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Horaires d'ouverture :
Du mercredi au dimanche inclus.

Guide Michelin : 2 *
Gault-Millau : 16,5/20

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Ce dimanche midi, nous fêtions en famille mon passage à la trentaine.

De retour en terre natale, les Ardennes belges, nous souhaitions découvrir pour l’occasion un jeune chef et son restaurant récemment ouvert dans le petit village d’Our (entre Libramont et Bouillon) : « La Table de Maxime ».

J'ai connu Maxime lors de mes années de mouvement de jeunesse et l'avais perdu de vue depuis plus de cinq ans.
Il a mis à profit ces années pour se former aux Forges du Pont D'Oye à Habay (Belgique) et devenir second du triplement étoilé Karmeliet à Bruges.
Il a ouvert son restaurant le 10 avril 2009 et propose une cuisine inventive et contemporaine comme il la définit lui-même.

Dès l’entrée, le cadre nous a beaucoup plu.
Le bâtiment est une ancienne grange rénovée avec goût en pierre typique de la région. Le vestibule débouche sur un salon ou les poutres apparentes ont été conservées et mises en valeur par contraste avec le ton chaud et moderne des murs anthracites. Un immense feu ouvert trône au milieu de quelques fauteuils cosy.
La salle de restaurant, dans les mêmes tons, est éclairée naturellement par de grandes baies vitrées ouvertes sur la campagne environnante. En été, une belle terrasse, permet de manger dehors.

Nous prenons l'apéritif dans un salon au côté d'un bar adjacent.

Une fois en salle, nous avons commencé par une coupe de champagne accompagnée de quelques mises en bouche.

Le champagne était frais, fruits blancs, amande, bulles fines et assez ample. Une bonne entrée en matière accompagnée de quatre petites mises en bouche : madeleine farcie aux olives noires et tomates, bouchée de saumon juste mariné et sa sauce, thon mi-cuit et sa semoule de blé, magret de canard grillé sur un lit de courgettes au curry et cumin.

Notre menu en quatre services débutait par une première entrée poisson : « Parfait de légumes niçois – rouget barbet - Piment doux et sorbet à la tomate et crème de parmesan »

Suivi de la deuxième entrée poisson : « Turbot rôti en croûte d'amandes - crevettes grises - Artichaut - Fèves des marais et asperges vertes » :

Pour accompagner ces entrées, un Domaine Coffinet-Duvernay - Chassagne Montrachet Les Blanchots Dessous 2006 carafé par le maître d'hôtel.

Le nez est frais.
En bouche, c'est frais, ample, gras et puissant. Le fruit vient en milieu de bouche pour finir sur une belle acidité.

Le plat se composait d’un « Veau en croûte d’herbes - Pommes de terre grenailles farcies au fromage d'Orval - Cannelloni de bettes - Purée de petit pois - Oignons Roscoff »

Pour accompagner le plat, un Domaine Joblot - Givry Premier Cru Clos de la Servoisine 2007.

Nez sur le bonbon anglais, le fruité, la fraîcheur.
La bouche confirme le nez avec un très bel équilibre et une belle longueur.

Pour clôturer ce repas, un dessert de saison : « Crème brûlée - salade de fraises et menthe fraîche - glace à la vanille de Madagascar - tuile croquante ».

Pour terminer, café et mignardises .

A noter que les deux vins, qui nous ont été servis viennent de la cave visible du hall d'entrée par une vitre.

Conclusion

. Un bien beau moment passé dans le restaurant de Maxime.
. Une cuisine bien pensée, dans l'air du temps avec des produits de qualité.
. Un décor contemporain, chaud et en phase avec sa cuisine.
. Un juste prix en regard de la qualité.

Seul bémol : un service un peu jeune, qui doit prendre ses marques et une cave manquant de certaines références (liquoreux et Languedoc Roussillon par exemple).
Deux points que Maxime garde à l’œil et des idées de vins lui trottent déjà dans la tête pour étoffer sa cave.

Ce jeune chef a pour moi beaucoup de potentiel et cela ne m’étonnerait pas qu’il décroche la lune et surtout les étoiles (Michelin).
Je me devais donc de l'encourager pour avoir osé, si jeune, se lancer dans l'aventure de l'ouverture d'un établissement d'une telle qualité.

