Pour les vins de garde la plupart du temps par 3, cela permet de stocker beaucoup plus de références et de diversifier son stock. Dans les appellations j'aime bien avoir plusieurs domaines différents pour avoir une diversité de la production,
exemple sur Cornas Tunnel, Balthazar et Lionnet.
Pour les vins de soif par 6, pour les vins dépassant ma limite de prix par 1, parfois par 2 si je tombe sur des affaires.
Depuis 2 ans, j'achète de plus en plus de magnum, sympa à sortir.

JP

JRU83 écrit: ...
Depuis 2 ans, j'achète de plus en plus de magnum, sympa à sortir.

JP

Sympa à sortir, mais quand même une horreur pour stocker, surtout pour les Alsaces ...

Oui Christian
Un peu galère j'avoue, j'en ai environ 50, il repose entre 2 étagères, pas d'Alsace encore.

JP

A vous lire , J’ai un peu hésité avant de poster ...Reconnaître que sa passion entraîne un manque de cohérence n’est pas simple
J’achète de manière assez désordonnée par 1 , 2 , 6 ou parfois beaucoup plus en période de craquage ( Morgon 2015 de chez burgaud , Boudignon ou Balthazar)
La place dans la cave , le budget et surtout mon épouse me ramène parfois à la raison.
J’ai opté depuis quelques années pour des achats de Mg pour faciliter la garde. ( 10 à 15% de la cave )

"Morgon 2015 de chez burgaux " : achetez plus de 6 de cette cuvée, c'est pas du craquage, c'est un acte de sage !

Ah ah ah!
Le craquage Balthazar je connais maintenant effectivement!!!
Je compatis grannnnndement!

Merci Damien pour "le manque de cohérence" c'est également mon cas.1) j'achète trop vu mon grand âge 2) la place commence à manquer,trois grandes armoires pleines et des boîtes en bois en plus,3) gros budget mensuel pour un pauvre retraité, c'est grave docteur.
Alors plutôt par trois les achats,parfois deux et aussi une quand ça décoiffe dur côté tarifs.
Encore pas mal de commandes en cours,les copains ne sont pas sérieux non plus,ils commandent tout le temps et proposent....gentiment.
Bernard

En passion du vin aussi, l'enfer, c'est les autres !

En principe par 2 ou 3.
Exceptions :
A l'unité : pour gouter une première fois, pour les fonds de cave, ou pour les craquages niveau prix.
Par 6 : pour les vins de plaisir / abordables qui partiront dans les deux ans ou des allocations,
+ de 6: quand j'ai un gros coup de coeur pour un vin sur un millésime et que je ne peux m'empêcher de le boire, l'offrir ou le partager. Je dois bien être à 3*6 bouteilles du Mas de la Seranne, Antonin et Louis, 2015. D'ailleurs, fin de stock chez mon importateur, je vais tâcher de plus toucher aux 4 bouteilles qu'il me reste.

Pour ma part, le nombre de bouteilles achetées a beaucoup évolué avec mon profil de consommateur.
- A mes débuts, j'achetais par 3 ou 6 des vins plutôt faciles d'approche, pas trop onéreux. Je buvais donc des vins identiques pas trop prise de tête.
- En avançant dans ma découverte du vin, j'ai rencontré des vins plus sérieux, plus onéreux, mais aussi plus satisfaisants d'un point de vue gustatif et culturel. Du coup je préfère aujourd'hui consommer moins fréquemment des belles ou très belles quilles provenant de régions et de pays très divers : j'achète donc au départ le plus souvent à l'unité sur internet, me fait une opinion et rachète par deux si je suis emballé ou sens du potentiel.
- Lorsque je continue à acheter par 2 ou 3 bouteilles, c'est le plus souvent pour alimenter les repas familiaux.

Laurent.

Le plus souvent j’achète à l’unité. Si j’ai un coup de cœur j’en rachète une ou deux, parfois trois... tout dépend du prix.
L’achat à l’unité peut évidemment être très frustrant si on a une belle bouteille à un prix correct que l’on ne retrouve plus par la suite ou si on sent un beau vin qui ne se livre pas encore.
Mais comme pour d’autres intervenants, mon budget vin est très serré et je préfère privilégier la découverte et la diversité.
L’achat par 6 est exceptionnel.

