Incroyable en tout cas !
A savoir lors d'un passage au Luxembourg

Le salaire moyen au Luxembourg est très faible.
Il faut bien aider les gens à acheter des bouteilles potables.

Disznókő Kapi vineyard Tokaj 6 pt 2015

Voilà comment fêter dignement la fin des vendanges !

Robe dorée, reflets tilleul.
Nez de grande intensité hyper Tokaj et plus encore : le plus, c’est une fine note terpénique doublée d’une autre plus fumée qui accompagne la traditionnelle note champignonneuse si caractéristique et ces oranges amères inimitables.
Ce Kapi 2015 en bouche nous livre une dimension puissante, très riche, presque inhabituelle du style Disznoko par sa grande force, sa liqueur très importante, sa sucrosité imposante, mais tellement jouissive qu’on ne s’en plaindra pas !
Je ne vais même pas me risquer à cette sempiternelle tirade (que j’utilise aussi !) de l’acidité qui équilibre « meeeeeeeeeeerveilleusement » la richesse parce que dans le cas présent, on s’en moque totalement – c’est génial de saveurs de confiseries, d’oranges confites, des amers justes (ouf ! j’ai aussi évité les sempiternels « beaux amers » !). La longueur crépite de tout ces atouts et atours de ce magnifique et très particulier millésime de Kapi : peut être même quelques tanins viennent titiller le palais, histoire de pousser à vérifier.
Mince ! La bouteille est vide ….
Exceptionnel et sans doute un futur grand vin

Disznókő, Tokaji Aszù 6 Puttonyos 2002

La robe est dorée soutenue, magnifique.

Au nez c'est miel et marmelade qui prédominent, avec une légère pointe de coing.

En bouche ananas, miel, léger fumé mais surtout miel, à vrai dire je le trouve personnellement trop sucré et problème de conservation où non, la longueur n'est pas au RDV pour lui conférer un bel équilibre.

Il a je trouve moins de longueur qu'un 5 en 2008 que j'ai pu gouter récemment, et moins ce côté "sec" que je trouve très plaisant sur un Tokaji.

C'est très bon, mais j'ai personnellement préféré le 5 en 2008 (ceci étant le 5 a été gouté sur un roquefort papillon, là nous n'avions que de la pâte dure en fromage).

Bu ici

Disznókő Tokaji Késöi Szüretelésü-Late Harvest 2004
Il a fait le job avec de beaux aromes et une matière et longueur tout à fait honorable.
C’est à boire car l’acidité commence à disparaître et la finale montre quelques amers peu avenant.
Bon à très bon vin 91 pts

Disznókő Tokaji Dry Inspiration 2018

Le vin est très vif comme il fallait s'y attendre mais sans aucune trace de verdeur , avec une belle acidité non décapante.
A vrai dire le vin est fruité , franchement délicieux , très équilibré et les 14° affichés passent totalement inaperçus .C'est un apéritif remarquable vite englouti et un super rapport qualité prix .
Ce n'est pas la première fois que je remarque la qualité de ces blancs hongrois secs à base de Furmint étonnamment peu chers . Celui ci est peut être le meilleur que j'ai bu .

En furmint je ne lui connais aucun équivalent.
Le meilleur Harslevelu étant sans doute celui de Gizella.
Les trois parcelles ayant donné ce vin en 2018 était toutes les trois excellentes séparément, l’une d’elles était somptueuse.
L’assemblage est très réussi et l’élevage juste parfait.

Disznókő Tokaji Dry Inspiration 2018

Déjà deux bouteilles de ce vin bues.

Je me retrouve bien dans les impressions de Raymond, un vin bien tendu, sans note d'élevage, plein mais l'aromatique n'est pas (encore ?) bien développée. En revanche, je n'agrée pas à ses conclusions.

Je ne trouve pas qu'à 13 € on soit face à un vin peu cher ni d'un super rapport qualité/prix.

Et encore faudrait il savoir à quel vin français le comparer ? Sans doute un chenin sec. Dans cette catégorie, je préfère par exemple, le Haut de la Garde de Pierre Bise aujourd'hui.

Michel,

si tu cherches un développement aromatique dans des furmints hongrois tu risques d'être déçu.

dis moi, tu fais partie d'un lobby anti invasion de vins étrangers ? -)) Parce que ne pas trouver ce vin d'un bon, voire très bon rapport qp, il me semble que ça interroge.

Jérôme Pérez écrit: Michel,

...
dis moi, tu fais partie d'un lobby anti invasion de vins étrangers ? -)) Parce que ne pas trouver ce vin d'un bon, voire très bon rapport qp, il me semble que ça interroge.

