Salut Stephane,

Si je me souviens bien, pour les vignes "en propre", il y a :

* les vins sur GC Vorbourg, sans mention du Clos SL si les vignes sont issues d'une parcelle hors clos (normal)

* les vins sur GC Vorbourg Clos SL, ou la mention du Clos est mise en avant et la mention du GC apparait sur la contre etiquette

* les vins sur Vorbourg ou Clos declasses (si si, ca lui arrive a lui aussi, sur riesling et muscat a ma connaissance), ou il n'y a pas de mention autre que le cepage, mais l'etiquette garde le meme fond que les 2 types de vins mentionnes plus haut.

Sylv1

ça doit être un truc dans le genre. je ne suis pas certain de la grande lisibilité de toutes ces mentions chez Muré. A vouloir être trop précis cela devient compliqué voire même pénible pour le consommateur

entre négoce et vignes propres pas de problème, c'est au sein des vignes propre ou cela devient obscure, du moins pour moi. Clos Saint Landelin, grand cru puis pas grand cru....Remarque j'en achète pas des vins de Muré ()

Je ne vois pas où il y a une quelconque obscurité, seuls les vins issus du Clos Saint Landelin portant cette mention sur l'étiquette. Ceux issus du GC Vorbourg hors Clos portent la mention Vorbourg, les vins produits sur Lutzeltal portent la mention Lutzeltal,...
Je vois mal comment on pourrait faire plus clair...

Luc

Luc,

Je crois qu'ils t'en veulent....

Patrick Bottcher écrivait:

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> Luc,
>
> Je crois qu'ils t'en veulent....

Pas le moins du monde, j'exprime juste mon ressenti d'alsacien passionné qui a vu passé un beau paquet d'étiquettes différentes c'est tout. Je n’ai jamais rien pigé à la hiérarchie mais cela est certainement par manque d’intérêt pour ce domaine, sauf pour le crémant bien évidement.

Stephane,

Pas d'inquiétude, mon propos était de juste type "private joke" avec Luc, connaissant sa fidélité au domaine.... Un peu comme si on m'avait tancé sur Sommerberg D, E ou Brand K...
J'aurais du mettre des smileys, je l'avoue... donc, les voici....
Et puis comme le disais mon "Blian Jesus" préféré sur sa croix : "Always looking the right side of life....." (Chapman 1979)

A la dégustation, la dame m'avait expliqué que Cote de Rouffach provenait des coopérateurs de la côte de Rouffach. Riesling tout court, que les raisins provenaient de l'ensemble du secteur y compris la plaine, surtout.

Le GC et le clos sont des raisins en propre récolte. C'est assez logique et simple.

Pinot Noir Muré - 2006.

Nez vif, fruité et épicé. La bouche lui ressemble avec vigueur et une belle concentration. La finale est là pour rappeler que c'est un pinot noir d'Alsace. Mais l'ensemble est très agréable. Un bon rapport qualité prix !

S'agit-il du "Tradition", du "V", ou du "Clos Saint-Landelin"?

Je ne l'ai pas précisé car il s'agissait du "tradition". Par défaut, puisque ni le V ni le Clos ne figurait sur l'étiquette.

Salut,
René Muré - Clos Saint Landelin - Muscat VT 2000
Quand on a quelque chose a feter, il faut pas se gener. Et puis je veux pieger ma femme

La robe est tres ambree, genre caramel brillant. Au nez ca part de tout cote, la fraise, le melon, l'ananas, l'abricot, tout y passe et on se demande comment l'on va survivre en respirant l'air normal. Allez, on se "force" a gouter : la bouche est hyper equilibree, le sucre est parfaitement fondu, c'est meme maintenant un vin qui se goute sec et qui se marierai bien avec des poissons en sauce. Tres belle matiere dominee par des aromes de mandarines. La finale, tout d'abord un peu marquee par l'amertume, se bonifie apres quelques minutes d'aeration. On decouvre alors de tres agreables notes de miel et de the vert. C'est tres bon. ***

Sylv1

Mes Muscat VT 2005 peuvent donc encore bien attendre

Salut,
René Muré - Clos Saint Landelin - Riesling 1998

Cette cuvee fait partie de mes vins fondateurs. Le nez, relativement discret, devoile des les premiers instants l'implacable trame minerale qui domine ce vin. C'est le Clos dans toute sa splendeur. S'y ajoutent des notes tres agreables de fleurs et de fruits, en particulier l'ananas et la poire. La bouche est parfaitement equilibree. Le vin, opulent et gras, citronne, se boit parfaitement sec et se termine par une belle finale sur le caillou. C'est un vin qui, par rapport au souvenir que j'en ai, a perdu en epice ce qu'il a gagne en mineralite. J'aime toujours autant, mais plus pour les meme raisons.

