comme d'être provincial et d'aimer les vins nature.

Bien sûr qu'on a le droit.
Mais on peut constater que statistiquement il y a des populations plus probables que d'autres....

des partisans du souffre à tout crin

je ne suis pas fan du "sans souffre"

Souffrez que vous me faites bien de la peine à confondre soufre et souffrance, souffrir et soufrer , mais ne vous considérez pas pour autant comme des souffre-douleur

Moi c'est plutôt les rouges classiques que je n'arrive plus à boire

ce que tu appelles "classique" c'est tout sauf les sans soufre (0 soufre?)?
si oui avoue qu'il y a quand même un juste en milieu entre les vins "plats, boisés, durs, secs, sans gourmandise , parfois le tout ensemble" et les sans soufre, même si ce que tu décris existe aussi.

Souffrez que vous me faites bien de la peine à confondre soufre et souffrance, souffrir et soufrer , mais ne vous considérez pas pour autant comme des souffre-douleur

merci p'tit robert
En effet pourquoi souffrir?? adopter le sans souffffffffffrance!!

ce que tu appelles "classique" c'est tout sauf les sans soufre (0 soufre?)?

les vins que j'appelle "classiques" peuplent ma cave en grand nombre, étiquettes plus ou moins prestigieuses toutes régions confondues.
Les "rouges" ont en commun une structure gustative un peu figée voire éteinte et je trouve leur composante alcoolique envahissante. Certains sont peut être de "belles endormies" mais ma patience à des limites:X
cette communauté de goût ,comme il existe certainement une communauté de goût des BONS;) vins rouges dits "nature"(qui a dit "brets"??!!) me fait envisager qu'ils sont certainement vignifiés de façon similaire sinon proche.
Je ne suis pour autant pas un ayatollah du 0 soufre, j'ai une intolérance extrême aux goûts de "souris" par ex et ma préférence actuelle va aux vignerons qui dispensent une légère protection à leur production.
Sur les blancs mon avis est différent car je n'ai pas à ce jour constaté, à de rares exceptions prés, les bienfaits d'une protection nulle ou même mini et les déviations aromatiques sont quasi omniprésentes.

enzo d'aviolo écrivait:

---

> ah j'crois savoir, c'est une surface plantée, non
> cultivée (j'ai déjà vu ça parfois)

Oh oui, y'a même un "vigneron" jurassien qui pratiquait ça, et avait son succès

Un peu d'humour dans ce monde de natures.........

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Bonnes fêtes et bonnes dégustations.

Stéphane

(tu)

Très bonne BD de Michel Tolmer que les compères Mimi, Fifi & Glouglou!

Paris
Vins naturels à Paris : 312 bars, restaurants, caves, épiceries !

www.onboitquoicesoir...

Bonsoir

En dégustant la cuvée Latitude des Champagnes Larmandier-Bernier, je découvre sur l’étiquette cette mention en forme de vœu bien en résonnance, avec ce qui m’a motivé à ouvrir ce sujet : “ Laisser parler nos terroirs, c’est notre choix. Pour cela, une évidence : travailler la vigne dans le respect de la vie et élever nos vins naturellement”. Des mots certes, mais quand le résultat dans la bouteille, est conforme à ce vœu, je m’inscris résolument dans cette démarche, ce que j’ai ressenti souvent ces derniers jours en dégustant les vins de Fouassier, d’Ostertag, de Landron, du Mas Champart,tous conformes à leurs vœux, l’exact contraire des vins qui nous font prendre des vessies pour des lanternes.

Daniel

Beaucoup lu de bonnes choses dans ce post et pas mal de réactions légitimes, en tous cas vis à vis de vins comme celui certainement daubé de Schueller qui après avoir fait de grands vins fin du siècle passé est trop souvent passé dans la caricature du déviant, emportant par sa réputation trop de vins naturels qui eux sont nets.
Sans le vouloir, le même jour que la création de ce post, je publiais un article sur mon blog qui se voulait une réflexion finalement assez semblable, sauf, que je l'écrivais en tant qu'ennemi des vins daubés MAIS en ami véritable et sincère de la nébuleuse des vins naturels... chose que je ne pourrais dénier en temps que principal organisateur du récent salon Vini, Birre, Ribelli de Bruxelles.

Quatre réflexions me viennent à la lecture de ce débat :

La première, c'est de lire de très justes remarques négatives sur certains vins oxydés de la part de nombreux intervenants belges qui n'ont hélas pas eu l'occasion de venir au salon Vini, Birre, Ribelli, probablement du à mon attitude respectueuse de la charte de ce forum qui m'interdisait de plébisciter mon propre évènement. Il eut été intéressant, vu l'extrême diversité des vignerons présents, de mettre leur visite en parallèle à ce débat...

