Château Haut Bailly 1985

Tout d'abord le niveau de la bouteille est parfait, et après une courte aération de 2 heures la robe ne présente aucune trace d'évolution, avec un beau rouge sang et avec des reflets brillants.
Le nez est stupéfiant de jeunesse, a l'aveugle on aurait dit un vin d'après 2000 s'est impressionnant, on est sur des arômes de pruneaux, de Myrtille, de fraise, de sous bois, un très fin boisé et plus tard apparait un léger parfum de peau d'orange qui trahirait légèrement son âge...
En bouche en revanche le vin fait bien son âge, les tannins sont parfaitement fondus et le vin a un petit côté liqueur de kirsch avec une certaine fraicheur et de la souplesse, la persistance en bouche est agréable mais il y a un petit manque de quelque chose... Un léger creux, un petit manque de matière, mais un ensemble vraiment très agréable..
En tout cas la bouteille descend très rapidement ce qui est plutôt bon signe...
Je vais essayer dans retrouver une bouteille car j'ai trés envie de re gouter ce vin dans 2 ou 3 ans...

16/20 pour le nez d'une jeunesse invraisemblable...

WILLBIL

Jamais ressenti un nez aussi jeune sur un vin de cet âge...

Château Haut Bailly 2004

Après le 85 place aux jeunes! avec ce haut Bailly 2004 ouvertes samedi en fin d'après-midi, après une trop courte aération de 3 heures le nez évoque des arômes de prune, de figue, de myrtille et de bergamote avec un léger cuir, au début le boisé est trop présent (jus de planche) et manque de finesse mais il se fondera au cours de la soirée et se fera plus discret...
La robe est noire légèrement trouble sur les bords avec un très léger tuilé.
En bouche on est sur la cerise, crème de cassis, voir confiture, une légère amertume et une petite sècheresse en milieu de bouche mais avec une bonne persistance un peu poudreuse en bouche.
Plus tard le côté jus de planche disparaît et le nez évolue sur un côté lacté, voire beurré et la bouche évolue favorablement.
La matière est bien présente est épaisse, crémeuse avec une belle structure, c'est encore très tannique.
Le vin est très bon mais un peu trop rustre à mon gout et manque de finesse ainsi que de précision et d'élégance, peut-être pas encore prêt à boire aujourd'hui contrairement à beaucoup de 2004 il me laisse légèrement sur ma faim... ou plutôt sur ma soif..
Ca reste tout de même un vin très agréable qui mériterait une deuxième chance dans 5 ans minimum...

15,5/20 Pour sa matière et sa structure prometteuse...

WILLBIL

Petite rectification concernant Haut Bailly 2004....

En principe j'attends le lendemain que la bouteille soit vide pour écrire un commentaire, mais là pour le coup j'ai peut-être été un peu trop rapide et surtout un peu sévère, car nous avons finis la bouteille de haut Bailly 2004 le lendemain midi ( environs un tiers de la bouteille) et le vin c'était considérablement améliorer, l'ensemble des arômes s'étaient fondus et aligné, le vin était métamorphosé, avec un côté racé et de la finesse, la bouche plus souple toujours sur la crème de cassis...
Le nez beaucoup plus précis et les arômes beaucoup plus en accord les uns avec les autres, avec un côté nettement plus minéral (impressionnant), un alcool parfaitement intégré, un côté pain grillé, herbe séchée, un boisé beaucoup plus fin et racé...
De plus dans mes cr je tiens compte du rapport prix/qualité/plaisir et là à 35 euros la bouteille, le vin mérite au moins 16 voir plus...
Je pense qu'il sera magnifique dans quelques années...
MEA CULPA et attention au manque d'aération. Des le début j'aurai dû le mettre en carafe...

16,5/20 Pour son énorme potentiel....

