Dégusté ce soir une bouteille du Saint Emilion Saint Georges 2006.

Bouteille remontée de la cave et aérée aux épaules environs deux heures avant le service.

Robe montrant de légers reflets orangés sur les bords.

Le nez fait apparaitre des arômes d’herbe mouillée, fruits rouges, cumin, un peu de poivre.

En bouche le vin offre une trame légère, agréable et on y retrouve des fruits rouges (cassis, groseilles), moka, et en arrière bouche une finale ponctuée par une touche d'acidité qui permet au vin de s'étendre plusieurs dizaines de secondes.

Le vin me semble être à point et devrait y rester encore quelques années.

Bien,
Nicolas

Dégusté hier soir une énième bouteille du Château Saint Georges Saint Emilion millésime 2006.

En ligne avec mes précédant post au sujet de ce vin dans ce millésime : le vin offre une trame légère en bouche, avec aucune sur-extraction, des tanins bien intégrés, avec une jolie longueur. Un vin entre deux ages,entre la jeunesse du fruit et un début de tertiaire.

Bien
Nicolas

Saint-Georges-Saint-Emilion – Château Saint-Georges – 1989

Bue lors d'une dégustation de LPV Versailles sur la Rive droite relatée ICI

Jean-Loup
Robe sombre aux reflets acajou qui affirment un âge certain.
Nez ouvert, d’abord sur des arômes assez désagréables de carton mouillé, puis il se met en place à l’aération pour révéler des arômes tertiaires de sous-bois et de vieux cuir, avec des notes végétales rendant l’ensemble très frais.
La bouche est dotée d’une austérité marquée et d’une grande verticalité, ce que j’aime bien en Bordeaux, surtout en Rive gauche, mais la matière fluette et pas très mûre ne peut pas contrebalancer ce caractère strict.
Un vin au style à l’ancienne, à l’opposé du Pavie Macquin, et qui a d’ailleurs été desservi par son passage en parallèle avec celui-ci, ayant certainement dépassé assez nettement son apogée (mais c’est une affaire de goût).
Bien +

Denis
Le Saint Georges est bien plus simple. Un vin qui fait un peu ancienne école, un peu viandé, simple. Pas l'extase.
Moyen

Vivien
La robe est soutenue, avec des franges largement orangées. Le nez n’est pas avenant, sur des notes de carton mouillé, de sous-bois, le fruit ne venant qu’après. La bouche est assez creuse, où l’on ne ressent véritablement que l’acidité, les tanins sèchent. C’est fluet et ça manque clairement de fond, le vin est en fin de vie. Moyen

Jean-Loup

Château St-Georges, 2013

Quelle drôle d'idée, mouche te pique, de boire ce vin si jeune, et dans pareil millésime? Eh ben justement, je dispose de peu de vins à point (serait-ce 1996-2004 actuellement?) pour les Bordeaux passe-partout que j'affectionne. Et mes attentes sont modestes, curieux aussi de me faire mon idée d'un millésime honni. 2013 que l'on conseille de boire sans attendre (sous-entendu plus vite on en sera débarrassé mieux cela vaudra pour nos stocks et la réputation bordelaise). Et avec quelques bouteilles, en boire une de suite et les prochaines dans dix ans ou quelque chose comme ça.

Aéré sans épaulage ni carafage sept heures à l'avance, dîner rillettes, entrecôte boeuf, haricots verts, caprinade, salade verte, calendos, florentins. Bouchon bon avec pléthore de marquages. Le nez initial est puissamment fruité, mais avec une finale de poivron vert. Au moment du service le vin est bien rafraîchi à 16°. La robe pourpre de faible densité tire un peu sur le jaune. Le nez est plus discret qu'à l'ouverture, du fruit, un peu de barrique toastée. En bouche le vin a besoin de se réchauffer de quelques degrés pour modérer l'acidité du fruit. L'attaque est bonne, mais l'acidité est vite envahissante et désagréable. A 19/21° la chaleur du sucre équilibre mieux l'ensemble. La verdeur du fruit s'efface pour permettre à l'élevage de restituer des notes vanillées. C'est sur le fil mais il y a quelque chose avec cette bouteille, reste à savoir si à l'attendre c'est l'acidité qui va rester, le fruit s'évanouir ou au contraire se transformer et donner du très bon?

DaGau écrit: reste à savoir si à l'attendre c'est l'acidité qui va rester, le fruit s'évanouir ou au contraire se transformer et donner du très bon?

Can't wait !

Dégusté hier midi sans prise de note et en tant qu'invité, deux bouteilles du Château saint Georges Saint-Emillion, millésime 2000.

