Génial moment de cinéma !
Le petit instant de complicité où l'on voit Cary Grant et James Stewart sourire et les deux géants décider d'enchainer !

L'une des meilleures comédies américaines avec un casting gigantesque !! Katharine Hepburn en "Miss Pommery 1926" et l'une des meilleures versions de "Somewhere over the rainbow" par un James Stewart complètement ivre !!!

Que du bonheur !!!

Hervé

Autodérision, prophétie autoréalisatrice ou fan de Star War, seule le vigneron pourra répondre.
CR de la quille

Extraits choisis de l'entretien accordé par Stéphane de Groodt au magazine Femina:

"Préférez-vous les fêtes ou les dîners ?
Les dîners qui glissent vers la fête. Il sufft de quelques amis et autant de bouteilles de vin. Un côte-rôtie de Stéphane Ogier, un grand bourgogne blanc, un meursault ou un montrachet, par exemple…
(...)

Quel serait votre repas idéal ?
Avec Jacques Brel, pour boire à la santé des rêves auxquels j'ai cru grâce à lui. Je lui dirais qu'il m'a donné la force d'aller chercher l'inaccessible étoile. Avec Jean-Louis Trintignant, pour boire à la santé d'un même rêve de devenir pilote de course et comédien, comme lui. Avec ma grand-mère que j'aimais tant. Nous mangerions des pâtes à la poutargue et nous boirions du chardonnay et de la syrah.

Quelle est la différence majeure entre un belge et un français ?
La recette du tartare.
(...)

À propos, comment fait-on le tartare en Belgique ?
Secret ! Venez le goûter chez moi, je vous servirai un côte-rôtie et je vous parlerai de Muriel."

L'intégralité de l'entretien:
Femina.fr

 

Les Ripoux de Claude Zidi (1984)

Philippe Noiret vient de gagner gros en pariant sur un bourrin, il fête ça en commandant un château Latour. Impossible de lire le millésime, mais la robe est d'un rubis superbe.



 

Et même pas dans des Zalto!!!

Non c'est d'la merde, j'tai choisi la pire cuvée, la 82, une vraie flotte ...

www.facebook.com/wat...

Fan de champagne, je ne pouvais passer à côté du film éponyme réalisé par Nicolas Vanier et sorti l'année dernière. 
bon, en deux mots c'est une piquette absolue. l'achétype de la comédie pas drôle façons bande de potes dont on cherche vainement la moindre alchimie, aux personnages mal écrits, les comédiens font ce qu'ils peuvent mais n'arrivent à créer aucune empathie, la dramaturgie n'avance quasi pas, bref une vraie purge qui dure une petite heure trente mais semble bien plus longue. 

Vinistiquement c'est pas mieux, on passe le week-end chez une artisan vigneronne, et placement de produits oblige, tout le monde se biberonne tout le WE au Taittinger...  Consternant. 

Passez votre chemin. !

Si d'après Goethe "L'éternel féminin nous attire vers le haut", il est raisonnable de penser que Bertrand Blier n'avait pas lu Faust au moment de réaliser Calmos, mais peut-être seulement Maximes et Réflexions où le grand poète allemand écrit : "Les hommes déprécient ce qu'ils ne peuvent comprendre".

Calmos est un film paranoïaque et absurde sur la peur des femmes, empreint d'une truculence toute audiardesque avec une touche de nihilisme qui rappelle La Grande Bouffe de Marco Ferreri réalisé trois ans plus tôt. Si la dernière demi-heure sombre dans l'allégorie complaisante et la caricature rétrograde digne d'un porno soft réalisé sous acide en feuilletant un manuel de psychanalyse pour les nuls, le film comprend tout de même des scènes d'anthologie hilarantes. Parfaitement interprétés par Jean-Pierre Marielle et Jean Rochefort, les deux anti-héros entretiennent leur gynophobie à grand coups de pinards et de bouffes, comme en témoigne la scène ci-dessous où figurent un pâté en croûte du tonnerre de Brest, une généreuse oie rôtie et de beaux flacons de Savigny-les-Beaune 1964 des Hospices de Beaune (je crois) : cinq bouteilles à quatre, on savait vivre en ce temps-là. A noter aussi Bernard Blier et Pierre Bertin en religieux portés sur le péché de gourmandise.