Les quelques bouteilles qu'il me reste peuvent certainement patienter encore un peu, le vin pourra tenir 2-3 ans sans s'ameliorer pour autant.

Sylvain

Pour l'anecdote, Bayrou était chez Muré !...

Salut à tous,

Pinot Noir Clos Saint Landelin 2006 : Belle robe Rouge-rubis brillante, le nez est d'abord vanillé puis épicé, fruité, cassis et cerise bien mure, c'est très aromatique et plaisant. La bouche est fine et pulpeuse, très légèrement acide mais bien équilibré. Tannins très fins et de belle longueur, j'ai bien aimé ce vin. On a envie d'en reboire...
Seul petit bémol, son prix ; 36.00 Euros...

Patrice D

En plus en 2006, il eut pu encore s'épanouir !

Yves Zermatten écrivait:

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> effectivement, j'ai apprécié cette bouteille mais,
> contrairement à toi, je n'ai pas trouvé ce vin
> trop sucré en bouche (je dirais même au contraire
> , comme quoi, les goût et les couleurs...)Je
> dois encore bcp apprendre sur les vins alsaciens.
>
>
> Sinon, robe lumineuse, bouquet d'une belle
> complexité, qui ne sombre pas dans la caricature
> de gewürztraminer, bouche un peu bizarre, qui
> manque à mes yeux de gras et de volupté pour un
> VT. Je suis un peu dérouté, ce qui ne m'empêche
> pas d'apprécier.
>
> Yves Zermatten

Je partage cette analyse sur un Gewurz Saint Landelin en VT 2002: manque un peu de complexité et de volupté en effet pour un tel cru. Mais on dira sans doute qu'il n'est pas encore totalement libéré. J'ai bien aimé la pointe acide finale qui relève le tout et qui est très fine.

Bu un Gewurztraminer, Muré, Clos Saint Landelin, 2002, en VT : notes d’ananas, et de fruits jaunes rôtis (abricots...) mais dans un registre plus discret et avec une acidité finale un poil plus intéressante. En rapport qualité-prix, il reste cependant un peu en retrait par rapport à un Rabaud-Promis 1999 bu en même temps.

Muscat Clos Saint Landelin VT 2003
Un muscat à la robe jaune claire qui, de prime abord, ne laisse donc rien paraître. Au nez, une expressivité plus accentuée qui laisse transparaître le côté VT du flacon. En bouche, la déception. Finalement, un muscat au goût pas très prononcé (même si l'on reconnaît le cépage), au style plus demi-moelleux que réellement VT et à l'amertume sous-jacente.

Un flacon donc plutôt bof. A 35 € le flacon, restez à l'écart.

Une brève dégustation effectuée au domaine ce WE à l'occasion du retrait de mes primeurs 2007.

Pas de prise de notes, uniquement des souvenirs, donc une rigueur imparfaite, désolé.

René Muré Pinot Noir 2006 Clos Saint Landelin
Un vin complexe au nez, fortement aromatique qui allie en bouche puissance et finesse avec des tannins fins. Beau vin.
Prix: EUR 34

René Muré Riesling 2004 Vorbourg
Un vin très gras et très ample en bouche, pas forcément ce que j'attendais d'un riesling, mais qu'est-ce que c'est bon avec une longueur interminable. Des arômes de beurre et noisette. Un vin pas si sec que cela. Presque un coup de coeur.
Prix: EUR 16

