Pour avoir bu Potensac 2005 la semaine dernière je suis plutôt de l'avis de Bernard (DUROCHER) et rejoins ses commentaires : ma bouteille était encore très jeune.
Elevage encore trop présent à mon goût, tanins fermes, l'ensemble demande à se fondre un peu. Une grande fraicheur aussi. Je ne m'inquiète pas trop pour son avenir, mais pour ma part la prochaine pas avant 2 ans.
J'ai trouvé Agassac 05 et surtout Belle-Vue 05 bien plus accessibles, déjà très agréables.

Jean-Marc

Chapelle de Potensac 2010

A l'oeil, une jolie couleur rouge assez foncée sans aucune trace d'evolution. De belles larmes sur le verre.

Au nez, on est sur les fruits rouges et un beau boisé, présent mais pas trop.

En bouche, on y trouve du cassis, une touche de fraicheur bienvenu. Cela reste sensuel, très bien équilibré avec de la fraicheur mais la aussi du boisé (a la limite mais encore acceptable pour mon cas).

Un très beau Bordeaux moderne qui pour un 2nd vin est tres bon et a plut a toute la tablée (peut-etre effet millesime??) car je n'ai jamais bu cette cuvée auparavant.

Denis

Delon a , dès les années 70, survolé l'appellation Médoc, avant que Philippe COURRIAN dans les années 80 ne vienne avec Tour Haut Caussan le concurrencer mais dans un autre style, que je qualifierais de typicité exceptionnelle mais avec moins de finesse.
Dans les petits millésimes le Potensac était vraiment incroyable, j'ai goûté 1973.77.80.84.87. avec un rapport qualité prix dont on a aujourd'hui plus aucune idée. En revanche, dans les grandes années, on pouvait lui préférer THC pour sa merveilleuse expression de terroir.
Delon a également été associé à la reprise en main début 84 de Lagrange par le groupe japonais Suntory, et son talent lui permit de sortir un 84 étonnant dans le désastre de ce millésime sans merlot, sur lequel certains GCC se sont cassés les dents.

Château Potensac 2008

Dès que j'ai senti le bouchon, j'ai été très surpris par son apparente jeunesse.
Confirmé au nez, empyreumatique, chaleureux.
En bouche, tannique sans excès mais on ne dirait pas un Médoc (plutôt Haut-Médoc), bon équilibre.
En tous cas, il mérite d'attendre encore. Bien+ qui devrait évoluer vers le très-bien d''ici quelques années

Arnaud

Bonsoir Arnaud

Si tu penses qu'il y a une hiérarchie différence gustative entre Médoc et Haut-Médoc, tu te rendras compte assez vite qu'il n'en est rien !

Bonsoir,

Même si la frontière entre Médoc et Haut Médoc est un peu artificielle, je pense que l'appellation Médoc correspond à des vins plus légers, plus courts en bouche donc moins tanniques.
Ceci étant, les meilleures crûs du Nord sont bien supérieurs (par leur équilibre et leur finesse) à une tripotée de Haut Médoc, terriblement rustiques, et qui n'apportent rien à la réputation de l'appellation bien au contraire.
Tout est à juger au cas par cas, comme bien souvent, quand on songe que le plus septentrional des Haut Médoc est Sociando Mallet.

Bonsoir Jean,
Tout à fait d'accord sur la dichotomie Médoc/Haut-Médoc en termes de "légèreté" et de tannins, mais aussi sur le fait que je faisais une généralité !

Bonsoir Michel,
Je ne pense pas qu'il y ait une hiérarchie gustative entre Médoc et Haut-Médoc et ça fait bien longtemps que je le pense, merci. En revanche, il y a, me semble-t-il, une typicité distincte entre les deux (même si la frontière est souvent mince, surtout s'agissant de vins de qualité).

Arnaud

En revanche, il y a, me semble-t-il, une typicité distincte entre les deux

Alors là, Je suis impatient que tu nous en dise davantage...

Luc

Le Haut-Médoc regroupe des situations très disparates : des sols sablo-graveleux à quelques pas de Margaux (Belle-Vue, Jaugueyron), des argilo-calcaires (La Tour Carnet), des couches de graves épaisses (Sociando-Mallet) ou plus fines. Plus on monte vers le nord (donc en appellation Médoc tout court), plus l'argile et le sol calcaire sont proches de la surface. Ce qui n'empêche d'avoir des belles buttes de graves ici et là : Tour de By, par ex. A cela se rajoute la distance des domaines par rapport à l'estuaire : tu n'auras pas les même maturités à 500 m de la Gironde qu'à 3 km (deux semaines d'écart).

