Voilà un commentaire qui ressemble beaucoup plus aux bouteilles que j'ai bues (j'ai laissé qqs CR sur LPV) : fruité et épices douces...
Content que tu aies apprécié.

Pavie-Macquin 1979

Épaulée trois heures avant la dégustation. Bouchon sain, imbibé à un tiers.

La robe est d'aspect rouge-brun avec des reflets tuilés sur la frange. Couleur peu soutenue, claire et terne.
Un nez plein de perplexité. Le vin reste muet, et cela depuis le débouchage.
En bouche, traces sensibles de fruits rouges masquées par des arômes tertiaires peu agréables. Notre inquiétude se confirme, personne ne souhaite poursuivre la dégustation. C'est fortement déséquilibré et amer, voire vinaigré. Le lendemain, ça finit à l'évier.

Flacon défaillant ou mauvaise conservation ? C'est une réelle déception.

La renaissance du cru remonte au début des années 90. En 1979, peu de propriétés du secteur produisaient des vins de qualité.

Tu n'es pas le premier à généraliser la qualité du vin élaboré aujourd'hui à la production du passé. Exemples flagrants : Pontet Canet, Angelus (tout de même superbe depuis 1992)

le millésime y est pour beaucoup car contrairement à ce que peut écrire un peu vite éric, des superbes rive droite des années 70 j'en ai bu beaucoup...

Bordeaux
Une verticale de 20 millésimes de Pavie Macquin.

www.winespectator.co...

Je ne suis donc pas un si mauvais dégustateur ...je donne des notes similaires à celles du WS pour les millésimes 98 . 2004 - 2005 ( en fait , je ne note pas les vins ) et je ne suis pas mécontent d'avoir fait des réserves ..surtout pour 2005 . Je n'avais pas le choix ...vente à la caisse seulement . .
Pour 2009 et 2010 , je n'ai pas eu la possibilité de déguster en primeurs ...mais je constate que j'ai fait de bons achats ...et c'était encore à un prix correct .

Cette verticale ne va pas démentir l'idée générale qu'en rive droite pour les années 90 il faut choisir 95 et 98

Château Pavie-Macquin, Saint-Emilion, 2004

La robe est grenat, claire. Le nez est sur le café, le cacao, des arômes torréfiés. En bouche, il y a une forte concentration. Je pars sur Rive-Droite. Encore une fois un bon bordeaux mais un léger manque de complexité et de longueur. Il accompagne cependant très bien le plat. +++

Château Pavie-Macquin, Saint-Emilion, 2004

Bouteille ouverte hier soir, épaulée 5h à l'avance, servie avec un tournedos rossini accompagné d'aligot
Nez très expressif et puissant sur la prune, le chocolat.
La bouche qui était serrée à l'ouverture, est fondue, pleine. La longueur est bonne.

Au bilan c'est très bon quoique le nez puissant m'a paru entêtant et manquant de complexité.

Benji

PS en phase avec le CR d'Arnaud ci-dessus que je n'avais pas lu avant de rédiger le mien

Bonjour Benji, bonjour Arnaud,

J'ai lu avec intérêt vos CR sur le 2004 et pour avoir bu la même bouteille début 2014,
je partage entièrement vos description, si ce n'est que j'avais trouvé une pointe de
dureté en finale (mais je ne l'avais carafé qu' une heure).
J'ai également lu la verticale ds WS en lien un peu plus haut dans ce fil et, hormis
le fait que j'ai toujours beaucoup de peine avec l'approche anglo-saxonne des
commentaires de dégustation, j'ai trouvé que 2004 était très (trop?) bien noté
(94) par rapport à d'autres millésimes.
Pensez-vous qu'il faille encore attendre en espérant que la puissance se fonde
et que le vin gagne en complexité? A l'évidence le vin a encore de longues années
devant lui, mais pour quelle amélioration?

Bien.cordialement,
Eric

Bu il y'a une grosse semaine pour un quarantième anniversaire

pavie macquin 1975

Bouteille redressee la veille pour gérer le dépôt éventuel
Grosse bagage avec le bouchon , j'ai l'impression d'être un chirurgien, du traditionnel sommelier, en passant par le bi-lame, et un injecteur d'être , bein rien y fait ...
Bref on passe plus de temps à ouvrir la bouteille qu'à la boire.

Même si la robe est évoluée , le vin ne fait pas son âge , au nez nous plus d'ailleurs,,pas plus qu'en bouche.
C'est encore frais, les arôme tertiaires sont la mais n'ont pas totalement effacé un côté fruité , il y a de l'acidité , mais pas gênante

À titre de comparaison, ce vin c'est un tout petit peu mieux présenté que la château pavie du même millésime qui est passé avant.