Pour le plaisir, je vous mets un second extrait, le repas de minuit pour permettre à Rochefort de mieux dormir. "L'admirable cholestérol qu'on va se payer...".




PS : Calmos a déjà été mentionné dans cette rubrique en 2017 mais comme la majorité des lecteurs de ce forum sont de vieux croûtons qui perdent la mémoire, je me permets ce doublon. 

Cela a déjà été dit avec ironie mais s'ils avaient à cette époque plus de facilité pour accéder à des très bons vins, on peut voir que la révolution apportée par Claus Riedel au niveau de la qualité des verres n'était pas encore entrée dans les mœurs des bons vivants.

Vive les doublons de ce niveau !

Ciné
10 vins pour une virée nostalgique dans le cinéma de Sautet.

www.lepoint.fr/vin/1...

Le cinéma d'Eric Rohmer relève d'un goût à acquérir. Il est un insupportable barbon littéraire pour ses détracteurs et un formidable observateur et entomologiste des variations du coeur pour ses admirateurs, dans des mises en scène toujours sobres, naturalistes.

Dans Conte d'Automne (1998), dernier des Contes des Quatre Saisons, Magali (Béatrice Romand) est une vigneronne en Côtes-du-Rhône ambitieuse pour son vin.

Elle dit en se promenant dans ses vignes : "Je passe pour une fada. Je produits deux fois moins que les autres. Moi ce qui m'intéresse c'est pas la quantité. Moi je veux un vin qui vieillit bien. Ce qui m'intéresse c'est de prouver que le Côtes-du-Rhône est un vin de garde, un peu comme le Bourgogne."

Elle dit en montrant les vignes du voisin totalement désherbées alors qu'un joyeux fouillis végétal pousse dans les siennes : "Alors comme tu peux voir c'est nickel, il n'y a pas un brin d'herbe entre les plants. Moi je me fais beaucoup critiquer mais j'ai décidé que c'était comme ça. Si tu ne veux pas d'herbes, tu es obligé de mettre de l'herbicide et l'herbicide ça gâte le goût du vin."

Elle dit en goûtant son raisin : "Tu vas penser que c'est prétentieux ce que je te dis mais je me considère beaucoup plus comme un artisan que comme une exploitante. Quel mot affreux exploitante ! Je n'exploite pas la terre, je l'honore."

Magali est célibataire et, à son insu, Isabelle, sa meilleure amie, passe pour elle une annonce matrimoniale dans un journal local. Je regrette de ne pas y avoir répondu.

La scène dans les vignes commence à la sixième minute.


Le film est aussi disponible, en meilleure qualité, sur Arte jusqu'au 01/07/23 : www.arte.tv/fr/video...

Moriendi écrit:

Le cinéma d'Eric Rohmer relève d'un goût à acquérir. Il est un insupportable barbon littéraire pour ses détracteurs


 

Je confirme... et j'ai un peu de mal avec ta première phrase. On croirait sous-entendre que si l'on n'aime pas Rohmer, c'est que l'on est un peu bas de plafond !!

Cordialement,

Hervé

herve2 écrit:

Moriendi écrit:

Le cinéma d'Eric Rohmer relève d'un goût à acquérir. Il est un insupportable barbon littéraire pour ses détracteurs 

Je confirme... et j'ai un peu de mal avec ta première phrase. On croirait sous-entendre que si l'on n'aime pas Rohmer, c'est que l'on est un peu bas de plafond !!

Cordialement,

Hervé

Pas du tout ! Je m'excuse si c'est ce qui ressort de la phrase. Je voulais simplement dire qu'en art certains styles sont souvent plus immédiatement abordables que d'autres qui nécessitent plus d'investissement personnel. Par exemple Star Wars et Rohmer ou l'impressionnisme et le cubisme. Personnellement j'adore Rohmer mais je comprends très bien pourquoi son cinéma peut paraître exaspérant. 

Pas de pb. D'ailleurs j'avais bien pris soin d'ajouter un smiley pour éviter toute confusion... s'il y a bien un cinéaste qui ne mérite vraiment pas que l'on s'écharpe pour lui, c'est bien M. Rohmer (encore que Godard n'est pas mal non plus).

Cordialement,

Hervé