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Sommes-nous tous des alcooliques?

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Réponse de pierrat sur le sujet Sommes-nous tous des alcooliques?

Et le métabolisme est bien une variante notable, apparemment.
12 Avr 2019 09:09 #1081

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Réponse de E-mane sur le sujet Sommes-nous tous des alcooliques?

Inégalités devant la toxicité de l'alcool

"
On estime qu’au moins 8 % de la population présenterait un enzyme de l’aldéhyde déshydrogénase déficiente, soit 540 millions de personnes. Il existe aussi une infime portion d’individus asiatiques dont l’enzyme est totalement inactive.

Les personnes chez qui l’enzyme est totalement inactive s’exposent à des réactions physiques plus sévères voire très graves en ingérant de l’alcool, car l’éthanol est un poison mortel s’il se distille dans le sang sans être métabolisé.

Quels sont les risques ?
Hormis les risques inhérents à la consommation d’alcool, les personnes chez qui l’enzyme ALDH2 est déficiente voient leurs risques de cancers des voies aérodigestives supérieures accrus, "en raison de l’accumulation dans le corps d’acétaldéhyde combinée à une consommation régulière de boissons brûlantes traditionnelles que l’on retrouve dans certains pays d’Asie". Selon une étude japonaise, ces individus sont 6 à 10 fois plus susceptibles de développer un cancer de l’œsophage. "

source Doctissimo 2019

Emmanuel
12 Avr 2019 09:17 #1082

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Réponse de Luc Javaux sur le sujet Sommes-nous tous des alcooliques?

Tout cela est passionnant et va certainement intéresser les nombreux Asiatiques qui lisent LPV, mais quand je vous disais de ne pas trop compter sur votre métabolisme, je parlais du taux d'alcool sanguin obtenu après l'ingestion d'une dose standard d'alcool.
Je ne vois donc pas trop ce que viennent faire les copié-collé doctissimo dans cette affaire...


Luc
12 Avr 2019 10:18 #1083

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Réponse de pierrat sur le sujet Sommes-nous tous des alcooliques?

Tout cela vient en réponse de la personne qui disait que dès le premier verre de vin on était dangereux au volant. La réponse est : ça dépend.
12 Avr 2019 10:23 #1084

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Réponse de Frisette sur le sujet Sommes-nous tous des alcooliques?

pierrat écrit: [...]La réponse est : ça dépend.


Oui, mais ça dépend, ça dépasse!
Signé Zézette, épouse X

Flo (Florian) LPV Forez
12 Avr 2019 10:28 #1085

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12 Avr 2019 11:43 #1086

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Réponse de jean-luc javaux sur le sujet Sommes-nous tous des alcooliques?

Une privation sexuelle semble par ailleurs affecter leur intérêt à consommer de l’alcool.

Les centres d'intérêt de Monsieur Pierrat, fussent-ils intéressants, semblant s'éloigner quelque peu du thème développé dans ces colonnes, il est prié de s'en tenir au sujet... B)

jlj
12 Avr 2019 11:56 #1087

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Réponse de DemiLune sur le sujet Sommes-nous tous des alcooliques?

Ha je ne sais pas si c'est si éloigné que cela. L'article semble montrer que les mouches s'adonnent à l'alcool par frustration sexuelle...

Qui a dit que nous ne sommes pas des mouches... ?

Olivier
12 Avr 2019 12:16 #1088

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Réponse de Luc Javaux sur le sujet Sommes-nous tous des alcooliques?




Luc
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12 Avr 2019 15:43 #1089

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Réponse de Silène sur le sujet Sommes-nous tous des alcooliques?

Luc Javaux écrit: Ben non, ce n’est pas ce que tu as dit. Tu as dis que si l’alcool était cancérigène, vu qu’on a diminué la consommation de moitié depuis les années 1960, on devrait avoir assisté à une diminution du nombre de cancers. Or, ce nombre augmente.

En filigrane, ces salauds d’hygiénistes nous mentent, le vin ne provoque pas le cancer.
Luc


Là, tu joues sur les mots car l’idée que j’ai exprimée reste bien la même.

L’article dont j’ai publié le lien confirme que j’avais entièrement raison lorsque je disais qu’on devrait avoir assisté à une diminution du nombre de cancers : il y a bien eu une diminution sensible du nombre de cancers des VADS et de l’œsophage chez les hommes. En même temps, cette étude m’a donné la réponse aux questions que je me posais : l’évolution croisée de ces cancers, en diminution chez les hommes mais en augmentation chez les femmes explique pourquoi la diminution n’est pas apparente dans les statistiques globales. Cela ne veut pas dire qu’elle n’existe pas !

Je pense donc que la grande distinction de la connerie, tu peux la décerner à quelqu’un d’autre ! J’avais raison et refuser de l’admettre serait juste de la mauvaise foi !

