OK. Je ne comprenais pas où tu voulais en venir.

France
Un prix minimum pour l’alcool est-il envisagé en France ?

www.liberation.fr/fr...

Y a-t-il une etude sur les professionnels du vins, voire que sur les vignerons? Ce serait intreressant de connaitre les effets du vin sur une population precise (meme si chacune de ces personnes aura des habitudes extra-pro -et meme pro- differentes)...

jerkke.

Y a-t-il une etude sur les professionnels du vins, voire que sur les vignerons? Ce serait intreressant de connaitre les effets du vin sur une population precise (meme si chacune de ces personnes aura des habitudes extra-pro -et meme pro- differentes)..

Certes la population sera précise en terme de métier(s), mais comme tu le soulignes, il va y avoir une grande variabilité selon les individus. Pas mal de LPViens auront certainement constaté que lorsqu'ils visitent un domaine, il y a des vignerons qui crachent, et d'autres qui ne crachent pas (j'ai entendu la même chose à propos des cavistes). Ils ont donc déjà une exposition différente à l'alcool. Mais certains sont exposés à des pesticides susceptibles d'être cancérigènes, d'autre pas. Certains fument d'autre pas, etc.

Je ne vois pas quelle conclusion on pourrait en tirer...

Voir simplement si statistiquement, ils sont plus exposes a certains types de maladies. Dans un second temps, comprendre pourquoi et si le facteur alcool peut entrer en ligne de compte.

Jerkke écrit: Dans un second temps, comprendre pourquoi et si le facteur alcool peut entrer en ligne de compte.

Les facteurs sont tous alcooliques, c'est bien connu.

o_g écrit: Et les Français, eux, ne vont pas picoler à l'étranger ? Ne faudrait-il pas rajouter cette consommation dans la consommation française ? J'ai quand même l'impression qu'on avance des arguments de la taille de l'épaisseur d'un trait pour prétendre que le chiffre de 2,4 est complètement fantaisiste. Et si c'était 2,3 ou 2,5 ou même 2,1 , cela changerait beaucoup le fond de l'analyse ?

L'argument c'est juste que c'est un chiffre arbitraire. 2, 3, 4... c'est tout autant possible. Du fait que c'est arbitraire, ça n'a pas de sens. Ou alors au minimum, il faut expliquer d'où on sort ce coefficient.

D'autant que si on base la consommation sur les volumes vendus, je pense qu'on ne doit pas être bien loin d'un résultat fiable. Il y a la consommation à l'étranger, les imports privés. Mais de l'autre côté de la balance, il y a la même chose pour les touristes et les imports Belges ou Britanniques... L'un dans l'autre, on ne doit pas être bien loin de la vérité en prenant en compte les ventes annuelles (et déjà, ça doit être une belle galère de collecter ces chiffres).

Après... il ne faut quand même pas nous faire prendre des vessies pour des lanternes. Les accises sur l'alcool, c'est surtout une excellente taxe. Parce que sur le compte de la santé, on pourrait taxer un paquet de choses (c'est en route, vous me direz)... au rang desquels, le gras, le sucre, le sel... etc... etc...

Billet
De la dégustation et de la modération.

www.decanter.com/win...

Société
Alcoolisme féminin, un fléau sans modération.

www.liberation.fr/fr...

oliv écrit: Société
Alcoolisme féminin, un fléau sans modération.

www.liberation.fr/fr...

Il y a vingt ans, le professeur Michel Reynaud a été un des précurseurs français de cette nouvelle discipline qu’était alors l’addictologie

Si c'est le frère d'Emmanuel, il n'a aucun mérite .

J'aime bien les journalistes qui te balancent les vérités... alcoolisation foetale (dont on ne sait rien de précis en terme de dose puisque ce syndrome est très marginalement purement alcoolique : très souvent, il y a également consommation de stupéfiants...)... justement donc, un sujet très complexe et compliqué où on recommande de ne pas consommer du tout par précaution mais pas parce qu'on a une certitude. Idem pour l'augmentation des cancers... mais bon, je pense que faire dans la mesure et la précision, ça doit beaucoup moins frapper les foules...

C'est quand même triste de devoir faire des effets de manche pour que les gens comprennent...

Bon, il ne faut tout de même pas pousser...
Ce syndrome est connu de très longue date et le rôle de l'alcool consommé par la mère pendant la grossesse ne doit pas être remis en cause.
Sa fréquence et sa gravité dépend de la dose d'alcool ingérée (il y a sans doute des périodes plus à risque que d'autres, mais la maturation cérébrale court tout au long de la grossesse, et même après).
On peut effectivement discuter d'une dose seuil en dessous de laquelle le risque est nul, mais c'est assez difficile à établir (c'est un euphémisme), surtout si on prend en compte d'éventuels troubles comportementaux ou cognitifs, sans anomalies physiques à proprement parler (de type microcéphalie).
Il me semble par contre que lorsqu'on parle santé publique et message à adresser à la population, celui de l'abstinence est le plus adéquat.

Un article intéressant à ce sujet ici : www.ncbi.nlm.nih.gov...