Il vise haut et c'est tant mieux !

Si vous voulez y passer un agréable moment, n'hésitez pas.

Pour ceux, qui auraient imprudemment dévalisé la cave, et voudraient profiter du cadre champêtre de la terrasse du restaurant ou bien des activités aux alentours durant un week-end, Maxime dispose de six chambres au calme.

Une dizaine sacrément bien fêtée !
Bon anniversaire, Marc !

Bon Anniversaire,

Merci pour cette découverte, et dire que je ne serai pas loin samedi mais je n'aurai sans doute pas le temps d'y passer, ce sera sans doute pour une autre fois ?
Dommage que la carte des vins n'est pas en ligne:(
Salutations vineuses,

Christophe

Bon anniversaire !

Merci pour cette belle adresse

Bien cordialement,
Thierry

Christophe,

Après avoir parlé avec Maxime, sa carte des vins va évoluer et je pense qu'il la mettra en ligne quand elle sera un peu plus étoffée.

Merci à tous pour ma trentaine.
Il y aura encore beaucoup de dégustations pour le jeune trentenaire que je suis.()

Merci pour l'info(tu)

Christophe

Petite distinction pour ce jeune chef : le Gault & Millau l'a cité dans son guide comme nouvelle adresse à retenir dans les Ardennes Belges.
Continue comme ça Max !

Un an, ça passe très vite et on fête déjà mes 31 printemps à La Table de Maxime en même temps que l'âge plus respectable de ma maman.
Un an plus tard, la cuisine a-t-elle évoluée ? Le restaurant a-t-il trouvé ses marques ? Réponses ci-dessous...

Je ne résiste pas à remettre quelques photos du restaurant pour l'atmosphère.

C'est parti pour un quatre services :
Les mises en bouche sont accompagnées d'un champagne frais, léger et aromatique :

Pour poursuivre : Filet de sardines marinées - tartare de tomate cœur de bœuf - Fenouil - olives noires et glace parmesan

La seconde entrée : Langoustine royale - tête pressée en ravigote d'herbes vertes - Sauce yaourt

Ces deux plats étaient accompagnés d'un Sancerre 2007 de chez Crochet :

Le vin est vif, aromatique, classique sauvignon. Droit et tendu, il accompagne très bien les plats et est une bénédiction par ce temps chaud.

Le plat principal : Suprême de pintadeau émincé - dés de foie d'oie - Billes de pomme de terre - sauce à l'orange et huile de noisettes - Salade croquante

Ce plat est accompagné d'un Chassagne - Montrachet Les Voillenots 2006 du domaine Coffinet - Duvernay
Le vin est floral, délicat, fruité, structuré. Il accompagne bien le plat et il se laisse boire seul également. Un beau vin.

Le dessert : Abricots caramélisés - glace au lait d'amandes - Mousse au chocolat Ivoire Valrhona à la fleur d'orangers

Quelques mignardises et un café :

Puis un dernier Talisker 10 ans

Conclusion :

La première entrée est simple mais rafraîchissante. Mention spéciale à la glace au parmesan.
La seconde entrée est originale, croustillante, exotique... on aurait aimé pouvoir en déguster une seconde tellement c'était bon.
La viande est très tendre, goûteuse. Le mariage avec le foie d'oie fonctionne à merveille. Petit plus : les hauts de cuisse confits dans la salade.
Toutes les cuissons sont tip top et tous les plats sont très bien présentés.
Pourtant pas fan des desserts aux fruits (il me faut du chocolat), j'ai particulièrement aimé celui-là où on retrouve le caramélisé de l'abricot mèlé à la douceur de l'amande. Seul regret, on sent peu le chocolat blanc.
Les mignardises clôturent un beau repas qui se prolonge avec le Talisker.

La cuisine de Maxime est moderne, inventive et juste.