La robe était rouge vive avec de notable traces d'évolution orangées sur les bords.

Le nez est clairement tertiaire (boite à cigare, sous bois, cuir) et donne l’impression d'être en face d'un vin qui a quelque chose à dire. En tout cas, on a pas envie d'en rester sur ce nez et c'est donc avec plaisir qu'on s'en enfile dans'l gosier.

Le ressenti gustatif est dans la continuité du ressenti olfactif : un vin d'un age noble, sur son plateau de maturité, dont le goût est lui aussi tertiaire sans aller dans la caricature : un boisé peu ostentatoire, du cuir, un peu de fruit timide mais bien présent (notamment groseille) et du réglisse complètent le tout.

J'en ai bu quelques uns des millésimes de ce Château (89, 90, 95, 96, 2006, 2009, 2011 et maintenant 2000) - je pense que ce millésime est le plus abouti produit par ce château - je ne connais pas le prix de la bouteille mais ça ne doit pas excéder ~ 20 euros la quille ? - pour ce prix, on a, selon moi, un très bon Bordeaux à parfaite maturité.

Très bien
Nicolas

Saint-Georges Saint Emilion – Château Saint-Georges – 1998

Bouchon long imbibé sur deux centimètres ou moins, des salissures sur la longueur mais les marquages sont visibles. Robe tuilée, de moyenne densité avec encore de l'éclat. Le nez est chaleureux avec des fruits rouges en finesse. Les arômes tertiaires et l'élevage fondu sont discrets. En bouche c'est gourmand, avec une acidité changeante pas désagréable, le fruit bien expressif. Un plaisir de vin à la fois un peu âgé et bien vivace. Apprécié avec un déjeuner de saucisson, foie gras de canard, pointe de rumsteck et riz, salade verte, neuchâtel griottes, chocolat. Servi carafé à peine une demi heure avant de passer à table.

Bu ces derniers temps plusieurs bouteilles bien conservées de ce fameux vin signé Petrus Desbois sur trois millésimes :
_ 1998, évolué sans excès (déjà décrit, je confirme);
_ 2001, y'a d' l'acidité avec le (bon) fruit, c'est parti encore pour une petite décade?;
_ 2002 (sur une seule bouteille sans aération préalable mais avec les verres qui vont bien) qui a dit petit millésime? Joli fruit, un beau merlot typique Bordo rive droite, equilibre et expressivité, tanins bien en place. Le meilleur du lot (et peut être l'intuition que certains vins ne gagnent pas à être carafés ou aérés au préalable).
Du bon!

Dégusté hier soir une bouteille du Château Saint Georges (Saint Emilion), millésime 2006.

Bouteille sortie de la cave (fraiche donc), ouverte, puis dégustée aussitôt - le vin s'est amélioré progressivement durant la dégustation en commençant avec une trame acide et une longueur assez courte pour s'ouvrir d'avantage vers plus de complexité, plus d’aromatique et plus de longueur.

On retrouve en bouche des fruits rouges (cerise fraise), fruits noirs (mures, myrtille), des arômes un peu plus évolués (noyau d'olives noirs, boisé). La matière reste un peu fluette ce qui l’empêche de procurer plus de plaisir que ça. Ça reste ceci dit un bon St Emilion qui doit être dégusté sans trop attendre.

Bien
Nicolas

Château Saint-Georges, Saint-Georges Saint-Emilion 2004

Bouchon tous marquages de qualité, à peine marqué ce qui avec le niveau et la capsule de bon aloi dénotent une conservation heureuse.
Bouteille épaulée à peine une heure et bue légèrement chambrée (20°).
Robe rubis faiblement tuilée. Nez fruits noirs en force. En bouche même s'il cohabite avec cacao amer et une pointe de café (pas désagréables au demeurant) le fruit claque avec fraicheur et gourmandise.
Encore un 2004 qui se goûte très très avantageusement aujourd'hui (je pense à Bel Air Marquis d'Aligre bu en plusieurs occasions récemment; à ce propos j'ai aussi _mais en un seul exemplaire_ boutanche Ducru-Beaucaillou : stop ou encore pour la bonne garde?).
Un satellite de Saint-Emilion disponible régulièrement aux enchères pour des petits prix et des millésimes à point : j'en fais mon ordinaire avec bonheur.

Sur un repas de poulet mayonnaise, salade de tomates, tartelette fraise.

