Ce qui importe, c’est que le temps s’arrête !
Dans 10 ans, que restera-t-il en mémoire ?

sly14 écrit: Ce qui importe, c’est que le temps s’arrête !
Dans 10 ans, que restera-t-il en mémoire ?

Si le temps s'arrête, qu'est-ce que dix ans???

jlj

Billet
Le grand vin par Michel Bettane.

www.mybettanedesseau...

oliv écrit: Billet
Le grand vin par Michel Bettane.

www.mybettanedesseau...

J'imagine que ça plaira à son public, mais c'est très old fashion, comme vision...

Je viens juste d'en finir la lecture attentive et ne sais pas trop quoi en penser. Le maître m'a semblé déjà plus inspiré et dès l'entame, il parle d'un conflit ou d'une opposition qui ne me semble pas exister. Dès lors, si la base de l'argutie n'est pas solide, ça remet en cause d'autant le contenu, qui si on prend le contrepoint de ce différend, c'est à dire la concorde, enfonce des portes ouvertes.
Il y a des très bons vins un peu partout et il y a des grands vins sur des lieux propices à les enfanter (pourvu que des mains expertes les révèlent). Cela relève de l'esthétisme et de l'émotion.

Là où l'on peut commencer à discuter c'est sur l'aspect figé et acquis du répertoire de ces lieux propices. Je veux bien reconnaître qu'il y a là un positionnement quasi politique (Sic) entre les conservateurs et les curieux.

Et ça finit bizarrement sur un pamphlet à la Saverot sur les bienfaits du vin, le bon vin médecin et là, il s'aventure un peu en affirmant que si le vin est bon pour la santé, le grand vin l'est encore plus. Il va falloir faire des tests randomisés : je veux bien faire le cobaye !

Effectivement, article assez insipide, enfonçant pas mal de portes ouvertes... Bref, sans grand intérêt.

Jérôme Pérez écrit: Il va falloir faire des tests randomisés : je veux bien faire le cobaye !

Vite avant que Michel ne le fasse! Tu dénonces parfois le caractère éculé de certaines saillies de M. Bettane, du coup, tu prends le risque qu'il préfère également les randomisations obsolètes.....

lucas_mir écrit: du coup, tu prends le risque qu'il préfère également les randomisations obsolètes.....

Je ne la connaissais pas, joli !

excellent

"L’inégalité naturelle qui donne à certains lieux une supériorité reconnue de longue date dans les vins qu’ils produisent devient un fait non admissible. "

qu'est-ce que c'est idiot car éculé ça! tant de terroirs inconnus et/ou mal exploités il y a encore 20/30 ans qui aujourd'hui produisent de grands vins. ahhh le conservatisme....

voilà .

Un fait non admissible, ça signifie qu'au contraire il consteste cette supériorité naturelle non ? Ou alors c'est très mal dit (fait non contestable plutôt)

Il veut dire qu’une nouvelle génération de dégustateurs rejette cet ordre établi et considère que cette antériorité et ce prestige n’a pas plus de valeur qu’autre chose.

Pour moi c’est avant tout une accroche publicitaire pour aller voir les vins dont il parle dans En Magnum, je serais curieux de connaître les dits vins pour voir jusqu’où il pousse la caricature.

Un détail qui m’a fait sourire à la seconde lecture, le sous-titre du billet : « Un court exposé assez magistral et les 20 bouteilles qui définissent le grand vin ». Une telle modestie

J'allais me lancer dans l'explication de texte, mais Laurent l'a très bien fait avant.
Bettane a dû mal à accepter que l'on ne veuille pas rester figé sur la carte mondiale des grands terroirs. À croire qu'il n'a pas lu Roger Dion mis en avant par Hervé Bizeul et Patrick Baudouin.
Les "grandes" appellations l'étaient car elles se trouvaient il y a quelques siècles à proximité d'une cour royale ou ducale, mais également de voies navigables permettant leur diffusion. Le terroir là dedans jouait un rôle très mineur. Maintenant que l'on peut s'abstraire des cours et des voies navigables, on peut se recentrer sur le terroir, et l'on s'aperçoit qu'il existe des grands potentiels un peu partout, y compris dans des zones méprisées autrefois.

Flûte j’ai pas vu la page 3, mais perso je comprends comme Michel.

Alex

Alex écrit: Flûte j’ai pas vu la page 3, mais perso je comprends comme Michel.

Alex

Tu as fait la même erreur que moi ; il faut lire tout le texte et pas seulement la phrase citée par Laurent.

Mais en fait ce texte est farci de contresens ; il parle notamment des amateurs de grands crus comme des gourmands sans préjugés alors qu'ils les enfilent comme des perles.

Blog écrit: Un détail qui m’a fait sourire à la seconde lecture, le sous-titre du billet : « Un court exposé assez magistral et les 20 bouteilles qui définissent le grand vin ». Une telle modestie

Je pense (j'espère ?) que "magistral" est pris dans le sens où un cours peut l'être, dispensé d'un maître / professeur à ses élèves, et non pas dans le sens qualitatif, c'est-à-dire excellent, brillant. Heureusement d'ailleurs car ce deuxième sens serait clairement usurpé.

