J'ai pour ma part beaucoup aimé la Tupina ! comme quoi !
J'ai bien mangé à Bouliac en face de Bordeaux chez Portos.
Je ne suis pas allé à la grande table (le Saint James), ni au Bistroy (dont je n'ai entendu que du bien) mais au Café de l'espérance (ne suis plus très sur du nom). Si j'avais eu le choix : Bistroy
Autrement, dans les grandes tables, l'hostellerie de plaisance est un vrai must, et l'homme dont on parle en ce moment est Thierry Marx à Cordeillan Bages, très créatif et peut-être futur 3 étoiles...
J'ai cru entendre que se préparait un second resto moins cher... A suivre...
Le Café du Théatre de Bordeaux est maintenant supervisé par jean-Marie Amat ex star du Saint-James à Bouliac (vous suivez toujours?) ce qui est plutôt un gage de qualité.
Il avait aussi ouvert un resto les pieds dans l'eau qui avait fait la une des journaux à l'époque (toujours ouvert ? ) et s'apprête à ouvrir à Lormont dans un château.
Enfin, une table un peu branchée de l'autre côté de Bordeaux avec panorama superbe sur la ville : l'Estacade...
Bref, de quoi faire...
Voici l'art de Sud Ouest du 17 juin dernier sur le projet Amat à Lormont, avec une bonne nouvelle pour les amoureux du vin !!!
Norbert Fradin, le propriétaire du Prince Noir, le fameux château perché sur le coteau de Lormont qu'il a sauvé de la démolition, et Jean-Marie Amat, le chef bordelais ayant appartenu avec deux étoiles au guide Michelin au gotha de la cuisine française, le reconnaissent en choeur. Il y a quelques jours, au soir de la signature d'un acte juridique scellant leur union pour l'exploitation d'un restaurant dans les vieux et beaux murs de l'édifice, « il y a eu de l'ambiance ». C'était lors d'un dîner partagé chez le second (au Café du théâtre), en famille et avec des amis...
« Nous avons eu des discussions d'affaires, des échanges au cours desquels nous avons pris le temps d'intégrer nos passions », glisse le patron de la société Fradin Promotion à propos de négociations qui ont duré « un an et demi ». C'est Jean-Marie Amat qui précise la durée. Le détail a son importance car il démontre que Norbert Fradin avait jeté son dévolu sur le chef bordelais bien avant de se porter acquéreur du château du Prince Noir et alors que le chef était sur les rangs pour exploiter le bistrot de la Bourse, dans les locaux de la Chambre de commerce.
« Des murs chargés d'histoire, un environnement insoupçonné, le fleuve; ici, c'est une formidable opportunité », s'enthousiasme sur place Jean-Marie Amat qui n'a plus d'yeux que pour les communs du château, la seule partie inscrite à l'inventaire des Monuments historiques. Echaudé par son expérience bouliacaise qui n'est toujours pas réglée, il se contentera cette fois d'une aile pour exploiter son restaurant. Sagesse encore quand il annonce « ne pas vouloir dépasser 35 couverts, au début ».
Il lui a déjà donné un nom : « Jean Marie Amat ». Ouverture programmée pour le « plus tôt possible au cours du premier trimestre 2007 ».
« Sobre », « intime ». « Etant régulièrement sur le chantier, je m'aperçois qu'il y vient de plus en plus fréquemment », note Norbert Fradin. Maintenant, « c'est du bon stress » lâche Jean-Marie Amat qui se relève d'une terrible déconvenue. Il sourit, vit intensément son projet. Les deux hommes se concertent pour le moindre détail de l'aménagement des lieux. L'aile présente deux salles, dont une légèrement triangulaire.
Elles auront un caractère « sobre » et « intime » de sorte que « les gens se sentent comme chez eux ». « J'aime bien les choses vivantes », commente le chef à propos des objets appelés à donner l'ambiance. Norbert Fradin s'est offert une petite fantaisie architecturale en ajoutant dans le prolongement du bâti une construction contemporaine, aux formes classiques, mêlant bronze et parois vitrées. Lesquelles offriront une perspective sur le Vieux Lormont. Voire au-delà. « Ce n'est pas figé, au contraire, j'ai bien l'intention de faire évoluer le lieu en fonction de ce que les gens ressentiront », précise Jean-Marie Amat rappelant qu'il a « toujours essayé de ne pas faire un restaurant pompeux ». « Je vais vraiment faire un travail sur les vins qui seront essentiellement des bordeaux, les classiques, les bons vins avec une vraie politique sur les prix, de façon à ce que les gens puissent s'offir la bouteille qui leur fait plaisir » ajoute Jean-Marie Amat.
Aujourd'hui, avec cette nouvelle aventure, « la dernière que je tente », le chef bordelais (aux origines charentaises alors que celles de Norbert Fradin sont maritimes) est déterminé à faire « un restaurant tiré vers le haut », avec « un accueil de qualité, fait de gentillesse ».
« Recherche ». A ceux dont les papilles s'émoustilleraient, Jean-Marie Amat rappelle « n'avoir jamais été un conservateur ». « J'ai toujours été attiré par la création, par le travail de produits de grande qualité et quand je fais des trouvailles ce n'est pas pour épater les gens mais pour leur donner du plaisir ».
« J'ai un bon terrain d'expérience avec le café du théâtre où l'on a la preuve que l'on peut faire de bonnes choses », confie le chef. A Lormont, ce sera bien sur une autre gamme, « une cuisine de recherche ». « J'aimerais bien reprendre le civet de canard mais travaillé différemment », lance t-il à Norbert Fradin.
Norbert Fradin, le promoteur, confie à propos de celui avec qui il forme un duo « je ne me serais pas impliqué de la même manière avec une autre personne que Jean-Marie Amat ». « On part pour du long terme ».