Quant au filigrane que tu me prêtes, cela, c’est une interprétation de ta part : je n’ai jamais rien sous-entendu de pareil et il serait d’ailleurs stupide de ma part d’affirmer une telle chose, puisque l’étude à laquelle je me réfère démontre de façon évidente le lien entre consommation d’alcool et cancer.
12 Avr 2019 19:42 #1090

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Réponse de Kiravi sur le sujet Sommes-nous tous des alcooliques?

Je ne fais que passer.
Et je dois dire que je ne comprends pas très bien.
Est-on encore en train d'essayer de convaincre certains que l'alcool est dangereux ? Pour la santé, car tant que l'éthanol sera présent dans le vin, le vin sera cancérigène. Pour les autres, car oui si on boit on représente potentiellement un risque au volant (et ailleurs).
On est donc bien obligé de fixer des seuils, ridicules pour quelques-uns, mais pertinents pour l'immense majorité de la population.
Ça fait un peu mal de reconnaître que notre amour du vin est dangereux. Je comprends. J'éprouve. Mais c'est comme ça. On ne peut pas tergiverser. Les amateurs de vin jouent un jeu dangereux. Pour eux, pour leur entourage, pour les autres en général. Il faut se le dire, se le répéter comme un mantra. Nous jouons à une sorte de roulette russe. Ne pas en être convaincu est suicidaire. Et je suis surpris que ces vérités premières ne soient apparemment pas ancrées dans l'esprit de chacun d'entre nous.
Sur ce forum, nous sommes entre adultes, des adultes qui ont la tête sur les épaules, qui sont diplômés, éduqués, cultivés, sensés, (rayez les mentions inutiles ou ajoutez d'autres adjectifs), et je vois que certains pinaillent parce que le docteur Javaux et quelques autres leur rappellent des évidences.
Mais n' ont-ils jamais vu autour d'eux les ravages provoqués par l'alcool ? N'ont-ils jamais croisé des individus, des familles, détruits par ce fléau?
La moyenne d'âge des contributeurs ou des visiteurs du forum est certainement plus proche de 40/45 ans que de 15/20 (et c'est heureux). Ça fait théoriquement de nous des gens ayant un peu vécu, ayant un peu appris de la vie.
Et nom de dieu, on se demande encore si le vin est dangereux ?
Par ailleurs quand on cite la minuscule frange de la population qui possède une particularité lui permettant de boire de l'alcool avec un peu plus de légèreté, c'est qu'on espère en faire partie et qu'on n'est donc pas loin de s' en auto persuader.
Erreur. Aveuglement.
Le vin est dangereux. Nous sommes susceptibles de basculer dans l'alcoolisme très facilement. Nous ne sommes pas plus malins, plus forts, que ceux qui ont basculé avant nous. Et même si nous parvenons à l' éviter, nous ne pouvons pas contourner les risques sanitaires liés à notre passion. Libre à chacun d'entre nous de continuer à s' adonner à cette petite dinguerie, mais nous devons avoir conscience de tous les dangers.

Je relis ma prose. Je me demande à quoi elle sert. Elle n'apporte rien de nouveau ou d'original. Elle n' énonce que des lieux communs en prenant inutilement de la place. Mais je me dis qu' il est parfois nécessaire de rappeler des évidences quand c'est pour la bonne cause.

Bonne soirée.

Marc, assez vieux débutant
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12 Avr 2019 20:18 #1091

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Réponse de Benji sur le sujet Sommes-nous tous des alcooliques?

Ça fait un peu mal de reconnaître que notre amour du vin est dangereux. Je comprends. J'éprouve. Mais c'est comme ça. On ne peut pas tergiverser avec ça. Les amateurs de vin jouent un jeu dangereux. Pour eux, pour leur entourage, pour les autres en général. Il faut se le dire, se le répéter comme un mantra. Nous jouons à une sorte de roulette russe. Ne pas en être convaincu est suicidaire. 


Merci Marc,
Ton message est loin d'être inutile.
Mon questionnement à moi, c'est de savoir à quoi sert d'être conscients si cela n'influence pas notre comportement...
12 Avr 2019 22:15 #1092

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Réponse de Luc Javaux sur le sujet Sommes-nous tous des alcooliques?

Je pense donc que la grande distinction de la connerie, tu peux la décerner à quelqu’un d’autre !


Tu as raison, je pense que tu mérites sincèrement la plus grande distinction. Et vu que tu ne sembles même pas comprendre pourquoi, je te décerne les félicitations du jury.

Luc
12 Avr 2019 22:30 #1093

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Réponse de leteckel sur le sujet Sommes-nous tous des alcooliques?

Benji écrit:

Ça fait un peu mal de reconnaître que notre amour du vin est dangereux. Je comprends. J'éprouve. Mais c'est comme ça. On ne peut pas tergiverser avec ça. Les amateurs de vin jouent un jeu dangereux. Pour eux, pour leur entourage, pour les autres en général. Il faut se le dire, se le répéter comme un mantra. Nous jouons à une sorte de roulette russe. Ne pas en être convaincu est suicidaire. 