WILLBIL

chateau haut-Bailly 1990 pessac-léognan grand cru classé

les vins de la journée du dimanche 6 octobre ont tous sans exception (à part le champagne) été ouvert entre 8h45 et 9h15 le matin pour être servis sur le repas du midi entre 12h00 et 16h30 étaient toutes debout depuis une quinzaine de jours, au frigo pour les blancs et dans la cave à 16 degrés pour les rouges,aucun n'a été carafé.

niveau parfait, bouchon totalement imbibé

nez sur un panier de fruits rouges et noirs, du poivre, de la terre (aspect terreux toujours), assez profond et complexe.

la bouche est bel et bien terreuse... le jus est bel et bien là, la matière est dense, mais âpre et sur ce flacon les tanins manquent cruellement de finesse et du coup le plaisir n'est pas au rendez-vous.

les tanins sont durs, presque coupants, et secs, donnant un ensemble brouillon et sans aucun charme, pas de finesse qui est pourtant la marque de fabrique du chateau

bonne finale mais manquant totalement de précision pour un flacon qui déçoit...

assez bien+

chateau Haut-Bailly 1970 graves grand cru classé

niveau bas goulot+, robe nette et brillante, entre le rouge léger, le marron et l'orange-rouille

le nez est partagé entre de très belles notes de grenadine, de rose, de feuilles en décomposition, de fraise écrasée, de cuir léger, assez fin et profond

la bouche se présente de fort belle manière malgré un bouchon parti en miettes, car l'attaque est pure sur la grenadine, une jolie finesse, des tanins encore légèrement présents et légèrement coupants, car une amertume marque encore le vin, mais sinon je chipote car le toucher de bouche est très beau malgré une finale légèrement sèche

le milieu de bouche manque de densité et même si le vin donne assez de plaisir, il aurait du être bu (sur ce flacon) bien avant... la finale tombe assez rapidement malgré un retour acide moyennement marqué

au final un flacon qui me semble assez marqué par son déclin mais qui se goute encore assez bien, à boire en courant

bien-

Cht Haut Bailly GCC Pessac Leognan 2002

Veronique Sanders s attache, depuis longtemps, a perpétuer la qualité et le classicisme de ce grand vin de Graves
héritage de sa famille, malgré qu elle n en soit plus la propriétaire !
Il est depuis longtemps un de mes Pessac favori, et ce, pour ses qualités intrinsèques que sont la précision du fruit et cette sève inimitable
qui est l apanage des vins de la région et particulièrement de ce cru !
Pourtant celui-ci dénote un peu par rapport aux autres vins du domaine dégustés par le passé

Sa couleur assez sombre, d abord, sans trop de trace d évolution notable oscillant entre le rouge carmin et burlat avec un disque légèrement rouillé
Son nez diffère un peu, certes toujours avec ses notes magnifiques de coulis de cassis, de purée de cerises noires,d heucalyptus, mais a cette sève si typique vient
s ajouter une fine touche pierreuse... presque de silex j oserais dire ... une touche "minérale" qui diffère un peu des autres vins bus par le passé,
mais cela ne gâte en rien le vin, lui donnant un fond terrien qui lui sied comme un gant !
La bouche, quant a elle, est toujours aussi magnifique d ampleur et de précision sur la framboise mure, un meli-melo de fruit rouges, épices douces, avec un fond boisé !
2002 n a pas été un millésime facile a gérer visiblement, mais ce vin s en sort a merveille et même bien au dessus d autres bien plus côtés
Un beau domaine, un beau patrimoine de vignes gérés par des mains habiles ...
Je pense malgré cela que cette bouteille est a boire assez vite maintenant, tant ses qualités sont aux meilleurs d elles même !

Ce n'est pas Corinne mais Véronique Sanders et son premier millésime est le 1998.

Très juste c est Veronique
désolé pour l erreur
avant elle c était son grand père !

Parde de Haut-Bailly 2005

Je ne suis pas un grand amateur de 2ème vins (rapport Q/P souvent médiocre), mais j'ai bien aimé cette bouteille. Un nez très expressif, frais, légèrement boisé/fumé, fruité sur un fond végétal agréable. La bouche est assez tannique, avec un fruité acidulé que certains trouveront un peu maigre peut-être, mais je trouve cela frais et surtout il y cette belle longueur qui fait toute la différence. Un bordeaux pour amateurs de bons bourgognes et vins de loire de cabernet
On a bu la bouteille á deux, sans problème. Bouteille encore jeune mais très agréable à boire.

Cdt,
J.

