Rubrique destinée à accueillir les comptes-rendu de dégustation des vins du domaine: Uwe Schiefer




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Uwe Schiefer, blaufränkisch "burgendland" burgendland 2013

Capsule à vis. Bu sur cinq jours.
Nez sur les fruits noirs, le poivre, note sanguine.
Bouche de beau volume, à la matière souple et juteuse, bien dessinée, en fuseau.
Impression de fraîcheur (un côté agrumes) et de gourmandise, avec un côté policé.
Entrée de gamme (?) classe et gourmande, au fruit éclatant.
Très bonne première impression.

Une belle réfèrence en effet que ce domaine !

Je me demande où j'ai bien pu en entendre parler?

Uwe Schiefer - Blaufrankisch - Szapary 2012:
le nez est assez animal, je suis un peu perdu... il m'évoque un Bourgueil classieux, il est sur la mûre, la fourrure, la bouche est à la fois vive, énergique, et soyeuse, le corps fruité, poivré vers une finale longue. Bon vin.

Uwe Schiefer, Burgendland Pinot Noir 2011

Bu lors de cette soirée, septembre 2017.

Nez sur les agrumes, les fleurs, la marinade.
La bouche est un velours, une caresse. Une note végétale en milieu lui redonne un peu de sérieux, la finale étant pleine de fraîcheur.
Y a bon

Merci Nico!

Uwe Schiefer, Burgendland Blaufränkisch 2016

Robe rubis claire.
Le nez est pur, net, moyennement expressif, sur le poivre, cuir et fruits rouges, c'est frais et plaisant !
en bouche il y a une bonne énergie qui se dégage, tanins fins, acidité poivrée, presque chocolatée, la trame se maintient avec verve et apporte une finale légèrement réglissée. Jolie matière.
Très sympa !

Uwe Schiefer – Blaufränkisch Szapary Reserve 2013 DAC Eisenberg : (élevage foudres environ 2 ans, sols schistes et fer) couleur grenat clair, trouble, pas filtrée. Joli nez dès l'ouverture, sur la violette, fruits rouges et noirs, mûre notamment, graphite/mine de crayon, petite touche végétale de type poivron sans excès de sous-maturité. Bouche avec beaucoup de fruit, toujours de la violette, plutôt tendue, belle profondeur avec une fine trame acide, toujours ces petites notes végétales qui apportent de la fraîcheur et un grain de tannins poudrés légèrement présent qui étire surtout le vin en finale. Belle longueur, sur le cassis, la mûre, le poivron. Un vin qu'il faut aller chercher un peu, ni gourmand, ni confituré, mais de belle noblesse avec beaucoup de fond. Il me rappelle de très beaux cabernets francs. TB.

Uwe Schiefer Blaufränkisch Eisenberg 2009
Bio. Assemblage 100% blaufränkisch provenant de divers Riede (Szapary, Saybritz, Reihburg, Fasching, Hummergraben). Sols complexes mêlant argiles et limons ferrugineux, quartz et schistes bleus. Fermentations longues en cuves bois et cuves tronconiques ouvertes. Elevage en vieux foudres de 12 et 36 hl pendant 24 mois. Non collé non filtré.
Premier nez floral évoquant la rose fanée puis senteurs plus profondes de cerise noire, framboise cuite et cassis. On perçoit également des notes végétales d’écorce ainsi que du tabac blond, un peu de zan et de poivre noir. Menthe poivrée et nuances de fumée complètent un tableau élégant et complexe. L’attaque en bouche est douce et pleine à la fois ; la suite propose beaucoup de fruit et de fraîcheur. Les tanins sont fondus et l’équilibre est parfait dans un registre demi-corps bien juteux. A l’aération et au réchauffement, le vin prend du volume mais demeure élégant et finement structuré. Très belle persistance sur la cerise et son noyau avec des notes minérales qui donnent de l’ « accroche ». A point et très beau vin dans la finesse.

Pierre

Autriche, Burgenland, Weingut Uwe Schiefer, Blaufränkisch, Palla Woller 2018
Les vignes du domaine enjambent la frontière et c'est en réalité du kefrankos (nom hongrois du cépage) vinifié en Autriche, de façon traditionnelle dans de grandes barriques. C'est la partie hongroise de l'Eisenberg, terroir schisteux et ferrugineux de la région. 12,5°
 

Pour tout dire, le vin n'était pas attendu à ce niveau et c'est tout ce que j'aime dans les vins rouges. En effet, je suis sensible à l'alcool et aux tannins.

Celui-ci avec ses 12,5° est léger, et ses tannins poudrés sont déjà parfaitement intégrés apportant leur grain et la présence au vin ainsi que le toucher de bouche soyeux exacerbé par l'élevage en barrique. La robe est assez claire avec des reflets violacés sur le disque. La palette aromatique est celle de la cerise noire mais pas kirschée accompagnée de mûres et de myrtilles avant de laisser place à un côté un peu plus terrien, lichen et une acidité très bien calibrée pour allonger l'expérience sur le poivre blanc, clou de girofle, fleur de badiane. La semaine précédente ayant été consacrée aux vins du Rhône avec LPV Paris Nord-Est, le vin m'a évoqué ce qu'aurait dû être les grandes syrah dégustées en fait.