Le gew GC Hengst 2010 de Josmeyer est une pure merveille, très loin de l'exubérance écœurante que peut montrer le cépage.

J ai eu un grand souvenir sur un salon en 2016 , sur le stand de Zind Humbrecht
un Gewurtztraminer Hengts GC 2012 , et Gewurtztraminer Herrenwerg VT 2011 tout 2 excellents , ce jour la j ai eu de l émotion
didier

En tout cas, c'est marrant comme ça gewurz, ça sauvignonne renvoient à une image négative alors que ça pinote est positif.

Marc, cela sent (surtout) l'a priori à plein nez, sur ce coup-là ...

jlj

jean-luc javaux écrit: En tout cas, c'est marrant comme ça gewurz, ça sauvignonne renvoient à une image négative alors que ça pinote est positif.

Marc, cela sent (surtout) l'a priori à plein nez, sur ce coup-là ...

jlj

Il marque quand même un point. Ca pinote, c'est clairement considéré comme positif. Ca sauvignonne, vu que c'est un synonyme de "ça sent la pisse de chat", c'est assez logiquement négatif

Il marque quand même un point. Ca pinote, c'est clairement considéré comme positif. Ca sauvignonne, vu que c'est un synonyme de "ça sent la pisse de chat", c'est assez logiquement négatif

C'est la magie du pinot noir : on s'extasie sur des notes de géranium alors qu'on rouspète à la moindre trace de poivron rencontrée sur un cabernet

Pour ma part, ZH ça ne m'a jamais enthousiasmé.

Sur le fond, je pense que le gewurztraminer ou le muscat doivent se retrouver dans la trame aromatique sauf à perdre en authenticité et en personnalité puisque si l'on choisit ces cépages c'est précisément pour leur présence aromatique. Mais ils doivent se retrouver avec distinction et ne pas apparaître trop expressifs.

De la personnalité : oui. De la vulgarité : non.

A titre personnel, ce sont les vins autrichiens que je préfère. Ahhh, les rosenmuskateller TBA de Kracher !!

Domaine Zind-Humbrecht – Alsace – Clos Hauserer – Riesling – 1996

Bue lors d'une dégustation de LPV Versailles sur le millésime 1996 relatée ICI

Jean-Loup
La robe est identique, d’un or soutenu.
Le nez conjugue avec brio intensité et enchantement, avec des senteurs exotiques, épicées et fumées.
Un léger perlant est sensible à l’attaque, puis c’est la rondeur qui frappe, mais une rondeur qui se rapproche de la sphère, avec donc une dimension supérieure, dans tous les sens du terme. La matière est mûre et chatoyante, la finale sapide. Même si l’acidité n’est pas marquée, elle se traduit par suffisamment de vivacité.
Un Riesling qui m’a irrésistiblement fait penser à un grand Pinot Gris.
Très Bien ++

Ralf
Aromatique dans le même genre (doux, exotique) mais plus gras et lisse en bouche.
Acidité fine.
Très Bien

Denis
Le clos Hauserer est en revanche bien plus rond. Il parait presque posséder du SR quand on le bois après le Saering alors qu'il est parfaitement sec mais riche, gras et d'un volume épatant. Le millésime va bien à ce style de vin joufflu. J'ai beaucoup aimé !
Très Bien +

Vivien
Très belle robe or brillante, avec un nez fumé, très complexe, un vrai panier de fruits bien mûrs et juteux.
La bouche fait là encore preuve d’un grand équilibre, c’est un grand ensemble, avec une dominante de citron glacé crémeux. Un superbe vin très expressif, très juteux, salin, subtil, savoureux, de grande longueur. Très beau.
Très Bien ++

Jean-Loup

Domaine Zind-Humbrecht, Alsace Riesling, Clos Häuserer, 2008

Le nez est tout de suite expressif sur les fruits exotiques, la truffe blanche, la verveine. C'est riche et complètement envoûtant.
La bouche est assez ronde a l'attaque avec une légère sensation de SR. C'est riche et très aromatique sur les fruits exotique , le citron confit. C'est ample, juteux, complexe et subtil avec un très bon équilibre. La finale est très longue avec un côté tranchant et peu d'amers, il y a aussi un coté épicé qui titille la langue.
Un superbe vin qui semble complètement épanoui.