Château Haut-Bailly 1989, appellation Pessac-Léognan

[size=small]Bouteille acquise récemment aux enchères dans un lot. J'étais très curieux de goûter cette première bouteille, apparemment bien conservée, sans baisse de niveau dans la bouteille, après des commentaires fort divers et souvent critiques sur cette cuvée. Les fêtes sont le moment idéal pour ouvrir un cru classé bordelais, ça fait souvent plaisir, en particulier aux néophytes.[/size]

Bouteille épaulée, service 1h après le soir du réveillon (tiers bu), puis replacée dans une pièce fraîche pour dégustation le lendemain midi.

Bouchon long et de qualité, totalement imbibé.
Robe grenat, légèrement évoluée, brillante.
Le nez se présente fort bien dès l'ouverture : le fameux "fumé", cassis, fruits rouges et épices parfument le verre (open up, puis Spiegelau Expert le soir, lendemain dans un Riedel). Le nez conserve une fraîcheur et un spectre complexe sur les 18h de sa consommation.
La bouche est encore très en relief, portée par des tanins présents, encore puissants. Mais l'harmonie du vin, sa complexité signent un joli cru de Pessac-Léognan à maturité. Je pense pouvoir laisser mes autres flacons mûrir encore un peu en cave, sachant que dix ans dans celle-ci revient à passer 2/3 ans dans une cave "standard" - Bougival ayant la vertu et parfois le handicap d'être fraîche et quasi constante en température...
L'accord sur des filets mignon ou des grenadins de veau fut correct, je pense qu'un filet de boeuf ne lui aurait pas fait peur. Avec un Saint Nectaire fermier, l'accord fut convaincant.
Au final, je retiens un très joli cru bordelais, mûr et à maturité, un classique qui offre bien du plaisir. Je suis conquis. Pourvu que les autres flacons soient du même tonneau !

Phil

Bougival ayant la vertu et parfois le handicap d'être fraîche et quasi constante en température...

Je me souviens d'un samedi après midi d’Août fort agréable dans cette fraîcheur saturée d'humidité.....a ranger des bouteilles et déguster quelques belles bouteilles en bonne compagnie...il faudrait juste y installer un coin dégustation (table et sièges en ciment ou pierre obligatoires!). Joyeux Noel Phil !

Château Haut-Bailly 1992

Première bouteille légèrement bouchonnée, deuxième bouteille sans défaut. Bu à l’aveugle, servi à température ambiante, carafé 30mn selon les dires du maître de maison.
Nez puissant sur des notes réglissées, du cèdre, une pointe de cassis. Bouche puissante en attaque, sur les mêmes arômes. Les tanins sont bien évidemment fondus et, si c’est un peu monolithique, l’ensemble garde une certaine fraicheur. Le vin a une finale correcte, peu persistante cependant. L’apogée est certainement dépassée mais sur un millésime faible, je trouve qu’il ne s’en sort pas si mal.
Bien +,

Seb.

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Château Haut-Bailly 1985

Découverte pour moi cette année, je suis estomaqué par la facilité d'accès et ce qu'exprime ce vin. Tanins complètement fondus, nez époustouflant, rond et complexe en bouche. J'ai couru en racheter. Même séduction sur la deuxième bouteille. Haut-Bailly sur cette année me conquière totalement.

Ce week-end le « Club des Amis du Bordeaux » de Genève s’est réuni pour une nouvelle verticale. Après Calon-Ségur (dont les notes ont péri sans descendance notable) , nous nous sommes attaqués cette année à Haut-Bailly, château très réputé de Pessac-Léognan que crois n’avoir jamais gouté auparavant malgré un bel échantillon en cave.

Les vins ont été dégustés à l’aveugle par paire puis découverts avant de passer à la paire suivante



1. Haut-Bailly 2001

Nez soyeux, fruité avec un très léger poivron mûr. L’attaque en bouche est souple, avec un joli volume puis l’acidité se manifeste avec des fruits. Beaux tannins, légère astringence qui serait presque un peu asséchante. Malgré du fruit en finale, c’est un peu austère avec une légère amertume. Paraît encore un peu jeune mais un beau vin de table ; la série commence bien.
BIEN++

2. Haut-Bailly 1995

Au nez, le poivron domine le fruit ainsi que des notes de bois mouillé, de poussière, bref pas engageant. La bouche le présente un peu mieux, similaire au précédent par son attaque souple et son côté charnu mais quand même en plus fluide et plus frais. J’ai d’abord noté « pas d’astringence notable » mais à conserver le vin en bouche de longues secondes, on finit par se sécher un peu les papilles. La finale est « bordelaise » , un vin agréable.
BIEN+