Par rapport aux commentaires de notre première visite, le service s'est condidérablement amélioré et nous avons été traité comme des rois.
Je vais faire le difficile mais il reste une petite lacune dans la diversité des liquoreux proposés sur la carte des vins mais je ne suis pas certain que la clientèle de la région attende ce genre de vin.
Un point de réglé sur deux, l'année prochaine, ce sera parfait.
Mélange d'étiquettes et de découverte, la carte des vins est bien composée, diversifiée, et raisonnable quant à l'aspect financier.
On sent la passion de Maxime pour son métier, on la retrouve dans l'assiette; et je ne m'en lasserai jamais.
Le restaurant a bien trouvé son rythme de croisière.

Bref, une bien belle soirée avec mon épouse et mes parents autour d'une belle table dans ma contrée natale...
Vivement l'année prochaine que l'on y retourne !

Retour en Ardennes ce samedi pour aller chez Maxime avec deux autres couples d'amis.
J'en salive déjà...

Un petit article concernant Maxime dans le magazine belge le Vif L'Express :
levifweekend.rnews.b...

Nous avons vécu ce samedi soir un excellent moment à la Table de Maxime accompagné de deux couples d'amis.
Je vais me redire par rapport à mes récits de ci-dessus mais c'est toujours aussi beau, aussi bon.
Les cuissons étaient tip top et les saveurs se mélangent harmonieusement.
Bref, j'adore ce restaurant !

Mais place aux photos :

L'artiste au travail :

Amuses Bouche

Parfait de foie d'oie - lapereau en gelée
Crème de salsifis
Foie d'oie poêlé - rillettes de lapin - légumes et fruits de saison

Filet de sole en croûte d'herbes vertes
Salade de chicon - pomme verte et king crabe
Beignet de moule - yaourt au curry

Queue d'écrevisse - dés de ris de veau - risotto de blé
Anguille fumée - jus corsé - émulsion d'écrevisse

Pour moi, ce plat est une tuerie, j'en aurais bien mangé deux autres assiettes

Chevreuil de nos forêts rôti en croûte de cèpes
Tarte fine aux cèpes - mousseline de céleri
Marmelade d'airelles - céleri et cerneaux de noix

Ganache chocolat Araguani - feuilletine au pralin
Sorbet au fromage blanc et sorbet au sureau
Tuile croquante

Tout cela a été arrosé de :

Sancerre Chêne Marchand Crochet 2006
Amirault : La coudraye et la Mine 2008

Café et Mignardises et un Oban

Un an et demi après l'ouverture, La Table de Maxime a trouvé sa vitesse de croisière.
Tout est en place, et ça tourne bien.
En discutant avec Maxime après le service, on apprend qu'il ne prend pas plus de 30 ou 35 couverts afin de garantir un certain niveau.
Que dire encore, moi je suis fan et je ne peux que vous conseillez de vous arrêter le temps d'un repas chez Maxime pour juger par vous-même.

Nous sommes sorti les derniers du restaurant et la table était mis pour le petit déjeuner du lendemain

Maxime vient de recevoir deux récompenses en peu de temps !
Premièrement, le magazine belge Le Vif/L'Express vient de le nommer meilleur jeune talent dans son nouveau guide des restaurants.
Le Gault & Millau vient de le nommer Grands de Demain.
Félicitations Maxime.

Cela sent l'étoile.

Didier

Didier,

C'est tout le mal que je lui souhaite !
L'avenir nous le dira mais pour moi, la Table de Maxime a toutes les qualités requises.

Marc,

Je ne peux que te rejoindre après avoir essayer la table il y a deux mois.
On y retourne d'ailleurs en décembre.

Très beaux plats, service agréable, prix mesurés et carte de vins bien conçue avec des prix raisonnables

Jef Heering

Dans cet article de Sensum, des photos qui donnent envie d'aller découvrir le cadre du restaurant de Maxime.
Sans oublier la cuisine bien sûr !
www.sensum.be/fr/res...

Confirmation pour la table de Maxime qui gagne sa première étoile...
C'est ici

Caramba je suis battu de 6 minutes.

Les nouveaux 1 étoile:

- Deux asiatiques : Lam & Yin”, un petit coin Hong-Kong au centre d’Anvers et Chez Kamo, restaurant japonais à Bruxelles.
- Pouic Pouic à Chapelle-lez-Herlaimont, Espoir 1 étoile l’an dernier, obtient son étoile cette année.
- La Table de Maxime à Paliseul.
- Alexandre à Bruxelles.
- Het gebaar à Anvers.
- ‘t Ebdiep à Sint-Amands.
- Bistro Margaux à Sint-Martens-Bodegem.