Bonjour,

Ayant une petite verticale en cave de Château Saint-Georges entre 2004 et 2007, je me pose la question du temps d'ouverture avant le service. J'ai déjà goûté 2 fois ces bouteilles (un 2004 et un 2006 de mémoire), les deux fois sans aération. Les vins m'avaient paru peu expressifs aussi bien au nez qu'en bouche, sans avoir aucun défaut pour autant. Je me suis donc dit qu'ouvrir une bouteille quelques heures à l'avance pourrait peut-être aider ?

Jeiss

Bonjour

J'ai une caisse de 2004 que je consomme actuellement. Aération lente (plusieurs heures) ou carafage lui sont bénéfiques, même si le vin peut aussi se consommer sitôt débouché.
Si tu as une verticale 2004-2007 à servir, je choisirais d'ouvrir le 2005 longtemps à l'avance (4 heures ou plus), le 2004 aussi (une paire d'heures c'est bon) et les 2006/2007 sur l'immédiat ouverts et énergiquement carafés au moment du service...

L'ouverture / oxygénation des vins est un vaste débat. En dehors des cas de charges arômatiques fermées et de reduction et sulfites à décanter, j'ai souvent l'impression que c'est un équilibre difficile à déterminer (particulièrement pour les vins blancs) : une partie fugace du fruit s'évanouit vite à l'ouverture tandis qu'une autre s'épanouit au fil des heures d'ouverture préalable. C'est pourquoi certains amateurs ne se privent pas de goûter à différent stades et avec un verre de degustation éprouvé qui optimise le service du vin.

Et aussi la température de service qui module sensiblement notre appréciation d'acidité et sucrosité du jaja.

N'hesite pas à nous détailler ton ressenti, j'imagine 2005 (approchant son apogée?) > 2006 > / = 2004 > 2007 mais faut l'boire pour l'savoir.

Le seul que je connaisse parmi les millésimes donnés est le 2006 que je trouve bien (mais sans plus), à cause d'un manque de matière (selon mes goûts) - je ne l'ai goûté que 10 fois (il m'en reste 2) donc je peux me tromper () mais à mon avis il doit être à point à l'heure actuelle et la carafe ne me parait pas nécessaire - par contre j'opterai pour une aération prolongée de 2/3 heures avant la dégustation.

C'est un Saint Emilion que je connais bien, grâce à mon père qui en commande 2/3 caisses par an. Parmi ceux dégustés jusqu'à présent, Je garde un très bon souvenir du 90, 2000 et le 2009 est vraiment bon à être dégusté à l'heure actuelle.

Bonne verticale à toi.
Nicolas

Merci pour cette réponse rapide !

Quand tu dis ouverture quelques heures à l'avance, c'est sans épaulage ?

Je posterai un CR quand j'en ouvrirai une sans aucun problème.

Jeiss écrit: Merci pour cette réponse rapide !

Quand tu dis ouverture quelques heures à l'avance, c'est sans épaulage ?

Je posterai un CR quand j'en ouvrirai une sans aucun problème.

En général j'ouvre 2/3 heures avant mais j'avoue ne pas faire de réelle différence si laisser aérer le vin aux épaules ou normalement à une incidence perceptible sur la qualité du breuvage (j'imagine qu'il y a plus d'air lorsque le vin est épaulé mais pour moi il n'y a pas de différence au niveau du goût).
Nicolas

Château Saint-Georges, Saint-Georges Saint-Emilion 2004.

Bouchon liège long à peine teinté tous marquages ('château saint georges 2004 st georges st emilion mis en blle au chateau') parfaite condition. Robe pourpre reflets jaune cire. Nez de fruits noirs en séduction et souplesse. En bouche le fruit est bien épanoui en épaisseur, confiture de framboise, mûre. Merlot en gourmandise, la fin de la bouteille bue le lendemain soir proprement délicieuse. Aération initiale deux heures, dépôt négligeable. Repas Salers steak hampe au grill, pommes de terre, champignons et pour un deuxième repas bœuf itou haricots cocos et verts plats, sauce Picard airelles gelée de groseille, salade verte, StNectaire et chocolat poivre rose.
Finale un peu courte pour pinailler, sur l'acidité, mais pour l'ensemble très beau vin, bon fruit, à boire sans hésiter. Un Morgon 'Corcelette' 2015 de Foillard prend la suite, je souligne qu'en comparaison le fruit de ce merlot (et cabernets) ne démérite pas. Par Saint Georges! Un nectar plus jeune en bouche qu'à l'œil, merci Desbois...

Château Saint-Georges, Saint-Georges Saint-Emilion 2013.

