Château Bel Air Marquis d'Aligre 1979

En regardant TURBO ce soir je me suis dis , toute ces belles bagnolles pas pour mon porte monnaie mais alors cette merveilleuse Bouteille de 1979 de Marquis d'aligre ma complètement enchanté et puis je peux me faire plaisir puisque cela est possible pour ma bourse.
Voila le menu , salade de tomate huile de noix huile d'olive basilic un Brie de meaux jeune hennart , salade verte simplement et bien vous allez en rire mais : il ne reste plus rien du BAMA 79 , odeurs de bois frais cerise couleur merveilleuse qui aprés 15 minutes d'essoufflement repris sa couleur d'origine un rouge grenat face à ce coucher de soleil. bref ce 79 ma surpris une vraie merveille.>< Je suis certes un fana un apôtre un fidèle ce BAMA mais je voulais vous en faire partager ma joie ....accessible .
Qui de vous a goutez ce 1979 merci de vos lignes , inutile de chercher dans les pubs des FOIRES AUX VINS , vous ne trouverez pas de BAMA une fièrté que je savoure par rapport à d'autres Chateaux qui n"hésite pas à vendre dans n'importe qu'elle Grande surface (:D8-) Si vous partagez mes idées alors soyez le bienvenue , et je dirais ce vieux dicton , Buvons avant que nous soyons poussière ...

bonjour, ce magnifique Margaux est un dinosaure, le resultat d'un doux travail respectant totalement la nature; "BEL AIR MARQUIS D 'ALIGRE" vraiment à decouvrir...amicalement pierrot

pour avoir rencontrer se grand monsieur je partage ton avis visite du "chateau" faite degustation du 2003 encore en cuve en octobre dernier une fraicheur un fruit superbe du coup achat 96 97 98 00 et mise en option sur 03 un ravissement d avance

assimiler sociendo et bel air marquis d aligre me trouble un peu ms c sur que ce dernier a sa place parmi les grand peut etre plus que le premier du moins selon moi.......

Château Bel Air Marquis d'Aligre 1996

Ouvert une bonne heure épaules dégagées avant dégustation. Le bouchon est imbibé en quasi totalité, le niveau a légèrement baissé.

Je ne me retrouve pas complètement dans les commentaires élogieux de ce millésime. On devine un vin bien fait et assez élégant, mais le fruit est très discret au nez et en bouche, la longueur est moyenne et la matière imperceptible. Les arômes tertiaires de sous-bois sont eux bien présents. Le vin a peu évolué dans la soirée.

Peut-être la bouteille, achetée il y a deux semaines chez un caviste digne de foi, a-t-elle un peu souffert. En tout cas j'attendais mieux, et referai sans doute une tentative prochainement.

Vargo écrivait:

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> Le bouchon est imbibé en quasi totalité, le niveau a légèrement baissé.

C'est un peu inquiétant, non? J'ai bu des vins de + de 10 ans dont le bouchon était encore très peu imbibé. problème de qualité de bouchon, ou bien problème de conditions de conservation?

A+

JC

Il est probable que j'aie juste manqué de chance, sur ce coup-là. Ca fait deux fois d'affilée entre ce BAMA 96 et un d'Angludet 1995 dont un autre caviste de très bon niveau m'avait vanté l'état de maturité, et qui s'est avéré être un vague jus de persil ... Il y a des périodes, comme ça ...

Je crois qu'il ne faut pas hésiter à informer le caviste de ta déception.
Cordialement.

surtout que pour BAMA il me semble qu'il y ait déja eu des problèmes de qualité de bouchons
j'ai une 96 aussi avec un niveau "bas goulot"
j'vais pas tarder à lui faire un sort

Je ne sais pas pour les pb de bouchons, mais pour les étiquettes c'est la catastrophe...elles se décollent toute seule!!!
Je vais donc surveiller les niveaux dans mes bouteilles 95 et 96.
Benoit

Château Bel Air Marquis d'Aligre 1998

Ouvert 2 heures dégagé aux épaules. Le bouchon était imbibé en quasi-totalité, en revanche pas de souci d'étiquette.

C'est une très belle expérience, un vin à la fois toujours gorgé de fruit (j'ai retrouvé l'orange sanguine évoquée dans certains CR, plus présente encore que la fraise) et dont la finale présente quelques arômes plus tertiaires, en plus d'une légère touche végétale qui ne m'a pas fait de tort. On est clairement pas sur un bordeaux classique et "prévisible".