Tu vois, j'ai même hésité à écrire ce CR pour éviter que tu me banderilles là desssus

Je compare avec ce que je connais et à 13 € en blanc, je connais tout de même pas mal de vins bien plus expressifs et tout aussi frais et tendus. A commencer par nombre de chablis village et pas mal d'Anjou blanc.

A 8-10 € d'accord mais pas à 13.

Pour avoir goûté le 2017 à deux reprises, en conditions de salons, je n'ai pas été impressionné plus que ça par ce Dry Inspiration, j'ai souvenir d'un vin assez brioché pour un furmint, et pas forcément très tendu.
J'avais nettement préféré le style plus citronné, tendu et minéral (proche de rieslings parfois) de Fuleky Tokaji dry 2009, Holvolgy Hold and Hollo tokaji dry 2016, ou en Slovénie Dveri Pax Sipon 2012 et Puklavec Single vineyard 7 numbers 2016. Question de goût bien sûr.

Je ne pense pas que la "tension " à tout prix soit le fin du fin pour un vin s'il n'a que ça comme argument .
Dans ce cas au contraire il y a dans le vin un équilibre assez exceptionnel entre le fruit, l'alcool, l'acidité et la texture qui lui procure, à mon avis , un haut niveau qualitatif que seule la longueur modère .
Il se peut aussi que 2017 ne soit pas 2018

Et pour répondre aux Chablis de Michel, j'en ai bu qui étaient loin de valoir ce vin et des plus chers ........même de Dauvissat . Je connais moins les Anjou .

Jérôme Pérez écrit: Michel,

si tu cherches un développement aromatique dans des furmints hongrois tu risques d'être déçu.

dis moi, tu fais partie d'un lobby anti invasion de vins étrangers ? -)) Parce que ne pas trouver ce vin d'un bon, voire très bon rapport qp, il me semble que ça interroge.

Sur les dry de Tokaji, je pense qu'il y a valorisation à hauteur de la notorité du vignoble. Je ne sais pas à combien ça sort mais je touchais ça dans les 8-9€, c'était correct. Si on atteint les 15€, ça commence à faire beaucoup, en tout cas, sur par exemple le Orémus Mandolas, je sais pas à combien ça sort mais sauf gros progrès, ça vaut pas le coup de dépasser les 12€.

Pour ce que j'ai goûté, les Furmint secs sont plus intéressants en Slovénie. Mais c'est vrai que j'aurais besoin de me plonger sérieusement dedans.

Désolé, mais ça me fait bondir.
On paie les vins en France la peau des fesses et on le fait avec le sourire et quand un vin un peu ambitieux étranger est entre 12 et 15 euros on s'alarme du rapport q p.

Sur ce vin en particulier, trouver des points de comparaison avec un chenin me semble une erreur d'appréciation : et de goût et de style.
Matthieu, avant d'émettre un jugement, s'il te plait, goûte -le, ce n'est pas le plus difficile à trouver vu la maison qui le produit.
C'est en Bourgogne qu'il faut aller chercher si vraiment on veut avoir des points de repère : mais autant je trouve normal de le faire pour un pinot noir, autant sur un Furmint, je ne vois pas, vraiment pas. Il va peut-être falloir s'habituer à goûter les furmints pour ce qu'ils sont.
Mais sans doute le processus est normal et naturel : il y a peu encore les nebbioli étaient systématiquement comparés à des bourgognes alors qu'il y a un abîme entre les deux styles de vins produits. Ouf aujourd'hui , ça n'arrive plus guère et les vins du Piémont sont identifiés clairement pour ce qu'ils sont.

Par ailleurs, Furmint à Tokaj et en Slovénie, ce n'est vraiment pas la même chose : pas sûr d'ailleurs que le matériel végétal soit identique. Mais surtout le terroir : le furmint sur un sol volcanique, ça ne rigole pas beaucoup et c'est justement ce qui est beau dans ce vin ; une élégante austérité avec de la fermeté et des amers indissociables. En Slovénie sur le sable, ça chante la traviata.

Que l'on dise que les vins de Zoltan Demeter ou de Szepsi sont chers, je veux bien l'entendre. Le Harslevelu (magnifique) de Gizella n'est pas donné, mais cette cuvée autour de 12 euros, vraiment, je connais peu d'équivalent en termes de qualité intrinsèque, avant même de comparer les styles.

La grosse interrogation c'est le potentiel de garde. Les avis divergent et nous avons peu de recul.