3. Haut-Bailly 1996

Le nez est plutôt réservé, on retrouve un peu de fruit et de poivron en retrait ainsi que les notes de bois mouillé.
L’attaque en bouche est toujours souple, c’est la fraicheur qui marque d’abord le palais puis les tannins se manifestent. L’astringence est assez marquée mais laisse la place à une finale fruitée. Un vin dense, assez puissant (alcool) , un peu austère façon « cabernet » mais avec un joli fruit quand même.
BIEN++

4. Haut-Bailly 1996 (oui encore 96, l’ordonnanceur nous livrant une première facétie pour maintenir l’attention)

Joli nez, un peu réservé mais fruité. La bouche est souple, très beau volume avec du fruit, les tannins sont en retrait même s’ils serrent un peu en finale. Même finale que le précédent en un peu plus fruitée. Au global, il présente un meilleur équilibre entre l’intensité, le fruit et l’acidité que le précédent
TRES BIEN- de grandes différences par rapport la bouteille précédente mais 2 beaux vins pour la table !

5. Haut-Bailly 1986

Nez superbe, fondu avec des épices et un peu de liqueur de cassis. En bouche, on retrouve le best-of des précédents, souplesse , vivacité, volume , fluidité , un peu d’astringence et un superbe fruit
TRES BIEN++ Et très beau à table

6. Haut-Bailly 1990

Joli nez fondu qui rappelle le précédent en moins class’ avec en particulier une petite note végétale/poivronnante . La bouche est belle, super fondue aussi malgré des tannins plus grossiers presque séchants.
BIEN++/TRES BIEN-

7. Haut-Bailly 1988

Nez sur la liqueur de fruits, un peu compoté, petite acidité perceptible, complexité à l’agitation. Ça parait plus puissant. La bouche est plus fluide, moins charnue, l’acidité est présente, il y a des fruits rouge, du poivron et d’autres notes végétales ; légère astringence passagère ; très persistant et très long mais de style plus austère que les 2 précédents
TRES BIEN
À table, le nez est toujours austère et la bouche un peu sévère même si elle est plus fondue

8. Haut-Bailly 1989

Nez semblable en moins expressif, plus serré. En bouche, on retrouve le style des 86 et 90, beau volume, du fruité qui domine en finale la légère astringence passagère. Les tannins sont encore légèrement marqués.
TRES BIEN++ et du potentiel pour encore mieux. Ça se confirme à table, il domine le 86 grâce à plus de nerf, de caractère et de complexité

9. Haut-Bailly 2004

Première robe violine de la soirée ; le nez est sur le fruit ; la bouche est dense, « moderne » façon nouveau monde : puissant, acide, démonstratif, c’est plutôt brouillon. D’abord souple, les tanins enrobés donnent de l’astringence en finale ; légèrement asséchant, un peu amer aussi.
Trop jeune, pas mon truc, à revoir dans 20 ans ? surprise à la découverte, je n’imaginais pas un 2004 comme ça, je voyais ce vin beaucoup plus jeune. Sur le repas, le vin se remet légèrement en place et remonte le moral de ceux qui en ont en cave

10. Domaine de Chevalier 2004 tiens un pirate pour faire une horizontale…

La robe est plus rouge, le nez superbe avec un petit fruit soyeux et discret. La bouche est plus fluide sans être maigre ; quelques fruits rouges et des tannins très fins qui serrent en finale ; légère amertume , moins prononcée que le précédent. Un futur beau classique ?
BIEN+

11. Haut-Bailly 2000 3/4 heures de carafe

Joli nez fruité, petit boisé perceptible, épices et tabac. En bouche, l’attaque est souple et volumineuse avec une acidité piquante. C’est charnu, intense, très expressif. L’alcool est perceptible, il y a de l’astringence mais elle se manifeste tard. La finale est très puissante, je dirais presque un peu fatigante mais à table il se révèle avec une gnak digne du 89.
BIEN++ (à attendre très très longtemps me dis-je après la dégustation ? et je me risque à pronostiquer un futur grand vin sur la base de son évolution à table)