Un vin qui aura su charmé, la tablé, pas forcément composée d'amateur de vin aussi âgé.

Laurent

S'il y en a qui font leur chemin de croix avec les Bordeaux 2000, d'autres comme moi y prennent beaucoup de plaisir.

Cette bouteille a une robe encore profonde.
Au nez, on sent immédiatement qu'on va passer un bon moment.
il y a encore un peu de fruits noirs, du sous-bois mais surtout ça truffe comme je l'aime bien.

En bouche les tannins ne dérangent pas mais pourraient être un peu plus soyeux.
Il faut dire qu'après Giscours du même millésime, la tache n'est pas simple.
Idem pour la finale qui est assez longue mais souffre un peu de la comparaison.

Cette bouteille comporte ce que j'aime en rive droite mais je pense qu'elle va gagner à se reposer encore un peu en cave.

> Cette bouteille comporte ce que j'aime en rive
> droite mais je pense qu'elle va gagner à se
> reposer encore un peu en cave.

3/4 ans?

Je ne suis pas assez expérimenté pour pouvoir donner le nombre d'années de garde idéales.
Disons que si tu as assez d'autres bouteilles pretes à boire, rien ne presse.
Inversement pour ceux dont ce serait la grosse cartouche de la cave et qui ont un évènement particulier à fêter, ce n'est plus un infanticide de l'ouvrir.

Mais le mieux, si tu n'en as pas assez d'exemplaires pour tester, reste d'attendre d'autres CR dans cette rubrique pour voir comment ça évolue.

Après un 2003 relativement décevant dégusté pendant les fêtes de fin d'année , je me décide à ouvrir un 2004 ce soir pour accompagner un contre-filet de bœuf.
La robe est de belle intensité aux reflets rubis à grenat. Au nez, je retrouve, de manière assez étonnante pour le millésime, l'aromatique un peu cuite et oxydative (pruneau, viandox) qui m'avait gêné dans le 2003, accompagnée de légères notes boisées et d'une pointe de verdeur.
En bouche, l'équilibre est plutôt frais et marqué par une certaine austérité, avec une finale un peu verte, marquée par des tannins de bois qui donnent un côté sec peu agréable à l'ensemble. Une nouvelle déception avec ce cru... Moyen +

Luc

La réputation de ce cru ne serait-elle que de la fiction ?

J ouvre un 2002 bientôt !

c'est bien le nouvel outil de LPV !!

lapassionduvin.com/p...

J'ai bu un 2002 dernièrement...
C'était un bon vin à l'ouverture mais il s'est métamorphosé 48h plus tard, il était devenu superbe.

Cordialement
Romain

les questionnements portent sur 2004 qui avait déjà fait débat sur LPV : en se replongeant dans le passé, on voit bien que 6 ans plus tard, ce vin est toujours marqué par ses tanins rugueux. Cela fait relativiser es discours de l'époque qui voulaient que le temps fasse son oeuvre et qu'il faudrait revoir ce vin en 2015 : voilà, c'est fait !

eggotha écrivait:

---

> J'ai bu un 2002 dernièrement...
> C'était un bon vin à l'ouverture mais il s'est
> métamorphosé 48h plus tard, il était devenu
> superbe.
>
> Cordialement
> Romain


Je ferai la même chose, alors !
Et ça sera ma première bouteille de PM.

On peut toujours penser que ce 2004, et qu'en particulier ses tannins peuvent encore se polir avec quelques années de garde supplémentaires, mais ce qui m'inquiète c'est qu'en même temps, l'aromatique me semble déjà fort évoluée.
Je goûterai à nouveau ce soir ce qui reste dans la bouteille, pour voir si une longue aération lui est profitable, ou pas...

Luc

PS : pour la modique somme de 200 €, mes cinq bouteilles restantes sont disponibles pour celui qui serait intéressé... Il ne pourra cependant pas dire qu'il n'aura pas été prévenu...

Ols,
J'espère qu'il te plaira autant qu'à moi

Cordialement
Romain

U petit rappel de notre ami Chinbourg :
.
"" Un vigneron m'a fait faire un test un jour, pour essayer de se donner une idée de l'évolution des vins fort en tanins...
Il se met un peu de sel sur la langue, déguste le vin, si le vin est légèrement assoupli, c'est pour lui bon signe...
si il est toujours aussi dur, c'est qu'ils finiront pas sécher avec le temps...""