Bu lors des 10 ans d'LPV PACA

Domaine Zind Humbrecht, Riesling GC Clos Saint Urbain Rangen de Thann, 2008
Magnum



Olivyeah
Le nez est intense et profond, il y a du miel et du kumquat. Il pétrole un peu. C’est un nez magnifique et très puissant.
La bouche est sur le même registre que le nez, ample, puissante et très longue, gourmande ! Il y a des agrumes confits, de la mandarine et du kumquat, un coté tourbé. Un vin magnifique qui tapisse la bouche et qui dure longtemps ! Il présente une belle acidité qui nettoie la bouche et qui étire l’aromatique. Superbe vin !

E.L.
Ca pétrole et j'aime = c'est Zind axiome encore vérifié
putain que c'est élégant long complexe équilibré
j'ai adoré
le meilleur vin blanc qui ne sera rejoint à mon gout que par le Bonneau du Martray

Icna
Wahoo quel nez du pétrole accompagné par une soupe de fruit exotique. La bouche est ample, puissante, enveloppante et riche. Je suis étonné d'avoir un coté sr qui me fait penser a weinbach. C'est superbe.

Enzo
Au nez on ne peut se tromper de région, c’est très ouvert sur un côté pétrolé, de miel d’acacia, de citron confit avec un côté éclatant. Joli nez.
La bouche légèrement gazeuse possède un peu de SR, de la richesse et du volume sans que ce ne soit pesant ni lourd malgré un alcool perceptible. C’est gourmand, long et salivant sur la finale. Très bon mais surement pas mon riesling préféré. Très Bien (+).

Oliv
Robe nettement dorée.
Beau nez mûr et ouvert, parfaitement riesling par son compromis appétissant entre fruité généreux et notes minérales et pétrolées.
Les senteurs oscillent entre le citron confit, le miel dans une version fraîche (pas encaustique) et une note menthol zestée qui rafraîchit l’ensemble.
Superbe bouche pleine d’énergie, quand une acidité et des amers classieux répondent parfaitement à un volume plein et riche.
La finale est pleine d’allonge et de vinosité, dans un registre à la fois évident de générosité et pourtant sans déficit de fraîcheur.
J’adore !

Aquablue
J'ai adoré ce vin, doté d'une gourmandise folle , avec des amers finaux fabuleux et une très grande complexité.. On en boirait des litres..

Les 2008 de Zind sont vraiment superbes ...
Que penses tu de leur potentiel d'évolution ?
Il y a quelques temps tu avais douté un peu de l'évolution sur un Windsbuhl 2008 ...

Je pense qu'il y a une certaine variabilité selon les bouteilles avec certaines plus évoluées que d'autres.
Vu le plaisir apporté par ce millésime actuellement, autant en profiter tel qu'il se présente, je crois !

Zind Humbrecht Riesling Clos Windsbuhl 2007
Bu il y a quelques semaines. Je n’ai retenu que l’essentiel. Bouteille magnifique. Pour Mr Humbrecht, les notes de pétrole sont une faiblesse dans un riesling, liée à la sous-maturité du raisin. Aucune note de terpène dans ce 2007. C’est floral, intensément minéral, puissant, ample et très très long. Sec et vif, sans pour autant couper la langue en deux ni déchausser les dents. J’adore.

Pour Mr Humbrecht, les notes de pétrole sont une faiblesse dans un riesling, liée à la sous-maturité du raisin. Aucune note de terpène dans ce 2007.

Quelqu"un confirme ????

c'est la première fois que je lis que les notes de "pétrole" sont un défaut significatif en Riesling....

C'est que tu ne lis pas assez LPV, car cette discussion a déjà eu lieu (il y a un bail, je te l'accorde).

Ce fil, par exemple : www.lapassionduvin.c...

Sur les vins jeunes, je suis plutôt d'accord. Par contre, sur les vieux, le manque de maturité n'y est pas forcément pour grand chose.

Sur le forum webovino, Eric C avait cité un article de Dr Vino qui a depuis disparu...