12. Haut-Bailly 2005 (4 heures de carafe large)

Le nez d’abord assez végétal, poivronnant devient plus agréable avec l’aération. La bouche est très souple, fruitée, intense et puissante façon sudiste ; les tannins sont imperceptibles jusqu’à la finale astringente. Trop jeune mais superbe vin
TRES BIEN- avec du potentiel

On termine par 2 bouteilles offertes par le domaine (qu’il en soit remercié au passage), toujours à l’aveugle

13. Haut-Bailly 2008

Une bouche souple, vive et fruitée, fluide ; ça fait jeune comparé aux séries précédentes. Un peu puissant pour un Bordeaux mais le style est là.
TRES BIEN- à attendre en confiance

14. Haut-Bailly 2011

Très fruité, explosif, astringence très marquée en finale mais attaque souple, des notes vanillées, lactiques. Encore un joli vin qui sera agréable dans quelques années

Au final, une très belle dégustation ; j’ai été surpris par l’équilibre et la buvabilité de ce cru ; Que soit en version jeune (des tanins pas trop rigides moyennant parfois une bonne aération) ou en plus évolué avec des bouches d’un beau volume, que de beaux vins !
S’il fallait faire un classement, je retiendrais les 86 et 89 secondés par le 88. Juste derrière, le 2000 a su faire sa place sur le repas même si en dégustation les 05, 08 et 96-le bon étaient devant.

En after, il y a eu 2 ou 3 blancs de belle qualité, même si le chasselas de qualité est souvent un vin un peu trop riche à mon goût. J’espère qu’un ou l’autre de mes acolytes viendra compléter le pédigrée, j’ai apprécié le Clos Blanc 2011, chasselas de Genève : Belle bouche fraiche même si ça chauffe un peu au réchauffement justement ; des fruits jaunes, de l’acidité et une pointe de sucrosité. J’ai préféré la Petite Arvine 2012 de N.Zufferey, très beau vin, acide , tendu malgré une certaine richesse avec de la rondeur agréable. Je n’ai pas pris de notes sur le chasselas du fromage (un dezaley ?)

Merci à Jérôme et Stéphane, nos amis du Bordeaux pour la sélection, l’ordonnancement et le service des vins. Merci à Stéphane et Christine pour l’accueil et la cuisine gouteuse. Et merci à tout le monde pour la convivialité.

Merci pour ces commentaires détaillés.
Vos impressions sur les Haut-Bailly 1986, 1988, 1989 et 1990, vins que je connais bien, correspondent à mes souvenirs assez récents.

Château Haut-Bailly 1989 - Pessac-Léognan

Robe à peine tuilée, assez sombre.
Nez élégant, complexe, cassis, fumée, quelques épices.
En bouche il y a un bel équilibre, matière et finesse, les tanins sont présents avec un grain fin, c'est long.

J'ai beaucoup aimé ce vin, je m'attendais à plus d'évolution, c'est vraiment fin et il reste un beau fruit.
C'est excellent en l'état mais il reste du potentiel je pense.

Bonsoir,

Bu ce soir un Haut-Bailly 2001 lors d'une dégustation à l'aveugle.

La robe est très légèrement évoluée et nous situons le vin vers la fin des années 90.
Le nez est tout a fait charmeur , pas forcément très complexe mais très séduisant sur des notes de mûres.
La bouche elle aussi est d'une classe folle pour ma part et je ne n'attendais pas ce vin a un tel niveau, je suis agréablement surpris et conquis. Au vu du commentaire de Chris74 , cette bouteille quant a elle semblait plus évolué.

Après quelques bouteilles de 2001 ouvertes ces deniers mois , je constate que 2001 se relève comme une excellente année pour ma part.

Cordialement

Alex

chateau Haut-Bailly 1990 pessac-léognan grand cru classé

nez fantastique de complexité et de profondeur sur la rose, la violette, le poivre, le sous-bois, les fruits rouges mûrs, la terre, fruits noirs aussi, alliant finesse et puissance qui me titille l'appendice nasal de fort belle manière !

la bouche présente une attaque bien soyeuse comme j'aime avec ce qu'il faut de punch pour lui assurer une belle vivacité.

le milieu de bouche est construit sur une acidité intégrée, de beaux tanins formidablement polis qui donnent au vin ampleur, richesse, mais qui sont d'une qualité et d'une finesse rare dans ce coin.

de bien beaux viennent souligner que le vin ne manque pas du tout de fraicheur, il allie profondeur, concentration et est très juteux en bouche. mais le maître mot est équilibre, la texture reste soyeuse tout le long de la dégustation tout en donnant l'impression de croquer un petit bout de poivre tout en buvant le vin ; inutile de dire que le plaisir actuellement donné par ce vin est XXL ! on est même proche de l'orgasme buccal et le persiste têtu de son état...

grosse longueur qui donne l'impression de pouvoir le rattraper et de le mâcher

inutile de dire que j'ai totalement adoré !

grand vin !