Didier

pour jouer un peu à l'avocat du diable et tempérer un peu l'optimisme ambiant jamais contrecarré dans cette rubrique,je dirai que,pour avoir été cinq ou six fois sur deux ans à "la table de Maxime",je trouve que l'évolution n'a pas vraiment été positive,tant du point de vue de l'assiette que,surtout du personnel,pas toujours au top suffisant au niveau professionnel que pour revendiquer cette étoile.
maintenant,le cadre est très agréable et le jeune chef plein de qualités...

jlj

Ne connaissant "La Table de Maxime" que de nom, je ne peux me prononcer sur l'octroi de son étoile.

Je souhaite réagir sur l'octroi d'une étoile au Restaurant Alexandre. Je n'ai pas peur de le dire : un pur scandale.

Pour rappel, Alexandre Dionisio est le candidat belge finaliste de Top Chef. Il a ouvert son restaurant à Bruxelles en mai de cette année!! Ce délai me paraît quand même un peu court pour octroyer une étoile vu les délais pour boucler cette édition 2011. Alors Michelin a succombé au bling bling? C'est d'autant interpellant que si la cuisine est certes très gouteuse, les service n'est pas du tout à la hauteur (par exemple pas de sommelier, le service du vin étant réservé à un garçon de salle qui ne connaît pas les cépages composant les vins qu'il sert!!). Pour couronner le tout, les prix sont très élevés.

Bref je me pose beaucoup de questions sur l'intégrité du Michelin... D'autant que je connais certains restaurant où le service est meilleur et la qualité égale et qui lui n'est pas reconnu par le Michelin. C'est regrettable...

Tout d'abord, Félicitations à Maxime et à son équipe !
Je ne pensais pas que l'étoile viendrait si vite, La Table de Maxime a ouvert en avril 2009 si mes souvenirs sont bons.
C'est vrai que c'est rapide pour décrocher une étoile.
On peut le regretter et polémiquer sur le Michelin ou voir ce que Maxime va en faire.

Pour Alexandre, je ne peux pas me prononcer, je n'y suis jamais allé.
Les échos que j'en ai disent que c'est bon, mais je ne connais pas la qualité du service.

J'ai été récemment à la Table de Maxime, et je ne peux que rejoindre les commentaires de Jean-Luc : bien qu’attentionné le service est loin de valoir celui d'un étoilé...

Quant à l'assiette, c'est certes plutôt bon mais je n'en suis pas ressorti ébloui... Une entrée me paraissait être complètement en dedans et le dessert s'est avéré être au final un bête brownie (bien décoré certes mais un bête brownie quand même!). Bref un resto qui, en ce qui me concerne, ne valait pas les 200 km A/R que je me suis tapé pour y aller...

Coté vins je m'en suis tenu à la sélection de la maison, étant le seul à boire. Des choix plutôt judicieux et de bons vins. Un gros bémol : c'est un verre par plat sans aucune repasse (ne fut-ce même qu'un demi-verre), chose qui ne m'était mais arrivée dans un gastro!!

Bref, il y a mieux moins loin selon moi, donc je ne pense pas y retourner de sitôt (et même jamais en fait).

Visite ce week-end à La Table de Maxime avec le menu ci-dessous:

Amuse-bouche

Parfait de légumes niçois
Langoustine en croûte d'herbes
Huile de basilic - amande fraîche - tempura de fleur de courgette

Filet de maigre rôti sur sa peau
Couteau farci au saucisson d'Ardennes
Emulsion de fenouil - mayonnaise citronnelle - tomate à l'origan

Foie de canard poêlé - crumble aux épices
Déclinaison de betteraves - cassis
Vinaigrette betterave rouge

Suprême de pigeon - cuisse confite et ravioli de pigeon
Consommé légèrement fumé avec ses légumes
Bettes à carde rouge et jaune - jeune oignon
Billes de pommes de terre

Framboise de Redu - panacotta au citron vert
Meringue croquante - sorbet agastache
Soupe de pêches

Mignardises

Concernant les plats, nous avons très bien mangé et pour un bon rapport qualité/prix (60 euros le menu).