"The petrol note sometimes found in young Riesling is a flaw according to Olivier Humbrecht. And we lack a better vocabulary for the petrol note that many Riesling aficionados cherish in older bottles.
The winemaker at Zind-Humbrecht in Alsace who makes 40 different wines a year commented in New York last week that the petrol note can be symptomatic of three things. The first is harvesting under-ripe grapes. Riesling needs 110 to 120 days to ripen, he says, and harvesting the grapes too early can lead to an undesirable aroma. Similarly, he says that machine harvesting can lead to off-aromas in the wine, generally called “petrol.”
(...)
Second, Riesling is prone to reduction, a condition devoid of fruit aromas, and this can be mistaken as “petrol.” Instead, it is simply not desirable. Winemaking decisions such as making the wine in airtight environments such as stainless steel or even old oak can, poor use of sulfur, or leaving the wine on the lees can make it prone to reduction.
(...)
Third, there is a desirable form of “petrol” in mature Riesling but Olivier says the term is “ill-chosen.” Given the choice, he would describe an earthy character as truffle instead of mold, as it’s a more desirable to choose term. Similarly, he prefers to think of mature Riesling as having a character of wet stones, minerals, sea air, or iodine, all of which are more pleasurable than the bottom of a diesel tank."

J'avais lu à plusieurs occasions et notamment dans un dossier RVF sur les terroirs d'Alsace que cela dépendait surtout du terroir.

Jean-Loup

En complément du lien donné par Eric.

www.lapassionduvin.c...

Bon, qu'on l'appelle pétrole ou pas, il y a tout de même une note caractéristique qui est variétale, apportée par le cépage, qu'on retrouve dans quasiment tous les vins qui sont issus du riesling, et qui nous permet de le reconnaître à l'aveugle dans au moins 95 % des cas. Certes, c'est plus ou moins prégnant, plus ou moins agréable, selon la maturité du raisin sans doute, mais c'est tout de même très rarement absent, quel que soit l'âge du vin.


Luc

Ce n'est peut-être qu'une mauvaise interprétation de ma part, car j'ai tout aussi bien pu retenir de travers ... Je vais tenter de retrouver l'article pour vérification. De mémoire, la littérature est contradictoire au sujet de l'origine des notes de pétrole dans les vins de riesling : certains auteurs et vignerons affirment que ces flaveurs ou arômes d'hydrocarbures ne sont pas liés au cépage, quand les autres le jurent... alors M'enfin, peu m'importe, car j'aime bien quand y'en a, comme dans un Clos Sainte Hune 1999 bu il y a quelques mois, mais aussi quand y'en a pas, comme dans ce Clos Windsbuhl 2007 !

Salut!
juste pour vous dire que ce Riesling, Zind Humbrecht, Clos Windsbuhl 2011 commence à bien se laisser approcher.
On débouche une heure avant dégustation, le nez nous apparaît assez fermé mais s'ouvre à l'agitation du verre sur des notes d'agrumes, un peu de cire et un accent iodé, une pointe truffe blanche et terpène s'exhalera plus tardivement; la bouche est d'abord sévère mais ample, on sent que ça peut s'épanouir sans carafage, en profitant de cette tension qui nous gratifie: on va tenir le coup. Oui, ça s'ouvre, ça s'élargit, en restant droit, c'est agrume toujours, orange plus que citron, un côté confit, miellé sans lourdeur aucune, long et frais, une délicate amertume sapide, qui appelle la salivation et l'envie d'y revenir, mais... mais... pas avant que la finale qui s'éternise ne se fonde associant, tout au bout, pointe acide et robe sucrée.
Très, très joli, à boire sur 2 heures, en méditant si possible.
Yoann

Bu ce soir un Riesling Roche Calcaire 2016 de , Zind Humbrecht :
Robe : jaune paille, intense.
Nez : nez de cailloux,tilleul, agrumes, odeur de route mouillée, délicat, qui nécessite une bonne fenêtre de température pour s'exprimer.
Bouche : un peu de gaz, de la densité/de la chair en milieu de bouche qui se ressère à la fin, assez tranchante, presque métallique, avec une acidité qui ressort. Vin sec avec un léger moëlleux de corps, je dirais un taux de sucre <=5g/L (le Windsbuhl 10 m'avait semblé encore plus tranchant); bonne concentration pas exceptionnelle. Vin pas si éloigné d'un Dönnhoff sec (gamme 20€) - qui lui ne possède pas de terroir calcaire - avec ce gaz et ce léger moëlleux. Le vin laisse une impression sèche avec cette odeur de pluie.
Conclusion : Bien/Très bien. Vin très lisible il me semble (surtout quand l'étiquette est découverte) auquel il manque juste un peu de concentration pour être grand (je dirai que c'est un Windsbuhl pas trop concentré). Il me donne envie de faire une comparaison des roches granitique/calcaire/volcanique d'une part, mais aussi de déguster ces expressions du Tokay et du Gewurtz. Vin très pédagogique.
David Chapot.