Cordialement,
Eric

Au debut j achetais par 6 ou 12
Mais j ai toujours eu une approche de longue garde sur le vin
Le côté intemporel voir collectionneur
Ce qui entraîne d acheter des bouteilles plus cher et des vins plus prestigieux
Je pense qu il faut de plus en plus s ouvrir l esprit et ne pad hésiter a découvrir toutes les appelations
Depuis quelques temps j ai découvert les vins italiens
Vraiment beaucoup aimé
Deja acheter 60 bouteilles en 6 mois
Ce que j aime beaucoup dans les grands Bordeaux c est de mixer les millésimes d un même chateaux pour arriver a 12 bouteilles
Du temps... non de l argent

J'achète principalement par 6, car entre le vin de soif dont on prend une bouteille à la cave pour un oui ou pour un non, et le vin de garde dont j'aime pouvoir suivre l'évolution, cela me paraît le meilleur compromis. Très rarement 12 bouteilles, et en général dans l'idée dans boire 6 sur la gourmandise de la jeunesse, et d'attendre les 6 autres (par exemple le Morgon V.V. 2015 de Daniel Bouland ou Trévallon 2011).

Après, il y a la place de stockage et le budget. Entre le manque de place et le prix des vins qui ne cesse d'augmenter, j'ai essayé de me raisonner et de passer à quatre bouteilles (une pour tout de suite et trois pour voir plus tard).

Ca, c'est pour les achats raisonnés.
Pour les achats impulsifs ou coup de coeur (du style "c'est vraiment bon, mais c'est trop cher, non je ne devrais pas ..." ) , c'est une voir deux bouteilles.

Comme j'ai un âge qui me permet de connaître mes goûts, je risque moins de me tromper à grande échelle en achetant 6 bouteilles d'un même vin. Cependant,
le corollaire c'est qu'il y a moins de place pour la découverte. Et là, on en revient au stockage et au budget, contraintes auxquelles il faut ajouter le foie:!:

Bien cordialement,
Eric

Bonjour

Ben pour moi, il n’y a pas de logique. Tout dépend du vin, de mon humeur, de mon budget....
Mais j’ai tendance à réduire le nombre de bouteilles pour acheter plus souvent et différent ou faire un mix de plusieurs cuvées du même domaine.

Bien à vous.

Sylvain

Le plus souvent par trois comme je l'avais déjà écrit dans le fil sur la composition de sa cave, ceci dans le but du meilleur compromis entre découverte d'un maximum de vins et analyse de l'évolution.
Mais mes tout derniers achats sont autant de contre-exemples :
- Chez un bon vigneron de Cinque-Terre (reportage à venir) j'ai pris deux bouteilles de chacune des deux cuvées préférées, une de la cuvée la plus chère (de très loin la plus chère !) et une dernière pour compléter le carton.
- Mais je souhaitais rapporter des vins d'autres vignerons, donc une de chacun de mes trois préférés, acquises chez un caviste (j'étais en voiture).
- Tout à l'heure j'ai rendu visite à Jacques Vincent, mon vigneron préféré de Reuilly : 18 gris pour le baptême de mon petit-fils, 6 blancs et 6 rouges. Mais il faut dire que le rapport qualité / prix est exceptionnel !
Jean-Loup

Les échanges ci-dessus résument bien mon cas.
A la création de la cave, c’était plutôt par 6 ou 12, avec un craquage sur 48 bt avec une étiquette narcissique à mon nom sur le millésime 2000.
Pour les années de naissance des enfants, idem, des vins à longue espérance de vie par 6-12 ou en magnum.
Et puis la place vient à manquer rapidement, donc plutôt par 3 désormais sur les vins que je connais, et à l'unité pour les découvertes chez le caviste.
Malgré cela, le stock est en augmentation constante, et je me retrouve devant le dilemme que la plupart d'entre vous doit avoir:
1- j'arrête d'acheter (probablement incompatible avec ma passion)
2- je bois plus (mais la cirrhose n'est pas une solution)
3- j'augmente la voilure de notre vie sociale, avec des repas à la maison avec des amis plus fréquents (mais il faut bien se reposer de temps en temps)
Dure, la vie de passionné...

Il y a une quatrième solution à savoir d'appartenir à des cercles de dégustation : tu ouvres de tes bouteilles, tu ménages ta cirrhose si tu n'oublies pas de cracher, tu découvres d'autres vins , tu passes de bons moments d'amitiés,...

Concernant mes achats rien de très original.
Ayant commencé à la fin des années 80 par l'achat de Bordeaux en primeurs j'achetais par 12; les prix montant et découvrant de nouvelles régions j'ai acheté par 6.
Aujourd'hui je reste à 6 ou 12 sur des vins à forte rotation ( rosés de provence et pour des occasions particulières).Cela reste anecdotique.
J'achète plutôt aujourd'hui à l'unité car la cave est pleine et mes achats s'orientent sur des vins rarement disponibles par 12 ou .
Restent mes allocations dans certains domaines : il est difficile d'y réduire la voilure et je prends donc ce que le vigneron a la gentillesse de me céder et partage avec les bons amis.