C'est pour l'instant mon 1990 préféré ... et je le rebois dans dans une semaine à Haut-Bailly

je le rebois quand je veux, m'en reste 2 ! -

Frédéric, Eric,

Je suis heureux de lire votre enthousiasme pour Haut-Bailly 1990.
Je pensais en servir une bouteille à la fin du mois, parmi d'autres flacons, à un grand amateur de Bordeaux.
Mon idée n'est donc pas sotte

Amitiés,
Thierry

chateau Haut-bailly 1988 pessac-léognan grand cru classé

nez splendide alliant finesse et puissance avec des paniers entiers de fruits rouges puis noirs, du poivre, de la tere fraiche, sous-bois, profondeur et impression de jeunesse..

la bouche est magnifiquement équilibrée.

la structure donne l'impression malgré la superbe maturité des tanins d'avoir 15 ans de moins au bas mot mais c'est le cas de quasiment tous les graves de ce superbe millésime, les amers sont superbes, la fraicheur indéniable, le vin se boit tout seul, les tanins fins comme pas permis et doté d'une superbe longueur

ce vin déja somptueux sera là dans 20 ans à mon avis, mais quelle jeunesse et plaisir !

très bien+/excellent !

Ton préféré de la trilogie fin 80 Fred?
Je te demande pour de futurs VaE car ce 88 vaut bien moins cher que ses deux petits frères?

haut-bailly 1988 est le meilleur millésime de la decennie sur ce que j'ai bu, le plus jeune aussi.
pour ma part en général sur pessac-léognan c'est le millésime que je préfère dans les années 80 et de loin... (pape clément, smith haut lafitte, domaine de chevalier, fieuzal)
exception faite de haut-brion largement surpassé par 85 sur ce que j'ai bu

Frédéric,

D'accord avec toi, le millésime 2008 est superbe pour les Grands Crus Classés de Graves. Je l'ai écrit souvent.
Mais, il y a quelques exceptions:
un exemple, je ne vais jamais oublier le Haut-Brion 1989, bu avec Yves Zermatten chez un de ses amis à Sion. Pourtant, je connaissais le 1988.

Pour Haut-Bailly, que j'achetais à l'époque par deux caisses de 12, mon opinion a changé au cours des années et des nombreuses dégustations..
Quand la bouteille a été bien conservée et qu'elle a eu la chance d'avoir un bon bouchon ( nous le savons, il y a des accidents que je déplore ), j'ai préféré, il y a quelques années, le 1989. Maintenant, je pense que le 1990 lui est supérieur.
Pour Haut-Bailly 1988, tu le mets face à un Domaine de Chevalier, à un Pape-Clément ou à une Mission de ce millésime, je pense qu'il n'est pas certain de se faire une place dans le trio de tête, mais il sera à quelques centièmes de point du podium .

Amicalement,
Thierry

Bonsoir,
sur les bouteilles qu'on a goutées lors de notre verticale en Janvier, 86 et 89 étaient supérieurs au 88 (et le 90 un peu derrière) mais ça reste une dégustation ponctuelle sur une bouteille

mais ça reste une dégustation ponctuelle sur une bouteille

Christophe,

Tu as raison de le souligner.
Il a fallu laisser du temps au temps et me laisser arriver presque à la fin de ma seconde caisse de 12 pour écrire que je pensais que le 1990 était, à mon avis, meilleur que le 1989.

thierry,
je parlais des années 80, 1990 étant dans les années 90, je ne l'incluais pas.
d'ailleurs sur mes derniers CRs de haut-bailly, je met "grand vin" au 1990 et seulement "excellent" au 88
j'ai toujours bu 1989 inférieur au 1988 pour ma part...

1990 est la derniere annee de la decennie 80...