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Nouveauté de notre week-end ligérien, nous avons souhaité tester un établissement que j’avais repéré il y a quelques temps. La faute au Covid et aux reports successifs du Salon des Vins de Loire, il aura fallu attendre 2023 pour venir sur les hauteurs d’Azay le Rideau, pour découvrir une auberge noyée au milieu des vergers, en pleine campagne, où nous avons croisé au hasard d’un petit matin frais quelques faisans en goguette !   

L’ Auberge Pom’Poire  : que dire de cet établissement ? Aujourd’hui, il s’inscrit, pour nous, parmi les plus beaux. Aucune fausse note, depuis la réservation par téléphone, l’accueil très amical, … sans compter la décoration, les assiettes, le service et le petit déjeuner !

Si on en croit le guide référence, il ne lui est attribué qu’une étoile. A preuve de notre visite, on est plutôt sur un « grand » deux étoiles.     [/justify]

Bonjour
Très bonne adresse effectivement. Une auberge de haute gastronomie. Ravie que l'accueil des Ridelloises et Ridellois vous ait plu.

Merci Bruno de ce magnifique compte-rendu. Du coup, on a réservé avec madame pour juin. On vous fera un retour.

Cordialement,

Hervé

Deuxième visite à l’ Auberge Pom’Poire et toujours cette impression de sérénité qui se dégage de cet établissement. Un accueil très amical, proche sans être familier, très professionnel.   [justify]Chambres à l’unisson, sur un registre intimiste et apaisant (pour les chambres Prune et Poire). Spacieux et cocooning. Plateau de courtoisie bienvenu. Salle d’eau moderne et bien équipée. Bref, tous les ingrédients sont présents pour une soirée d’exception.

[/justify]    Pour cause d’allergies et une végétarienne, nous avons été guidés vers le menu en 5 services … qui comblera nos attentes comme son grand frère en 7 services testé en février dernier. Même impression de luxe sans ostentation dans la salle de restaurant, entre bois, métal et verre. Une disposition bien espacée des tables pour plus d’intimité, et en route pour un voyage gustatif.                       Là encore, tous les plats sont d’un niveau superlatif, tant dans la perception visuelle que dans les associations de saveurs et de textures. On monte crescendo vers les sommets, sans regret du plat précédent. Cerise sur le gâteau, le service est décontracté, à l’écoute et très professionnel.

Pour cette fois, je me suis débarrassé de mes préjugés et laissé guidé par mes impressions, puis par le choix avisé du sommelier qui nous a réservé de belles surprises.   Montlouis, Cuvée Louane, domaine Franck Breton (Brut nature) : d’aucun me souffle « on dirait un champagne ». Pour moi, la première impression m’évoque un Salon dégusté il y a fort longtemps. Un nez majestueux, tendu, minéral, sur des notes fraîches d’agrumes. En bouche, cette minéralité se traduit par un toucher granuleux très calcaire, finement crayeux. De l’énergie et du charme, avec une fine amertume que l’on retrouvera en finale, sur un registre plus claquant. Finale « douce » tendrement glycérinée, sur une allonge superlative. Très Bien ++

Montlouis, la Coulée des Muids 2020, domaine Franck Breton : on ne change pas une équipe qui gagne. Nez intense, profondément minéral, avec une aromatique charmeuse, sur la réglisse et les fruits blancs. Pointe complémentaire fumée, doucement poudrée. Bouche sur un équilibre sec, mais avec une tendresse et une rondeur avenante. Passée la note boisée de l’élevage, j’y retrouve un joli gras salivant, une richesse bien dosée et une fine grillure aromatique. Finale sur la tendresse, le charme, presque « à la bourguignonne ». Avec la Saint Jacques, la fraîcheur prend une dimension supplémentaire, laissant transparaître une structure « chenin » plus typique et plus variétale, sans défaut. Grande révélation que ce domaine. Excellent ++

Bourgueil, Grand Mont 2017, Aurélien Revillot : un nez profond, sur la cerise noire bien mure, une profondeur intéressante. Bouche « douce », fraîche, construite sur une belle acidité. Un vin suave, assez immédiat, à la mode gourmandise type « Pied de la Butte » de Jacky Blot. A l’aération, le vin prend de l’ampleur et de la vinosité. Il commence à presque pinoter. Superbe finale sur l’allonge. Deuxième révélation. Excellent

Vouvray, le 2016 Moelleux, François Pinon : pour accompagner les desserts, ce moelleux présente un nez très exotique, sur les fruits tropicaux, d’une grande fraîcheur. Pointe « pâte de coing » en complément. Notes fumées et de pomme cuite. Bouche sur un équilibre presque demi-sec, plutôt digeste, frais, évoquant la tatin. Fine cristallinité acidulée, arrondie et tendre. Excellent +   [justify]Pour terminer la soirée, un Cognac (Fins Bois), Cèdre Blanc extra-old, Fanny Fougerat : aromatique au nez, sur la paraffine, un fin boisé. Belle bouche construite, avec une granulosité élégante. Impression d’alcool bien dosée. Une sorte de « sucrosité » sans lourdeur. Très joli pour un type d’alcool que je n’ai pas l’habitude de déguster.

[/justify]    [justify]Après une nuit salvatrice, rien de tel qu’un superbe petit-déjeuner pour repartir du bon pied.