René Muré Riesling Clos Saint-Landelin 2007
Dégusté suite au Riesling Vorbourg 2004, il a affirmé bien plus son caractère sec. Un nez plus discret que le précédent. En bouche, c'est très droit et d'une tension très forte. Il aurait peut-être mieux valu inverser l'ordre de dégustation par rapport au riesling 2004 Vorbourg. Vin très jeune, trop jeune certainement pour être pleinement apprécié comme il le mérite. Mais son caractère va s'affirmer. D'ailleurs, si j'avais eu le moindre doute, je ne l'aurais pas pris parmi mes primeurs!
Prix: EUR 23 (hors primeur)

Muscat 2004 Vendanges Tardives
Une belle robe jaune paille avec au nez de arômes classiques de fruits confits et des touches de coing et des notes miellées. Une opulence comme je les aime en bouche.
Seul regret: une longueur un peu courte à mon sens pour une VT.
Prix: EUR 34

Luc

Seul regret: une longueur un peu courte à mon sens écrit:

J'aime bien cette phrase que l'on retrouve de temps à autre sur le forum. Je pense que "finale" aurait un terme plus adapté

Tiens oui, je n'avais jamais fait attention, merci pour la remarque. Je me hâterai plus lentement la prochaine fois avant d'écrire. Oxymore, quand tu nous tiens...

Luc

Sylvaner 2001 R. Muré Coteaux de Rouffach. SUpris par l'évolution prise par ce vin. Un Sylvaner qui vieillit si bien, c'est charmant ! On le surprend à être plus généreux que dans sa jeunesse.

Une belle bouteille, à la robe déjà évoluée. Peu de sucre, très floral. Le vin est bien équilibré.

La qualité est souvent au rendez-vous avec ce domaine.

Le pinot blanc de Muré n'a pas évoqué sur ces 11 pages de débats. Si celui-ci est probablement une des plus petite cuvée du domaine, j'aimerais néanmoins savoir si certains d'entre vous l'ont déjà goûté.

René Muré Pinot blanc 2006

Bouteille ouverte il y a huit jours

Mes impressions:
Robe: jaune pâle
Nez: très floral, mais manquant de netteté; un nez simple
Bouche: une attaque plate. Pour ce que je croyais être un simple pinot blanc, il y avait beaucoup de matière et c'est ce que je retiendrai de ce vin. L'ouverture de la bouteille il y a huit jours ne s'est pas suivie d'un effondrement. Finale correcte

Luc

Muré, Clos Saint Landelin Gewurztraminer GC Vorbourg 2002 vendage tardive
Bouteille dégustée ce weekend, de prime abord on est clairement sur un gewurzt, le litchi en plein, pas trop la rose mais plus un caractère de fruits jaunes cuits (on est sur une vt).
En bouche, c'est très fin, pas un poil alcooleux, l'équilibre est véritablement sublime. On se ressert volontiers et sur une VT d'alsace c'est plutôt bon signe.

Si vous cherchez les arômes typiques du gewurzt sublimés par la surmaturité mais sans aucun côté écoeurant, ce vin est pour vous.

Cordialement,
Thomas

Bonjour à tous,

Quelqu'un a t-il déjà dégusté le pinot gris GC Vorbourg 1997 ?

Merci.

Mika.

Les vins commentés ici sont exclusivement issus du Clos Saint Landelin :

L'hiver a été doux et les amandiers étaient en fleur au premier mars ! Avril a poursuivi et a été plus chaud et sec que la moyenne. En revanche, Mai a été pluvieux et la vigne a poussé vite. La floraison a été en avance de 4 semaines par rapport aux moyennes et a eu lieu du 15 au 25 mai. L'été, pour moyen qu'il a été, a permis néanmoins à la vigne de garder son avance.
Août a été doux et humide : le mildiou a été contenu et le botrytis amenacé sans relâche . C'est un vrai millésime de vigneron, pas très facile : l'effeuillage fut de rigueur pour aérer et sécher les grappes.
Les vendanges ont commencé avec l'arrivée du beau temps le 24 août. Le beau temps s'est poursuivi et a permis le développement de la pourriture noble, avec des records de concentration battus sur le pinot gris (31 degrés potentiels !)