Bon, pas de miracle pour ce Pavie Macquin 2004, car même si l'aromatique s'est quelque peu affinée après 24h d'ouverture, le côté asséchant de la finale ne s'est pas amélioré et me semble même plus net que la veille. Tout cela ne présage pas grand chose de bon pour l'avenir et je crains qu'un vieillissement supplémentaire n'apporte pas grand chose à ce vin.

Luc

J'ai malheureusement fait déjà deux fois la même expérience sur
ce vin, et j'en ai tiré les mêmes conclusions d'un avenir où l'espoir
d'une amélioration apparaît bien mince.

Il me reste quatre bouteilles et j'hésite entre:
1) persévérer dans un optimisme béat
2) une bonne sauce (côte de boeuf à la bordelaise)
3) les réserver pour des convives peu amateur (pas sympa,
. mais on ne peut pas servir des bonnes bouteilles à tout
. le monde)
4) faire concurrence à Luc et les proposer pour une bouchée
. de pain à celui qui viendra les chercher chez moi.

L'avenir me guidera...

Bien cordialement,
Eric

eggotha écrivait:

---

> Ols,
> J'espère qu'il te plaira autant qu'à moi
>
> Cordialement
> Romain

:)o

Bon, suite à mes dernières et récentes déceptions sur ce vin, j'en ai remis une couche, pour en avoir le cœur net.

Cette fois-ci, je l'ai 'audouzée' 5 heures, juste débouchée et debout à 14 degrés, juste mise à table une demi-heure avant dégustation.

Première surprise, le nez est très très agréable, voir complexe, sur les fruits noirs et frais, et surtout un fumé ... allez, noble (je me comprends et j'espère qu'il en ira de même pour les LPViens).
La bouche est assez ample, profonde et sans lourdeur.
Là où je l'attendais vraiment, c'était pour la finale. Alors je ne veux pas dire qu'elle était parfaite, loin de là, mais je n'ai pas retrouvé la pointe de dureté et la sècheresse qui m'avait tant déplu
sur les 2 premières bouteilles. Il y a bien des tanins un peu agressifs et de l'astringence (dont le ressenti s'estompe en mangeant), mais plus cette verdeur asséchante.

De coup, l'espoir renaît et je veux croire que quelques années supplémentaires en bouteille pourraient aider à gommer ces aspérités en finale.

Est-ce du positivisme forcené de ma part, une différence de bouteille (toutes achetées en primeur et gardées dans des conditions identiques), la manière de la préparer (la première fut carafée
1h30, la deuxième épaulée 2h30), ou je ne sais quoi d'autre, mais cette bouteille m'a globalement plu par son équilibre entre puissance, fraîcheur et complexité avec, encore une fois, le
bémol de la finale.

Autre élément, ma femme, qui aime beaucoup les bons vins mais se contente de boire et d'apprécier sans se poser mille et une questions et qui est plus Bourgogne que Bordeaux, a même fait une
éloge prononcée de cette bouteille.

Donc je choisis l'option 1) comme indiqué dans mon précédent post sur ce vin et je persiste dans l'attente. J'imagine que d'ici 2 ou 3 ans, si la finale ne s'est pas arrondie, alors ...

Bien cordialement,
Eric

Château Pavie Macquin 2002
Débouché/épaulé et rebouché 4h



Couleur grenat/nuance griotte, sans la moindre trace d évolution. Pas même un simple reflet brun sur le disque .. 13 ans!!:
Le premier nez est sur la groseille et la myrtille écrasée. Viennent ensuite des parfums sensationnels de prunelle, de rose fraiche, pot pourri au fruits, de paprika avec un fil de zan ...
L attaque est juteuse, ça pète le fruit et la fleur avec cette bouche qui est d une finesse avec des tannins d une onctuosité rare. La sapidité est proverbiale avec en + de la cerise confite, orange sanguine assimilée a une touche de laurier qui apporte a ce vin une fraicheur et une jeunesse étourdissante. Longueur magistrale sur la liqueur de cerise!
C est sublime il n y pas d autres mots !!

A l aveugle j aurais parié ma chemise sur un Pomerol, car la finesse de ce vin est proprement incroyable et assez éloignée des vins de cette région goûtés jusqu'ici. Un St Emilion a la fois gracile et ample, un vin comme je les aime et qui m enchante vraiment.
[size=small]Ici on sent vraiment la maitrise du vinificateur qui a su tirer le meilleur sur ce millésime pas facile[/size]