Donc bien malin qui pourrait différencier à l'aveugle un Médoc d'un Haut-Médoc (mais ce n'est pas ce qui manque sur LPV, les malins...)

la présence des 6 appellations villageoises au sein du Haut Médoc et non pas du Médoc est-elle :

- une réelle qualité de terroir supérieure ?
- une vicissitude l'histoire, du commerce et des communications ?

autre point à débattre :

- les moyens mis en oeuvre aujourd'hui au sein des propriétés, résultante probable des deux points cités plus haut, sont ils équivalents en moyenne aujourd'hui en haut et bas médoc ? et cela n'a-t-il, le cas échéant, pas un certain impact sur le type de vin produit ?

Maintenant, deux lieux différents propices et mis en valeur de façon agricole, c'est à dire deux terroirs différents, donneront toujours des goûts ayant des différences, ne serait-ce que par le seul fait qu'il n'y a pas unicité.
Cependant, cet état de fait valable à plusieurs degrés d'échelle et de point de vue, est gommé en partie par le jeu des acteurs sur le terrain, c'est à dire des hommes qui peuvent :
- soit travailler comme des cochons
- se donner les moyens de faire le meilleur vin possible
- adopter des techniques qui vont forger un style
- en tout cas faire toujours différemment que le voisin, parce que là non plus il n'y a pas unicité.

Malgré le facteur humain, se dégage-t-il une caractéristique spécifique entre Médoc et Haut Médoc ? hum .... sans doute, mais ce ne sera pas facile à mettre en évidence.

Voilà, je préfère prévenir Arnaud qu'il est tombé sur un os. -))

Je change hiérarchie gustative par différence gustative.

D'ailleurs :

" j'enlève le haut"!

Cela devrait révéler les potes en sac... -

jlj

Bonjour,

L'explication sur la "typicité distincte" a été donnée en partie par Eric B concernant le sol et la proximité de l'estuaire (merci à lui), à laquelle j'ajouterais l'encépagement (davantage de merlot).

Pour le reste, c'est une question de palais , même si 1) je répète que la frontière est souvent mince et 2) on pourra toujours trouver des contre-exemples d'un côté comme de l'autre (on reste dans la généralité mais je ne vois pas comme faire autrement en matière de "typicité").

Cordialement,

Arnaud

on reste dans la généralité mais je ne vois pas comme faire autrement en matière de "typicité").

En se rangeant à l'idée qu'il n'y en a pas ou tout du moins qu'elle n'est pas liée l'appellation.

Bon, retour au sujet avec dégustation d'un Potensac 1997

Un poil déçu quand même...
Au nez, c'est prometteur avec de la cerise, beaucoup de bois (qui fait un poil craindre le résultat en bouche), de légères notes de gibier (notes faisandées), et aussi un peu de poivron (assez caractéristique des médocs de "petites" années). En bouche, du cassis (mais où est passée la cerise?), quelques notes végétales légères, pas d'arômes tertiaires (cuir-tabac) et une finale sèche et assez acide qui fait regretter les premières impressions liées au nez. Dommage, ça commençait bien!
Je déduis de de ce que j'ai bu que la maturité était loin d'être atteinte lors de la récolte, l'idée qui reste à la fin de la dégustation est "qu'est-ce que c'est vert !".
Je n'avais qu'une seule bouteille, et donc pas de regrets, pas à recommander pour le moment en tous cas... C'est triste, avant d'arriver en bouche c'était de bonne augure.

Il reste un peu dans la bouteille, on verra ce que ça donne demain...

Un poil déçu quand même...

Ce n'était pas le millésime du siècle non plus.

jlj

Bah non, pas le millésime du siècle, c'est clair... J'avais quand même un peu d'espoir
Et puis c'était pas gratuit non plus, mes espoirs sont (peut-être à tort) résolument liés au prix d'achat (quand ce n'est pas L.B..C...)!

Ceci dit, il est plus expressif ce soir, avec du pruneau et des notes de cacao au nez, en bouche il est plus rond mais la finale reste marquée par une acidité trop marquée.
Mieux, mais pas encore bien.
Dans l'état actuel, 14,5/20

La prochaine fois je viserai un plus grand millésime Jean-Luc

Potensac 2006

Robe rouge sombre sans trace d'évolution.
Nez élégant sur les fruits noirs et de légères notes végétales.
La bouche est classique et présente déjà un bel équilibre; le fruit noir est beau,l'élevage n'est que peu perceptible mais cela manque un peu de puissance.

Moyen.

Cordialement.

Gilles

Château Potensac


didier

Château Potensac 2009
Un vin pour lequel l'effet millesime m'a parlé. En effet, le notes de fruits cuits, kirshées, fruits (prune) à l'alcool étaient perceptibles. Un vin chaleureux, alcooleux et qui possède des tanins qui ont commencés à se fondre. La garde lui apportera t il sagesse et finesse?

