Je propose que l'on poste dans cette rubrique tout ce qui a trait au vin dans le cinéma
.

En attendant que les modérateurs transfèrent le dernier sujet Yquem-Papi fait de la résistance, j'inaugure avec ce James Bond où l'on parle de Mouton 55 ; la scène se déroule à la fin du film lorsque Bond est servi d'un Mouton 55 par un sommelier suspect et lui fait remarquer qu'un Bordeaux aurait mieux fait l'affaire (piège subtil). Et là le (faux/méchant) sommelier se trahit en disant que leur cave est pauvre en Bordeaux

Les Diamants sont éternels et Mouton Rothschild 1955

Salut Michel, bonne idée ce topic, mais c'est 55 ou 59 le Mouton ?

55, rectifié !

Je ne sais pas si ça vaut la peine de s'attarder sur MOET, on en aurait pour des mois ...

On commence par la présence du mythyque château du sauternais dans l'un des meilleurs films de Ridley Scott, Hannibal.

Dans le contexte, le milliardaire défiguré se fait servir du Yquem à la paille, une honte !
Initialement, dans le roman Hannibal, Yquem est un vin très apprécié du Dr Lecter qui offrira à Clarisse Starling une bouteille de son année de naissance.

img15.hostingpics.ne...

Papy fait de la Résistance, 1983





Christian Clavier se retrouve sous une douche d'Yquem (29?... peu lisible) alors qu'il tente de fixer une bombe sous une table.

Les visiteurs 2 et le cheval blanc 1961

A ce propos, dans les visiteurs 2, la scène ou Clavier et Réno apparaissent dans une cave au début du film si je me souviens bien, Clavier tombe sur "des bouteilles de vinasse" qu'il cogne pour les ouvrir et il me semble que c'est de la forme d'Haut Brion.

julien

Matrix et Haut-brion 1959

Bien sûr le célébrissime L'aile ou la cuisse dans une séquence moins connue.

Admirez la verrerie dans laquelle est servie une Romanée Conti 1964 ainsi que le service du sommelier !

Difficile de passer à côté de l'insistante présence de Moët dans Gatsby, 2013

Lafite-Rothschild 78 dans le Dîner de Cons, 1998

ou comment lui donner un peu plus de "corps"...

Château Latour (dans un verre ballon !) millésime ? dans Les Ripoux
A remarquer la robe grenadine...

Un autre classique, Le grand restaurant, 1966

Demi-doux, demi-sec...

Aux saveurs du palais

pas trouvé l'extrait en entier, mais on le voit vers 1mn05 dans la bande annonce: Château Rayas 1969

L'exceptionnel Mes Meilleurs Copains et le fameux p'tit picrate qui se boit comme de l'ptite bière...St-Emilion 71
Vers 2mn30

www.dailymotion.com/...

Bollinger, le champagne de Jaaaaames depuis 40 ans et plus (visible dans quasiment tous les films je pense)



Marc

Amontillado, Veuve Cliquot 1860, Clos Vougeot...
Le festin de Babette.

Scoll écrit: L'exceptionnel Mes Meilleurs Copains et le fameux p'tit picrate qui se boit comme de l'ptite bière...St-Emilion 71

J'avais jamais fait gaffe mais ça doit être Château Canon. Un grand moment c'est vrai !

Dans le même genre (film de copains) il y a Amitiés Sincères où de bonnes bouteilles sont mises en avant, notamment Yquem.

Et dans combien de films s'agit-il du vrai vin? Car, soit on ne voit pas la bouteille, soit le vin parait douteux (cf Latour à la robe grenadine). J'imagine qu'ils ne sont pas à une bouteille de grand cru près dans ce genre de production. Mais justement, on voit peu de bouteilles qui semblent "authentiques"
En même temps, si c'est pour casser la bouteille et le couper au vinaigre, c'est assez compréhensible mais James Bond qui boit de la piquette, ca casse un peu l'image

Si vous faites un clic droit sur la barre de progression sur youtube vous pouvez avoir la vidéo
au bon moment "copier l'url de la vidéo à partir de cette séquence"
Tenue de soirée
un pommard ?
tenue de soirée

Une belle dégustation de vin dans Les gamins, 2013

Plus loin dans le film nous avons également la présence de Château Margaux 2000.

Je crois me souvenir que les scènes du film "Tu seras mon fils" ont été tournées au Clos Fourtet, pour le chai, la cave et le château.

Interview du réalisatieur :

Ce film a-t-il changé votre façon de boire le vin ?