Gilles

GILT écrit: Il y a une quatrième solution à savoir d'appartenir à des cercles de dégustation : tu ouvres de tes bouteilles, tu ménages ta cirrhose si tu n'oublies pas de cracher, tu découvres d'autres vins , tu passes de bons moments d'amitiés,...

Et tu te crées 10 000 envies et 50 000 opportunités d'achats supplémentaires...
Parait même que la science a donné un nom à ce syndrome : le TAVCO.

Vous l'ignorez peut-être, amis passionnés mais nous sommes tous de grands malades, depuis l’étymologie jusqu'au quotidien de choix et de consommation.
Mais rassurez vous, dans la vie du LPVien, le plaisir est grand et tout n'est pas cirrhose.

Oliv

Il y a une quatrième solution à savoir d'appartenir à des cercles de dégustation : tu ouvres de tes bouteilles, tu ménages ta cirrhose si tu n'oublies pas de cracher, tu découvres d'autres vins , tu passes de bons moments d'amitiés,...

sauf si tu appartiens à un groupe de dégustation qui n'est pas basé sur les apports des membres, ce qui est mon cas.
Et qui te créé d'autres envies d'achat comme l'a si bien relevé Oliv

pour répondre à la question initiale, il m'est arrivé (il y a fort longtemps) d'acheter 2 caisses de 12 Bordeaux et de compléter avec 1 caisse de magnums ... mon amour immodéré de l'époque pour certains crus fait que j'ai quelques provisions de Calon Ségur 1995 et 2000 par ex.

aujourd'hui je suis devenu beaucoup plus modeste et n'achète que par 6 bt. Il me semble que pour un vin haut de gamme Français, ou un Barolo - Barbaresco, donc un vin la plupart du temps cyclothymique de service difficile c'est le minimum.
Pourquoi ? une 1ère bt pour voir à quoi il ressemble en 1ère jeunesse, une 2ème et souvent une 3ème pour cerner comment le servir et surtout quand l'ouvrir ...
ne restent donc que 3 - 4 bt sur 6 qui pourront être dégustées à point avec un service idéal.

Mahl. dans certaines régions il est impossible d'avoir 6 bt

Je serais curieux de savoir quelle est la répartition des bouteilles livrées à domicile et en points relais lors de commandes sur la toile.

En ce qui nous concerne, c'est à peu près moitié-moitié en nombre de colis (avec une augmentation des points relais qui devraient prendre le dessus) Par contre, en nombre de bouteilles, le % des des points relais est plus faible, car limitation à 20 kg (12 bouteilles).

Faut dire qu'aller chercher (et se trimbaler) une caisse de 20kg, ça commence à faire lourd...

Bonjour à tous!

Je suis aussi partisan du 3, même si j’ai démarré par 1 puis suis passé à 3 avant une phase à 6 qui a duré peut-être deux ans, avant donc de redescendre à 3 pour deux raisons:
- Budget
- Je ne bois pas assez vite!
J’achète aussi pas mal de vins contigentés donc je prends souvent ce que je peux/ce que le caviste me propose.
A noter que j’achète quasiment exclusivement en ligne, ou en tout cas à distance, chez des cavistes avec qui j’ai tissé des liens de confiance depuis des années.

Bonjour à tous,

J'achète (en volume) dans les très grandes largeurs par 6 - 80% du temps, 5% au-delà de 6, le reste (15%) inférieur à 6 pour les appellations (bourguignonnes) pour lesquelles je ne peux en obtenir davantage!
Env. 200 bouteilles en moyenne qui sortent de ma cave par an et env. 350 bouteilles en moyenne en achat. (pratique l'appli VinoCell pour suivre tout cela).

Xavier

Xavier1227 écrit: Bonjour à tous,

Env. 200 bouteilles en moyenne qui sortent de ma cave par an et env. 350 bouteilles en moyenne en achat. (pratique l'appli VinoCell pour suivre tout cela).