Oscar 2007 (Sylvaner) :
La robe est dorée pâle, avec des reflets verts. Le nez embaume les fleurs blanches, l’acacia notamment, la verveine, avec cette touche maltée que je retrouve souvent sur les sylvaners. Un air assez ligérien, que ce soit dans sa définition aromatique comme structurelle. En effet, en bouche on découvre un vin sur un équilibre demi sec, très savoureux, riche, aux saveurs délicates. L’équilibre est excellent, mais j’avoue que j’aurais été comblé par un supplément d’acidité qui si elle ne fait pas défaut à ce vin l’aurait amené encore plus loin en lui conférant un caractère plus vibrant.

Riesling 2007 :
Une robe pâle, ça ne surprendra personne, mais néanmoins on voit une certaine consistance dans cette apparence. Le nez évoque les fleurs blanches, avec un aspect qui n’est pas sans rappeler le chenin s’il n’y avait sous-jacente cette minéralité propre au riesling, mais c’est très discret. Beaucoup de distinction dans ce nez. La bouche montre une très belle amplitude : c’est un vin qui a de la matière, tout autant qu’un grand raffinement de texture. Si la minéralité est plus présente, les notes florales sont bien là accompagnées de quelques agrumes. La fraîcheur est au rendez vous et marque la fin de bouche qui reste bien sèche, sans que l’acidité ne soit trop vibrante. Très bonne longueur pour ce vin qui est encore dans les limbes. C’est un vin fort réussi, sans doute à l’opposé du style tranchant et acéré de certains rieslings, mais qui n’en garde pas moins une très belle structure.

Gewurztraminer VT 2007 :
La robe est or pâle. Le vin se présente sous un nez frais, floral et épicé, sans lourdeur. La bouche est aérienne, avec de jolies saveurs muscatées, florales et épicées. Une fine perle donne du tonus à cet ensemble très agréable. La minéralité en finale se fait presque saline, longueur vive. Bien : un Gewurztraminer frais et aérien, ce n'est pas si fréquent.

Muscat VT 2007 :
La robe est soutenue, franchement dorée, vers l’ambre. Le nez évoque la rose, le raisin croquant et des épices comme le cumin. C’est tout de même fort reconnaissable et très typé. La bouche possède une forte concentration, un moelleux soyeux et des saveurs justement équilibrées entre fruits et minéralité qui là encore se fait saline sur la finale. L’équilibre est atteint grâce à une acidité suffisante et des amers de qualité. La longueur est tout à fait à la hauteur du vin. C’est une VT moins aérienne qu’à l’accoutumée, sans doute le fruit du millésime, un vin qui est puissant et très aromatique.

Pinot Gris Sélection de grains nobles 2007 :
La robe est d’une robe qui affiche la richesse, vieil or avec un éclat rare. Le nez joue sur le registre de l’abricot, du miel avec une fine note truffée qui apparaît à l’aération. La bouche est énorme de concentration, une liqueur moelleuse où le sucre joue les équilibristes avec d’une part de très beaux amers et une acidité vibrante. Mais c’est une fois cette gourmandise avalée que l’on prend la mesure de la grandeur de ce vin qui n’en finit pas d’exploser en bouche, par paliers successifs, provoquant des étincelles gustatives, feu d’artifice rare. Très grand vin. Un des vins les plus longs qu’il m’ait été donné de goûter.

Riesling Sélection de Grains Nobles 2007 :
La couleur est dans les teintes vieil or, très lumineuse. Le nez est d’abord retenu puis apparaît à l’aération une fine note de truffe blanche, de kumquat et de pomelo. En bouche le vin se montre « idéal », interface juste entre sucres, amers et l’acidité. Les saveurs d’agrumes mâtinées d’une très belle minéralité, presque saline en finale sont bien présentes et toujours cette note de truffe blanche en filigrane. Cette sélection de grains nobles possède un grand équilibre et une longueur superlative où les 3 saveurs jouent une bien belle partition sans qu’aucune ne domine. Grande complexité pour ce grand vin qui devrait défier le temps.

Si j'avoue avoir été impressionné par le Pinot Gris et sa puissance, un grand vin, assurément, j'ai vraiment eu un grand coup de cœur pour le riesling SGN qui réunit à merveille toutes les qualités d'un grand vin liquoreux.