Merci Marc,
Ton message est loin d'être inutile.
Mon questionnement à moi, c'est de savoir à quoi sert d'être conscients si cela n'influence pas notre comportement...


Benjamin,
Même question chez moi. Peut-être que nous sommes déjà entré dans une forme de dépendance...:unsure:

ArnoulD avec un D comme Dusse
12 Avr 2019 22:42 #1094

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Réponse de Eric B sur le sujet Sommes-nous tous des alcooliques?

Oui, ton message est loin d'être inutile, Marc. Car je pense qu'il porte plus qu'un message sécuritaire standard auquel on ne fait plus attention (qui remarque encore le logo femme enceinte sur une bouteille ?)

Consacrant ma vie professionnelle au vin, mais aussi une bonne partie de mes loisirs (cf mes 4 jours de vacances à Paris où j'ai dû déguster 130 vins), je suis encore plus sur le fil du rasoir. Même en recrachant systématiquement, je me suis rendu compte que le vin avait un impact sur ma santé, ma digestion, mon sommeil... Lors des repas du soir, j'étais tombé dans le cercle vicieux du fromage qui appelle le vin qui appelle le fromage, qui appelle le vin, etc. Je me donnais bonne conscience en recrachant le vin, ne me rendant plus compte que je n'étais plus dans un état physiologique normal. J'éprouvais une sorte de faim que je ne réussissais pas à rassasier.

Depuis un an, j'ai cessé de boire chez moi quand je n'ai pas d'invité. Les WE où je ne suis pas de "sortie", je ne bois pas une goutte d'alcool. Et ça va beaucoup mieux. Je n'ai plus besoin de prendre de somnifères, alors que ce fut mon lot quasi-quotidien pendant des années. Et Le fromage, c'est seulement le midi, et sans la moindre goutte de vin. Oui, tout ça peut paraître austère, mais j'ai réussi à retrouver un équilibre que j'avais perdu.

Je pense que c'est le prix à payer pour pouvoir continuer à explorer le vin sans avoir trop de dégâts sur ma santé. Ca ne m'empêche pas les exceptions : trois fois par mois, j'anime une dégustation accompagnée d'un repas. Plus les repas réguliers avec les amis accompagnés de bons vins. Il y a donc pas mal d'oasis au milieu du désert (sans parler que je déguste tous les jours au travail).

Eric
Mon blog
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13 Avr 2019 07:33 #1095

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Réponse de AgrippA sur le sujet Sommes-nous tous des alcooliques?

Il est bienvenu (et nécessaire) que certains membres de ce forum rappelent des vérités salutaires.

Elles ne font plaisir à personne ici et constituent un sérieux frein à la passion qui nous anime: pour autant il est essentiel de se le dire en face.

De mon côté, action que j'essaie de généraliser: recracher le vin à la maison pour limiter les moments de dégustation "complète". Difficile, socialement délicat même au sein du cercle familial direct, mais nécessaire au vu de toutes les choses pertinentes rappelées sur ce fil.
13 Avr 2019 07:37 #1096

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Réponse de Kiravi sur le sujet Sommes-nous tous des alcooliques?

Benjamin, Arnould, Éric, Agrippa, nos préoccupations sont identiques. L' alcool est une hantise. Je ne suis pas un professionnel, j'ai sans doute moins l'occasion de déguster que certains sur ce forum. Pourtant, comme vous je me fixe des limites. Elles valent ce qu'elles valent. Pour l'instant ça a l'air de marcher.
Pas d'alcool en semaine sauf exception. Jamais une goutte si je suis seul. Je recrache systématiquement si je déguste hors repas. Si je dois reprendre la route aussi. Abstinence totale après une période de vacances pendant laquelle la vigilance est moindre...
C'est du bricolage. Mais je sais que le danger guette, que je suis aussi faible que les autres et qu'il est beaucoup plus difficile de réagir quand le mal est fait.
Par ailleurs, j'avance en âge et un jour peut-être, je serai retraité. C'est un souci vis-à-vis du vin. Le travail ne servira plus de garde-fou. Il faudra trouver des astuces...

Marc, assez vieux débutant
13 Avr 2019 08:48 #1097

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Réponse de jean-luc javaux sur le sujet Sommes-nous tous des alcooliques?

Car je pense qu'il porte plus qu'un message sécuritaire standard auquel on ne fait plus attention (qui remarque encore le logo femme enceinte sur une bouteille ?)