Xavier

Tu vas rapidement avoir des problèmes

Bonjour,

moi, franchement acheter à l'unité, (sauf si on ne me permet pas d'en prendre davantage), ce n'est pas possible. C'est inscrit en moi. Il m'est impossible de n'avoir qu'une bouteille d'une référence de mon propre chef. Donc, à l'origine (et l'origine a duré un bon moment), c'était au minimum 6. On se trouve des justifications : il faut en premier lieu se faire son fond de cave (ce qui implique d'en acheter davantage que ce que l'on boit), étudier l'évolution de tel ou tel vin dans le temps, ainsi que ses propres gouts. Le canal d'achat joue également un rôle primordial. Mes 12 ans en région parisienne à déguster chaque mois avec une bande de zygomars tous plus instruits les uns que les autres sur le sujet, et avec des entrées et des lubies dans diverses régions, m'ont forgé à la longue une cave oecuménique, particulièrement équilibrée et variée. Et puis, l'âge et un retour sur mes terres d'origine aidant, l'idée que je me faisais de ma cave a changé, et de fait la destination que je lui ai donné depuis. Fort recentrage sur ma région de coeur, la Bourgogne, un peu aussi par paresse il faut bien le reconnaître. Quand on est sur place, c'est quand même plus simple. Mais également moins d'achats variés, la source de notre groupe s'étant largement tarie. Avec aussi un changement fondamental : une vision de cette cave non plus comme une source d'apprentissage et de découverte mais davantage de plaisir. Donc exit les vins qui ne m'éclatent pas plus que ça même si le monde entier les adore, en premier lieu tous ces Rhône sud lourdingues et bodybuldés. J'ai fait quelques heureux avec mes CDP. Cependant, le nombre de bouteilles ne fait que croître. Le fait d'avoir sa cave chez soi (et de taille sympathique) et plus seulement une cave d'appartement doublée d'un garde vin à 50 minutes (coucou mon Oliv) n'arrange rien. Je ne peux même plus me cacher derrière la distance et les pbs de logistique pour tenter de me limiter. Je n'ai pas non plus la chance, comme certains d'entre vous, d'avoir une femme qui m'engueule quand j'achète. Ce serait même plutôt le contraire sur certains crus. J'essaie cependant de me raisonner. Je me fixe également comme nouvelle règle l'achat par 3, sauf exception. Ainsi, dernièrement, chez Gondard-Perrin, si j'ai pris 18 bouteilles, il s'agissait de 5 cuvées différentes. Mais le contre exemple n'est jamais bien loin. Le lendemain, chez Thévenet, je prenais 12 bts de son Viré-Clessé Quintaine 2015, tant sa fraîcheur m'a enthousiasmé et surpris, malgré la marque du millésime. Donc, il en faut pas mal pour en profiter longtemps (les 2005 sont actuellement à leur meilleur).
En résumé, une cave, pour un amateur, c'est l'histoire d'une vie. Ce n'est jamais fini et c'est ça qui est chouette.

Cordialement,

Hervé

Avec aussi un changement fondamental : une vision de cette cave non plus comme une source d'apprentissage et de découverte mais davantage de plaisir.

Il cause bien, le Vévé !
Et pour avoir partagé ma cave de débutant (merci Philou) avec lui, j'adore lire l'idée d’une transmission de connaissances dans ce témoignage !

Ce que décrit Hervé est un parfait résumé de la démarche culturelle qu'est la vie de l'amateur où rien n'est inné et où tout est question d'apprentissage, d'éducation, de mémoire et de partage.
Puis, une fois les fondations stabilisées par des années de dégustations tous azimuts, un jour on constate qu'on passe devant certains emplacements et qu'on se dit: "oh non, pas celui-là".
C'est alors qu'on se recentre sur le seul invariable dans cette complexité : soi-même et ce qui est maintenant devenu "son" goût.
On passe alors d'une cave multicarte créée pour tout découvrir à une cave plus monogame alimentée pour essayer de se garantir le plaisir.
La diversité y perd ce qu'une certaine expertise y gagne.
Et là encore, comme au début de l'aventure, la richesse résidera encore dans la diversité et le partage, le goût des uns enrichissant le goût des autres du plaisir des débats sans fin, même quand ils sont contradictoires !

Amitiés
Oliv

C'est alors qu'on se recentre sur le seul invariable dans cette complexité : soi-même et ce qui est maintenant devenu "son" goût.

Euh, moi yen avoir gros problème : je n'ai toujours pas trouvé "mon" goût.
Et à mon grand âge, il faut que je me dépêche…
Heureusement les copains de LPV m'aident… un peu …

Jean-loup

Je pense que dire qu on soit arriver a son "gout" est plutôt une fin de soi même.
Les gouts qu on aimait a 30 , 40 ou 50 ans correspondait a nos humeurs, nos attentes, nos caractères. Cela ne veut pas dire qu'ils étaient moins bons ou meilleurs mais juste a une certaine audace et fougue mais aussi a un certain équilibre entre soi même et la vie a ses moments la.
L' age nous fait certainement entrer dans une plénitude et on se réfugie alors dans un confort.
Trouver son gout c est un peu rendre hommage à notre passion ou notre vie.