La seconde, très simpliste, serait de me demander si on pourrait être en droit d'affirmer "marre des vins "conventionnels" parce qu'on a bu un Mouton 90 ? Associer oxydation et très/trop faible utilisation du soufre à la nébuleuse "Vin naturel" est en effet, selon moi, une erreur que trop souvent opposants de l'oxydation illégitime usent et réusent et que par le plus grand des hasards, je traitais sur mon blog le même jour que l'envoi de ce post. C'est probablement cette réflexion qui sera débattue ici si le désir s'en fait sentir.

La troisième, pour répondre à une question sur les liens au terroir et en imaginant un vin net mais naturel dans sa "globalité" genre Teroldego de Foradori ou Crémant Brut Zéro de Zusslin, peut-on réellement penser que le fait de diminuer les intrants au maximum puisse être un vecteur occultant du terroir ?

La quatrième (la plus intéressante selon moi) est en acceptant de séparer un vin déviant uniquement par ses éthanals et son oxydation native d'une merde sans nom produite par un "chevreuil" en mal de Larzac, de penser d'attendre certains vins, surtout blancs (et même chers) qui n'ont pratiquement pas connu de soufre à l'élevage, tout comme on attend de grand vins conventionnels. Les éthanals, et on ne le dit presque jamais, sont terriblement métastables avec le temps et par dessus tout leur empreinte aromatique est nettement plus faible que celle des arômes tertiaires... Ceci induit d'ailleurs une question comportementale amusante : pourquoi n'attend-on pas les vins naturels issus de grands terroirs... et dans l'acceptation des propriétés physico-chimiques ici énoncées sur les éthanals, que reste-il in fine , dans les vins naturels ?

La première, c'est de lire de très justes remarques négatives sur certains vins oxydés de la part de nombreux intervenants belges qui n'ont hélas pas eu l'occasion de venir au salon Vini, Birre, Ribelli, probablement du à mon attitude respectueuse de la charte de ce forum qui m'interdisait de plébisciter mon propre évènement.

"Probablement" ? -
lapassionduvin.com/p...

Sans le vouloir, le même jour que la création de ce post, je publiais un article sur mon blog qui se voulait une réflexion finalement assez semblable

Je confirme !
lapassionduvin.com/p...

La troisième, pour répondre à une question sur les liens au terroir et en imaginant un vin net mais naturel dans sa "globalité" genre Teroldego de Foradori ou Crémant Brut Zéro de Zusslin, peut-on réellement penser que le fait de diminuer les intrants au maximum puisse être un vecteur occultant du terroir ?

diminuer, non Patrick. mais supprimer totalement le soufre à la mise. oui.

J'ai dit diminuer... mon bon Enzo, et tu es assez fin pour comprendre ce que cela veut dire... si on veut voir les choses globalement...

Après, comme les bons Moutons existent, il existe à mon avis des miracles du soufre zéro, comme ce fameux Crémant Brut Zéro de Zusslin que je m'amuse à faire goûter en tous lieux et à toutes heures et que tu devrait vraiment "tester" avant de proclamer l'affirmation indéniable que" vin pur et droit sans soufre à la mise ou à à l'élevage est une impossibilité scientifique".
Par contre, et cela je l'admets, pour y arriver, il faut une énorme dose de connaissances acquises, de professionnalisme et de préparation de la cave, chose que les Zusslin ont acquit avec le temps et persistent à conserver et que le Schueller, avec son jemenfouttisme absolu en cave n'a certainement pas ou plus.

et une garde, un stockage en dessous de 14 degrés, non?

Cordialement,

Sylvain

Ben non... Sylvain... justement

Enfin je pense...

Si le vin est daubé dans les termes où j'ose imaginer le Schueller responsable de ce post... plus ou moins 14°C ne changeront rien, en cave, en transport ou tout ce qu'on veut. La pierre philosophale pour transformer ce genre de vin là n'existe pas.
Si on ne parle que des éthanals en termes d'oxydation perçue, je ne pense pas que cela fera évoluer les choses négativement, au contraire même... l'accélération du vieillissement provoquant une arrivée plus rapide des arômes tertiaires.
Si l'oxydation provient du voile ou autre méthode volontairement oxydative... cela ne changera à coup sûr rien du tout.

Mais je connais très peu de lecteurs de ce forum qui font vieillir leurs vins sur le nombre d'années nécessaires (7-8 ans) pour faire disparaître les ethanals et qui le font au-dessus de 14°C

J'ai dit diminuer... mon bon Enzo, et tu es assez fin pour comprendre ce que cela veut dire... si on veut voir les choses globalement...

oui c'est pour cela que j'ai fait la différence.
mais du coup, qui a dit que "diminuer " les intrants au maximum (où est la limite? pour quel intrant?) serait un vecteur occultant du terroir? car ça je ne l'ai pas lu sur LPV?