Quant au service, c'est vrai que j'ai du redemandé du pain car il ne venait pas automatiquement et j'ai du rappeler le serveur qui avait oublié notre bouteille d'eau. Si pour certain, c'est inadmissible dans un étoilé, moi, je ne trouve pas ça dramatique et cela ne m'a pas dérangé dans la mesure où une simple demande résout le problème. J'ai déjà vécu bien pire dans des restaurants étoilés de notre capitale...

Nous n'avons pas pris la sélection de vin allant avec les plats mais la table d'à côté si, et il ont eu des repasses.

Bref, j'y retournerai mais je suis un peu un local de l'étape et je ne dois pas faire 200 bornes pour y aller -)

Je trouve comme fx que la générosité ne fait pas partie de leurs préoccupations premières.
Par contre,j'aime assez le cadre et le calme ambiant.

jlj

Toujours dans les endroits de mets délicats Jean-Luc...

CArpe Diem!!><

Je pense que Maxime a du mal à attirer du personnel à Our ... Le mois passé nous avons été servi par un ancien du Karmeliet, pas grand chose à redire donc. Mais cette personne fait ça de temps en temps et plus pour longtemps. L'étoile permettra peut être de trouver du personnel de salle compétent et motivé ?

Le repas nous a plu mais peut encore facilement s'améliorer. Certains éléments étaient superflus et donc posé là comme un cheveu dans la soupe... Le mieux est souvent l'ennemi du bien.

Ce qui m'a le plus étonné, c'est le sommelier qui nous a carrément déconseillé un riesling un peu agé. Soit il n'aime pas le Riesling mais le sommelier doit être à l'écoute du client, soit le vin n'est pas terrible et mérite d'être retiré de la carte. Nous avions plusieurs entrées, un accord correct avec la nourriture était donc possible.

Une anecdote pour mettre un peu d'eau au moulin de la générosité toute relative de cette maison ...
J'ai des connaissances qui ont été prendre le lunch à la table Maxime. Après le repas, ils commandent un café et s'étonnent de ne pas recevoir de mignardises comme la table d'à coté ... Explication du serveur pas embarassé du tout :"Mais eux ils ont pris le menus, c'est pour cela qu'ils ont droit aux mignardises"

ClaudeV écrivait:

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> Une anecdote pour mettre un peu d'eau au moulin de
> la générosité toute relative de cette maison ...
> J'ai des connaissances qui ont été prendre le
> lunch à la table Maxime. Après le repas, ils
> commandent un café et s'étonnent de ne pas
> recevoir de mignardises comme la table d'à coté
> ... Explication du serveur pas embarassé dutout
> :"Mais eux ils ont pris le menus, c'est pour cela
> qu'ils ont droit aux mignardises"

C'est mesquin ça quand même...

La générosité, c'est une qualité indispensable pour tout chef qui se respecte...

J'ai mangé hier à la Table de Maxime.
J'ai compté 28 couverts, pour un vendredi midi c'est plutôt bon signe.

Dans un premier temps service dans le genre désorienté, voire désorganisé.
Limite ridicule sauf que je ne trouvais pas ça marrant puisque j'étais concerné.

Une fois qu'ils ont compris que j'attendais de recevoir ma première bouteille de vin (puisque pas d'apéritif) pour déguster les amuse-bouche, cela s'est amélioré. Mais il a fallu tout de même 1/2 heure.
Anecdotes: après 15 minutes sans toucher aux mises en bouche, un serveur vient prendre la commande, je dis ce que je veux boire puisque c'est ce que j'attendais. Pas le bon serveur pour cela, uniquement les plats. Le "bon" serveur arrive ensuite et prend la commande des vins. Cinq minutes après retour du premier serveur car il n'a pas compris exactement ce que son collègue lui a transmis pour le vin et il revient donc se le faire préciser. Le temps de trouver les bouteilles un troisième serveur demande si il peut retirer l'assiette des amuse-bouche. Evidemment non puisque nous n'avons rien manger car nous attendons le vin.
Une fois le vin blanc servi, avec excuses et explications (le sommelier habituel s'est foulé la cheville hier), la suite du repas s'est déroulée normalement.
J'ai trouvé le timing de la cuisine et du service bon à partir de ce moment là.