Luc

C'est un débat qui avait déjà eu lieu sur LPV où je m'étais fait traiter d'hygiéniste. Pour moi, il n'y a pas de débat. Zéro alcool pendant la grossesse, il me semble que ça en vaut la peine.

Le sujet d'appellait "que servez-vous à une femme enceinte ?" et en fait une grande majorité se prononçait pour l'abstinence totale).

Conjoint solidaire inclus ?

Ben non, pourquoi ?

Absolument d'accord avec Michel. De plus, pour que cela soit suivi à peu près sérieusement il vaut mieux un message simple.

Marc

Radio
Le vin est-il un alcool comme les autres en matière de santé ?

www.franceinter.fr/e...

Je replace ici un message initialement publié dans "Livres, journaux, média, web" dans la rubrique "nouvelles médicales", tant il me semble à se place ici :

PBAES écrit: La consommation de vin avec modération est un facteur de longévité :

www.vitisphere.com/a...

Bon, je réagis un peu en retard, mais difficile pour moi de tout lire jour après jour sur LPV...

Finalement je lis, et ça m'énerve de lire ce que je lis, donc je réagis.
Que dit exactement la publication prise en référence par vitisphère ? Ceci : "Maintaining five healthy habits—eating a healthy diet, exercising regularly, keeping a healthy body weight, not drinking too much alcohol, and not smoking—during adulthood may add more than a decade to life expectancy, according to a new study led by Harvard T.H. Chan School of Public Health."
On conseille donc de ne pas boire trop d'alcool. Vous me direz, trop, c'est combien pour eux ? Voilà ce qu'ils disent : "up to about one 5-ounce glass of wine per day for women, or up to two glasses for men"
Pour ceux qui ne maîtrisent pas bien l'anglais, le conseil est donc bien de ne pas boire trop d'alcool, soit un maximum de un verre par jour pour une femme, deux verres pour un homme.
"Up to", soit "jusqu'à", et donc en aucun cas, ils ne conseillent aux femmes de boire leur verre de vin tous les jours et aux hommes d'en boire deux.
Et comment vitisphère le traduit : "Consommer un verre quotidien de vin pour les femmes, deux pour les hommes, serait un facteur contribuant à la bonne santé, au même titre que pratiquer une activité physique ou ne pas fumer de cigarettes."
La dose maximale devient donc la dose recommandée. Joli tout de passe-passe...
Qui donc parlait de lobby hygiéniste tout puissant ?


Luc

L'avis du Conseil Supérieur de la Santé belge : www.health.belgium.b...

Le PDF : www.health.belgium.b...

Les recommandations principales :

Pour limiter les risques pour la santé liés à la consommation d’alcool,
le CSS recommande de :
- limiter sa consommation d’alcool, car toute consommation d’alcool a un impact sur la
santé ;
- ne pas consommer d’alcool avant 18 ans ;
- ne pas boire plus de 10 unités standards d’alcool par semaine, à répartir sur plusieurs
jours ;
- prévoir plusieurs jours dans la semaine sans alcool ;
- pour les femmes enceintes, celles qui souhaitent le devenir et les femmes qui allaitent,
il est recommandé de ne pas boire de boissons alcoolisées.
Pour sensibiliser le public et les professionnels de la santé et renforcer l’impact de cette
directive, le CSS recommande par ailleurs d’accompagner celle-ci d’autres mesures qui
viseraient à limiter l’offre, et principalement :
- interdiction complète de la publicité et du sponsoring liés à l'alcool ;
- adaptation de l’étiquetage des boissons alcoolisées par l’ajout des informations
suivantes :
o indications nutritionnelles (au minimum le nombre de calories par 100 ml),
o nombre d’unités d’alcool par contenant,
o mention « l’abus d’alcool est dangereux pour la santé » à la place de l’actuel
slogan « notre savoir-faire se déguste avec sagesse » ;
- mise en oeuvre d’une politique de prix diversifiée, avec comme mesures possibles :
o prix minimum par unité d’alcool vendue au détail,
o interdiction d’offrir des boissons alcoolisées gratuitement ou à prix
considérablement réduit,
o augmentation des taxes et accises ;
- réduire la disponibilité et l’offre de boissons alcoolisées (par ex. interdiction de vente
d’alcool dans les stations-service, via des distributeurs automatiques et les magasins
de nuit) ;
- garantir une mise à disposition gratuite d’eau du robinet dans l’HORECA.