Bu lors d'un superbe repas

Domaine Zind Humbrecht, Riesling Grand Cru Brand, 2008



Oliv
Robe sur un doré franc.
Nez immédiatement parlant, parfait compromis entre un fruit ouvert, sur l'agrume (pamplemousse) et l'exotisme (fruit de la passion) et ce côté minéral si propre au riesling qui sait éviter ici le pétrole caricatural.
Attaque riche que ce soit en volume comme en enrobage mais parfaitement tenu par une acidité génialement intégrée et une vinosité qui tranche dans ce léger résiduel pour relancer encore et encore au moyen d'une amertume parfaite une matière au point de concentration idéal.
Le vin concilie présence et gourmandise dans un ensemble évident de classe et d'immédiateté.
La finale est géniale de persistance, en particulier sur le plat où l'accord de texture avec la chair nacrée de la langoustine qu'aromatique avec la sauce au yuzu, est un moment de plaisir rare, de ceux que tout gastronome recherchent dans sa vie, sans jamais la garantie d'y parvenir une fois.
Le pied !

Enzo
Nez ultra ouvert, exotique, sur la mangue. Pétrolé au départ, cela s’atténue à l’aération pour laisser la place à un nez profond et précis. Très beau.
La bouche est puissante avec un peu de SR mais développe beaucoup d’énergie, une ampleur manifeste dans un parfait équilibre sans lourdeur.
Finale très longue exotique.
Accord de rêve avec la langoustine royale condiment oignon mangue.
Très Bien +/Excellent.

Domaine Zind Humbrecht - Riesling Roche Volcanique 2016
Nez jeune et très aromatique sur la pêche jaune, zeste d'orange, pamplemousse, touche de pomme et des notes florales qui virent sur la rose. Il y a des relents de Gewurztraminer dans ce nez. C'est net et précis et très facile à lire.
Bouche moyennement puissante avec une acidité élevée qui donne fraîcheur et énergie au vin. Beaucoup de buvabilité. L'aromatique ce fait plus sur le citron et la pêche que sur le zeste d'orange et la rose. La finale est fraîche et de bonne longueur.
Bien et parfait pour l'apéro.

Bertrand

Domaine Zind-Humbrecht, Zind Z010 (2010), Vin de Table de France
(2/3 Chardonnay, 1/3 Auxerrois)

Vin acheté il y a déjà 4 voire 5 ans chez un caviste. Je n’en attendais pas grand-chose car je n’avais d’une part aucune idée de la façon dont le vin avait été conservé chez ledit caviste et d’autre part je n’avais aucune idée non plus de la capacité de garde de ce vin (j’avais goûté ce millésime chez le caviste en question, en avais pris quelques bouteilles et n’avais plus dégusté ce vin depuis).

Robe bien évoluée, d’une teinte mordorée.

Nez sur les fruits très mûrs, abricot et ananas, avec des fragrances de fleur d’oranger et des notes plus minérales.

En bouche, le vin étale toute sa force de frappe : un fruit à la fois bien mûr (l’abricot, l’ananas, le zeste d'orange), mais avec en même temps une belle vitalité et une belle fraîcheur. Cependant, c’est surtout le terroir (Clos Windsbuhl) qui se révèle ensuite, avec une empreinte minérale assez impressionnante, de la puissance et une très belle longueur. Finale sur des arômes plus citronnés, avec toujours une belle présence fruitée en bouche.

Au vu de la vitalité du vin, et étant donné qu’il est resté très stable sur 3 jours, j’aurais tendance à dire qu’il peut encore tenir facilement une paire d’années.

Je n’attendais pas du tout ce vin à ce niveau, j’ai été bluffé. Très bien : 16,5/20 !