Moriendi écrit:

Blog écrit: Un détail qui m’a fait sourire à la seconde lecture, le sous-titre du billet : « Un court exposé assez magistral et les 20 bouteilles qui définissent le grand vin ». Une telle modestie

Je pense (j'espère ?) que "magistral" est pris dans le sens où un cours peut l'être, dispensé d'un maître / professeur à ses élèves, et non pas dans le sens qualitatif, c'est-à-dire excellent, brillant. Heureusement d'ailleurs car ce deuxième sens serait clairement usurpé.

C'est quand même un peu décousu pour un cours magistral
Mais ce qui m'a réellement fait sourire c'est qu'il qualifie ainsi un article siens. Mais bon un peu d'auto satisfaction ça ne fait jamais de mal.

Je suis plutôt bon client des papiers de Bettane mais là c'est clair comme du vin nature barré. On dirait que c'est le rédac chef d'En Magnum qui l'a écrit...

Marc

De temps en temps, je tombe le costume de quasi Modo et ressors ma vieille cape de Schpountz casse bonbon des réinventeurs d'eau chaude, des cuisiniers qui vendent la mousse de brume au prix du homard bleu et des enfileurs de certitudes étayées sur du vent mauvais.

Mais en ce moment, ceux qui pourraient me faire passer pour Hulk, ce sont les affreux novlanguistes qui floutent un discours qui ne dit rien de neuf dans un franglish qui confine au ridicule.

Accrochez-vous, ça brasse fort : www.terredevins.com/...

rien de neuf, rien de neuf, c'est vite dit mon cher Oliv !  quand même le fine wine prend en compte aussi la dimension du consommateur, ce n'est pas rien. On a déjà eu du mal à faire entrer et sortir l'homme du terroir, si maintenant, le halo du grand vin Fine Wine comprend aussi le consommateur, tout de suite ça prend une toute autre gueule cette affaire. Branlette wine ça existe aussi, mais ça prend des dimensions variables en fonction des moments de la journée et c'est encore plus fort, mais visiblement, ils n'en sont pas très loin.

oliv écrit:

De temps en temps, je tombe le costume de quasi Modo et ressors ma vieille cape de Schpountz casse bonbon des réinventeurs d'eau chaude, des cuisiniers qui vendent la mousse de brume au prix du homard bleu et des enfileurs de certitudes étayées sur du vent mauvais.

Mais en ce moment, ceux qui pourraient me faire passer pour Hulk, ce sont les affreux novlanguistes qui floutent un discours qui ne dit rien de neuf dans un franglish qui confine au ridicule.

Accrochez-vous, ça brasse fort : www.terredevins.com/...

Put***, il y a quand même des gens qui méritent des coups de pelle..

quand même le fine wine prend en compte aussi la dimension du consommateur, ce n'est pas rien.

C'est le luxury Wine qui prend en compte le consommateur.
Et là, il me semble qu'on ne peut pas dire que c'est faux.
C'est lui qui en fera des produits de luxe, si la différence est (d'abord) le prix.

Ce deuxième chapitre sur la différence des deux est assez juste me semble-t-il.

jlj

Sans doute et personnellement je déplore ce monde du vin où il faut faire le distinguo entre grand vin et vin de luxe. Bon en même temps si les deux ensembles n’étaient pas sécants, ça nous laisserait l’horizon dégagé. Ce n’est hélas pas le cas longtemps. Les pépites se transforment rapidement en lingots.

Jérôme il faut que tu remplaces terroir par sense of place !

Je n'ai pas d'a priori face aux anglicismes lorsqu'ils sont plus adaptés que leur traduction mais sense of place pour terroir, non !

oliv écrit:

Mais en ce moment, ceux qui pourraient me faire passer pour Hulk, ce sont les affreux novlanguistes qui floutent un discours qui ne dit rien de neuf dans un franglish qui confine au ridicule.

 

Avec un accent parisien un peu exagéré, ça pourrait faire un bon sketch 

Remarquable concentration de crotte de taureau, on touche au sublime. Merci Oliv pour ce lien !!

Mon Oliv',

merci pour ce lien. J'ai bien ri... certes un peu jaune. A ce degré de nombrilisme verbo-masturbatoire, on touche au sublime. J'adorerais être une petite mouche pour assister à une réunion de cette élite.

La bise

Hervé

Bah, c'est le microcosme qui parle au microcosme
On pourrait même inventer pour l'occasion le terme nanocosme.
J'ai regardé rapidement ce qu'était ce truc. Je vois juste une caviste française partie à Londres prendre la tête du rayon vins d'un espèce de Samaritaine bobo.
Pour pouvoir payer son loyer et son énergie, la pauvrette a surement besoin d'exploser ses objectifs de ventes, et du coup fait du buzz en surfant sur les thèmes du moment.

Sur le fond, je prend son critère 2 (me procure une forte émotion), je le place en 1, et je benne les 4 autres. Ca a le mérite de simplifier.
Pour qu'il n'y ait pas de malentendu avec les "luxury wines", je parle de l'émotion ressentie en buvant le vin, pas en le payant.

Billet
Le monde des grands vins a bien changé.

punchdrink.com/artic...