L'équivalent en termes de qualité c'est en Slovaquie qu'il faut aller le chercher sur la cuvée Vulcano de Grand Bari. 70 km les séparent.

Facile à trouver... faut le dire vite... j'ai toujours peiné à trouver ces vins. Si vous avez un plan, faites signe même si je ne suis pas certain de pouvoir de toute façon, vu les incertitudes concernant les déplacements cet été.

Pour le vieillissement, je n'ai eu que de mauvaises surprises avec les Tokaji secs en tout cas dans la décennie 2010 (début).

Mais permet-moi quand même de te dire que je n'adhère pas du tout à l'idée d'austérité élégante... il a quand même intérêt à apporter un peu plus que rien du tout

hyllos écrit: Facile à trouver... faut le dire vite... j'ai toujours peiné à trouver ces vins. Si vous avez un plan, faites signe même si je ne suis pas certain de pouvoir de toute façon, vu les incertitudes concernant les déplacements cet été.

Il y en a en ce moment sur Idealwine

C'est un assemblage donc !

Vaudésir écrit: C'est un assemblage donc !

Normalement, d'après ce que j'ai lu, oui.

la fiche technique en PJ
25 % en 2018 de Hars.

Disznókö, Tokaji Aszú 5 Puttonyos, 1993

Robe ambrée, très sombre et assez terne qui m'inquiète un peu. Nez sur le graphite, l'abricot séché, le caramel, avec d'étonnantes notes de grenadine et de framboise. Bouche de puissance moyenne, avec beaucoup de fondant et un beau toucher. C’est équilibré, doux et acidulé (mais bien mois que dans sa jeunesse, l'acidité et le sucre ont été intégrés dans cette matière suave et délicieusement fondante. On retrouve en bouche les fruits rouges, le graphite les caramel et des agrumes confits en finale.

Un vin qui n'a plus grand chose à voir avec ce qu'il fut, qui manque actuellement un peu de nerf à mon goût, mais il se boit avec plaisir pour son raffinement fondant.

Je pense qu'il est en déclin et qu'il faut le boire. Je constate (avec un peu de fierté ) qu'il est loin derrière la Petite arvine grain noble de Chappaz 94 bue il y a quelques mois (qui m'avait rappelé par certains aspects un Tokaji)

Disznókő, Tokaji Késöi Szüretelésü - Late Harvest 2004
A l'œil, belle robe jaune/dorée
Notes mielleuses, de fruits confits, de coing, de sucre cuit
C'est sympa, mais il y a une pointe d'amertume en fin de bouche qui trouble très légèrement le plaisir
Bien +

Disznókő Tokaji Late Harvest 2004

Robe ambrée, très belle.
Aromatique de belle intensité ; Fruits exotique, Fruit confits
Matière en 1/2 Corps, grasse, à la sucrosité mesurée, acidulée en fin de bouche
Finale belle et sapide, légers acides.
A boire / A garder
Servir assez frais.
Au final un très joli bonbon, comme habituellement chez Disnoko, au rqp très favorable.
Plutôt très bien

Salut les aficionados de Diznókó (je me mets dans le lot),
Un copain revenant de Hongrie vient de m'offrir du Late Harvest Diznoko 2016 et 2017 .

Ce qui est drôle, c'est qu'il ne connaît rien et a juste eu envie de me faire plaisir.
Pas trop mal tombé le bougre
Je n'ai encore jamais eu l'occasion de tester cette cuvée. Que vaut-elle ?
Vendanges tardives donc, mais je suppose un peu de grain "aszu" incorporé dedans non ?

Merci d'avance,

Jo

 

Tokaji Disznoko VT 2017

Vendanges en surmaturité avec des baies partiellement botrytisées, élevage de quelques mois en fût de chêne. A priori pas d'aszu dans cette bouteille

Nez: Flaveurs prononcées de fruits à noyau et un peu de vanille (trace de l'élevage).

Bouche: ce fut très surprenant en terme d'équilibre avec une attaque "moelleuse moins" et une acidité très tranchante qui donnent finalement une bouche plus sèche que douce, les sucres résiduels sont très bien cachés par cette acidité. Le corps est puissant, entre cette acidité, les 13% d'alcool mais pour autant moins lourd qu'un Aszu à puttonyos. Saveurs prononcées de fruits également et longueur en bouche assez longue.

Conclusion: Bien+ car on perçoit bien les caractéristiques du Tokaji mais avec un équilibre - certes moderne destiné à attirer les nouveaux consommateurs qui n'aiment plus le sucre dans les vins - moins extraordinaire que les meilleures exécutions du style Aszu.