Là, Eric, sur le coup, je me sens moins concerné... ::fz::

Blague à part, pour les femmes enceintes, je remarque dans mon entourage que, même si elles boivent très très peu en temps normal (maximum deux tout petits verres et uniquement le week-end), quand elles sont enceintes c'est zéro absolu!

jlj
13 Avr 2019 09:31 #1098

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Réponse de jean-luc javaux sur le sujet Sommes-nous tous des alcooliques?

Par ailleurs, j'avance en âge et un jour peut-être, je serai retraité. C'est un souci vis-à-vis du vin. Le travail ne servira plus de garde-fou. Il faudra trouver des astuces...

Pas de panique, Marc.
Chez moi, en tout cas, ça n'a rien changé.
Quand je travaillais, c'était évidemment hors de question la moindre goutte d'alcool en journée (le midi par exemple).
Depuis que nous avons arrêté, on garde les mêmes règles.
Et cela ne pose aucun problème. Je n'ai jamais aucun "besoin" d'un verre de vin (ni autre boisson alcoolisée).

jlj
13 Avr 2019 09:40 #1099

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Réponse de hannibal sur le sujet Sommes-nous tous des alcooliques?

Chers amis alcooliques, on l'oublie sans doute un peu vite, mais à l'origine le mot passion signifie souffrance et pathos, raison au moins étymologique (sinon éthylique) pour laquelle elle peut très vite se transformer en un pathétique chemin de croix. La dangerosité fait partie de la nature des choses, et de la vie en général qui s'avère mortelle à tous les coups. Si la passion s'exerce à l'égard de la philatélie, l'horticulture ou le macramé les risques sont évidemment moins ambitieux, mais si elle jette son dévolu sur l'alcool, le jeu, le sexe, les armes à feu ou la course automobile, les risques s'accroissent de façon exponentielle. Avec ou sans alcool, la passion est dangereuse : j'ai connu un entomologiste qui chassait le papillon au fusil de chasse, et il n'est pas rare de voir des gens pêcher à la dynamite. Cela dit, dans le genre souffrance pathétique, rien ne vaut le douloureux chemin de croix de l'alcoolique, la hideuse descente aux enfers du toxicomane, l'inexorable déchéance physique du pornocrate errant de bouge en bouge pour satisfaire ses plus vils instincts. In saeculum obscurum, amen
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13 Avr 2019 10:03 #1100

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Réponse de Nicolas D sur le sujet Sommes-nous tous des alcooliques?

Luc Javaux écrit:

Et justement, après avoir lu tous les derniers messages, il y en a une que je me pose :
Vous osez encore boire du vin ?

Oui, on a le goût du risque.
Et il m'arrive même de respirer l'air pourtant pollué et cancérogène qu'on nous impose. Environ 12 fois par minute.
Pire que ça, je mange de la charcuterie.
Je dois avoir un côté suicidaire...
Luc


Sois rassuré, l'air est moins pollué aujourd'hui qu'hier, on a juste durci les seuils
C'est pas moi qui le dit, c'est Airparif
www.airparif.asso.fr...
13 Avr 2019 11:45 #1101

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Réponse de E-mane sur le sujet Sommes-nous tous des alcooliques?

Luc Javaux : " Tout cela est passionnant et va certainement intéresser les nombreux Asiatiques qui lisent LPV, mais quand je vous disais de ne pas trop compter sur votre métabolisme, je parlais du taux d'alcool sanguin obtenu après l'ingestion d'une dose standard d'alcool.
Je ne vois donc pas trop ce que viennent faire les copié-collé doctissimo dans cette affaire...
"


Tout d'abord il est clair que ce que j'ai posté n'intéresse évidemment pas que les asiatiques ; il m'intéresse aussi, et je ne suis pourtant pas asiatique ; disons que cette particularité d'une minorité des asiatiques n'est que le sommet émergé d'un iceberg ; l'iceberg du polymorphisme génétique des enzymes métabolisant l'alcool, que nous sommes en train de découvrir, avec l'avènement de la biologie moléculaire ; et des conséquences qui vont en découler, sur la connaissance du déterminisme de la susceptibilité plus ou moins grande des uns et des autres (pas que les asiatiques, tout le monde) à certains cancers, à une certaine protection cardio-vasculaire.

Si on maitrise le pourquoi de qui a eu un cancer, pourquoi untel a-t-il évité un infarctus, la voie du dépistage voire du traitement de certaines pathologies liées à l'alcool est absolument énorme . Bref si toi luc tu n'y vois qu'un truc susceptible de n'intéresser que les asiatiques, c'est que t'as rien compris à la vraie problématique.

Ensuite il n'y a pas "les copié collé de doctissimo" ; il n'y en a qu'un ; l'autre est de l'INSERM.

Sur ce je vois que je dérange vu le ton humiliant employé, alors salut je m'en vais.

Et avant de partir, n'oubliez pas : "pas plus de 10 verres par semaine, et au moins deux jours de suite d'abstinence par semaine".