Menu à 35 avec langoustines, pigeon et framboises (voir hédoniste 18 juillet).
Très bonne qualité des plats. Langoustines à peine cuite, ferme et tendre à la fois, bel accompagnement.
Le pigeon avec un bon jus, ses filets ultra tendres, sa cuisse confite sans excès qui se détache facilement de l'os et sa raviole dans un bouillon bien goûteux que je bois entièrement à la petite cuillère, se met particulièrement en évidence.
Les framboises de Redu sont énormes et succulentes, le dessert est aussi une réussite sauf la meringue pas assez croquante à coeur mais c'est la seule remarque notable que je puisses faire sur ce menu.

J'ai aussi pris une entrée supplémentaire qui me faisait envie. Cuisse de grenouilles, ris de veau et écrevisses avec purée de pois chiche. Belle façon de servir la grenouille, juste le haut de la cuisse croustillante sur l'os. Tout est bon mais le plat manque un peu de peps, d'allant. L'écrevisse est presque de trop. Bien mais pas emballant.

J'ai trouvé la carte des vins intelligentes avec beaucoup de bouteilles intéressantes entre 25 at 50 euros. Le Coteaux du Loir 2007 l'Effraie du domaine Bellivière (39) et le Fitou 2008 La Tina du domaine Champs des Soeurs (32) m'ont enchanté. J'ai vraiment passer un bon moment à boire ces crus complexes, généreux et digestes.

Conclusion: à ce niveau de qualité, langoustines et pigeon dans un menu entrée plat, dessert à 35 euros, je trouve le tarif vraiment avantageux. D'autant plus que la carte des vins suit la même optique avec pourtant des vignerons comme: Goisot, Dureuil-Jeanthial, de Villaine, Clos Floridène, Vernay, La Soumade, Les Eminades, Pibarnon, Y. Amirault, Boxler et d'autres ...

Un gastronomique à faire, je pourrais y retourner avec des amis, en les prévenant que le service peut parfois être hésitant mais qu'il restera convivial. Merci aux commentaires précédents car j'étais prévenu de ce soucis éventuel ce qui facilite la patience.

Didier

De retour en mes terres natales, nous nous retrouvons à La Table de Maxime pour une bien agréable soirée.

Voici le menu :

Amuses-Bouche

Coquilles Saint Jacques - croustillant de pieds de porc
Pickels de chou fleur - pomme
Caviar Avruga - Jaune d'oeuf confit

Filet de sandre laqué
Déclinaison de potimarron
Jambon de Pondrôme - mousseline aux herbes

Ecrevisse et foie d'oie confit
Navet Boule d'or - tuile de saucisson d'ardennes
Infusion au shizo

Chevreuil de nos forêts
Céleri - chutney échalotes et fruits des bois
Maïs croquant - trompettes de la mort
Sauce grand veneur

Poire - glace au chocolat Jivara et gimgembre
Tuile pralinée

Le tout arrosé d'un Sancerre Chêne Marchand et d'un Vaqueyras Sang des Cailloux.

La cuisine est d'un excellent niveau et j'ai une préférence pour les Saint Jacques, la Sandre et le Chevreuil.
Le plat avec les écrevisses m'a moins convaincu.

Le service, qui était la source de certaines critiques, s'est professionnalisé au cours des années car lors de notre passage ce week-end, il n'y a pas eu de fausses notes.
Le maître d'hôtel est prévenant juste ce qu'il faut, les serveurs savent ce qu'ils doivent faire et ils communiquent bien entre eux.
Ils sont là quand il le faut et répondent rapidement aux demandes formulées.

Le maître d'hôtel connaît bien la carte des vins et oriente précisément le client.

A noter que la carte des vins est mieux fournie qu'au début et à des tarifs raisonnables.
Les coéfficients sont entre deux et trois au maximum et on trouve facilement de quoi se faire plaisir.
Sur les bouteilles les plus prestigieuses, on n'est même pas à du fois deux...

Bref, encore un repas dont le souvenir restera gravé en ma mémoire !

N'hésitez pas à faire le détour par La Table de Maxime !