[/justify]Nous avons tenu promesse d’y revenir … Jamais deux sans trois pour une adresse qui a toutes les chances de rentrer dans notre panthéon personnel.

Bruno

C'est en parcourant le CR de Bruno que je me rends compte avoir totalement oublié de faire un retour de notre passage à l'Auberge Pom'poire en juin dernier.
Je ne vous ferai donc qu'un court message, mais pour vous dire combien nous avons apprécié tant le dîner que l'accueil, la chambre, et le petit-déjeuner pantagruélique du lendemain.
Personnel aux petits soins, attentif et serviable. Repas magnifique, sommelier pointu mais à l'écoute. Une très belle adresse dans un coin totalement perdu (200 mètres avant l'arrivée, on est persuadé s'être égaré) mais hautement recommandable.

Cordialement,

Hervé

Totalement conquis par nos deux précédentes visites, une halte à l’ Auberge Pom’Poire sise dans les vergers sur les hauteurs d’Azay le Rideau s’imposait
Accueil amical, décoration zen tant au salon que dans les chambres, assiettes de très grande qualité, service impeccable, décontracté et précis, tous les ingrédients sont présents pour une belle étape.   [justify]Les chambres sont décorées avec goût, un aspect cosy intimiste qui apaise.[/justify]

La salle de restaurant mélange avec réussite le bois, le verre et le métal. Les tables sont spacieuses et espacées, les chaises « tournantes » confortables.

Pour cette troisième visite, nous avons choisi le « Menu Caractère » en 9 plats :                                  
Mignardises non photographiées ... : Tartelette Chocolat / Fleur de Sel - Guimauve Café - Chou Craquelin / Mascarpone Vanille / Praliné Tournesol.

Confirmation de l’excellence de l’assiette (des assiettes) avec des associations de saveurs, de texture et de couleur toujours optimales. Progression crescendo sans jamais regretter le plat précédent ni l’écraser.

Madame Gillet nous a, en l’absence du sommelier, conseillé avec justesse les vins que nous avons bus, en proposant un ordre de service des deux blancs en accord avec les plats et avec nos goûts. Un grand merci pour ce « petit » geste de nous offrir, avec le dernier dessert, un verre de Poiré Granit. Une très agréable façon de finir en douceur le repas.


Les vins :   Saumur blanc, Clos de l’Ecotard 2018 : un nez minéral cristallin, sur un équilibre floral frais et fin, complété par une pointe grasse vineuse. Bouche sur l’élégance, minérale, tendue, offrant du volume et un joli grain ; Beaucoup de charme. Ce vin se modifiera tout au long des plats. Avec l’œuf croustillant, il sera plus poudré au nez, plus tendu en bouche avec une structure vineuse affirmée. Avec la Saint Jacques, la puissance est mise en avant, sans compromission tant le côté tendu, minéral ligérien est respecté. Avec l’escargot, une sorte de (fausse) tendresse apparaît, rendant le vin plus apaisé. Excellent

Montlouis, les Bournais 2017, domaine François Chidaine : un nez plus poudré, avec une floralité plus opulente. Touches grasses d’un bel effet. C’est un vin qui se présente sur un équilibre élégant, certes différent de ceux de son illustre voisin d’en-face. En bouche, la puissance tendre est bien présente, avec une sensation d’énergie canalisée. Avec le rouget, le vin adopte un visage plus « sudiste », musclé et rond. Avec le plat végétal à base de carotte, ce sera un très bel accord sur l’élégance. Avec les ris de veau, une fine amertume (fumée) apparaît, enrobant nos papilles. Excellent

Saint Nicolas de Bourgueil, Eclipse n 11, 2014, domaine Frédéric Mabileau : un classique de la maison (je pourrais presque recopier mes impressions de l’année dernière). Nez profond, très vineux, sur les fruits noirs de belle maturité, une pointe réglissée amère. Bouche à l’avenant, tendue par l’acidité, la droiture du Cabernet Franc bien élevé, la tendresse d’une belle maturité et le charme d’un grain tannique noble. Une sorte de Cabernet Franc qui pourrait être un lointain cousin du Pinot bourguignon. Parfait accord avec la chair tendre et délicate du pigeon, et même avec la cuisse confite et le cannelloni aux abats. Grand vin abouti pour de nombreuses années encore. Excellent ++

Poiré Granit, Eric Bordelet : une belle fraîche et légère pour terminer le repas, une trame minérale vineuse, des notes fruitées de poire, une charge alcoolique limitée, l’ensemble dessinant une boisson digeste. Très Bien +

Pour terminer la soirée, un rhum Plantation XO 20° anniversaire dans lequel je n’ai que trempé mes lèvres. Malgré l’heure et la multiplication des vins, j’y ai reconnu un alcool exceptionnel, entre structure végétale, rondeur et aromatique aboutie. Exceptionnel.

Confirmation de la très grande qualité de l’établissement que nous recommandons très fortement, pour passer un agréable moment ou, mieux encore, une nuit retirée, au calme, en pleine campagne, et pour apprécier le pantagruélique petit-déjeuner.

Essai largement transformé. Nous y reviendrons en été pour découvrir d’autres plaisirs.

Bruno

Sardine Infusée à la Bière Brune / Yaourt Aigre Doux

Hello Bruno, ça ne fait pas super envie...

Détrompe toi Micehl. Le triptyque iode / l'acte/ aicidite-vinaigree fonctionne parfaitement