Emmanuel
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13 Avr 2019 14:47 #1102

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Réponse de Luc Javaux sur le sujet Sommes-nous tous des alcooliques?

Si on maitrise le pourquoi de qui a eu un cancer, pourquoi untel a-t-il évité un infarctus, la voie du dépistage voire du traitement de certaines pathologies liées à l'alcool est absolument énorme . Bref si toi luc tu n'y vois qu'un truc susceptible de n'intéresser que les asiatiques, c'est que t'as rien compris à la vraie problématique.


Je répète donc : et ? Tu maitrises quoi que soit sur ce sujet ? Y-a-t-il quelqu'un dans le monde qui maitrise quoi que soit sur le sujet ? Je ne pense pas.
Donc, tout cela est bien beau, nous promet, ou pas, un avenir radieux pour la prévention, au mieux d'ici quelques dizaines d'années, mais je ne vois pas vraiment ce que ça change au fait de savoir si oui ou non, on monte à 0,2 g/l d'alcool dans le sang après avoir bu un verre de vin à jeun, car c'était bien de cela dont on discutait avant ta brillante intervention...


Sur ce je vois que je dérange vu le ton humiliant employé, alors salut je m'en vais.


Pas de fausse promesse, tu nous l'a déjà faite trop souvent celle-là...


Luc
13 Avr 2019 15:39 #1103

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Le métabolisme de l'alcool pourrait être la clé des dangers de l'alcool
Par Buddy T | Médicalement examiné par un médecin certifié
Mis à jour le 28 juin 2018

Pourquoi certaines personnes boivent-elles plus d’alcool et d’autres? Pourquoi certains buveurs développent-ils de graves problèmes de santé à cause de leur consommation d'alcool alors que d'autres ne le font pas?

Une consommation excessive d'alcool augmente le risque de conséquences négatives sur la santé, telles que l' alcoolisme, les maladies du foie et le cancer. Cependant, certains buveurs semblent être plus à risque de développer ces problèmes que d'autres.
Les chercheurs pensent que la différence peut impliquer la décomposition et l'élimination de l'alcool par le corps, ce qui peut varier considérablement d'un individu à l'autre, en fonction de divers facteurs.

À quelle vitesse l'alcool est-il métabolisé?
Quelle que soit la quantité d'alcool consommée, le corps ne peut métaboliser qu'une certaine quantité d'alcool toutes les heures. Le graphique ci-dessus montre le temps moyen qu'il a fallu à huit hommes adultes à jeun pour revenir à un taux d'alcoolémie zéro après avoir consommé rapidement de 1 à 4 boissons standard .
C'est parce que le corps peut décomposer tellement d'alcool et l'éliminer du flux sanguin à l'heure. Les temps indiqués dans le graphique sont des moyennes; le temps nécessaire à chaque métaboliseur pour métaboliser l'alcool peut varier considérablement, pour les raisons expliquées ci-dessous.

Le métabolisme de l'alcool
Lorsque l'alcool est consommé, il est absorbé dans le sang de l'estomac et des intestins. Ensuite, des enzymes - des produits chimiques organiques décomposant d’autres produits chimiques - commencent à métaboliser l’alcool.

Deux enzymes hépatiques - l’alcool déshydrogénase (ADH) et l’aldéhyde déshydrogénase (ALDH) - commencent à séparer la molécule d’alcool afin qu’elle puisse éventuellement être éliminée de l’organisme. ADH aide à convertir l'alcool en acétaldéhyde. Les enzymes cytochrome P450 2E1 (CYP2E1) et catalase décomposent également l’alcool en acétaldéhyde.

Un cancérogène hautement toxique
L'acétaldéhyde n'est présent que brièvement dans l'organisme, car il est rapidement converti en acétate par d'autres enzymes. L'acétate est ensuite décomposé en eau et bien que l'acétaldéhyde soit présent dans le corps pendant une courte période, il est hautement toxique et cancérigène. L'acétaldéhyde peut causer des dommages importants au foie car c'est là que la majeure partie de l'alcool est décomposée en sous-produit toxique. Cependant, une partie de l'alcool est métabolisée dans le pancréas et le cerveau, où l'acétaldéhyde peut également endommager les cellules et les tissus.

De petites quantités d'alcool sont métabolisées dans le tractus gastro-intestinal, lequel peut également être endommagé par l'acétaldéhyde.

La génétique derrière le métabolisme
La taille du foie et la masse corporelle du buveur sont des facteurs qui déterminent la quantité d'alcool qu'une personne peut métaboliser en une heure. Le taux de métabolisation de l'alcool peut donc varier considérablement.

Cependant, les recherches nous indiquent que la constitution génétique de l'individu est probablement le facteur le plus déterminant de l'efficacité avec laquelle l'alcool est décomposé et éliminé.