Luc

Bonjour,
je viens de lire quelques pages sur le sujet de l'alcool. Je ne vais pas donner de solution au débat mais vous dire juste ce que je pense à travers ce que je suis. C'est déjà pas mal ! on verra pour les autres après.
non je plaisante mais je vais parler juste de mon expérience.
Je suis Angevin d'origine et aujourd'hui je vis sur Tours et j'ai beaucoup travaillé sur Paris...
L'alcool je suis né dedans, mes parents travaillaient comme des fous dans les années 75 et faisaient des fêtes de folies les soirs de la semaine ou les week-end. Je n'oublie pas les vacances qui étaient plus qu'arrosées !
Dans ma famille j'avais un oncle qui travaillait chez Cointreau, un cousin dans la vente de boissons, 3 amis viticulteurs...
je me rappelle très bien du jour ou j'ai testé les restes des verres de mes parents. J'ai choisi le même jour pour essayer une clope avec mes cousins etc... j'ai très mal dormi ce jour là et j'ai fini dehors pour essayer de respirer tellement j'avais abusé...
Tout ça pour en venir à dire que c'est d'abord une éducation de nos parents et notre vécu qui nous conditionne. Les études sont là pour nous éclairer à partir du moment qu'elles ne sont pas seules et faites par les mêmes personnes. On m'a appris à l'école d'avoir l'esprit critique et je remercie ma prof de Français de me l'avoir appris.
Concernant les lois j'ai de plus en plus peur des généralisations sur lesquels on arrive même si pour certaines cela ne fait aucun doute qu'elles sont nécessaires. Faire de la prohibition ca n'est pas bon et généraliser les 80 km/h heuuu c'est un autre sujet grave.
Sinon, J'aimerai bien connaitre la quantité de médicaments que les gens peuvent prendre chaque jour en France ou ailleurs et bien sûr en connaitre les conséquences.
J'ai eu un oncle et 2 beaux frères que je considérais comme alcooliques car ivre chaque jour...
2 sont décédés très jeunes par maladies. A savoir qu'ils fumaient beaucoup aussi tous les 2.
A côté de cela j'avais un beau père que je n'avais jamais vu boire un verre d'eau !! était il alcoolique ? il avait fait la guerre, était orphelins, avait été ouvrier agricole et avait terminé sa carrière dans une usine d'engrais...
il est décédé à 84 ans ... il avait toujours la clope roulée au coin de la bouche. Cancer de la gorge... Et il me manque chaque jour qui passe ! le jour avant son décès, c'est moi pour une fois qui ouvrait la bouteille de vouvray pétillant...
j'arrive à 50 ans, j'ai constitué une cave qui me plait et j'adore toujours aller à la rencontre des viticulteurs et des restaurateurs. Ce n'est pas mon seul plaisir mais il régit pas mal ma vie tout de même. Serait-ce être épicuriens ?

Selon mon avis, il est clair que plus l'alcool est fort et plus cela joue sur notre organisme.
D'ailleurs j'ai de plus en plus de mal à l'encaisser et pourtant je fais du sport.
j'ai donc ralenti car j'essaie d'écouter mon corps et ma tête d'ailleurs!
j'essai de moins boire et j'ai donc choisi de mieux boire mais quand c'est bon c'est dur de s'arrêter!!
Tout cela pour dire nous sommes tous uniques et tant mieux. C'est sans doute l'abus qui engendre des problèmes.
je crois encore à la médecine, même si je préfère largement prévenir que guérir...
sincères salutations

Pour un peu, il faudrait aujourd'hui culpabiliser de ne pas mourir en bonne santé. Je n'ai pas les termes exacts de Bunuel/Carrière Mon Dernier soupir, lorsqu'il évoque les cigarettes (de mémoire il affectionnait d'en disposer sur lui d'un paquet et du nécessaire fumeur mais n'en fumait plus après ses premiers ages).

L'alcool, délicat parfois d'envisager un repas gastronomique sans en consommer, de se limiter à 8 centilitres de loin en loin, de passer outre alors que c'est la fête, le périple en terre viticole, le restaurant garni, etc.

Pour avoir traversé à l'instant un pépin de santé nécessitant une huitaine sous paracetamol et antibiotiques, c'est salutaire de pouvoir s'en passer sans contrainte (à tout moment d'ailleurs). Ca m'incite à me sevrer une petite période chaque saison. A l'inverse, l'idée de me refuser tout excès à l'occasion me fait horreur.

Chacun responsable.

Franchement, DJComix, ce débat mérite mieux qu'une telle accumulation de poncifs...


Luc

Nous sommes d'accords
Je suis tout sauf un conformiste même si j'évolue dans la société tous les jours.
Les poncifs je m'en éloigne dès que je peux malgré tout.

Un moyen de se reconnaître

Un classique déjà vu sur LPV , mais je le lis différemment aujourd'hui : cette lecture du vin "naturel" par rapport aux alcools "industriels" me fait diablement penser aux discours des "natureux" qui t'expliquent que les vins naturels ne te font pas de mal (alors qu'ils contiennent autant d'alcool qu'un vin classique) et que tu peux en boire sans risque jusqu'au bout de la nuit. Alors que les autres, c'est poison...

Si j’ai bien compris le tableau ci-dessus, le port de la moustache est recommandé, mais il ne faut surtout pas se laisser pousser la barbe.
Je vais de ce pas me raser le menton.

Et en aucun cas écarter la cravate!!

jlj

Pour la peine je vais faire trois jours sans alcool les 29, 30 et 31 février.

Près d'un quart des Français consomment trop d'alcool
Reuters•26/03/2019
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