Fred

Pour faire simple, si tu vois une bouteille de ZH 2008 ou 2010, tu n'as pas à t'en faire en ce qui concerne la garde et la qualité de ce qu'il y a dans la bouteille!

Bu lors de cette soirée

Domaine Zind Humbrecht - Alsace Grand Cru Brand Riesling Vendange Tardive 2004
Nez intense et évolué sur la marmelade d'abricot, confiture d'orange, chutney de mangue. On retrouve des notes terpéniques qui trahissent le cépage, de la cannelle, un léger côté rôti et du massepain. C'est complexe et parfaitement à point.
Bouche peu puissante qui joue sur la finesse avec une acidité certes importante mais elle fait jeu égal avec le sucre (moyennement présent) et la maturité de la matière. Belle harmonie. Belle intensité aromatique et une longueur bonne où la fraîcheur domine donnant beaucoup de digestibilité à ce vin.
Très bien +.

Salut Bertrand,

J'en ai en cave, tu dirais à boire, a boire sans se presser (3-5 ans) ou encore bon potentiel de garde (> 5 ans)


Merci !

Bonjour Matthieu,
C'est ma deuxième bouteille et un ami présent lors de cette soirée en a déjà bu 3 ou 4. Ce qu'il en ressort, c'est qu'il y a une variabilité entre les bouteilles. Cette bouteille était à boire et bien que je pense qu'elle reste sur son plateau une paire d'année de plus, je ne vois pas l'intérêt d'attendre. Mon autre bouteille était plus jeune et fringante et aurait pue se garder bien plus de cinq ans et évoluer positivement. Même constat pour mon ami.

Cordialement,

Bonjour à tous,

Bu hier au restaurant (La Bonne Etape à Chateau-Arnoux 1*) un Riesling GC Clos Saint Urbain Rangen de Thann, 1983 (!!!) du Domaine Zind Humbrecht.

Quelle chance de pouvoir gouter une telle bouteille qui n'a pas bougé de la cave de cette institution provençale depuis son achat et ce fut phénoménal.

Difficile de décrire Le nez car nous avons eu l'impression de boire plusieurs vins tellement ce fut virevoltant, un tourbillon : çà commence avec les fruits exotiques frais, ananas au sirop, litchi accompagnée avec des arômes de beurre frais. C'est TRES expressif, net, précis mais qui conserve une grande classe. Dans un second temps le nez se mielle avec de superbes notes de fleurs blanches puis dans un troisième temps le nez se rajeunit avec un nez sur toutes les agrumes possibles, de superbes notes terpéniques, écorces d'orange, citron vert, kumkat, yuzu... enfin c'est le pamplemousse rose qui arrive, net, frais. Un nez qui pète sa race quoi

En bouche le tourbillon est du même acabit...d'une vivacité et d'une jeunesse folle, donnant l'impression d'avoir affaire à un vin de 25-30 ans de moins : c'est glycériné, assez large et très dense en attaque et immédiatement le vin déploie une énergie incroyable, une grosse structure toute en verticalité avec une acidité redoutable mais avec un enrobage "gras" l'empêchant de blesser, des amers d'une grande noblesse.... La finale est salivante grâce à une superbe sensation saline accompagné par les amers, le tout allongeant le vin sans fin.

A table la puissance et l'énergie déployée, l'intensité aromatique hors normes sont tels qu'il a surfé sur la cuisine provençale du lieu avec l'aisance d'un grand sportif.

Une très très grande bouteille et quelle chance de boire une telle bouteille sur un tel repas...

Nico,
Joli Cr sur une bouteille qui devait être énorme : tu l'as bue sur quels plats précisément ?

seb

Bonjour Seb,

là dessus :

Calmars farcis aux herbes vertes
et pignons de pin, sauce tomate à l’huile des Mées

***

Mélange de champignons des près et des bois
et morille farcie

***

Filet de rouget
coulis rouge de poivrons
jaune de tomate et vert d’herbes

Et on a terminé sur les fromages.

J'avais déjà expérimenté l'accord Riesling et la cuisine provençale avec LPV Forez et j'ai tjrs trouvé que cela fonctionnait. Là sur le coup pas eu besoin de forcer le vin avait tellement tout qu'il aurait réussi sur n'importe quelle cuisine, vraiment.