Des variations des enzymes ADH et ALDH ont été attribuées aux variations dans les gènes qui produisent ces enzymes. Certaines personnes ont des enzymes ADH et ALDH qui fonctionnent moins efficacement que d’autres, alors que d’autres ont des enzymes qui fonctionnent plus efficacement.

Certaines personnes ont des enzymes moins efficaces
En termes simples, cela signifie que certaines personnes ont des enzymes capables de décomposer l’alcool en acétaldéhyde, ou d’acétaldéhyde en acétate, plus rapidement que d’autres. Si une personne a une enzyme ADH à action rapide ou une enzyme ALDH à action lente, une accumulation d'acétaldéhyde toxique dans le corps peut entraîner des effets dangereux ou désagréables en buvant de l'alcool.
Cela peut également contribuer à déterminer si la personne est susceptible de développer des troubles liés à la consommation d'alcool.

Par exemple, il existe une variante des enzymes qui provoque une accumulation d'acétaldéhyde au point d'entraîner des rougeurs au visage, des nausées et une fréquence cardiaque rapide. Ces effets peuvent survenir même avec une consommation modérée d'alcool.

Protégé contre le développement de l'alcoolisme
Par conséquent, les personnes atteintes de cette variante du gène - courante chez les personnes d'ascendance chinoise, japonaise et coréenne - ont tendance à boire moins parce qu'elles trouvent que la consommation d'alcool est une expérience désagréable. Leur variante de gène a un effet protecteur contre l' alcoolisme .
Ce gène protecteur, ADH1B * 2, est rare chez les personnes d'ascendance européenne et africaine. Une autre variante, ADH1B * 3, est retrouvée chez 15 à 25% des Afro-américains et protège de l'alcoolisme.
Cependant, une étude a révélé que des variations de l'enzyme ALDH, ALDH1A1 * 2 et ALDH1A1 * 3, pourraient être associées à l'alcoolisme chez les Afro-Américains.

Conséquences du métabolisme de l'alcool sur la santé
Une consommation importante ou chronique d'alcool a été associée à une longue liste de conséquences négatives sur la santé, mais certains problèmes de santé ont été directement liés à la façon dont l'alcool est métabolisé dans le corps et à la production d'acétaldéhyde.

Cancer - Les effets toxiques de l'acétaldéhyde ont été associés au développement de cancers de la bouche, de la gorge, des voies respiratoires supérieures, du foie, du côlon et du sein. Ironiquement, les gènes qui «protègent» certains du développement de l'alcoolisme peuvent en réalité accroître leur vulnérabilité au développement d'un cancer.
Bien qu'ils soient moins susceptibles de boire de grandes quantités d'alcool, ils risquent davantage de développer un cancer car leur corps produit plus d'acétaldéhyde quand ils boivent.
Par conséquent, même certains buveurs modérés présentent un risque plus élevé de développer un cancer.

Métabolisme des femmes et de l'alcool
Les femmes absorbent et métabolisent l'alcool différemment des hommes. Des recherches ont montré que les femmes peuvent avoir moins d'activité enzymatique ADH dans l'estomac, permettant ainsi à un plus grand pourcentage d'alcool d'atteindre le sang avant d'être métabolisé.
Cela pourrait être un facteur chez les femmes buveuses étant plus susceptibles que les hommes à l'alcool, aux lésions du muscle cardiaque et au cerveau.

Traitement de l'alcoolisme fondé sur le métabolisme
Des recherches financées par l'Institut national sur l'abus d'alcool et l'alcoolisme continuent d'examiner de plus près les variations dans la façon dont l'alcool métabolisé par le corps influe sur la raison pour laquelle certaines personnes boivent plus que d'autres et pourquoi certaines développent de graves problèmes de santé.

Les chercheurs croient que la décomposition et l'élimination de l'alcool dans l'organisme peut être la clé de l'explication des différences et que des recherches continues pourraient aider à développer des traitements basés sur le métabolisme pour les buveurs susceptibles de développer des problèmes liés à l'alcool.

Emmanuel
13 Avr 2019 18:54 #1104

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source : National Institute On Alcohol Abuse and Alcoolism ( NIAAA) :

LA GÉNÉTIQUE DU MÉTABOLISME DE L'ALCOOL: RÔLE DES VARIANTES DE L'ALCOOL DÉSHYDROGÉNASE ET DE L'ALDÉHYDE DÉSHYDROGÉNASE

L'alcool est métabolisé par plusieurs voies, la plus courante impliquant deux enzymes clés: l'alcool déshydrogénase (ADH) et l'aldéhyde déshydrogénase (ALDH). Les différences génétiques entre ces enzymes peuvent aider à expliquer pourquoi certains groupes de personnes présentent des taux plus élevés ou plus faibles de problèmes liés à l'alcool. Par exemple, il a été démontré que certaines variations dans les gènes producteurs d'ADH et d'ADH avaient un effet protecteur, en ce sens qu'elles conduisaient à une production accrue d'acétaldéhyde, un sous-produit toxique du métabolisme de l'alcool pouvant provoquer des réactions physiques défavorables, telles que bouffées vasomotrices, nausée et battement de coeur rapide. Cet article de Howard J. Edenberg examine le rôle que jouent les variantes de l’ADH et de l’ALDH dans le métabolisme de l’alcool et le risque d’alcoolisme.