Il est déjà prêt à boire, mais peut certainement poursuivre son évolution sur 5 à 10 ans.

hello boys

Pour info, tous les 96 ont un niveau un peu bas. Pierre Boyer n'arrive plus à retrouver la colle qui faisait des merveilles avec son encolleuse qui a un siècle d'existence ;-) . Du coup, la colle qu'il a trouvé tiennent mal à l'humidité. Les étiquettes n'aiment donc pas les caves trop humides.
1996 est atypique parmi les millésimes actuellement disponibles à la vente. Plus "féminin" pour reprendre l'adjectif employé par Pierre Boyer.

Bye
eric

Les posts s'enchaînent et se ressemblent concernant ce domaine (voir mon post du 17/08/07 à la page 10/11).
Quel est le dernier millésime du domaine (2003?) car en juin 2006, c'était le 2000 qui était en vente.

Le millésime 2000 est toujours le dernier à la vente. 2001, 2003 et 2004 ont été mis en bouteille, et seront commercialisés dans un avenir plus ou mois proche... Ce sont trois superbes vins dans des styles très différents.

Cordialement.
David
www.moselfinewines.com/

Salut
Que Pierre Boyer soit un personnage atypique dans le bordelais, d'accord. Mais considérer que son vin ne soit pas un classique de Margaux cela me surprend!
Bobo

@ davidr,

Tu es sûr pour le 2001 ? Selon le blog de Jacques Perrin , il aurait été vendu en vrac au négoce

Cordialement,

Jean-Pierre

Château Bel Air - Marquis d'Aligre - Margaux 1996

Bouteille ouverte en mai 2009
Bouchon : moyen, imbibé à 95%

Robe : grenat profond et brillant, légère pelure d'oignon en bord de disque, jolies larmes.
Nez : s'ouvre doucement, d'abord sur un bouquet chaleureux d'épices douces, puis sur la mûre et la groseille rouge, puis on repart sur un méli-mélo d'épices et de cassis. Un nez très enjôleur qui offre un beau voyage.
Bouche : attaque ample et aromatique, bouche sur la rondeur avec un très joli fruit juteux, un grain tannique soyeux et une bonne finale. Acidité discrète, un peu compensée (gustativement) par une agréable et légère touche de verdeur.

Sensation générale d'équilibre, de générosité et de pureté. Du bel ouvrage.

16,5/20

NB : La bouteille avait les défauts matériels du 1996 déjà décrits plus haut sur ce fil de discussion : étiquette décolée, niveau bas goulot et bouchon à peu près totalement imbibé.
Ce problème de stockage à la propriété (cette bouteille en a été extraite fin 2008) n'affecte pas la dégustation immédiate mais en revanche à J+1 le vin avait perdu toutes ses qualités...

Jean-Pierre

C'est dommage pour ce domaine d'avoir un si beau potentiel et d'avoir ces problèmes systématiques de bouchons qui détèriorent en partie la qualité des vins.
Je l'avais informé de ce problème à l'époque (en 2007) avec comme réponse que ce n'était pas grave...

Au fait, par curiosité, quel est le dernier millésime qui se vend maintenant à la propriété? J'étais resté sur le 2000 à l'époque.

Très bel article de Jacques Perrin sur M. Boyer, son vin, son histoire!

blog.cavesa.ch/index...

Chateau Bel Air Marquis d'Aligre 2000

Ma première rencontre avec ce château !

La robe est classique mais c'est clairement (...) un vin rouge pas un vin noir.

Beaucoup de fruits noirs (mûres, myrtilles) apparaissent au nez et se confirment en bouche.

Bref je m'attendais à un vin d'art et d'essai et j'ai bu un vin intimiste, certes, mais accessible au grand public dont je fais partie !

Pas mal

Château Bel Air - Marquis d'Aligre - Margaux 1995

Bouteille ouverte en mai 2009
Bouchon : correct, imbibé à 50%

Robe : rubis profond avec une brillance tranquille, début d'évolution en bord de disque.
Nez : intense et élégant, explosion de fruits mûrs, rouges et noirs, réglisse, pruneau, violette.
Bouche : attaque un peu feutrée mais aromatique, matière moyenne mais assez goûteuse avec une bonne acidité et quelques notes de verdeur, tannins fondus mais très légère sécheresse en fin de bouche.

15/20


Château Bel Air - Marquis d'Aligre - Margaux 1998

Bouteille ouverte en juin 2009
Bouchon : correct, imbibé à 50%

Robe : grenat profond.
Nez : ouvert, d'abord sur un bouquet d'épices, puis une fragrance laiteuse (fraîche et agréable) suivie de notes fruitées concentrées (crème de cassis) mais aussi florales (fleurs séchées).
Bouche : belle attaque nette et ample sur une matière aromatique et onctueuse, acidité juste et tannins parfaitement fondus. Fruit, finesse et volupté en bouche, le tout ponctué de discrets amers et d'une finale honorable.