Vin 18 : Disznoko, Tokaji, 5 Puttonyos 1989

Matthias :
Le nez est sur le raisin de Corinthe, un peu de fumé. La bouche est équilibrée, avec une longueur immense un super équilibre et une finale herbacée. C'est très beau j'aime beaucoup.
Très bien, il faut que j'arrive à rencontrer plus ces magnifiques vins d'Hongrie.

Matthieu/Teumoche:
La vaste discussion sur la couleur "diarrhée" me rappelle qu'il va être l'heure d'aller chercher mon fils à l'école...plutôt sympa

JD :
La forme de la bouteille est évocative.
Robe marron sombre, trouble
Nez sur le café, le caramel, abricot sec et pistache
La bouche est suave et patinée mais traversée d'une intense acidité et d'une noble amertume qui apporte quelque chose de végétal (dans le bon sens du végétal).
Très bon.


# BuAvecLutèce

toujours intéressant de goûter ces vins quasi historiques d'avant la reprise par Axa. Le style a évoluer, mais le terroir est le même. Il faut qu'il soit grand pour que le vin puissent s'épanouir sur plus de trois décennies.

Disznókö, Tokaj - Dry Furmint 2020

Nez très jeune sur le fruit frais, encore un peu fermentaire - peut-être une note qui manque de netteté. Bouche souple, très fruitée, qui peut être manque un peu d'énergie. Très belle longueur en revanche, sur les saveurs qui laissent une empreinte fort durable en dehors de toute notion d'acidité ou d'amertume. 
De bon augure mais clairement pas en place et vraiment trop jeune pour être apprécié. donc jugement à relativiser grandement.


 Disznókö, Tokaj - Dry Furmint 2019

grande séduction aromatique digne de ce si beau millésime 2019. Du fruit jaune et blanc, des notes florales, des épices. Cela me rappelle de bien belles choses. Bouche au volume que je n'ai encore jamais rencontré sur cette cuvée : densité et profondeur digne d'une belle cuvée sélectionnée. Précision des aromes, équilibre haut bâti sur une acidité mûre et bien présente. Belle longueur sans amertume, bien sec au niveau des sensations. Vraiment excellent et un style qui me parle. Ma seule réserve : la richesse se paie sur le degré alcool mais si le vin est bu plutôt à 8 / 10 plutôt que 12, c'est mieux.
Entrée de gamme de rêve dans ce millésime.
 

CR : Disznókö, Tokaj - Dry Furmint Inspiration 2018

robe dorée pâle présentant de la densité. Aromatique complexe avec des fruits jaunes, des notes de champignon - morilles - truffes très légèrement avec l'aération. Bouche large, ne manquant pas de tonus cependant, mais pas le tonus habituel du furmint. Les saveurs sont bien présentes, le vin est savoureux avec un élevage soigné en retrait mais présent. Belle longueur sur un vin au style totalement bourguignon, version côte de Beaune sur des terroirs de qualité (Chassagne plus que Pulligny) mais stylistiquement et sans doute en relation avec le millésime un peu écarté de l'équilibre habituel des Tokaj sec.

CR : Disznókö, Tokaj - Dry Furmint Inspiration 2019

Robe plus légère que le vin précédent, avec plus de nuance verdâtre. Le nez ramène le vin de ce millésime sur son terroir et son cépage avec des notes de fruits blancs, une touche florale de sureau. C'est frais et attirant. En bouche, tout de suite, on est saisi par cette matière assez dense, mais altière, tendue par une vivacité bienfaitrice. Les saveurs sont très gourmandes à tel point que l'on s'interroge sur la présence de quelques sucres résiduels, mais rien de lourd ni d'alangui dans ce vin au peps impeccable, qui s'étire longtemps sur des notes aux sensations minérales et fruitées. L'élevage est quasi imperceptible. Très bon, mais à attendre - la cuvée de base le permet largement.
d'ailleurs à ce stade je me demande si je ne préfère pas le furmint dry 19, mais il est évident que dans un an, le rapport se sera inversé.

ah qu'il est beau ce millésime 2019 en Europe Centrale ! 

écrit:

CR : Disznókö, Tokaj - Dry Furmint Inspiration 2018
 Belle longueur sur un vin au style totalement bourguignon, version côte de Beaune sur des terroirs de qualité (Chassagne plus que Pulligny) mais stylistiquement et sans doute en relation avec le millésime un peu écarté de l'équilibre habituel des Tokaj sec.


 

Jérôme !!!! Je l'ai bu ce vin et c'est à des années lumière de la Côte de Beaune. D'ailleurs ce n'est pas oxydé