Après, comme les bons Moutons existent, il existe à mon avis des miracles du soufre zéro, comme ce fameux Crémant Brut Zéro de Zusslin que je m'amuse à faire goûter en tous lieux et à toutes heures et que tu devrait vraiment "tester" avant de proclamer l'affirmation indéniable que" vin pur et droit sans soufre à la mise ou à à l'élevage est une impossibilité scientifique".

je n'ai jamais affirmé cela, j'ai par contre écrit que dans la très grande majorité des cas je reconnaissais plus le fait qu'un vin soit "nature" plutôt que son origine et donc sa singularité. En l'occurrence, sur un vin plein de gaz carbonique, ça me semble beaucoup moins compliqué de faire un vin droit et pur, surtout si le crémant est non dosé, que sur un vin tranquille.

Mais je connais très peu de lecteurs de ce forum qui font vieillir leurs vins sur le nombre d'années nécessaires (7-8 ans) pour faire disparaître les ethanals et qui le font au-dessus de 14°C smiling smiley

donc Patrick, tu es en train de nous dire que l'oxydation perçue en jeunesse (ce que tu nommes ethanal), partirait si l'on gardait les vins 7/8 ans?

donc Patrick, tu es en train de nous dire que l'oxydation perçue en jeunesse (ce que tu nommes ethanal), partirait si l'on gardait les vins 7/8 ans?

Je le dis, je l'affirme même, du fait de l'avoir constaté sur de grands terroirs (sensés produire des vins de garde) tels le Muenchberg et un vigneron comme Patrick Meyer ainsi que d'avoir interrogé des milieux scientifiques compétents en terme de chimie et biochimie organique, cela afin de comprendre pourquoi après 7-8 ans, un vin comme le Riesling Muenchberg 2001 du dit P. Meyer avait totalement perdu des éthanals de jeunesse observés plus tôt et observation corroborée ensuite avec des 2004, 2005 et 2007.

mais du coup, qui a dit que "diminuer " les intrants au maximum (où est la limite? pour quel intrant?) serait un vecteur occultant du terroir? car ça je ne l'ai pas lu sur LPV?

ICI ... et... j'ai bien parlé d'une question et non d'une affirmation...

mais du coup, qui a dit que "diminuer " les intrants au maximum (où est la limite? pour quel intrant?) serait un vecteur occultant du terroir? car ça je ne l'ai pas lu sur LPV?

ICI ... et... j'ai bien parlé d'une question et non d'une affirmation...

ta connaissance du milieu aurait du te faire remarquer que la question était très mal posée puisqu’opposer '"nature" et conventionnel n'a pas de sens puisqu'ils ne sont pas opposés, rien n'empêcant un conventionnel de faire du "nature".
En dehors de cette maladresse, je n'ai vu personne écrire ou penser que la réduction des intrants (tu n'as pas dit jusqu'où?) pouvait avoir un effet négatif sur le terroir.

Je le dis, je l'affirme même, du fait de l'avoir constaté sur de grands terroirs (sensés produire des vins de garde) tels le Muenchberg et un vigneron comme Patrick Meyer ainsi que d'avoir interrogé des milieux scientifiques compétents en terme de chimie et biochimie organique, cela afin de comprendre pourquoi après 7-8 ans, un vin comme le Riesling Muenchberg 2001 du dit P. Meyer avait totalement perdu des éthanals de jeunesse observés plus tôt et observation corroborée ensuite avec des 2004, 2005 et 2007.

moi j'veux bien mais comment on fait quand le vin est déviant en jeunesse et pourtant issu d'un grand terroir pour le distinguer d'un vin déviant en jeunesse lui aussi issu d'un grand terroir qui va devenir génial au vieillissement?

moi j'veux bien mais comment on fait quand le vin est déviant en jeunesse et pourtant issu d'un grand terroir pour le distinguer d'un vin déviant en jeunesse lui aussi issu d'un grand terroir qui va devenir génial au vieillissement?

Etre patient... avoir la chance d'avoir une bonne et grande cave (je sais ça devient sectaire) ou... profiter de rencontres entre potes (nettement moins sectaire). Sur ce dernier point, on devrait toujours être d'accord, je pense...
Et puis, aussi, en termes de vignerons... savoir, de par l'expérience, qui fait quoi... toute la différence, selon moi entre P. Meyer et Bruno Schueller, du moins dans les dernières années...

profiter de rencontres entre potes (nettement moins sectaire). Sur ce dernier point, on devrait toujours être d'accord, je pense... smiling smiley

je n'aime pas le terme profiter mais j'aime bien partager

Mauvaise utilisation de la langue.... tout à fait d'accord avec toi : PARTAGER !

Sauf que le Muenchberg 2001 de Patrick Meyer , il a toujours été bon, et n'a jamais été dominé par les notes "oxydatives".
La preuve, j'en ai dans ma cave...

Luc

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Timo

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Autour des vins nature par Nicolas Jolly et Angelo Gaja !

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