C'est très bon, un cran au-dessus des 96 et 95 précédemment goûtés. Le vin gagne en suavité au fil de la soirée.

17/20

Toujours très plaisant à J+1

Jean-Pierre

Château Bel Air Marquis d'Aligre 1964

Ouvert ce jour en compagnie de mon partenaire oenophile DidierC cette bouteille de 45 ans...
Ce flacon a été dégusté sur 2 heures et demi par une température de 25°.
Bouchon mou et déliquescent mais sorti sans peine et peu imbibé.
A l'ouverture, une impression d'acidité marquée au nez mais sans odeur de rancio, ce qui nous a rassuré sur le côté encore vivant de ce vin.
A l'oeil, une couleur très tuilée sur les bords mais un vin encore opaque et sombre au centre du verre.
Quant au nez et à la bouche... Un festival d'arômes variés qui se complètent et se répondent sur la durée de la dégustation. Qu'est ce que ce vin? Un OVNI qui envoie du cuir, du tabac, du caramel, du chocolat, du champignon (marqué), de l'aubépine, d'autres fleurs, du cassis, de la fraise et bien d'autres choses qui forment un ensemble harmonieux et terriblement complexe.
Ce vin s'est renforcé après 2 heures d'aération (il nous semblait un peu léger au départ) et a fini presque puissant! Le retour en fond de verre confirme la complexité sur des notes entêtantes de tabac blond et de fleurs.
Quel vin! Quelle surprise! Sur un coup comme celui-ci, les bookmakers auraient certainement perdu gros!

Si l'occasion se présente à vous, n'hésitez pas à sauter le pas pour une poignée d'euros et offrez-vous ce plaisir étonnant! Un vin soit décrié, soit porté aux nues mais qui ce jour s'est montré bluffant...

Cordialement

Pascal

On a vu souvent
Rejaillir le feu
De l'ancien Volcan
Qu'on croyait trop vieux
Il est, parait-il
Des terres brûlées
Donnant plus de blé
Qu'un meilleur avril

Bel Air-Marquis d'Aligre est un margaux très féminin, le plus bourguignon des bordeaux et en cela il se rapproche du bourgogne dans son style et son approche. Déguster un tel vin, hors du temps et des modes est un plaisir rare et unique. Aussi, je souhaite faire partager ce grand moment d'émotions. Il est à noter que le vin apprécie l'aération et qu'il défit le temps: la plupart des millésimes sont insolents de jeunesse, à l'image du 1959.
Ici, comme vous le savez pas de bois, pas d'extraction poussée, des cuves en ciment, un assemblage de cépages unique en son genre:
35 % de merlot - 30 % de cabernet sauvignon - 20 % de cabernet franc - 10 % de petit verdot - 5 % de malbec et un propriétaire Mr BOYER qui décline sa passion comme une encyclopédie ouverte ...

Ce vin est raffiné, délicat, la couleur légère ( RAYAS aussi d'ailleurs ), subtil, tout en dentelle ... Il y a dans ce vin de la magie, de l'émotion pour ceux qui apprécient la subtilité et je comprends que certains puissent passer à côté.

Bel Air-Marquis d’Aligre 2004

Bel Air-Marquis d’Aligre 2003 ( 16 )

Vin chaleureux, hédoniste, sensuel qui a su s’affranchir des affres du millésime : pas de lourdeur ni de sensation alcooleuse ou de fruits cuits, compotés.

Bel Air-Marquis d’Aligre 2001

Relativement plus minéral et plus sur l’acidité

Bel Air-Marquis d’Aligre 2000 ( 17 )

Senteur très agréable, nez enjôleur, mûr.
Le vin est juteux et appelle à reprendre du vin en bouche, le plaisir est grand, l’harmonie est au rendez-vous. Il réunit la maturité du fruit, la trame acide qui le porte et l’explosition des saveurs. C’est une apothéose de plaisir gourmand.