VARIATIONS D'ADH ET D'ALDH DANS LES INDIENS DU SUD-OUEST DE LA CALIFORNIE

Les Amérindiens et les autochtones de l'Alaska sont cinq fois plus susceptibles que les autres ethnies américaines de mourir de causes liées à l'alcool. Les Amérindiens sont prédisposés à l'alcoolisme en raison des différences dans la façon dont ils métabolisent l'alcool. Dans cet article, Cindy L. Ehlers examine les études qui testent cette hypothèse. Les individus peuvent être protégés ou prédisposés à l'alcoolisme par des variations dans les enzymes qui métabolisent l'alcool (à savoir, l'alcool déshydrogénase [ADH] et l'aldéhyde déshydrogénase [ALDH]). Le Dr Ehlers examine la fréquence à laquelle ces variantes se produisent dans un groupe particulier d’Amérindiens, les Indiens de la Californie du Sud-Ouest. Les résultats suggèrent qu'il est peu probable que les Amérindiens soient porteurs d'une variante génétique qui les prédispose à l'alcoolisme. Certaines variantes d'ADH et d'ADLH ont un effet protecteur contre l'alcoolisme chez certains Amérindiens; Cependant, ces résultats n'expliquent pas la forte incidence d'alcoolisme dans les tribus étudiées.

EFFETS LIÉS SUR LA SANTÉ DES VARIATIONS GÉNÉTIQUES D'ENZYMES MÉTABOLISANT DE L'ALCOOL CHEZ LES AMÉRICAINS

La façon dont l’organisme métabolise l’alcool influence non seulement le comportement en matière de consommation d’alcool, mais peut aussi jouer un rôle dans l’évolution de la dépendance à l’alcool et des lésions aux organes induites par l’alcool. Deux enzymes clés métabolisant l’alcool, l’alcool déshydrogénase (ADH) et l’aldéhyde déshydrogénase (ALDH), ainsi que leurs variantes ont une influence certaine sur le risque de dépendance à l’alcool, car ils interviennent dans la production de l’acétaldéhyde, le sous-produit toxique du métabolisme effets de la consommation d'alcool. Des études antérieures ont montré que la prévalence de certaines variantes d'ADH et d'ALDH varie selon les populations ethniques. Dans cet article, les Drs. Denise M. Scott et Robert E. Taylor examinent la prévalence et les effets des variants génétiques des gènes ADH et ALDH chez les Afro-Américains. Par exemple, l'une des variantes du gène ADH1B a été découverte chez un quart des personnes d'ascendance africaine. Cette variante entraîne un taux plus élevé de métabolisme de l'alcool et a été associée à une probabilité réduite d'antécédents familiaux d'alcoolisme, à une réponse moins positive à l'alcool et à une protection contre les anomalies congénitales liées à l'alcool.
A LDH2, ADH1B, ET ADH1C GENOTYPE EN ASIATIQUES: ANALYSE DOCUMENTAIRE


Des études antérieures ont montré que la prévalence de certaines variations de gènes pour les enzymes métabolisant l’alcool alcool déshydrogénase (ADH) et aldéhyde déshydrogénase (ALDH) peut varier selon les groupes ethniques asiatiques et peut entraîner chez certains groupes des taux de dépendance à l’alcool plus élevés que d’autres. Par exemple, des taux relativement élevés de dépendance à l'alcool ont été déterminés chez les Coréens et les Américains d'origine coréenne, tandis que des taux relativement faibles ont été observés chez les Chinois et les Américains d'origine chinoise. Dans cet article, les Drs. Mimy Y. Eng, Susan E. Luczak et Tamara L. Wall discutent de la prévalence de trois variantes de gène - ALDH2, ADH1B et ADH1C - parmi les groupes ethniques asiatiques.
VARIATIONS D'ENZYMES METABOLISANT L'ALCOOL CHEZ LES PEUPLES DE LA DESCENTE INDIENNE ET AFRICAINE DE TRINIDAD ET DE TOBAGO


À Trinité-et-Tobago, il existe des différences de taux d'alcoolisme chez les personnes d'ascendance indienne de l'Inde (Indo-Trinidadienne) et africaine (Afro-Trinidadienne). Les chercheurs ont cherché à savoir si ces différences pouvaient en partie s'expliquer par des variations dans les gènes qui produisent les enzymes métabolisant l'alcool alcool déshydrogénase (ADH) 1B et 1C et l'aldéhyde déshydrogénase (ALDH) 1 et 2 et le cytochrome P450 2E1 (CYP2E1). Dans cet article de Mme Shelley Moore et les Drs. LK Montane-Jaime, Lucinda G. Carr et Cindy L. Ehlers, les auteurs discutent d'études sur les différences génétiques entre ADH et ALDH chez les Trinidadiens. Ces études soulignent l'utilité d'évaluer les facteurs de risque et de protection associés au métabolisme de l'alcool dans divers groupes ethniques.