Bouchon liège tous marquages teinté sur un millimètre. Robe rubis sombre. Joli nez fruité boisé. Très belle matière en bouche, fruité gourmand rouge et noir, élevage noble bien posé sous bois fraicheur autant que vanille. Corps en velours, sucre et chaleur alcool à la bonne mesure, l'acidité touche de bois vert subtile caractère en complexité du boisé d'élevage bordelais. Il y a deux ans et demi c'était pas prêt, dans vingt ans je parie pas mais aujourd'hui c'est grand, aussi bon et même bien meilleur que tout ce que j'ai pu boire millésimé 2012 jusqu'à présent. Servi sans aération, sur plusieurs heures, repas onglet bœuf carottes tomates chapelure riz fromages rhubarbe et chocolats.

Dégusté hier soir sans prise de notes une bouteille du Château Saint Georges, Saint Emilion, millésime 2009.

Après avoir fait un peu de ménage dans une cave électrique, je retrouve non pas une mais quatre bouteilles de ce château dont mon père m'avait apporté en cadeau une caisse de 12. C'est donc partie pour évaluer ce que donne ce château 10 ans après sa mise en bouteille.

La robe reste rouge profond avec des reflets plus clairs sur les bords

Le nez est très mutique à l'ouverture ; le vin ne se livre pas ! - après deux bonnes heures ça commence timidement à laisser remonter quelques notes fruitées (fruits rouges et noirs), chocolotées et du bois noble.

En bouche le vin est frais, très digeste sur des arômes de mures, myrtilles, groseilles, chocolat noir, un soupçon de menthe. La trame est lisse, avec des tanins très fins et pas du tout accrocheurs. Pas d'arômes confiturés que l'on peut retrouver sur ce genre de millésime. C'est donc un bon Saint Emilion, peut-être un peu plus évolué que ce à quoi je m'attendais et qui procure du plaisir aujourd'hui.

Par contre j'ai trouvé le vin manquant de complexité, de longueur et surtout de tension et de mâche. En un mot un peu ennuyeux. C'est peut-être induit par l'effet terroir (quoique je garde de bons souvenirs de ce vins dans des millésimes plus anciens) ou bien le millésime 2009, très solaire qui n'a pas plut à tous les terroirs de la rive droite ?

Bien
Nicolas

2009 a ce stade supposé être grand ne m’a jamais fait rêver, et ce qu’elle que soit la rive. Aussi fou que cela puisse paraître 12, 14 et quelques belles surprises sur 11 m’ont apporté plus de plaisir, et surtout de fraîcheur.

A attendre je pense 4 ou 5 années encore pour les GC, mais je crains qu’un manque d’acidité lui fasse défaut.

décidé par ce récent fil de discussion www.lapassionduvin.c... à y revenir depuis le printemps de l'année dernière

Château Saint-Georges, Saint-Georges Saint-Emilion 2013.

Bouchon liège tous marquages imbibé sur deux millimètres et légèrement vermineux. Robe pourpre assez jaunie en densité. Le nez développe du bon fruit, merlot bien ouvert, fruits rouges, au réchauffement fruits noirs. Le vin très accessible sitôt débouché, fruité, séveux, à l'aération des amers légers et passagers, un fruit en jeunesse et vivacité sur un bon équilibre, le bois bien intégré qui participe insensiblement à la tension complémentaire au fruité en souplesse.
J'ignore de quels attentions ce vin a bénéficié au vu d'un millésime compliqué mais le résultat est probant. A voir si je conserve encore significativement le reliquat de cette série car si cette bouteille est représentative du lot alors l'évolution s'accélère plein.
Repas avocat, pizza margherita, clementines, chocolat.

Bus recemment

Château Saint Georges, Saint Georges Saint Emilion.

2012, du fruit en volume, du corps, tanins encore en jeunesse ainsi que l'élevage, bois de barrique sensible.

2001, en a encore sous le pied mais l'ensemble est bien épanoui avec un fruit en rondeur, la tension et le fruit s'effacent devant une patine de souplesse et de tertiaire.

Les vins tiennent plusieurs jours sans grande évolution et s'expriment très rapidement après ouverture.

Château Saint-Georges – Saint-Georges Saint-Emilion – 2009
 

Bue  ICI

La robe est très sombre et bien tuilée sur la frange.
Très intense et classieux, le nez exhale du tabac et du cuir noble, sur une base de fruits bien noirs très avenants.
La bouche est au diapason, harmonieuse et fondue, toute en équilibre : fruité encore jeune, acidité calibrée et tanins apaisés s’associent pour offrir un ensemble abouti et délicieux. La finale d’une belle persistance est l’élégance même.
Très Bien +(+) déjà et promis à un bel avenir pour au moins dix ans.

Jean-Loup