Maxime

Château Potensac 2010

robe foncée, pas évoluée.
nez discret.
En bouche, déjà avec un bel équilibre, les tannins sont fins, l'acidité juste ce qu'il me faut. Fruits rouges.
Après une heure d'aération, le vin se bonifie encore. Belle expérience malgré la jeunesse de ce vin.

Château Potensac 2003

Bouchon parfait. Bouteille ouverte un heure avant le service (dîner). Conservée dans une glacière à une douzaine de degrés durant ce temps-là.

Robe: Sombre.
Nez: Fruits noirs. Pruneau. Deuxième nez très ouvert et pas mal de volume. Engageant.
Bouche: Attaque suave et velouté. Les tannins sont bien intégrés et ce côté soyeux dure sur une belle longueur sans être pataud. Finale délicatement épicée (poivre).
Très bien. La tablée de 7 a été unanime. Et la bouteille n'a pas fait long feu...

Bonjour,
Pouvez vous me dire quel serait le potentiel de garde de l'année 2015 ?
Merci à vous

Bonjour Hasgard.
Un petit passage par la présentation, stp?
De plus tu devrais trouver plein de renseignements sur 2015 avec le moteur recherche.
Bon amusement sur LPV

jlj

il ne t'a pas échappé que c'est mon premier post....sous ce pseudo, ayant perdu les identifiants de mon précédent....spounz
potensac 2015 n'ayant pas apparemment fait l'objet de CR de dégustation je pose donc ma question aux spécialistes ici présents....
cdt,

Château Potensac, Médoc, La Chapelle de Potensac, 2012

Après avoir trouvé ce second vin fabuleux sur le millésime 2009, j'en ai repris 2 dans ce millésime pour voir si hors grands millésimes le rapport qualité-prix était là et ce fut plutôt le cas.

La première bouteille bue en avril faisant vraiment dans la finesse avec de la rondeur et un fruit gourmand appelant de la viande rouge saignante, ou juste avec de la charcuterie pour le plaisir.

La deuxième bue il y a peu semblait avoir plus de charpente et donnait dans le Médoc gastronomique plus que dans le petit Bordeaux de plaisir. Elevage bien intégré, élégance, joli fruit et une belle charpente qui fait penser que ça peut encore très bien se garder.

Un second vin qui me réconcilie avec ce genre de cuvées, toujours pas goûté le premier vin que j'ai en cave en 2011 et 2012 mais je pense qu'il vaut mieux attendre un peu même si ça me démange...!

Château Potensac, Médoc, 2011

Bon finalement j'ai craqué et ouvert cette bouteille plus tôt que prévu, pas grave car le vin était déjà à point. C'est élégant, sur la finesse, en demi-corps avec une belle digestibilité et une pointe de minéralité/salinité en finale.

Un beau médoc assez classique, ça doit vraiment être joli sur de grands millésimes.

Château Potensac 1998



La malédiction du 98 s'est encore abattue sur mon verre! Je n'incrimine pas le millésime mais plus un effet malchance: je ne bois jamais ces bouteilles au bon moment... Non pas que ce Potensac soit mauvais, mais je m'attendais à un très bon vin là où je n'ai eu qu'un vin charmant... Je ne connais pas l'origine de la bouteille, qu'un ami m'a offerte après l'avoir acheté à son voisin, un petit vieux qui vidait sa cave avant de partir en maison de retraite. Il y a donc peut-être un effet bouteille dans mon commentaire, tant je ne reconnais pas le vin que j'ai bu dans les autres commentaires (certes, plus datés).

La robe est sombre, grenat dans le disque, sans trace d'évolutions.

Le nez est très mûr, sur la mûre, le pruneau, le café, le chocolat, le vieux cuir, mais ni profond, ni intense. Un côté un peu poussiéreux trahit un vieillissement assez précoce.

La bouche est étonnamment maigre compte tenu de ce nez bien mûr. La matière est fluide, le vin manque de concentration, s'affichant pourtant dans un registre aromatique assez solaire. C'est bon, mais ça manque d'énergie. Assez court en finale, sur le café froid.

Commentaire général: Bon. Je fais peut-être un peu la fine bouche et j'ai la critique sévère, mais c'est que je suis un peu déçu. J'attendais plus de matière, plus de concentration, plus de personnalité. Oui, c'est bon, ça se boit bien, mais ça ronronne un peu trop gentiment...

Noté 14

artdeboire.blogspot....

Château Potensac 1986




Nez tabac , poivron , cuir , cassis
Attaque très délicate sur les arômes du nez , agréable persistance sur un cassis peu sucré.
Sa fin de vie est douce et sans défaut apparent.
TRÈS BON