Moriendi écrit: L'art de vivre "à la française" n'a jamais été celui de tous les Français, mais celui des classes aisées. Il nécessite non seulement des moyens financiers confortables mais aussi de disposer d'une culture et d'une éducation nécessaires à son apprentissage, à sa jouissance et à sa transmission.
Beaucoup de Français sont relativement étrangers à toute forme de cuisine élaborée, aux restaurants qui la servent ainsi qu'aux mets et aux vins qui relèvent de cet art tant vanté. Alors que McDo & Co c'est simple, immédiat, à 5 minutes de beaucoup de foyers et beaucoup moins cher.
Ah bon? allez traîner sur la terrasse d'un café pour discuter le bout de gras, ça coûte cher? résumer la culture française du bien vivre au seul accès aux restau chic que seuls les personnes aisées peuvent se payer est à mon avis caricatural car dans la France des campagnes les restau sont occupés par des gens de tous milieux pour un plat du jour à 10/11 euros. et ça c'est ancré dans notre culture de passer du temps en ces lieux, quand bien même les fast food gagnent effectivement du terrain tous les jours.
Il n'y a pas besoin d'être aisé pour transmettre son patrimoine culturel, qu'est-ce que c'est que cet élitisme!?
Ce n'est pas de l'"élitisme" mais au contraire du "victimisme" car il dit que seule l'élite aurait accès au bien manger et que les autres n'avaient pas d'autre choix que d'aller au McDO.
Autrement dit : si on veut un débat serein, arrêtons de coller des étiquettes !
parce que l'art de vivre Michel cela inclut (mais ne se limite pas) le plaisir de passer du temps à table avec ses amis ou famille en partageant de bonnes bouteilles, et non une recherche de jeun à la mode anglo-saxonne.
Pour en revenir au sujet du fil, après une lecture attentive, vous avez fini par me convaincre des vertus du dry January.
C'est décidé, cette année je m'y colle ! Je commence dimanche après déjeuner.