Aujourd’hui, je refuse de boire du mauvais vin. Et je trouve que le public devrait être plus exigeant, boire moins et mieux. Mon terrible regret c’est que certains vins sont inabordables. Je ne peux en boire que lorsque je suis invité.

le film "une grande année", mais je ne sais pas si le domaine existe vraiment

flog écrivait:

---

> le film "une grande année", mais je ne sais pas si
> le domaine existe vraiment

Pareil, ça fait un peu légende, quand on regarde le film.

Mais un bon divertissement quand même

Un film gigantesque, peut être mon préféré !

img204.imageshack.us...

Tatatatata tatatata, tatatatata tatatata !! Quartier Maitre Quentin !

Je partage ton avis, Olivier : j'ai découvert ce film très récemment, de l'humour, une gauloiserie toute pétillante et une fin en feu d'artifice irrésistible mais aussi fort émouvante.

Phil

Je vous rejoins, mais l'alcoolisme reste bien présent tout du long... Touchant.

Oui, il y a bien la scène où Gabin ouvre une belle bouteille de vin à Belmondo (mais on ne sait pas quoi) mais sinon on parle plus de murge que de passion du vin.

D'ailleurs, une des répliques culte du film est celle où Gabin répond à sa femme lui suggérant de s'accorder un verre de temps en temps :

Ce n'est pas le vin qui me manque, c'est l'ivresse !

Il y a un autre film avec Bébel où l'alcool est présent, L'inconnu dans la maison . Je me rappelle d'une scène où ce brillant avocat devenu alcoolique parle de la méthode qu'il a adoptée pour vider sa cave : d'abord les grands crus, puis les vins réputés petits. Mais je ne trouve rien sur la toile ...

Jean-Paul Belmondo : "Vous, Binet, comment vous auriez fait ? Je vous donne 25 000 bouteilles, à vous de les boire !".
François Perrot : "Oh, je sais pas, j'essaie d'équilibrer, un peu de ci, un peu de ça, des petits vins pour tous les jours, des bonnes bouteilles pour le dimanche et... des grands crus pour les fêtes".
J-P Belmondo : "Amateur... amateur et mauvais psychologue. Pour un flic, ça me fait de la peine : les fêtes, les dimanches...".
F. Perrot : "Oui, oh moi, ça, ça me dépasse... je déclare forfait".
J-P Belmondo : " Un simple problème de logique, du petit vers le grand, du plus léger au plus lourd, du plus simple au plus compliqué, de l'évidence au mystère...".
F. Perrot : "Oui, comme une enquête réussie !".
J-P Belmondo : "Exactement ! J'ai commencé sans y penser, comme une promenade au bout du chemin : vins de Loire (Bourgueil, Chinon), Côtes de Provence, Minervois...."
F. Perrot :"Aaah, vif, le Minervois !".
J-P Belmondo : "On s'en fout, Binet, ce n'est pas le problème ! Ça m'a pris deux ans, les petits vins, 22 mois exactement ! Après, j'ai attaqué le Beaujolais mais attention, pas dans n'importe quel ordre ! Les petits friands d'abord (Juliénas, Fleurie - un goût de framboise - puis le Brouilly, le Saint-Amour - un peu plus épais -)"...
Dégustation
J-P Belmondo : "Il a beaucoup de nez, ce Corton... mais il manque un peu de corps ! Il a tendance à s'évanouir en bouche : c'est tout que je lui reproche !"
F. Perrot : "Oh, je vous trouve bien sévère.... Ce qui m'étonne tout de même, c'est que vous ayez bu les vins les plus gais au début, enfin... juste après ce qui vous est arrivé".
J-P Belmondo : "Vous avez jamais été malheureux, Binet !".
F. Perrot :"Oh, si peu !"
J-P Belmondo : "La douleur, la vraie, c'est comme une pierre qu'on lance dans un étang : au début, les cercles sont tout petits, on s'aperçoit de rien, juste un petit frémissement et ça s'agrandit, ça gonfle, ça prend tout l'étang, ça tape les bords et ça n'en finit plus de faire des vagues. Dans le couloir, quand vous êtes venus me rejoindre, je ne savais même pas ce qui m'arrivait, je me suis dit "voilà, elle est mort, tu la reverras plus jamais !" et les mots n'avaient pas de sens. L'horreur, c'est aujourd'hui : y'a pas de vins assez lourds pour noyer ça !".

Je vois qu il y a des amateurs d Audiard dans le coin
il y a une bonne équipe ici a LPV, mais ........ tout ça, ça vaut pas la "cuite" au vitriol du Mexicain dans les Tontons flingueurs
quand pensez vous mon cher Oliv ....