Bel Air-Marquis d’Aligre 1999

Le vin se présente un peu plus raide, un peu plus dur, plus anguleux

Bel Air-Marquis d’Aligre 1998

Le fruit me semble délivrer quelques notes de fruits un peu « cuit »

Bel Air-Marquis d’Aligre 1996 ( 17 )

A partir de ce millésime, il me semble que le nez est d’un registre différent. Très poivron, très fin et élégant, il glisse

Bel Air-Marquis d’Aligre 1995 ( 18 )

Le nez est très agréable, jeune. En bouche le vin est juteux, frais, mûr, il possède du poids, de la persistance et de la longueur et semble sur la retenue, sur la jeunesse et en cela il rappelle le 1959

Bel Air-Marquis d’Aligre 1990 ( 17 )

Un nez exceptionnel de cassis. A partir de ce millésime, la note cassis devient récurrente avec plus ou moins d’intensité. La robe est évoluée, le nez poivronne et annonce un vin chaleureux. En bouche, le vin est mûr, dense et harmonieux, équilibré et se pavane de notes un peu exotique ou orientale

Bel Air-Marquis d’Aligre 1986 ( 16,5 )

Le nez est ensorceleur et délivre des notes de fraise des bois. Le vin est puissant et semble à mon goût un peu solaire sans avoir de notes alcooleuse ou lourde

Bel Air-Marquis d’Aligre 1985 ( 18 )

Nez génial de cassis. Le vin est puissant, dense, frais, revigorant et très jeune

Bel Air-Marquis d’Aligre 1970 ( 17 )

Le nez offre des notes d’orange sanguine, de fumé. La bouche est exceptionnelle avec une très grande finesse d’expression même si pour la première fois le vin semble contenir plus de matière

Bel Air-Marquis d’Aligre 1961 ( 19,5 )

Toujours ces notes envoûtantes de cassis et une bouche d’un extrême raffinement qui frôle la perfection et m’interpelle sur le registre de l’émotion : divin

Bel Air-Marquis d’Aligre 1959 ( 18,5 )

Le vin apparaît un peu plus acide, plus frais, mais beaucoup plus jeune et surtout très jeune !

Bel Air-Marquis d’Aligre 1947 ( 19 )

Le vin délivre des notes d’acétone, éthyliques, de vinaigre basalmique, de brou de noix. Après quelques minutes, seulement les notes de brou de noix demeurent sur un registre un peu plus acide que le 1961 mais au final dévoile de la sensation unique de raffinement et d’aboutissement exceptionnel. Un plaisir rare ...

Mince, la sensation unique de raffinement et d'aboutissement exceptionnel sur un grand Bordeaux à maturité, c'est donc l'acétone, l'alcool, le vinaigre et la noix. Heureusement, c'est un plaisir rare...

Plus sérieusement, j'ai du 1995 en cave, il va falloir que je songe à le goûter.

Luc

Quelle dégustation !!

Mes quelques expériences ont été beaucoup moins enthousiasmantes !!
J'apprécie la finesse mais avec BAMA il y en a trop pour moi.

Enfin, bon, faudrait que je regoute quand même .....

M@nuel.

Plus sérieusement, j'ai du 1995 en cave, il va falloir que je songe à le goûter.

Je te conseille de l'aérer longuement, car à l'ouverture, ce n'est guère bavard.

Exact Eric, une longue aération est souhaitable car il est fermé et comme tu dis guère bavard

Château Bel Air Marquis d'Aligre 2001
Après aération (nécessaire), je dois avouer que je suis conquis par sa finesse. Nez sur la retenue, arômes de roses fanées, de canelle, de prune. En bouche, cela commence de manière étroite, puis cela emplit la bouche, sur la fraise, la prune, l'orange sanguine (c'est vrai, je n'y avais pas pensé, mais cela est frappant quand le mot est lâché). Une matière soyeuse, sapide, qui glisse; une finale sur les épices, longue, qui redevient étroite, comme un concentré. C'est un vin de demi-corps, avec des tannins fins. J'aime beaucoup. Bref, un très beau Margaux, un peu hors des sentiers battus.
Cordialement
Frédéric

Château Bel Air Marquis d'Aligre - Margaux - 1998

La robe est peu extraite mais également peu évoluée, roussissant un peu.
Le nez est fin, sur un compromis étonnant entre petits fruits rouges et une pointe végétale.
Le fond de bouteille terminée ce midi révélera en plus des notes de café.
La bouche est étonnante, jugée à la va vite ou en confrontation à d'autres vins, on pourrait la trouver trop acide ou manquant de chair.
Mais le vin est construit sur une structure tendue, de son attaque à la finale, porté par des amers qui lui confère trame et ampleur.
A l'aveugle, impossible de lui donner son âge.

David Rayer, qui connait très bien le domaine, confirme que la garde lui apportera la complexité dont il manque un peu en l'état.