MÉTABOLISME DE L'ALCOOL ET RISQUE DE CANCER

La consommation chronique d'alcool augmente le risque de cancer des organes et des tissus des voies respiratoires et digestives supérieures, du foie, du côlon, du rectum et du sein. Divers facteurs contribuent au développement d'un cancer associé à l'alcool, notamment les effets de l'acétaldéhyde, sous-produit toxique du métabolisme de l'alcool. L'alcool déshydrogénase (ADH) et l'aldéhyde déshydrogénase (ALDH), qui sont codés par plusieurs gènes et existent sous plusieurs variantes, sont des enzymes clés impliquées dans le métabolisme de l'alcool et de l'acétaldéhyde. Étant donné que certaines variantes peuvent entraîner des niveaux élevés d'acétaldéhyde, la présence de ces variantes peut prédisposer les individus à certains cancers. De plus, très réactif, Les molécules contenant de l'oxygène (espèces réactives de l'oxygène) générées au cours de certaines voies du métabolisme de l'alcool peuvent endommager l'ADN et induire le développement de tumeurs. Cet article de Drs. Helmut K. Seitz et Peter Becker examinent le rôle du métabolisme de l'alcool dans le développement du cancer associé à l'alcool, en se concentrant principalement sur la contribution de l'acétaldéhyde et sur les facteurs de risque génétiques entraînant une augmentation des niveaux d'acétaldéhyde.

Emmanuel
13 Avr 2019 19:02 #1105

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Réponse de Silène sur le sujet Sommes-nous tous des alcooliques?

Luc Javaux écrit:

Je pense donc que la grande distinction de la connerie, tu peux la décerner à quelqu’un d’autre !


Tu as raison, je pense que tu mérites sincèrement la plus grande distinction. Et vu que tu ne sembles même pas comprendre pourquoi, je te décerne les félicitations du jury.

Luc


Parfait. Je te décerne pour ma part le prix de la plus parfaite mauvaise foi et j'arrête de perdre mon temps sur ce sujet, bien qu'il soit intéressant, parce que la mauvaise foi est quelque chose contre laquelle je ne peux rien !
13 Avr 2019 20:38 #1106

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Réponse de Eric B sur le sujet Sommes-nous tous des alcooliques?

Tu ne connais pas la phrase la plus connue de Luc ?

"je ne me bats pas pour avoir raison, puisque j'ai raison" ;)

Eric
Mon blog
13 Avr 2019 20:47 #1107

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Réponse de oenoJB sur le sujet Sommes-nous tous des alcooliques?

Le livre de chevet de Luc :



JB
14 Avr 2019 08:34 #1108
Pièces jointes :

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Réponse de Luc Javaux sur le sujet Sommes-nous tous des alcooliques?

Il ne suffit pas de vouloir avoir raison, encore faut-il avancer des arguments...
Quand on commence une discussion en avançant que s’il y avait un lien indiscutable et fermement établi entre l'alcool et le cancer, on aurait logiquement dû assister à une diminution du nombre des cancers. Mais curieusement, on ne constate aucune diminution; au contraire, le nombre des cancers ne fait qu'augmenter sans cesse, très clairement dans le but de minimiser la cancérogénocité de l’alcool en général et du vin en particulier, et qu’on la termine par j’avais raison, Luc Javaux est de mauvaise foi, il faut tout de même être particulièrement gonflé.
De même, quand je dis ne comptez pas trop sur votre métabolisme au moment où on discute de savoir qu’elle est la quantité d’alcool qu’il faut boire pour qu’il y ait un effet sur nos capacités à conduire, et qu’on m’envoie en retour une série d’articles hors sujet sur la variabilité des enzymes intervenant dans le métabolisme de l'alcool, Je ne vois pas très bien (ou plutôt je vois trop bien) quel est le but poursuivi...


Luc
14 Avr 2019 11:10 #1109

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Réponse de agitateur sur le sujet Sommes-nous tous des alcooliques?

Pour ceux qui ne verraient pas, concernant le 2eme paragraphe:
A qté bue égale, même poids même sexe et même % masse grasse, on aura la même dose dans le cornet et pour l"éthylotest, quel que soit le fameux métabolisme.
C'est juste que l'imprégnation alcoolique pourra être plus ou moins longue en fonction de "son" ADH, et celle ci pourra avoir éventuellement un impact sur la prévalence de certains cancer.
14 Avr 2019 12:07 #1110

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